Environnement en Tunisie
L'environnement en Tunisie est l'environnement (ensemble des éléments — biotiques ou abiotiques — qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) de la Tunisie.
Le pays est fortement exposé à un large éventail d'aléas naturels, comme les inondations, la sécheresse, les canicules, les glissements de terrain, les incendies de forêt, l'ensablement et les tempêtes de neige.
Biodiversité
Impacts sur les milieux naturels
Activités humaines
Industries
Agriculture, pêche et chasse
Transports
Activités tertiaires
Pression sur les ressources
Pression sur les ressources non renouvelables
Pression sur les sols et l'eau
Pollutions
Émissions de gaz à effet de serre (GES)
Pollution de l'air
Pollution de l'eau
Gestion des déchets
En 2021, la Tunisie est le quatrième consommateur de produits en plastique au monde, avec une utilisation annuelle de près d'un milliard de sacs en plastique, dont environ 150 millions sont distribués par les petits commerces et 315 millions par les grandes surfaces, selon l'ancien ministre des Affaires locales et de l'Environnement, Riadh Mouakher[1].
Impacts de l'urbanisation
Exposition aux risques
La Tunisie est fortement exposée à un large éventail d'aléas naturels, comme les inondations, la sécheresse, les canicules, les glissements de terrain, les incendies de forêt, l'ensablement et les tempêtes de neige[2].
Inondations
En matière de catastrophes naturelles, au niveau national, les inondations sont responsables des plus grandes pertes économiques (environ 60 % des pertes totales enregistrées de 1957 à 2018)[2].
De grandes inondations marquent l'histoire récente du pays[3] :
- en 1969, causant la mort de 540 personnes et la destruction de 70 000 habitations, principalement dans le gouvernorat de Kairouan ;
- en 1973, sont touchées les régions limitrophe de la Medjerda ;
- début mars 1979, frappant le Sud-Est tunisien[4] ;
- en 1982, le gouvernorat de Sfax est touché, causant des dégâts importants ;
- en 1986, le gouvernorat de Nabeul est touché ;
- entre les 16 et , sur le Grand-Tunis, et une partie du nord du pays ;
- durant l'automne 2007, en divers points du pays ;
- en 2009, dans le gouvernorat de Gafsa.
Réchauffement climatique et recul du trait de côte
Sécheresses, canicules et incendies
Le pays connait une canicule à l'été 2023. Des incendies violents sont enregistrés au milieu d'une végétation surchauffée et privée d'eau depuis des semaines. Le , dans le centre de Tunis, la température grimpe jusqu'à un pic de 49°C à l'ombre. Ces températures anormalement élevées pour un mois de juillet provoquent des coupures de courant[5].
Politique environnementale
En 2022, si la Tunisie s'est engagée à réduire ses émissions de gaz carbonique de 45 % en 2030 par rapport à celles de 2010 et à augmenter la part des sources renouvelables dans la production de l'énergie à 30 % pour la même période, « l'objectif est loin d'être atteint », selon le collectif Earth'na sur les droits environnementaux[1].
Évaluation environnementale globale
Notes et références
- Malek Jomni, « Tunisie / Une politique environnementale en dents de scie », sur aa.com.tr, (consulté le ).
- « La Banque mondiale et l'AFD unissent leurs efforts pour renforcer la résilience aux catastrophes en Tunisie », sur banquemondiale.org, (consulté le ).
- « Les inondations qui ont marqué l'histoire de la Tunisie », sur webdo.tn, (consulté le ).
- Jacques Bonvallot, « Tabias et jessour du Sud tunisien », Cahiers de l'ORSTOM, vol. XXII, no 2, , p. 163-171 (lire en ligne, consulté le ).
- Agence France-Presse, « Canicule : la Tunisie et l'Algérie suffoquent, entre incendies et températures proches des 50 °C à l'ombre », sur Le Monde, (consulté le ).