Jacques Maître

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 9 mars 2024 à 17:23 et modifiée en dernier par Bobby4896 (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Jacques Maître
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Georges Charles MaîtreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Jacques Maître ( - ) est un sociologue des religions français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fait des études de philosophie à la Sorbonne, avant de devenir chercheur en sociologie au CNRS à partir de 1952. Membre fondateur, puis directeur, du Groupe de sociologie des religions (CNRS), il appartient ensuite à l'Unité 158 de l'INSERM intitulée « Savoirs et pratiques dans le champ médical »[1],[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Sociologie des religions et sociologie de la presse, Paris, Éditions du CNRS, 1956.
  • avec Gabriel Le Bras, Émile Poulat, Émile G. Léonard et Henri Desroche, Mesure des appartenances religieuses en France, Clermont-Ferrand, G. de Bussac, [1956]
  • Dénombrements de catholiques pratiquants en France, Clermont-Ferrand, G. de Bussac, 1957.
  • Les Prêtres ruraux devant la modernisation des campagnes, Paris, Éditions du Centurion, 1967.
  • avec Julien Potel et Paul Huot-Pleuroux, Le Clergé français. Évolution démographique, nouvelles structures de formation, images de l'opinion publique, Paris, Éditions du Centurion, 1967.
  • Sociologie religieuse et méthodes mathématiques, Paris, PUF, 1972.
  • documentation réunie et présentée par Jacques Maître et préface d'Émile Poulat, Les stigmates de l'hystérique et la peau de son évêque: Laurentine Billoquet (1862-1936), Paris, Anthropos, 1993.
  • Une inconnue célèbre : Madeleine Lebouc (Pauline Lair Lamotte) (1863-1918), préface de G. Lantéri-Laura, Paris, Anthropos, 1993.
  • L'autobiographie d'un paranoïaque: l'abbé Berry (1878-1947), avant-propos dialogué avec Pierre Bourdieu, et le roman Introïbo de Billy, Paris, Anthropos, 1994.
  • « L'orpheline de la Bérésina » : Thérèse de Lisieux, (1873-1897). Essai de psychanalyse socio-historique, préf. dialoguée de Michèle Bertrand et Ginette Raimbault, Paris, Éditions du Cerf, 1995.
  • Mystique et féminité. Essai de psychanalyse sociohistorique, Paris, Éditions du Cerf, 1997.
  • Anorexies religieuses, anorexie mentale. Essai de psychanalyse sociohistorique: de Marie de l'Incarnation à Simone Weil, Paris, Éditions du Cerf, 2000.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voir sa notice biographique, site des Éditions du Cerf.
  2. « Jacques Maître est décédé », sur Association d’amité franco-vietnmienne (AAFV), (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [hommage] Céline Béraud, « Jacques Maître, itinéraire d’un sociologue français », Archives de sciences sociales des religions, vol. Hors-série, no 1,‎ , p. 155-183 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]