Agence France-Presse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 avril 2024 à 18:44 et modifiée en dernier par 2804:214:8667:2942:1:0:d7dd:190f (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Agence France-Presse
logo de Agence France-Presse
illustration de Agence France-Presse
Immeuble de l'Agence France-Presse, place de la Bourse (Paris 2e).

Création 1944
Fondateurs Charles-Louis HavasVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Charles-Louis Havas, Jean Marin, Henri Pigeat, Pierre Louette, Emmanuel Hoog
Forme juridique Organisme privé à statut particulier, fonctionnant selon les règles commerciales
Siège social 11, 13 place de la Bourse, Paris
Drapeau de la France France
Direction Fabrice Fries, président-directeur général depuis juin 2018.
Président Fabrice FriesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Agence de presse mondiale et généraliste
Produits Information continue
Filiales Sport-Informations-Dienst
Agence France Presse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 2 400 employés, dont 1 700 journalistes (2023)
SIREN 775 658 354
Site web www.afp.com
factuel.afp

Dette 32,8 millions d'€ (2022)
Chiffre d'affaires en augmentation 321,9 millions d'€ (2022)
309,5 millions d'€ (2021)

L'Agence France-Presse (AFP) est une agence de presse internationale généraliste et multimédia, fondée en août 1944 à Paris pour prendre la suite d'Havas, la plus vieille agence de presse au monde[1]. Elle assure une couverture rapide, complète, impartiale et vérifiée de l'actualité mondiale, dans tous les domaines et sous toutes ses formes : vidéo, photographie, texte et infographie[2].

Elle est chargée de collecter, vérifier, recouper et diffuser l'information, sous une forme neutre, factuelle, destinée à être utilisée directement par tous types de médias (radio, télévision, presse écrite, sites internet) et également à servir de source et d'alerte pour les grandes entreprises et administrations.

Forte d'un réseau de 2 400 collaborateurs dont 1 700 journalistes actifs basés dans 260 villes à travers 151 pays[2], l’AFP est l'une des plus grandes agences de presse au monde avec Reuters et Associated Press. Elle fournit l'information en 6 langues : français, anglais, espagnol, portugais, allemand et arabe[2].

En 2022, elle a réalisé un chiffre d'affaires de 321,9 millions d'euros[3], porté par la vidéo, l'investigation numérique, l'activité pour les entreprises et les institutions.

Avec l'accord de la Commission européenne, l'État français compense la mission d'intérêt général remplie par l'AFP, pour un montant qui représentait au total en 2023 un tiers de son chiffre d'affaires[4]. Dans le même temps, l'indépendance de l'AFP est garantie par la loi, qui lui interdit de « tenir compte d'influences ou de considérations de nature à compromettre l'exactitude ou l'objectivité de l'information », et qui lui interdit de même de « passer sous le contrôle de droit ou de fait d'un groupement idéologique, politique ou économique »[5].

Modèle:Acesso bloqueio com sucesso==

Identité visuelle (logo)

Six langues diffusées et 151 pays couverts par cent nationalités

Basée à Paris, l'AFP couvre 151 pays, grâce à un réseau de correspondants dans 260 villes, dont cinq centres régionaux :

L’AFP déclare employer 2 400 personnes de cent nationalités différentes, dont 1 700 journalistes. Elle informe en six langues (français, anglais, espagnol, allemand, portugais et arabe), 24 heures sur 24.

Au début du XXIe siècle, l'étranger représente la moitié des ventes commerciales et les abonnements aux ministères, préfectures, ambassades, agences et services publics pèsent pour 40 % du chiffre d'affaires[6]. En 2022, les deux tiers du chiffre d’affaires de l’entreprise proviennent des revenus commerciaux[7].

Statut d'indépendance et de neutralité

Statut particulier

Le statut particulier de l'AFP fut créé par la loi du , votée à l'unanimité par l'Assemblée nationale, à la suite des souhaits de Jean Marin (président de l'AFP de 1954 à 1975). La réflexion avait été initialement lancée en au sein de deux groupes de travail, fusionnés en , par décret du président du Conseil Pierre Mendès France, en une commission « chargée d'étudier les réformes de l'AFP et de préparer un projet de statut ». Le projet de statut est approuvé en au sein de la commission, puis en août par les employés de l'AFP, mais présenté en séance plénière à l'Assemblée en .

L'AFP est « un organisme autonome doté de la personnalité civile » au « fonctionnement assuré suivant les règles commerciales ». Sa mission est « de rechercher, tant en France qu’à l’étranger, les éléments d’une information complète et objective » et de les « mettre à la disposition des usagers ». Le spécialiste de droit public Jean Waline y voit une personne morale de droit public sui generis ou innommée. Mais le Conseil d'État l'a qualifiée d'organe de droit privé sui generis, dans un avis d'assemblée du relatif au statut juridique du siège de l’AFP[8].

L'AFP est gouvernée par un conseil d'administration de 18 membres en plus du PDG :

Une commission financière composée de deux membres de la Cour des comptes et d'un expert désigné par le ministre de l’Économie et des Finances surveille sa gestion financière[9].

La loi de a également institué un conseil supérieur de 8 membres, inspiré par le modèle du Reuters Trust, qui veille au respect par l’AFP de la mission impartie par ses statuts, et reçoit les plaintes des usagers ou des professionnels. Généralement qualifié de juridiction administrative spéciale (Jean Waline) ou d'autorité administrative indépendante (Rapport 2001 du Conseil d'État), il peut sanctionner le PDG. Le , l'Assemblée nationale examine une proposition de loi prévoyant de modifier en profondeur la composition du conseil supérieur, notamment avec l'arrivée d'un député et d'un sénateur[10], ce qui n'est pas prévu dans le Reuters Trust.

Infiltration par le KGB

Les archives Mitrokhine montrent que l'agence France-Presse a été infiltrée avec succès à Paris et à l'étranger. Ses notes identifient six agents et deux contacts confidentiels à l'AFP recrutés entre 1956 et 1980. « Le plus haut gradé, nom de code 'Lan', a été recruté sous fausse bannière par un homme d'affaires, nom de code 'Dragun', en 1969 et payé 1 500 francs par mois, dont on lui a dit qu'ils provenaient de la société italienne Olivetti, soi-disant soucieuse d'avoir à l'intérieur informations sur la politique du gouvernement français », indiquent les archives[11].

Contestations

Le contenu éditorial a été plusieurs fois contesté. Le député UMP Frédéric Lefebvre s'est plaint en 2008 auprès du conseil supérieur que sa réaction à une condamnation de Ségolène Royal n'ait pas été reprise[12]. L'AFP a répliqué que « L'affaire de la condamnation de Mme Royal a été largement traitée sur les fils de l'AFP, qui ne saurait par ailleurs répercuter systématiquement les très nombreux communiqués qu'elle reçoit. Le choix de traiter ou pas un communiqué dépend de sa valeur informative »[13]. À l'inverse, des associations de la gauche radicale déplorent la trop grande couverture accordée à Nicolas Sarkozy[14] ; tandis que l'intersyndicale déplore l'insuffisante protection des sources des journalistes[15].

Depuis , la privatisation de l'agence est un sujet récurrent[16],[17].

En , Arrêt sur images publie un article opinant que l'AFP diffuse des éléments de la propagande russe via son partenariat avec l'agence de presse d'État russe Sputnik. La plateforme AFP Forum propose des clichés de Vladimir Poutine pris par des photographes de Sputnik qu'ASI juge « flatteurs, ou du moins conformes à ce qu'en attend Poutine » et les légendes de certaines photographies proposées par l'AFP via son partenariat avec Sputnik reprennent la ligne russe, présentant la Crimée comme un territoire russe ou Marioupol comme une ville de la république populaire de Donetsk. L'AFP tente de remédier à ce problème en apposant un avertissement précisant l'origine des images, ce qui est jugé insuffisant par le chroniqueur Tristan Mendès France ; et en reversant à la Croix-Rouge la commission qu'elle perçoit sur toute vente de la production de Sputnik jusqu'à l'issue de l'invasion de l'Ukraine par la Russie[18].

En Fabrice Fries, son président, et Phil Chetwynd, son directeur de l'Information, furent invités par la commission de la Culture du Sénat à s'expliquer sur la couverture du conflit entre Israël et le Hamas, et en particulier, concernant cette organisation, sur le choix de l'Agence de ne pas utiliser le terme « terroriste » sans attribuer directement l’utilisation de ce mot ou sans utiliser des guillemets[19]. Fries et Chetwynd ont fait valoir qu'il s'agissait d'une politique éditoriale de longue date de l'Agence.

AFP Factuel

Fin , un programme de partenariat a été conclu entre l'AFP via AFP Factuel et Facebook portant sur des activités de « fact-checking ». L'agence de presse généraliste serait le média qui participe à ce programme dans le plus grand nombre de pays, l'AFP Factuel représentant en effet plus de 30 journalistes à l'échelle mondiale, avec plus de 200 articles publiés par mois. Certains syndicats, comme le Syndicat national des journalistes (SNJ) au sein de l'AFP ont pointé les limites d'un partenariat qui repose « sur le financement d'un seul acteur privé qui utilise qui plus est ce type de partenariat dans le but de redorer son image »[20]. Selon Challenges, en interne, on évoque « un contrat d'1 million d'euros pour la seule année  ». Mais, « la direction a fait savoir qu'elle ne communiquait pas sur les chiffres de ce contrat »[20].

En l’AFP indique compter plus de 140 journalistes fact-checkeurs[21] qui travaillent[22] sur les cinq continents en 26 langues, selon des règles éditoriales et éthiques précises[23].

Condamnations

En 2011, l'AFP est condamnée pour l'utilisation de photos sans le consentement de leur auteur, le photographe haïtien Daniel Morel[24].

En , l'AFP est condamnée pour diffamation envers le Front national. L'agence avait imputé en 2016 au Front national des pratiques fiscales opaques ou frauduleuses dans le cadre du scandale des Panama Papers[25],[26].

L'AFP est condamnée en 2017 pour « discrimination syndicale » à l'encontre de la CGT[27].

Financement par une convention pluriannuelle

L'AFP n'a pas d'actionnaires, mais dispose de capitaux propres résultant de ses excédents bruts d'exploitation.

Son statut, défini par une loi de 1957 votée à l'unanimité par l’Assemblée nationale française, prévoit une indexation des abonnements des services publics (40 % du chiffre d'affaires en 2004) sur le coût des transmissions télégraphiques et sur le montant des abonnements des clients privés, dans le cadre d'une convention[9] pluriannuelle, afin de limiter les rendez-vous avec l'État. En 2011, les abonnements de l'État représentaient 115 millions d'euros[28].

Avec ce statut, les journalistes revendiquent l'indépendance absolue de la ligne éditoriale[29] en soulignant que le montant des abonnements est fixé à l'avance, ce qui assure à l'entreprise une visibilité à moyen terme.

La pérennité de ce mode de financement est garantie par la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne, via l'Arrêt Altmark, qui autorise le financement d'entreprises privées comme l'AFP, ou comme les écoles privées, à condition de respecter quatre critères, dont l'accomplissement d'une mission d'intérêt général. L'article 14 de la loi de 1957 sur le nouveau statut prévoit que l'AFP ne peut être dissoute[9], avec interdiction de liquider ses actifs, même en cas de pertes, pour éviter tout chantage à la faillite.

Le rôle de l'État a souvent été critiqué : ainsi, après les pertes financières apparues lors des crises monétaires et pétrolières de la période 1979-1982, l'État a proposé en 1982 à l'AFP d'éponger les pertes par un prêt, en échange d'un plan à dix ans ; les projets de restructuration des effectifs sont alors repoussés. Les administrateurs issus de la presse s'inquiètent des hésitations de l'État et poussent l'AFP, entre 1986-1987, à la restructuration des effectifs, soit la suppression de 150 postes[30].

Secteur de la vidéo

L'AFP développe le secteur de la vidéo. Elle propose en plus de la vidéo de l'actualité nationale et internationale, des flux vidéo « Live » dans le monde entier[31] avec l’ouverture de régies à Paris, Hong Kong et Washington[32] pour une couverture 24h/24 et 7j/7. En 2019, une cellule digitale est aussi créée pour réaliser des formats photo/vidéo à destination des réseaux sociaux[33].

Illustration de cette priorité donnée au journalisme visuel, l’AFP a nommé pour la première fois un journaliste issu de la photo, Sylvain Estibal, directeur de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord[34], l’une de ses 7 directions régionales et pour diriger ses bureaux de Bangkok et de Rangoon, l’AFP a choisi deux anciens journalistes vidéo. Stéphane Delfour, ancien rédacteur en chef vidéo France a été nommé directeur du bureau de Bangkok et à Rangoon; Richard Sargent, ancien rédacteur en chef vidéo Asie qui prend alors la tête du bureau[35].

Secteur de l’audio

Durant les années 1980 et sous l’impulsion d’Henri Pigeat, l’AFP développe un service à destination des radios associatives et privées, nommé AFP-Flash[36]. Sous la direction d'Alain Faudeux, ce service se professionnalise et fonctionne comme une entreprise autonome au sein de l'AFP[37]. Depuis 1985 et à défaut de pouvoir diffuser de la publicité, l'AFP audio est déficitaire accusant une perte de 30 millions de francs, soit entre deux et quatre millions chaque année[38]. Par conséquent, l'AFP se désengage progressivement avec l'arrivée de la publicité sur les radios locales.

L’AFP Audio est rachetée par le groupe Lagardère avant de devenir l’agence A2PRL en 2004. L'agence est détenue depuis 2014 par le groupe toulousain Mediameeting[39].

Depuis 2021, l'AFP réutilise la marque AFP audio dans le cadre d'une nouvelle offre de services[40].

Sur les réseaux sociaux

La présence de l'AFP sur les réseaux sociaux commence en 2010 avec Facebook[41]. Cette année-là en septembre, une cellule réseaux sociaux a été créée à la rédaction en chef centrale de l'agence à Paris. Cette cellule, qui n'était constituée que d'une seule personne à l'origine, en comptait quatre fin 2013 (trois journalistes francophones et un anglophone). Cette cellule a deux missions principales : assurer la présence de l'AFP sur les réseaux sociaux ; former et accompagner les journalistes de l'agence à la pratique et à l'usage des réseaux sociaux. Ceux-ci, particulièrement Twitter, sont quotidiennement utilisés par les journalistes[42],[43].

Fin 2013, l'AFP est présente sur Twitter en français, anglais, espagnol, allemand et arabe, ainsi que sur Facebook, en français et anglais. L'agence compte également deux pages Google+ en français et anglais, un Tumblr qui met en avant le travail de ses photoreporters et une page Pinterest mettant également en valeur la production de ses photographes à travers le monde.

Le , l'AFP a annoncé sur son site le lancement d'un blog consacré à la sécurité[44]. Le blog est destiné aux correspondants de l'agence et aux départements de l'information et rédaction en chef des grands médias qui envoient du personnel sur le terrain. Il traitera de la sécurité des journalistes en temps de crise en proposant diverses recommandations, mises en garde et conseils aux envoyés spéciaux sur le terrain[45].

Le , l'AFP annonce par erreur la mort de Martin Bouygues. L'information sera relayée sur tous les réseaux sociaux avant d'être démentie quelques minutes plus tard par TF1, filiale du groupe Bouygues, dont Martin Bouygues est l'actuel PDG[46].

Présidents

Les dix premières années de son existence, l'AFP n'avait qu'un directeur. À partir de 1957, un président est élu pour trois ans.

Cinq des dix présidents de l'AFP ont fait plus d'un mandat. Henri Pigeat est resté 7 ans, tandis que Jean Marin, le président à l'origine du statut d'indépendance et de neutralité, 21 ans, soit sept mandats consécutifs. L'élection en 1978 de Roger Bouzinac, ancien des cabinets ministériels et premier non-journaliste à la tête de l'entreprise, avait provoqué la démission d'Hubert Beuve-Méry, patron du Monde pour dénoncer « le fait du prince » : le gouvernement avait d'abord envisagé de nommer un ambassadeur de France, puis des administrateurs représentant des médias publics s'étaient alliés à une partie des éditeurs de presse. Seul PDG à n'avoir pas fini son premier mandat, avec Éric Giuily, il est victime d'une motion de défiance des salariés, sur une question de déontologie. Henri Pigeat est parti après une grave crise financière et politique, sur fond de dumping de l'agence concurrente, United Press International, disparue peu après.

Année Nom
1944-1945 Martial Bourgeon
1945 François Crucy
1945-1947 Maurice Nègre
1947-1950 Paul Louis Bret
1950-1954 Maurice Nègre
1954-1975 Jean Marin
1975-1978 Claude Roussel
1978-1979 Roger Bouzinac
1979-1986 Henri Pigeat
1987-1990 Jean-Louis Guillaud
1990-1993 Claude Moisy
1993-1996 Lionel Fleury
1996-1999 Jean Miot
1999-2000 Éric Giuily
2000-2005 Bertrand Eveno
2005-2010 Pierre Louette
2010-2018 Emmanuel Hoog
depuis le Fabrice Fries

Journalistes notables

Distinctions

L’AFP a été élue « meilleure agence de l’année » en 2021 et en 2020 par l’AIB (Association of international broadcasters).

Deux photographes ont remporté un prix Pulitzer pour une photo AFP : Massoud Hossaini en 2012 pour la photo d’une fillette en pleurs après un attentat suicide à Kaboul (1er prix catégorie Breaking News), et Javier Manzano en 2013 pour la photo de deux rebelles syriens dans un local éclairé par les rais de lumière filtrant à travers des impacts de balles (1er prix catégorie « photo magazine »).

Le « World Press photo of the year » est revenu trois fois à un photographe AFP : Hocine Zaourar en 1998 pour la photo d’une femme en pleurs devant un hôpital à Alger, Ronaldo Schemidt en 2018 pour le cliché d’un homme en feu lors d’affrontements à Caracas, et Yasuyoshi Chiba en 2020 pour la photo de jeunes manifestants à Khartoum.

Le Prix Albert Londres est revenu cinq fois à des journalistes de l’AFP : Patrick Meney en 1983, Sammy Ketz en 1988, les journalistes du bureau de Moscou de l’AFP en 1995 (Isabelle Astigarraga, Boris Bachorz, Marielle Eudes, Paola Messana, Catherine Triomphe, Stéphane Orjollet, Sebastian Smith, Bertrand Rosenthal et Jean Raffaelli), Michel Moutot en 1999 et Emmanuel Duparcq en 2011.

Cinq collaborateurs de l’AFP ont remporté le prix Rory Peck : Pacôme Pabandji en 2014, Zein Al-Rifai en 2015, Will Vassilopoulos en 2016, Luis Sequeira en 2019 et Solan Kolli en 2021.

Le Visa d’Or (catégorie News) est revenu quatre fois à des photographes de l’AFP (Georges Gobet en 2003, Bülent Kilic en 2015, Aris Messinis en 2016, Guillermo Arias en 2019) alors que Sameer Al-Doumy a remporté le Visa d’Or humanitaire en 2022.

Enfin l’AFP a été distinguée par les « Covering Climate Now journalism awards » en 2021 (photos de Josh Edelson) et en 2022 (collectif, catégorie « vidéo – short feature »).

Archives

Notes et références

Notes

Références

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :2
  2. a b et c « Rapport annuel 2022 - AFP », sur www.afp.com (consulté le )
  3. « Résultats 2022 : croissance de 5 % des revenus commerciaux, tensions nouvelles sur les coûts », sur AFP.com, (consulté le )
  4. « Projet de loi de finances pour 2023 : Médias, livre et industries culturelles », sur Sénat, (consulté le )
  5. « Loi n° 57-32 du 10 janvier 1957 portant statut de l'agence France-Presse », sur Légifrance,
  6. Aldo Cardoso, « Mission Cardoso sur la gouvernance des aides à la presse », sur scribd.com,
  7. « Un bénéfice de 1,2 million € pour l’AFP en 2022 », sur CB News (consulté le )
  8. Conseil d'État, Assemblée générale – Avis no 370.252 : « Il résulte de l’ensemble des dispositions de la loi du , rapprochées des termes de l’exposé des motifs et éclairées par les travaux parlementaires, que l’agence France-Presse présente le caractère d’un organisme de droit privé sui generis. » Consulté le 2 avril 2013
  9. a b c et d http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000315388
  10. « Compte rendu de réunion de la commission des affaires culturelles et de l'éducation », sur assemblee-nationale.fr.
  11. (en) Jan van der Made, French centre-right magazine L'Express reveals former boss worked for KGB, rfi.fr, 15 février 2024
  12. « Frédéric Lefebvre : un sarkozyste contre l'AFP », L'Express.fr, (version du sur Internet Archive).
  13. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées L'UMPaccuse
  14. Joseph Labat, « Quand Sarkozy parle, l’AFP claque des talons », Acrimed, (consulté le ).
  15. SNJ-CGT, SNJ, FO, Sud-AFP, « A l’AFP, la police n’a qu’à passer commande ! », Acrimed, (consulté le ).
  16. Emmanuel Berretta, « AFP : la polémique rebondit sur la privatisation », Le Point, (version du sur Internet Archive).
  17. Thierry Wojciak, « AFP : Michel Françaix remet son pré-rapport », CB News, .
  18. Loris Guémart, « Portes ouvertes à la propagande russe chez les agences de presse » Accès payant, sur arretsurimages.net, (consulté le ).
  19. Rose Amélie Becel, « « À aucun moment on ne nie les atrocités du  », les dirigeants de l’Agence France Presse s’expliquent sur leur couverture de la guerre Israël-Hamas », Public Sénat, .
  20. a et b Laure Croiset, « Ce que cache l'intérêt des médias pour le "fact-checking" », Challenges, .
  21. « Notre équipe », sur Factuel, (consulté le ).
  22. « Comment nous travaillons », sur Factuel, (consulté le ).
  23. « Règles éditoriales et éthiques », sur Factuel, (consulté le ).
  24. L’AFP condamnée pour vol de photos, humanite.fr, 14 janvier 2011
  25. Panama Papers: l'AFP et 20 Minutes condamnés pour diffamation envers le FN, lexpress.fr, 19 octobre 2017
  26. Panama Papers : l'AFP et 20 minutes condamnés pour diffamation envers le FN, liberation.fr, 19 octobre 2017
  27. « L'AFP définitivement condamnée pour discrimination syndicale (SNJ-CGT) », Acrimed,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Avis n⁰3806 présenté au nom de la commission des affaires culturelles et de l'éducation sur le projet de loi de finances pour 2012, tome VII, Médias, livre et industries culturelles : presse, par Michel Françaix, député
  29. AFP, « L'AFP fixe les règles de participation de ses journalistes aux réseaux sociaux », L'Expansion.fr,‎ (lire en ligne).
  30. Huteau Ullmann, p. 444.
  31. « L'AFP lance "AFPTV Live", une nouvelle offre de vidéo en direct », sur LExpansion.com, (consulté le )
  32. « Patients diabétiques avec une prescription de médicaments pour réduire le cholestérol, 2013 (ou année la plus proche) », sur dx.doi.org, (consulté le )
  33. « La cellule digitale », sur YouTube (consulté le )
  34. « L’AFP choisit Sylvain Estibal, journaliste issu de la photo comme directeur de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord », sur Miss Konfidentielle (consulté le )
  35. « Presse Edition :: Foreign Office Médias », sur presseedition.fr (consulté le )
  36. Jade Azzoug Montane, L’AFP, une entreprise unique : Des origines de l’Agence à l’histoire de son statut d’exception, Université de Versailles, Université de Versailles, , 389 p., p. 231
  37. Henri Pigeat, Le nouveau désordre mondial de l'information, Paris, Hachette, , 244 p.
  38. Ariane Chemin, « Europe 1 Communication va prendre le contrôle de l'AFP-Audio », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  39. « A2PRL sera cédée à Mediameeting », sur La Lettre A, (consulté le )
  40. Arthur Devriendt, « Les agences de presse veulent séduire les producteurs de podcasts » Accès libre, sur La Revue des Médias, (consulté le )
  41. Maxime Fabre, « Vers une nouvelle forme temporelle, la « cénorythmie » L’Agence France-Presse sur les réseaux », Sur le journalisme,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. « L’AFP assigne en justice Twitter/X », sur www.lesnumeriques.com, (consulté le )
  43. « Droit voisin : l'AFP assigne Twitter, rebaptisé X, en justice », sur Le Figaro, (consulté le )
  44. http://www.afp.com/fr/agence/communiques-presse-newsletter/lafp-ouvre-un-blog-dedie-la-securite
  45. « AFP : la sécurité avant tout », sur cbnews.fr
  46. « L'AFP et la mort démentie de Martin Bouygues : le film des événements », sur Le Monde, (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Agence France-Presse, Abécédaire de l'AFP : Comment l'agence informe sur le monde, Victoires, collection Métier journaliste, 2010, 243 p. (ISBN 978-2-35113-058-2).
  • Agence France-Presse, Agence France-Presse 1944-2004. Photographies, BNF, 2004, 127 p. (ISBN 978-2-7177-2318-2).
  • Claude Castéran, Aux sources de l'info : L'Agence France-Presse, Actes Sud Junior, 2012, 98 p. (ISBN 978-2-330-00535-1). (pour expliquer l'AFP aux enfants)
  • Collectif, L'Agence : les photojournalistes de l'Agence France-Presse, La Martinière, 2001, 420 p. 29, 5 x 34 cm relié (ISBN 978-2-7324-2768-3).
  • Jean Huteau et Bernard Ullmann, AFP, une histoire de l'agence France-presse : 1944-1990, Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-05883-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Xavier Baron, Le monde en direct, de Charles-Louis Havas à l'AFP, deux siècles d'histoire - La découverte, 2014 (ISBN 978-2-7071-7430-7).
  • Pierre Frédérix, Un siècle de chasse aux nouvelles : de l'agence d'information Havas, .
  • Camille Laville, Les transformations du journalisme de 1945 à 2010 : le cas des correspondants étrangers de l'AFP, De Boeck, 2010, 222 p. (ISBN 978-2-8041-6241-2).
  • Michael B. Palmer, Des petits journaux aux grandes agences, éditions Aubier, .
  • Donald Read, The Power of news: the history of Reuters, 1849-1989, Oxford University Press, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jacques Thomet, AFP, 1957-2007 : les soldats de l'information, Hugo & Cie, collection Hugodoc, 2007, 470 p. (ISBN 978-2-7556-0195-4).

Articles connexes

Liens externes