Amaras
Amaras | ||
Amaras, église Sourp Grigoris. | ||
Présentation | ||
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Nom local | (hy) Ամարաս | |
Culte | Apostolique arménien | |
Type | Monastère | |
Début de la construction | IVe siècle | |
Fin des travaux | XIXe siècle | |
Style dominant | Arménien | |
Site web | www.amaras.org | |
Géographie | ||
Pays | Azerbaïdjan | |
Région | Martouni | |
Province historique | Artsakh | |
Ville | Sos | |
Coordonnées | 39° 41′ 02″ nord, 47° 03′ 25″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Haut-Karabagh (2020-2023)
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Amaras (en arménien Ամարաս) est un monastère arménien situé dans la république du Haut-Karabagh jusqu'en 2023, puis en Azerbaïdjan.
Histoire
Amaras a été fondé au IVe siècle par Grégoire l'illuminateur. Mesrop Machtots, inventeur de l'alphabet arménien (405) y crée par la suite sa première école[1]. La dépouille du martyr Saint Grigoris y serait enterrée[1].
Le lieu est détruit puis réédifié de nombreuses fois, notamment lors de l'invasion de Tamerlan en 1387[1]. Après cela il est peu à peu abandonné. Lors de la conquête russe du sud du Caucase au XIXe siècle, il est réutilisé comme forteresse par les troupes russes[1]. En 1848 il est rendu à l'Église apostolique arménienne et retrouve sa fonction religieuse. En 1958 est bâtie l'église actuelle, Sourp Grigoris, grâce aux financements des habitants de Chouchi[1].
À la suite de la deuxième guerre du Haut-Karabagh en 2020, qui voit l'armée azerbaïdjanaise reconquérir une partie de la région de Martouni, le monastère demeure dans la zone sous le contrôle du Haut-Karabagh[2]. Lors de la guerre, le 24 octobre, un soldat arménien, voyant les troupes azerbaïdjanaises se rapprocher inéluctablement, aurait hissé le drapeau russe, faisant cesser l'attaque[1].
Durant la guerre de 2023 au Haut-Karabagh, il tombe sous contrôle azerbaïdjanais le 20 septembre 2023[3].
Architecture
Les bâtiments actuels datent des XVIIe et XIXe siècles. Le complexe monastique est composé d'une enceinte de forme rectangulaire. On y entre par une cour domestique, bordée par une étable et une écurie, puis on pénètre dans la cour principale, qui comprend à sa gauche la maison de l'archiprêtre et au centre l'église principale datant de 1858. C'est une basilique à trois nefs. Le trésor du site réside dans le caveau de saint Grigoris, seul rescapé des destructions successives qu'a connues Amaras. Il remonte à l'an 489, et c'est le plus ancien et le mieux conservé d'Arménie.
Galerie photographique
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Vue d'ensemble du monastère, 2021.
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Bâtiments annexes (étables), 2013.
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Intérieur d'une étable, 2013.
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Intérieur de l'église, 2014.
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Sarcophage de Saint Grigoris, 2017.
Notes et références
- Pierre Jova, « À Amaras, l'âme du Karabagh », La Vie « Hors-série Histoire » « Arménie », , p. 28-29
- « Le monastère d’Amaras (Haut-Karabagh) dans la région de Martouni resterait en zone arménienne », sur Nouvelles d'Arménie Magazine,
- (en) « Amaras Monastery has fallen under Azerbaijani control - Mesrop Arakelyan » [archive du ], sur news.am, (consulté le )