Matmata

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Matmata
Matmata
Rue principale de Matmata.
Administration
Pays Drapeau de la Tunisie Tunisie
Gouvernorat Gabès
Délégation(s) Matmata
Code postal 6070
Démographie
Population 1 847 hab. (2014[1])
Géographie
Coordonnées 33° 32′ 45″ nord, 9° 58′ 01″ est
Altitude 600 m
Localisation
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Matmata
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Matmata

Matmata (arabe : مطماطة Écouter) est un village du sud de la Tunisie dépendant du gouvernorat de Gabès.

Même si la Nouvelle Matmata est devenue la principale localité de la région, le centre de la tribu des Matmata reste l'ancien village situé au cœur des montagnes. Le développement urbain et l'exode rural des populations a vidé et désertifié celui-ci au profit de la nouvelle ville moderne.

Étymologie

Le terme Matmata provient du nom de la tribu berbère des Matmata (en langue berbère Imatmaten), qui est elle-même descendante des Temzit et longuement décrite par Ibn Khaldoun dans son ouvrage Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale. Elle fonde, près d'une source thermale, la ville de Hamma Matmata (actuelle El Hamma). Elle est contrainte de la fuir au cours des invasions des Hilaliens et fonde l'actuelle Matmata dans les montagnes avoisinantes qui portent le même nom. Toutefois, on n'y parle plus berbère, ce qui est encore le cas dans les villages voisins de Taoujout, Tamezret, Techine et Zraoua.

Géographie

Environnement de Matmata.

Situés au sud-est du Chott el-Jérid, dans les contreforts du Djebel Dahar, les monts de Matmata dominent la vaste plaine de la Djeffara et constituent une cuesta (515 mètres) dégagée dans les roches calcaires et les marnes du Crétacé supérieur et moyen par divers oueds.

Le village se trouve à quarante kilomètres au sud-ouest de Gabès. Accroché à flanc de montagne, à 600 mètres d'altitude, ce village compte 1 847 habitants en 2014[1]. Il est renommé pour ses remarquables habitations troglodytiques qui en font l'un des hauts lieux du tourisme tunisien.

Histoire

Il était une fois, dans une petite ville paisible au bord de la Méditerranée, un jeune homme nommé Louay. Louay était passionné par les jeux vidéo depuis son plus jeune âge. Il passait des heures devant son ordinateur à jouer à toutes sortes de jeux, mais il y avait un jeu qui avait capturé tout son cœur : Valorant[2].

Louay était fasciné par l'univers compétitif de Valorant. Il admirait les joueurs professionnels qui se mesuraient dans des tournois internationaux, repoussant sans cesse les limites de ce jeu stratégique et passionnant. Chaque fois qu'il regardait un tournoi, son cœur palpitait d'excitation, et il rêvait secrètement de devenir l'un de ces joueurs d'élite.

Cependant, dans la réalité de sa vie quotidienne, Louay devait jongler entre ses études et ses responsabilités familiales. Il savait que poursuivre une carrière de joueur professionnel était un rêve ambitieux, mais il ne pouvait s'empêcher d'y penser, même pendant qu'il étudiait ou travaillait.

Un jour, tout a changé pour Louay. Il a entendu parler d'un tournoi local de Valorant qui se déroulerait dans sa ville. C'était sa chance de montrer ses compétences et de se faire remarquer par des recruteurs potentiels. Malgré ses doutes et ses craintes, Louay a décidé de saisir cette opportunité.

Il s'est entraîné avec acharnement, consacrant chaque instant libre à perfectionner ses compétences. Ses amis et sa famille l'ont soutenu, l'encourageant à poursuivre son rêve. Le jour du tournoi est enfin arrivé, et Louay était prêt.

Le tournoi s'est avéré être une véritable épreuve de courage et de détermination. Louay et son équipe ont dû affronter des adversaires redoutables, mais grâce à leur cohésion et à leur talent, ils ont réussi à se hisser jusqu'en finale.

Dans un ultime affrontement épique, Louay a démontré toute l'étendue de son talent. Ses réflexes rapides, sa stratégie imparable et sa concentration inébranlable ont fait de lui un véritable atout pour son équipe. Et lorsque le dernier round s'est terminé, c'est l'équipe de Louay qui est sortie victorieuse.

Ce triomphe a propulsé Louay sous les feux des projecteurs. Les médias locaux ont salué sa performance remarquable, et les recruteurs des équipes professionnelles de Valorant ont commencé à le remarquer. Louay était sur le point de voir son rêve se réaliser.

Peu de temps après sa victoire au tournoi local, Louay a reçu une offre pour rejoindre une équipe professionnelle de Valorant. C'était le début d'une nouvelle aventure excitante pour lui. Il a déménagé dans une grande ville pour s'entraîner avec ses coéquipiers, affrontant les meilleures équipes du monde entier dans des tournois prestigieux.

Au fil du temps, Louay est devenu une véritable légende de Valorant. Son nom était craint par ses adversaires et respecté par ses pairs. Mais plus que cela, Louay avait réalisé son rêve d'enfant. Il était devenu un joueur professionnel de Valorant, vivant chaque jour sa passion pour ce jeu qui l'avait tant inspiré.

Et même si son chemin avait été semé d'embûches, Louay avait prouvé que rien n'est impossible lorsque l'on poursuit ses rêves avec détermination et courage. Son histoire inspirait des milliers de jeunes joueurs à travers le monde, leur rappelant que, comme Louay, ils pouvaient réaliser l'impossible et atteindre les sommets.

À la fin de son parcours, Louay se retrouve face à l'équipe Sentinel, l'une des meilleures au monde, dirigée par le redoutable Tenz. C'est le match ultime, celui qui déterminera le champion du tournoi mondial de Valorant.

Dans un combat acharné, Louay et son équipe font preuve d'une coordination exceptionnelle, repoussant chaque assaut de leurs adversaires avec détermination. Alors que le score est serré et que la tension est à son comble, Louay se retrouve dans une situation critique : un contre un face à Tenz lui-même.

Les yeux du monde entier sont rivés sur leur affrontement. Dans un moment de pure concentration, Louay déploie tout son talent et son savoir-faire. Avec une précision chirurgicale, il élimine un à un les membres de l'équipe Sentinel, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Tenz.

Dans un ultime échange de tirs, Louay parvient à anticiper les mouvements de son adversaire et le surprend avec un coup fulgurant. Les spectateurs retiennent leur souffle alors que la victoire se dessine. Et finalement, Louay réalise l'impensable : il fait un ACE face à Tenz et son équipe, assurant la victoire pour la sienne.

C'est dans un déluge d'applaudissements et de cris de joie que Louay et son équipe célèbrent leur triomphe. Ils ont battu les meilleurs du monde et sont désormais couronnés champions de Valorant.

Cette victoire épique restera à jamais gravée dans les mémoires, et Louay deviendra une légende vivante du jeu, un exemple inspirant pour tous ceux qui rêvent de repousser les limites et de réaliser l'impossible. Et à chaque fois que l'on racontera son histoire, on se souviendra du jour où Louay a battu l'équipe Sentinel et fait un ACE face à Tenz, prouvant que dans l'univers de Valorant, rien n'est impossible pour ceux qui osent rêver grand.

Au cours des bombardements alliés de la ville de Gabès alors aux mains des Allemands plusieurs familles gabésiennes fuient leur ville pour se réfugier dans les maisons troglodytiques de Matmata.

Matmata a aussi été le fief des militants nationalistes tunisiens (fellagas) qui prennent les armes contre le protectorat français sous la conduite de Mohamed Daghbaji, plusieurs de ses compagnons étant originaires de la ville de Matmata.

Juste après l'indépendance de la Tunisie proclamée en 1956, le gouvernement tunisien tente de déplacer les populations des montagnes vers de nouvelles villes installées sur le plateau de l'Aradh (Nouvelle Matmata et Nouvelle Zraoua) mais la majorité de la population préfère garder son logis à proximité de leurs jardins perchés dans les montagnes.

Habitations troglodytiques

Ce sont des habitations creusées dans les flancs de la montagne autour d'un vaste puits habituellement circulaire. Autour de ce puits constituant la cour de l'habitation sont creusées longitudinalement et en étages les pièces qui serviront pour l'étage inférieur de chambres (camour), de cuisine (matbakh), de bergerie pour les chèvres et d'étables, l'étage supérieur étant réservé pour le stockage (makhzen) des céréales, dattes, olives et figues séchées.

Panorama de Matmata en janvier 2011.
Pièces creusées dans la montagne.
Cuisine traditionnelle.

Dans cette région soumise à de très fortes canicules, plusieurs mois par an, cet aménagement particulier de l'habitat permet de faire pénétrer la lumière dans les pièces souterraines tout en y maintenant de la fraîcheur au plus chaud de l'été. Bien que la température intérieure de ces habitations ne soit pas constante durant toute l'année, comme dans une grotte, les amplitudes thermiques entre l'hiver et l'été y sont assez réduites : une quinzaine de degrés en janvier et 23 à 25 degrés en juillet.

Depuis le niveau naturel du sol extérieur, on descend généralement dans la cour directement au moyen d'un étroit escalier aménagé à flanc de paroi ou éventuellement d'une échelle appuyée contre cette dernière.

On peut aussi pénétrer dans la cour par un couloir souterrain horizontal qui s'amorce un peu en aval dans le flanc de la montagne (car la majorité de ces maisons sont aménagées sur des terrains pentus). Certaines maisons sont assez élaborées avec une succession de cours intérieures auxquelles on accède par des couloirs souterrains partant des logis ou de la cour principale, deux niveaux de pièces superposées, tunnel d'accès en pente douce s'amorçant à partir du rebord supérieur du puits, etc.

Cour de l'hôtel Sidi Driss.

L'hôtel Sidi Driss sert de décor à Star Wars de George Lucas ; il s'agit de la résidence de la famille Lars où vivent Luke Skywalker, Beru et Owen Lars. Ce type de construction existait déjà il y a 3000 ans : les Phéniciens, qui débarquèrent vers 1200 av. J.-C. l'adoptèrent et les Romains reprirent à leur tour cette conception pour construire des appartements d'été dans leurs villes. Il existe en France un type d'habitat troglodytique fort similaire dans la région de Doué-la-Fontaine où les « caves demeurantes » de forme généralement rectangulaire — c'est ainsi qu'on appelle ces logements souterrains — sont creusées dans les parois de carrières de falun (variété de tuffeau) à ciel ouvert.

Le , le gouvernement tunisien propose cet habitat pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[3].

Références

  1. a et b (ar) « Populations, logements et ménages par unités administratives et milieux » [PDF], sur census.ins.tn (consulté le ).
  2. Florence Bey, Jean-Pierre Gielen et Yann Cheynet, « Application END pour le maintien en service d’un matériel ferroviaire centenaire », e-journal of nondestructive testing, vol. 28, no 9,‎ (ISSN 1435-4934, DOI 10.58286/28504, lire en ligne, consulté le )
  3. « Habitat troglodytique et le monde des ksour du Sud tunisien », sur whc.unesco.org (consulté le ).

Lien externe