KHOLC

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 1 mai 2024 à 14:37 et modifiée en dernier par Philotam (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

KHOL ou KHOLC est un acronyme désignant les grands groupes français du luxe que sont Kering, Hermès, L'Oréal et LVMH, auquel est ajouté Chanel[n 1]. Ces groupes ont à leurs têtes de grandes fortunes mondiales que sont par ordre d'importance :

Présentation[modifier | modifier le code]

Bruno Le Maire en 2019, alors ministre de l'Économie affirme que « La France n'a pas les Gafa, mais elle a les géants du luxe mondial[3] », même si la capitalisation de ces Gafa (ou GAFAM) reste dix fois supérieure[6].

L'acronyme est inventé par Pierre-Yves Gauthier[6]. En 2018, les quatre premiers groupes (KHOL) représentent un quart du CAC 40[7],[8],[6] ; l'année suivante, les KHOL battent des records de capitalisation, voyant leurs valeurs augmenter[9]. Trois ans plus tard c'est 40 % du CAC 40[10] avec un chiffre d'affaires cumulé de 137 milliards d'euros en 2021[11] puis 165 milliards l'année suivante, le tout appuyé par une forte croissance annuelle[3].

Après la pandémie de Covid-19, ces groupes ont vu leurs chiffres d'affaires nettement progresser, particulièrement sur le commerce en ligne, puis aux États-Unis, mais aussi en Chine pays dont ils ont été dépendant[3]. Ceux-ci profitent également de la reprise des voyages avec le secteur du commerce dans les aéroports (« travel retail ») en pleine expansion[3]. Que ce soit directement ou par l'intermédiaire de leur family office, ces entreprises et ces personnes restent d'importants investisseurs[3]. Ces groupes se heurtent à différentes difficultés dont celle de recruter, ou leurs responsabilités sociales et environnementales[3].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Chanel a été ajouté aux quatre premiers[1] mais se voit parfois tenu à part car les frères Wertheimer sont résidents en Suisse et aux États-Unis et le siège de Chanel (Chanel Ltd.) est à Londres. De plus, Chanel n'est pas côté en bourse[2],[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Hanania, Yves, Isabelle Musnik, et Philippe Gaillochet., « La France, premier rôle au théâtre mondial du luxe », dans Le luxe contre-attaque. Accélérations et disruptions, Dunod, , p. 217-251
  2. Bpifrance, « KHOL : qui sont les géants du luxe français ? » Accès libre, sur bigmedia.bpifrance.fr,
  3. a b c d e f et g Anne-Marie Rocco, « Un défilé de luxe et de beauté », Challenges, no 794,‎ , p. 80-88 (ISSN 0751-4417)
  4. a b c et d « Françoise Bettencourt Meyers, 1ère femme à la tête d'une fortune de plus de 100 milliards de dollars », sur Les Échos, (consulté le )
  5. (en) « François Pinault & family », sur Forbes (consulté le ).
  6. a b et c Emilie Lévêque, « Avec ses "KHOL", le luxe français affiche des profits record » Accès libre, sur usinenouvelle.com,
  7. Sophie Rolland, « Un CAC 40 moins financier mais plus luxueux » Accès libre, sur lesechos.fr,
  8. « Les sociétés du luxe sur le toit du monde de la Bourse grâce à la force de leurs marques », sur zonebourse.com, (consulté en )
  9. Sophie Rolland, « Le poids du luxe dans le CAC 40 a triplé depuis la crise » Accès libre, sur lesechos.fr,
  10. Jean-Loup Delmas, « Le luxe est amené à rester l’un des fleurons économiques français » Accès libre, sur 20minutes.fr,
  11. Charlotte de Condé, « Rachat de la maison mère de Versace par Tapestry : un nouveau poids lourd apparaît dans l’industrie du luxe » Accès libre, sur lalibre.be,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]