Île Nansan
île Nansan 南三岛 (mul) | ||
Carte montrant le Sud-Est de l'île Nasan, appelée ici île de La Rigaudière. | ||
Géographie | ||
---|---|---|
Pays | Chine | |
Localisation | baie de Zhanjiang | |
Coordonnées | 21° 08′ 27,1″ N, 110° 33′ 34,4″ E | |
Administration | ||
Autres informations | ||
Géolocalisation sur la carte : Chine
| ||
modifier |
L'île Nansan (anciennement appelée île des Aigrettes[1], île d'Aigrettes[2] ou île La Rigaudière[3], parfois même île Nam-Sang[4]) est une île située au sud-est de la ville de Zhanjiang, dans la province du Guangdong, en Chine. L'île compte environ 100 000 habitants.
Sur le plan administratif, l'île de Nansan appartient au district de Potou.
Sous le règne de Louis XIV, un comptoir commercial français y est ouvert entre le 16 novembre 1701 et le 10 mai 1702, lorsque l'Amphitrite de la Compagnie royale de la Chine hiverne dans la rade. Le comptoir est nommé La Rigaudière, probablement en l'honneur d'une grande famille d'officiers de marine, les Froger de La Rigaudière[3].
Entre 1898 et 1945, l'île fait partie du territoire de Kouang-Tchéou-Wan, territoire chinois cédé à bail pour 99 années à la France à l'occasion du traité de Kouang-Tchéou-Wan. Elle est appelée île des Aigrettes en raison de la présence de colonies de cet oiseau sur l'île et les marécages alentours. Pendant l'ère coloniale, les principaux bourgs de l'île sont Tin Táo et Mok Wai[4].
Notes et références
- Bureau topographique des troupes de l'Indo-Chine, sous l'autorité du commandant Lubanski, chef de service, « Carte de Quang-Tchéou », sur Université Bordeaux-Montaigne, (consulté le )
- (en) Samuel Couling, The Encyclopaedia Sinica, Londres, Oxford University Press, , 652 p. (lire en ligne), p. 9
- Claudius (1870-1949) Auteur du texte Madrolle, Chine du Sud. Java. Japon. Presqu'île malaise. Siam. Indochine. Philippines. Ports américains... (2e édition) / Madrolle, (lire en ligne)
- Service géographique de l'Indo-Chine, sous la direction du capitaine d'infanterie de Marine Bonnin, chef de brigade, « Carte de Kouang-Tchéou-Wan », sur Gallica, (consulté le )