Rafael Alberti

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Rafael Alberti Merello 16 décembre 1902 à El Puerto de Santa María (Cádiz) - 28 novembre 1999).

On peut distinguer cinq phases dans la lyrique albertienne: néopopulisme, gongorisme, surréalisme, poésie politique et poésie de la nostalgie.

Le premier cercle de sa poésie est constituée par Marinero en tierra, La amante (1926) et El alba del alhelí (1927). Le poète se situe dans la tradition des recueils de chansons, mais la position est celle d’un poète d’avant-garde.

La seconde phase, une nouvelle tradition succède à la chanson: celle de Góngora. Le résultat est Cal y canto (1929, mais écrit entre 1926 et 1927). Le gongorisme est dans la profonde transfiguration stylistique à laquelle se soumet les sujets. Dans ce livre apparait un ton sombe qu’anticipe un Sobre los ángeles (1929, mais écrit entre 1927 et 1928). Sur les anges - qui ouvre la troisième étape; c’est à dire, le surréalisme- nait comme conséquence d’une grave crise personnelle et dans la marque de la crise esthétique générale commune d’ailleurs à tout l’art occidentale. Le classissisme antérieur sort défait et, bien que désormais le poètes utilise des formes définies par la tradition, la mise en vers surgit triomphante. Les caractéristiques de ces poèmes sont:

  1. densité des images,
  2. violence du vers,
  3. création d’un monde onirique et infernal

C’est, certainement, le livre principal du poète, qui prolonge ses tons apocalytique dans Sermones y moradas, écrit entre 1929 et 1930, pour fermer le cercle surréel avec l’humour de Yo era un tonto y lo que he visto me ha hecho dos tontos (1929), dans lequel se retrouve des poèmes dédiés aux grands comiques du cinema mondial.

L’identification de la conduite privée et publique, qui peut etre considérer une définition caractéristique du surréalisme, se traduit chez Alberti en un ton de position idéologique proche de l’anarchisme, que la conduite du secteur de la poésie politique, dont la première manifestation est l’élégie civique Con los zapatos puestos tengo que morir (1930). Avec l’arrivée de la Seconde république en Espagne (1931), Alberti se présente avoir les position du marxisme révolutionnaire. Les poèmes de cette année seront réunis dans Consignas (1933), Un fantasma recorre Europa (1933), 13 bandas y 48 estrellas (1936), Nuestra diaria palabra (1936) et De un momento a otro (1937), dans un ensemble que l’auteur nommera El poeta en la calle (1938). Il faut ajouter l’élégie Verte y no verte (1935), dédiée à Ignacio Sánchez Mejías. Le cycle est Inégal, mais il y a des accomplissements notables.

---à traduire

En el destierro, se inicia el último ciclo de Alberti. De la poesía no política cabe destacar Entre el clavel y la espada (1941); A la pintura (1948), retablo sobre los temas y figuras del arte pictórico; Retornos de lo vivo lejano (1952) y Oda marítima seguida de Baladas y canciones del Paraná (1953), vertebrados por el tema de la nostalgia, en los que el verso culto alterna con el neopopular, y con momentos de alta calidad, que reaparecen en Abierto a todas horas (1964) y en el primer libro "europeo", Roma, peligro para caminantes (1968). La última producción albertiana es muy copiosa, sin que falte el poeta erótico, como en Canciones para Altair (1988).

La obra dramática albertiana está integrada por El hombre deshabitado (1930), Fermín Galán (1931), De un momento a otro (1938-39), El trébol florido (1940), El adefesio (1944), La Gallarda (1944-45) y Noche de guerra en el Museo del Prado (1956), además de adaptaciones y algunas piezas cortas.

BIBLIOGRAFÍA:

  • E. de Zuleta, «La poesía de Rafael Alberti», en Cinco poetas españoles (Madrid, 1971)
  • K. Spang, Inquietud y nostalgia. La poesía de Rafael Alberti (Pamplona, 1973)
  • S. Salinas de Marichal, El mundo poético de Rafael Alberti (Madrid, 1975)
  • J. L. Tejada, Rafael Alberti entre la tradición y la vanguardia (Madrid, 1976)
  • R. Senabre, La poesía de Rafael Alberti (Salamanca, 1977)
  • A. Jiménez Millán, La poesía de Rafael Alberti (1930-1939) (Cádiz, 1984)
  • R. Alberti, Obras completas, I. Poesía (1920-1938), introducción de L. García Montero (Madrid, 1988).