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Génocide des Tutsis au Rwanda

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Le 6 avril 1994, le premier président élu du pays, un Hutu, Juvénal Habyarimana est assassiné lors de l'explosion de son avion, touché en vol par un missile de provenance inconnue. L'avion transportait aussi le président burundais Cyprien Ntariyamira, qui périt dans l'explosion.

La provenance du missile qui a détruit l'avion présidentiel est soumise à controverse, controverse d'autant plus vive que cet évènement est le prélude à l'une des heures les plus noires du continent africain. Le F.P.R. (Front Patriotique Rwandais), les rebelles tutsis, et le président Kagamé ont toujours nié toute implication dans l'attentat, mais une récente enquête française, menée par le juge "anti-terroriste" Bruguière, a conclu au contraire (cf. [1]Le Monde du 10 mars 2004 et les jours suivants). Neanmoins, certains se souviennent que le juge Bruguière a toujours eu des relations très privilégiées avec les services de renseignements français, lesquels se trouvent aussi accusés dans l'attentat. L'affaire est donc loin d'être tranchée, d'autant que l'ONU a refusé de mener enquête, craignant de se voir sali par la vérité.

Suite à cet attentat, les Hutus, poussés par une propagande effrenée des médias et un plan élaboré par les extrémistes hutus se mettent à travers tout le pays à massacrer les Tutsis et certains Hutus modérés.

Partant de Kampala, Ouganda, et soutenus par le Président ougandais Yoweri Museweni, les rebelles tutsis du FPR de Paul Kagamé descendent sur leur pays d'origine pour reprendre le pouvoir et faire cesser les massacres.

Malgré leur progression rapide vers la capitale Kigali, le génocide coutera la vie à près d'un million de Tutsis et Hutus modérés avant que les miliciens hutus ne battent en retraite au Zaïre (maintenant R.D.C.).