Porajmos

Le terme d'« tsiganophobie » renvoie à la peur, la haine, l'aversion envers les tsiganes, ainsi que par extension les préjugés et la discrimination que subissent les tsiganes, la communauté Rroms, gitans, parfois cités sous l'appelation "gens du voyage".

Étymologie

Le mot « homophobie » est un néologisme, composé du mot [[[tsigane]]et de phobie dérivant du grec ancien phobos (φόβος), , qui signifie peur, effroi .

Polémiques : Tsiganophobie sur france 5

Suite à l’émission « Délinquance : la route des Roms », diffusée le 11 février 2005 sur France 5, plusieurs associations Rroms ont saisis le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) , ainsi que le Procureur de la République d’une plainte pour incitation à la haine raciale. M. Yves Calvi, animateur de l’émission "C dans l’air", a démontré dans son reportage que la mendicité des Rroms en France relève du crime organisé, et à cela, s'ajoute plusieurs propos ouvertement tsiganophobes de plusieurs invités.

Les propos tsiganophobes de ces derniers sont :

• « Il est impossible d’intégrer les Rroms dans une société du type comme la nôtre » , « On insiste souvent, et à juste titre, sur la délinquance de la communauté rrom » ;
• « on peut intégrer les enfants rroms à condition de les soustraire à leur milieu familial, mais personnellement je ne vois pas de solution pour les adultes… » ;
• « en Roumanie, on estime qu’à peu près un cinquième de la communauté des Gitans est vraiment criminogène » ... etc.

Aprés examen des 7 plaintes déposées par sept associations, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a mis en garde la chaîne France 5 coupable d'avoir renforcer les préjugés racistes envers les tsiganes.

Origines de la tsiganophobie

La tsiganophobie se nourrit en particulier de l'ignorance de la communauté Tsigane. Déjà pendant la Seconde Guerre mondiale, une quarantaine de camps d’internement en France, principalement concentrés dans l’Ouest, ont accueilli des Tziganes.

Ces camps d’internement de nomades étaient administrés et gardés par des Français. Le maintien dans les camps des Tziganes s’est prolongé bien au-delà de l’armistice (jusqu’en 1946), ce qui tend à prouver la responsabilité de l’Etat français, lequel, à ce jour, n’a toujours pas reconnu le génocide tzigane.

Liens externes

• Tsiganophobie et participation des Rroms par OSCE ;
• Tsiganophobie : France 5 mise en garde par le CSA ;