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2010 dans la France d'outre-mer

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Chronologies de la France d'outre-mer

Antilles françaises

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Martinique

Drapeau de Mayotte Mayotte

  • Lundi  : Le président Nicolas Sarkozy est arrivé à l'aéroport, pour sa première étape d'un voyage de 48 heures dans l'océan indien. Mayotte est devenu en 2009, le 101e département français avec un taux de chômage de 26 % et selon les estimations, un tiers des quelque 200 000 habitants de l'archipel y vivent en situation irrégulière[1].
  • Dimanche  : Le naufrage d'une embarcation de clandestins immigrés, dans la nuit de samedi à dimanche, au large de Mayotte, sur un récif, près de Kani-Keli, tout au sud de Grande Terre, cause la mort de 4 femmes et de 5 bébés, alors que 24 personnes ont survécu, mais que 10 d'entre elles sont dans un état critique et ont été hospitalisées. Poussés par la misère, les migrants, pour la plupart venus de l'île d'Anjouan, tentent régulièrement de débarquer illégalement sur l'île française, pour travailler ou s'y faire soigner. Sur les 200 000 habitants de l'île, 40% seraient des clandestins[2].
  • Mercredi  : Grève des instituteurs pour obtenir le rétablissement de l’indexation des salaires, à l’instar des autres départements d’outre-mer. Plus de 250 d'entre eux ont manifesté dans le calme dans les rues de Mamoudzou pour la cinquième fois depuis le début de l'année scolaire. Ils ont bloqué deux ronds points stratégiques, provoquant plusieurs kilomètres de bouchons. Selon l'intersyndicale, « l’indexation existait jusqu’en 1976, ça a été banni pour nous les Mahorais [...] On ne demande que le rétablissement de cette indexation qui a été un certain temps accordée à tous, mais par la suite réservée qu’aux Mzungus, les expatriés métropolitains blancs, alors que la vie est chère pour tout le monde »[3].
  • Mercredi  :
    • Ouverture d'une enquête à Mayotte pour « crimes contre l'humanité », dont « participation à un génocide », à l'encontre d'Octavien Ngenzi, né en 1954, ancien maire de la commune rwandaise de Kabarondo, suspecté d'avoir participé au massacre de centaines de Tutsis en 1994 et d'avoir trouvé refuge sur l'île française. La justice rwandaise le suspecte d'avoir lui-même dirigé et ordonné plusieurs massacres dans sa province de Kibungo, dont celui perpétré par les milices hutues dans l'église de Kabarondo, où près d'un millier de Tutsis ont trouvé la mort le . Faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par Kigali en avril 2009, il avait déposé une demande d'asile, sous un faux nom, auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA)[4].
    • Le conseil des ministres décide de mettre un terme un droit local, concernant en particulier les unions polygames et de façon générale le droit musulman, dans ce nouveau département français où l'islam est très fortement majoritaire. Désormais s'appliquera uniquement les règles ordinaires du code civil. La réforme Girardin de 2003, avait commencé à restreindre la polygamie, mais permettait encore aux hommes nés avant le 1er janvier 1987 et aux femmes nées avant le 1er janvier 1990 de contracter de telles unions, cependant, les situations acquises ne sontpas remises en cause[5].

Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie

Drapeau de la Polynésie française Polynésie française

Article détaillé 2010 par pays en Océanie#.C2.A0Polynésie française

Drapeau de La Réunion La Réunion

  • Samedi  : Trois personnes ont été tuées et une quatrième est portée disparue dans un accident de canyoning survenu dans le cirque de Salazie après une subite montée des eaux. Quatre autres personnes ont pu être récupérées saines et sauves et hélitreuillées[6].
  • Mardi  : Le PS réunionnais annonce le maintien de sa liste au second tour des régionales, arrivée troisième au 1er tour avec 13,07 %, faute d'un accord avec la liste du président sortant du conseil régional Paul Vergès (PCR, 30,22 %), ce qui entraînera une triangulaire avec celle de la liste d'union de la droite du député-maire du Tampon, Didier Robert (UMP) arrivé second avec 26,43%. Le PS souhaitait notamment revoir les grands projets de la majorité sortante, en particulier celui du tram-train (1,6 milliard d'euros), dont le financement n'est pas assuré. La liste Vergès a fusionnée avec celle de Thien Ah Koon (DVD), ancien député-maire du Tampon (5,37% au 1er tour). La liste de droite a de son coté fusionné avec la liste de Nadia Ramassamy (DVD, 5,92 %) et a obtenu le soutien de la liste du président de la Chambre de commerce Eric Magamootoo (4,99%)[7].
  • Vendredi  : Le député-maire UMP du Tampon Didier Robert (45 ans) est élu président du conseil régional de la Réunion par 27 voix contre 12 à Maya Césari (DVG), candidate de la liste du président sortant Paul Vergès (85 ans), leader du puissant PC réunionnais. Le nouveau président annonce l'abandon de plusieurs grands projets dont la Maison des civilisations et de l'unité réunionnaise (MCUR), d'un coût de 100 M d'euros et déclare qu'il n'est « pas favorable sous sa forme actuelle » au tram-train de la Réunion, un projet de 1,6 milliard d'euros (41 km de voies ferrées entre le nord et l'ouest de l'île) dont le financement n'est pas bouclé, proposant de le remplacer par un réseau de 2 000 bus circulant dans les 24 communes dont le coût serait de 650 millions d'euros, dont 250 pour des travaux d'aménagement routier[8].
  • Lundi  : Selon l'Institut de veille sanitaire, une vingtaine de cas de chikungunya — 19 confirmés et quatre probables — ont été constatés ces dernières semaines sur la commune de Saint-Paul (ouest). Entre décembre 2005 et décembre 2006, 266 000 Réunionnais avaient été touchés et 250 en étaient morts[9].
  • Jeudi  : Selon le bilan hebdomadaire de la Cellule interrégionale d'épidémiologie océan Indien (Cire), l'île de la Réunion compte 38 cas confirmés et 11 cas autres probables de personnes touchées par le virus du chikungunya. La grande majorité des personnes atteintes, par ce virus transmis par un moustique, résident sur la commune de Saint-Paul, la côte ouest de l'île où sont concentrés les hôtels. Selon l'Agence de santé océan Indien (ARS) seul 38% de la population réunionnaise est immunisée contre la maladie depuis l'épidémie de 2005.
  • Mercredi  : Le nombre de personnes touchées par le virus du chikungunya atteint 83 cas, dont 61 cas confirmés et 22 jugés probables. Depuis deux semaines, le virus, transmis par un moustique, a tendance à s'étendre sur toute l'île après avoir été concentré dans l'ouest qui demeure le principal foyer de transmission (51 cas au total). Afin d'empêcher la propagation de ces virus, une vaste campagne de démoustication a été menée dans l'île depuis plusieurs semaines.

Saint-Barthélemy

Saint-Martin Marigot

Saint-Pierre et Miquelon

Terres australes et antarctiques françaises

Notes et références

  1. Le Figaro.fr, Mayotte: Visite du président Sarkozy
  2. Le Figaro.fr, Naufrage d'un bateau de clandestins: 9 morts
  3. Le Figaro.fr, Mayotte: Grève des instituteurs
  4. Le Figaro.fr, Génocide : enquête à Mayotte
  5. Le Monde.fr, La justice musulmane abrogée à Mayotte
  6. Le Figaro.fr, Réunion/accident de canyoning : 3 morts
  7. Le Figaro.fr, Le PS maintient sa liste à La Réunion
  8. Le Figaro.fr, La Réunion: Didier Robert (UMP) président
  9. Le Figaro.fr, 20 cas de chikungunya à la Réunion

Voir aussi