Trois dimensions
schrodek + elodie = <3
Informatique
En informatique, les modèles tridimensionnels (figures ou images de synthèse) nécessitent des calculs sans complexité particulière, mais extrêmement nombreux.
Ils peuvent être représentés, soit par des perspectives de diverses directions sur un écran en deux dimensions (ce qui rend le terme 3D impropre, un écran n'ayant que deux dimensions), soit sur des dispositifs de type film gaufré ou lunettes à cristaux liquides permettant de voir une image différente avec chaque œil.
Depuis la fin des années 1990, une grande partie des ordinateurs possèdent une unité de traitement annexe dédiée à ce type de calculs (processeur graphique ou GPU). Plusieurs logiciels, dont Blender, permettant de créer ces modèles 3D avec des ordinateurs conventionnels; ce qui est alors qualifié de synthèse d’image 3D.
Images « 3D » imprimées
Plusieurs techniques permettent d'imprimer des images pouvant donner une impression de profondeur ;
- Image stéréoscopique nécessitant le port de lunettes spécifiques, bicolores ou polarisantes, permettant au cerveau de reconstituer une vision stéréoscopique
D'autres techniques permettent ou permettront de se passer de lunettes spéciales ;
- Imagerie lenticulaire (de type carte postale ou gadgets) généralement imprimée (ou contrecollée) sur support rainuré côté spectateur.
- En 2010, on a mis au point en Allemagne une technique [1],[2] associant un mode particulier d'impression et d'éclairement produisant des images 3D de grande taille.
Le prototype réalisé en 2010 mesurait 1 m2 (format A0) mais le groupe estime pouvoir atteindre un panneau de 5 mètres. L'image préalablement modifiée par ordinateur est imprimée sur un réseau de centaines de milliers de lentilles [3] qui la renvoient de manière différente selon le point de vue. Plusieurs milliers de points de vue sont possibles.
Sons « 3D »
Plusieurs techniques, par exemple le Showmax dans le cinéma, permettent de représenter des sons pouvant donner une impression de « 3D ».
Voir aussi
Articles connexes
Notes
- Technique mise au point par l'Institut allemand Fraunhofer des techniques de mesures physiques (IPM) de Fribourg-en-Brisgau (Bade-Wurtemberg) et par l'Université de Kiel (Schleswig-Holstein) et l'entreprise RealEyes
- BE ADIT Allemagne numéro 481 (2010/05/05) ; Ambassade de France en Allemagne
- Communiqué de l'institut Fraunhofer