Lawrencium

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Modèle:Élément/Lawrencium

Le lawrencium est un élément chimique, de symbole Lr (anciennement Lw jusqu'en août 1997) et de numéro atomique 103. Produit artificiellement en 1961 par Albert Ghiorso, Torbjørn Sikkeland, Almon E. Larsh et Robert M. Latimer (USA), il porte le nom d'Ernest Orlando Lawrence, qui découvrit le principe du cyclotron en 1929.

Synthèse

Il s'agit d'un élément synthétique observé pour la première fois le 14 février 1961 dans le Heavy Ion Linear Accelerator (HILAC) au Lawrence Radiation Laboratory de l'université de Berkeley en bombardant une cible constituée de 3 mg de trois isotopes de californium par des ions de bore 10 et de bore 11 pour produire ce qu'on pensa alors être du 257Lr mais qui s'avéra être en fait du 258Lr :

.

Cette observation fut néanmoins contestée en 1967 par une équipe du JINR à Dubna, dans l'oblast de Moscou, qui montra que l'isotope 257Lr ne pouvait être responsable de la désintégration α à 8,6 MeV avec une période radioactive d'environ 8 s, contrairement à ce qui avait été identifié à Berkeley, mais qu'il s'agissait de l'isotope 258Lr ; ils produisirent également du 256Lr en bombardant une cible d'américium 243 avec des ions d'oxygène 18 :

Plus d'une quinzaine d'isotopes de lawrencium ont été produits à ce jour, de période radioactive allant de 0,36 s pour le 252Lr jusqu'à 216 minutes (3,6 heures) pour le 262Lr, et peut-être même davantage (une dizaine d'heures) avec les isotopes 264Lr et 265Lr.

Configuration électronique

La configuration électronique [Rn] 5f14 7s2 7p1 calculée par simulation relativiste[1] fait exception à la règle de Klechkowski, qui prévoirait plutôt [Rn] 5f14 6d1 7s2 ; les calculs eux-mêmes donnent des résultats parfois contradictoires,[2] de sorte qu'en l'absence d'une détermination expérimentale il est pour l'heure impossible de trancher entre ces deux options.

Notes et références

  1. Ephraim Eliav, Uzi Kaldor, Yasuyuki Ishikawa, « Transition energies of ytterbium, lutetium, and lawrencium by the relativistic coupled-cluster method », Physical Review A, vol. 52, no 1,‎ , p. 291-296(6) (DOI 10.1103/PhysRevA.52.291, lire en ligne, consulté le )
  2. L. J. Nugent, K. L. Vander Sluis, Burkhard Fricke, J. B. Mann, « Electronic configuration in the ground state of atomic lawrencium », Physical Review A, vol. 9, no 6,‎ , p. 2270-2272(3) (lire en ligne, consulté le )
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