Résidence fermée
gated communities est un terme américain qui "désigne des quartiers dont l’accès est contrôlé, interdit aux non-résidents, et dans lequel l’espace public (rues, trottoirs, parcs,terrains de jeu…) est privatisé".
Environ 8 millions d’Américains y résideraient. Phénomène immobilier initialement réservé à des retraités fortunés, ces quartiers résidentiels enclos font désormais des adeptes au sein des classes moyennes actives. On entrouve même dans les zones défavorisées des grandes métropoles des États-Unis. De tels espaces « sécurisés » seraient les produits de l’accroissement du sentiment d’insécurité au sein de certains groupes sociaux qui chercheraient à se rassurer par l’enfermement volontaire.
On retrouve dans des dimensions différentes ces quartiers fermés, sécurisés, gardés par des hommes armés, dans le monde entier. de Johannesburg à Sao Paulo, en passant par Nairobi ou La Paz.
Ce type de quartier lié à divers problémes urbains est source de ségrégation spatiale et de ségrégation sociale.