Rue Pierre-Charron

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8e arrt
Rue Pierre-Charron
Voir la photo.
Rue Pierre-Charron vue de l'avenue George-V.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e arrondissement
Quartier Quartier des Champs-Élysées
Début 32, avenue George-V
Fin 55, avenue des Champs-Élysées
Historique
Dénomination 1879
Ancien nom Rue de l'Union (1849) ; Rue de Morny (1865)
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Pierre-Charron

La rue Pierre-Charron est une voie du 8e arrondissement de Paris. Elle commence no 32, avenue George-V et se termine no 55, avenue des Champs-Élysées.

Histoire

La rue Pierre-Charron suit à peu près le tracé de l'ancienne allée Marbeuf (V. Rue Marbeuf). En 1849, elle fut réunie à la rue de l'Union (actuelle rue La Boétie) et, comme elle, prit le nom de rue de Morny de 1865 à 1879. Elle reçut en 1879 sa dénomination actuelle en mémoire du moraliste Pierre Charron (1541-1603).

La portion comprise entre la place d'Iéna et l'avenue George-V a reçu la dénomination d'avenue Pierre-Ier-de-Serbie sans que la numérotation soit modifiée. C'est la raison pour laquelle la numérotation de la rue Pierre-Charron commence au no 45 du côté des numéros impairs et au no 44 du côté des numéros pairs.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Bâtiments détruits

  • no 45 (angle de l'avenue George-V) : Hôtel du marquis du Bourg de Bozas (en 1910)[1]. « Le salon de la marquise du Bourg de Bozas, née Sipière, fut naguère un des plus élégants de Paris et servit de cadre à de belles fêtes, comme ses résidences de Cannes, de Biarritz et de Deauville. À l'automne, MMe du Bourg de Bozas se rendait pour les chasses en son château de Prye, et elle fit ensuite construire en Berri l'imposant château de Saint-Hubert, où je me souviens d'avoir joué la comédie, et qui appartient maintenant à l'archevêché de Bourges. »[3]

Habitants célèbres

Notes et références

  1. a b c d et e Rochegude, Op. cit., p. 85.
  2. Rochegude, Op. cit., p. 85. V. Monier de la Sizeranne.
  3. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 100.
  4. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 101.

Sources