Coupe du monde de rugby à XV 2011

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Coupe du monde de rugby à XV 2011
Généralités
Sport Rugby à XV
Organisateur(s) IRB et NZRU
Édition 7e
Lieu(x) Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Date du 9 septembre au Modèle:Date sport
Nations 20 (81 en phases
qualificatives
)
Épreuves 48 rencontres
Site(s) 12 stades
Site web officiel fr.rugbyworldcup.com

La coupe du monde de rugby à XV de 2011 est la septième édition de la coupe du monde de rugby à XV, une coupe internationale de rugby à XV inauguré depuis 1987. L'International Rugby Board a sélectionné la Nouvelle-Zélande pour cet honneur parmi le Japon et l'Afrique du Sud durant un meeting à Dublin (en Irlande le ).

C'est le plus grand événement sportif jamais tenu en Nouvelle-Zélande[1] éclipsant ainsi le Coupe du monde de rugby à XV 1987, les Jeux du Commonwealth de 1990, la coupe du monde de cricket de 1992 et la Coupe de l'America 2003[2]. Les organisateurs ont attendu environ 95 000 personnes outre-mer en voyage pour la Nouvelle-Zélande[3].

Cette coupe du monde se déroule du 9 septembre jusqu'au samedi Modèle:Date sport en Nouvelle-Zélande. Il s’agit de la troisième phase finale de Coupe du monde se disputant sur le sol océanien. Le pays organisateur a été choisi en novembre 2005.

De 2008 à 2010, les sélections nationales de 81 pays participent à une phase de qualification, dans le but de désigner les équipes disputant le tournoi final.

Préparation de l’évènement

Désignation du pays organisateur

La Nouvelle-Zélande est retenue comme pays hôte lors d'une réunion de l'International Rugby Board qui se tient à Dublin le Modèle:Date sport. Le vote est effectué en deux tours, le projet concurrent proposé par l'Afrique du Sud est éliminé au 1er tour et celui présenté par le Japon, pourtant très solide et soutenu par le gouvernement japonais, est éliminé au second tour (13 votes pour la Nouvelle-Zélande et 8 pour le Japon)[4]. Cette décision est critiquée comme faisant la part belle à la dizaine de fédérations les plus puissantes, accusées de rester entre elles, au détriment du développement international du rugby.

Ballon officiel

Ballon officiel de la Coupe du monde 2011

Le ballon officiel de la coupe du monde de rugby à XV de 2011 est fabriqué par Gilbert. Surnommé « Virtuo[5] », il a été présenté officiellement par Gilbert à Auckland au mois de mai 2011. Ce ballon a été fabriqué spécialement pour l'évènement. Il a été lancé après une longue période d’essais et testé lors de nombreux matchs internationaux, notamment lors des tournées d’automne 2010 et pendant le Tournoi des six nations 2011. Le Ballon Virtuo a été conçu pour être plus performant notamment avec une valve différente et un nouvel ajustement de la vessie destinés à maintenir la forme du ballon et faciliter les vrilles. Lors des phases de poule de la Coupe du monde, la qualité du ballon est remis en cause en raison d'un taux d'échec élevé des buteurs de chaque nation[6] : après une vingtaine de matchs, le taux de réussite des buteurs dépasse tout juste les 60%. Seules 56% des pénalités sont converties, une moyenne bien inférieure aux précédentes éditions. L'équipementier Gilbert a réfuté les mises en accusations, imputant le manque de réussite aux conditions climatiques lors de cette coupe du monde.

Autres polémiques

En dehors du ballon déjà évoqué ci-dessus, des petits problèmes peuvent être cités : le fait que l'équipe américaine, qui n'avait pas besoin de cela, dispute son premier match de la coupe le "11 septembre 2011", date particulièrement mal-choisie pour cette nation. L'autorisation donnée par l'IRB aux anglais de jouer en noir, couleur traditionnelle des All-Blacks, équipe du pays hôte la Nouvelle-Zélande.

Villes et stades

Treize stades sont initialement retenus pour accueillir les rencontres, dont sept doivent être rénovés pour la compétition[7]. En raison d'un séisme survenu le 22 février 2011, le stade de Christchurch est considéré mi-mars comme non opérationnel[8].

Auckland Wellington Dunedin Auckland
Eden Park Wellington Regional Stadium Otago Stadium North Harbour Stadium
36° 52′ 30″ S, 174° 44′ 41″ E 41° 16′ 23″ S, 174° 47′ 09″ E 45° 52′ 09″ S, 170° 31′ 28″ E 36° 43′ 37″ S, 174° 42′ 06″ E
Capacité : 60 000 Capacité : 40 000 Capacité : 30 000 Capacité : 30 000
Hamilton Rotorua
Waikato Stadium Rotorua Int'l Stadium
Capacité : 30 000 Capacité : 26 000
37° 46′ 52″ S, 175° 16′ 06″ E 38° 09′ 21″ S, 176° 13′ 27″ E
New Plymouth Nelson
Yarrow Stadium Trafalgar Park
39° 04′ 13″ S, 174° 03′ 54″ E 41° 16′ 01″ S, 173° 16′ 59″ E
Capacité : 26 000 Capacité : 20 080
Invercargill Whangarei Napier Palmerston North
Rugby Park Stadium Northland Events Centre McLean Park Arena Manawatu
Capacité : 17 000 Capacité : 18 000 Capacité : 18 700 Capacité : 18 000
46° 25′ 01″ S, 168° 21′ 46″ E 35° 43′ 56″ S, 174° 19′ 44″ E 39° 30′ 07″ S, 176° 54′ 46″ E 40° 21′ 24″ S, 175° 36′ 04″ E

Qualifications

Vingt équipes participent à la compétition. La Nouvelle-Zélande est qualifiée d'office en tant que pays organisateur. Les trois premiers de chaque groupe de l'édition précédente sont qualifiés d'office. Les 8 autres équipes présentes à la coupe du monde 2011 se qualifient en passant par une phase qualificative préliminaire. La Russie est la seule équipe qui participe pour la première fois à une phase finale de la coupe du monde. Les 20 sélections présentes à la coupe du monde 2011, classées par confédération d'origine, sont les suivantes :

Carte Europe (FIRA-AER)
9 places
Amérique du Sud (CONSUR)
1 place
Afrique (CAR)
2 places
Planisphère représentant les pays dont les équipes participent aux qualifications de la Coupe du monde 2011
Équipes participant aux qualifications pour
la Coupe du monde 2011
Océanie (FORU)
5 places
Amérique du Nord, Antilles, Caraïbes (NACRA)
2 places
Asie (ARFU)
1 place
  • Japon : 7e phase finale

Participation des Fidji

La participation de droit des Fidji, et la tenue de la compétition en Nouvelle-Zélande, génère une certaine controverse. Suite au coup d'État militaire de décembre 2006, la Nouvelle-Zélande impose des sanctions aux Fidji. En particulier, elle ne délivre pas de visas aux Fidjiens ayant des liens de parenté avec des membres des forces armées. Cela a déjà posé problème lors du deuxième tour des éliminatoires de la coupe du monde de football 2010 en zone Océanie, lorsque les autorités néo-zélandaises refusent d'accorder un visa au gardien de but fidjien Simione Tamanisau, son beau-père étant militaire[9]. La FIFA annule le match à la suite du refus de la Nouvelle-Zélande de permettre à tous les joueurs fidjiens de participer ; il a finalement lieu, un an plus tard, aux Fidji, et l'équipe fidjienne le remporte contre les All Whites 2-0[10].

Pour la coupe du monde 2011, la Nouvelle-Zélande avertit qu'elle maintient sa politique de refuser un visa à tout parent d'un militaire fidjien, le gouvernement militaire étant toujours au pouvoir. En effet, Voreqe Bainimarama, auteur du coup d'État, affirme que le gouvernement précédent est raciste et corrompu, et que seule l'armée peut mener à bien des réformes d'assainissement. Il promet un retour à la démocratie pour 2014 — date jugée bien trop tardive par les Néo-Zélandais[11]. Les Fidji protestent, affirmant que cette politique ne leur permet pas de constituer la meilleure équipe possible. Le colonel Mosese Tikoitoga, président de la Fédération fidjienne de rugby à XV, déclare que cette politique de visas constitue une ingérence politique dans le processus de sélection des joueurs[12]. En effet, « cinq ou six des joueurs qui seraient probablement sélectionnés dans l’équipe fidjienne pour la Coupe du Monde » sont des militaires[13]. Murray McCully, ministre néo-zélandais des Affaires étrangères et de la Coupe du monde de Rugby, réaffirme la décision inflexible de son pays : « Je suis étonné que nous ayons à le redire encore plus clairement : interdit, ça veut dire interdit »[14]. La menace d'un boycott fidjien est évoquée, mais décrite comme peu probable. Toutefois, si les Fidji décident de ne pas participer à la Coupe, la International Rugby Board indique que l'Uruguay, éliminée dans son dernier match de qualification, prendrait leur place[13].

En juillet, ayant confirmé leur participation, les Fidji nomment Leone Nakarawa, un soldat, dans leur équipe[15]. Nakarawa démissionne de l'armée afin de pouvoir entrer en Nouvelle-Zélande. En août, Murray McCully annonce qu'il sera autorisé à participer à la coupe du Monde[16], et Nakarawa est bien présent, portant le maillot numéro 4, pour le premier match des Fidji, le 10 septembre contre la Namibie[17].

Acteurs de la coupe du monde

Joueurs

Clubs ayant au moins dix joueurs représentés
Joueurs Clubs
14 Drapeau : Irlande Leinster Rugby, Stade toulousain, VVA Podmoskovye
13 ASM Clermont Auvergne
12 Benetton Trévise, Crusaders, Montpellier HR
11 Leicester Tigers, Ospreys
10 Aironi, Reds, Sale Sharks, Scarlets, Stade français

L'International Rugby Board (IRB) a imposé aux sélectionneurs de dévoiler leurs listes de joueurs avant le 22 août, au plus tard[18]. Chaque équipe emmène un groupe de 30 joueurs en Nouvelle-Zélande, ce qui fait un total de 600 rugbymen. Le plus jeune d'entre eux est l'ailier canadien Taylor Paris, 18 ans au début de la compétition[19]. Le plus âgé est le troisième ligne centre russe Vyacheslav Grachev, 38 ans au début de la compétition[20].

Les clubs du Leinster Rugby, du Stade toulousain[Note 1]et du VVA Podmoskovye sont ceux qui comptent le plus de joueurs sélectionnés pour la coupe du monde avec quatorze joueurs devant l'ASM Clermont Auvergne avec treize joueurs. Dans les autres principaux championnats européens et mondiaux, ce sont les clubs du Benetton Trévise, des Crusaders et du Montpellier HR qui envoient le plus de joueurs au mondial 2011.

Arbitres

La liste a été révélée par le président du comité de sélection des officiels de match et membre du conseil de l’IRB, David Pickering au mois de mai 2011. Les arbitres retenus pour la compétition officieront lors de quatre matches de Poule. La sélection des arbitres perd deux représentants par rapport à la précédente coupe du monde. Le Sud-Africain Jonathan Kaplan et l'Australien Steve Walsh arbitreront leur quatrième coupe du monde de rugby. Aucun arbitre, ni juge de touche de la zone Asie et Amérique du Nord n'a été retenu pour la compétition. Seulement dix des 21 officiels de match seront retenus pour les phases finales.

Ci-dessous, la liste des dix arbitres retenus pour la coupe du monde[21].

FIRA-AER FORU CAR

Cérémonie d'ouverture

La cérémonie d'ouverture de la coupe du monde 2011 se déroule le 9 septembre, dans le stade de l'Eden Park d'Auckland juste avant le premier match qui oppose la Nouvelle-Zélande aux îles Tongas. Elle débute à 19 h 30, heure locale, et dure un peu moins de trente minutes. Elle met en scène plus de huit cents danseurs et chanteurs. Plusieurs tableaux se succèdent rappelant les fondamentaux du rugby et de la culture néo-zélandaise. Le premier tableau "la belle" met en scène la séparation du ciel et de la terre qui engendre l'émergence de la lumière. Une incantation maorie demande aux autres peuples du monde de traverser la terre pour rejoindre la Nouvelle-Zélande. Dans le second tableau, un plan est fait sur la connexion des deux îles Néo-Zélandaise formant un stade de 4 millions de personne. Une invitation est faite à rejoindre la culture néo-zélandaise. Dans le troisième tableau, "le voyage", les peuples rejoignent la Nouvelle-Zélande, symbolisés par huit petits bateaux. Le quatrième tableau rend hommage au requin qui symbolise la force. Deux requins s'affrontent dans une mêlée sous-marine. Il s'en suit un Haka réalisé par une trentaine de Maoris sur un sol volcanique. Le cinquième tableau "le terrain" est symbole de vie et de défi. Un enfant portant un maillot rouge et noir (couleurs de l'équipe de Christchurch) affronte les obstacles ballon en main. L'enfant décolle dans le ciel pour rejoindre et toucher un énorme ballon de rugby qui illumine le stade. Sur le sol s'inscrivent les noms d'anciens grands joueurs ayant participé aux coupes du monde depuis 1987. Une fumée remplit le stade d'où émerge la star du rugby Jonah Lomu. Ce dernier rejoint l'enfant et lui montre un énorme trophée aux formes de la Coupe Webb Ellis. Le stade se remplit des danseurs et musiciens, et la chanson de la Coupe du monde de rugby est interprétée. Elle est suivie d'un dernier Haka. John Key, premier ministre de la Nouvelle-Zélande, fait un discours d'inauguration, suivi de Bernard Lapasset, président de l'International Rugby Board, qui déclare la compétition ouverte. Un feu d'artifice illumine le stade et la baie d'Auckland.

Phase finale

Déroulement

La formule entérinée pour la précédente coupe du monde voyait les équipes classées aux trois premières places des quatre poules du premier tour de la phase finale qualifiées directement pour la coupe du monde suivante. Il y avait donc 12 qualifiés automatiques pour 2011[22]. Jusqu'à présent seuls les quarts de finalistes de la Coupe du monde étaient dispensés des qualifications. Cette réforme porte donc de 8 à 12 le nombre d'équipes directement qualifiées pour l'édition suivante. "Cela servira à réduire le nombre potentiel de matches internationaux qui devront être joués les années précédant un tournoi par ces équipes qui n'ont pas disputé les quarts de finale de la précédente Coupe du monde, réduisant ainsi l'engorgement des calendriers", explique le président de l'IRB, Syd Millar, dans un communiqué.

Les Néo-Zélandais insistent pour que seules seize équipes soient retenues au lieu de vingt en 2007 en raison de leurs infrastructures limitées. La fédération néo-zélandaise connaît des problèmes financiers qu’elle ne souhaite pas amplifier en organisant des rencontres entre les meilleures sélections et des équipes très inférieures n'ayant que peu d'intérêt sportif et qui ne rempliraient pas les stades.

Les quatre autres places auraient été attribuées à l'issue de matches de qualification. Si elle a le mérite de simplifier les choses pour les meilleurs, cette formule complique considérablement la tâche des autres en multipliant les rencontres de qualification. 86 sélections nationales (115 fédérations reconnues) s'étant engagées pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2007, cela reviendrait (si le nombre d'engagés n'augmentait pas) à choisir 4 équipes parmi 82 candidats. Interrogé sur le sujet pendant la Coupe du monde en France, l’entraîneur des All Blacks, Graham Henry, a assuré préférer une phase finale à 20 équipes, tout comme son homologue australien John Connolly[23].

Une autre piste aurait consisté à organiser un Mondial B parallèle au Mondial A avec 16 équipes, mais elle est également très onéreuse. La décision finale fut prise en octobre 2007, lors d'un congrès spécial de l'IRB à Paris : le format de la compétition reste inchangé par rapport à celui de 2003 et 2007: phase finale à 20 équipes en quatre groupes de cinq.

La finale aura lieu le dimanche Modèle:Date sport à l'Eden Park d'Auckland. Le choix de la date a été dicté par le fait que ce jour tombe au milieu d'un week-end prolongé en Nouvelle-Zélande, et à la veille du Labour Day (Fête du Travail).

Le comité d’organisation, Rugby New Zealand 2011 Ltd, est dirigé par l’ancien directeur général de la Fédération néo-zélandaise de cricket, Martin Snedden. Ancien international de cricket dans les années 1980 devenu avocat, Snedden a pris ses fonctions en mai 2007. À l'instar de l'édition précédente, les trois premiers de chaque poule seront directement qualifiés pour l'édition suivante en 2015.

Premier tour

Une victoire en phase de poules rapporte 4 points, un nul 2 points et une défaite 0 point. Une équipe qui marque au moins 4 essais est gratifiée d'un bonus offensif de 1 point, une équipe perdant par 7 points ou moins reçoit un bonus défensif de 1 point[24]. À l'issue de la première phase, seuls les deux premiers de chaque poule sont qualifiés pour les quarts de finale. En cas d'égalité entre deux équipes, elles sont départagées en considérant le vainqueur du match les ayant opposées. Si l'égalité persiste, elles sont départagées en considérant successivement la différence de points, la différence d'essais, le nombre de points marqués, le nombre d'essais marqués et en dernier lieu le rang au classement IRB à la date du 3 octobre 2011[24].

Tirage au sort

Le tirage au sort a été effectué le 1er décembre 2008 à Londres. Les vingt qualifiés sont placés dans quatre poules de cinq équipes. Pour la première fois, le tirage au sort des poules du premier tour s’est effectué sur la base du classement de l’IRB arrêté au 1er décembre 2008, et non sur celle des résultats de la Coupe du monde précédente.

Poule A

Poule B

Poule C

Poule D

Poule A

Classement
Rang Pays J V N D Em Ee Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 36 6 4 0 240 49 +191 20
2 France 4 2 0 2 13 9 2 1 124 96 +28 11
3 Tonga 4 2 0 2 7 13 0 1 80 98 -18 9
4 Canada 4 1 1 2 9 20 0 0 82 168 -86 6
5 Japon 4 0 1 3 8 25 0 0 69 184 -115 2

Poule B

Classement
Rang Pays J V N D Em Ee Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1 Angleterre 4 4 0 0 18 1 2 0 137 34 +103 18
2 Argentine 4 3 0 1 10 3 1 1 90 40 +50 14
3 Écosse 4 2 0 2 4 4 1 2 73 59 +14 11
4 Géorgie 4 1 0 3 3 9 0 0 48 90 -42 4
5 Roumanie 4 0 0 4 3 21 0 0 44 169 -125 0

Poule C

Classement
Rang Pays J V N D Em Ee Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1 Drapeau : Irlande Irlande 4 4 0 0 15 3 1 0 135 34 +101 17
2 Australie 4 3 0 1 25 4 3 0 173 48 +125 15
3 Italie 4 2 0 2 13 11 2 0 92 95 -3 10
4 États-Unis 4 1 0 3 4 18 0 0 38 122 -84 4
5 Russie 4 0 0 4 8 29 0 1 57 196 -139 1

Poule D

Classement
Rang Pays J V N D Em Ee Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1 Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 4 4 0 0 21 2 2 0 166 24 +142 18
2 Pays de Galles 4 3 0 1 23 4 2 1 180 34 +146 15
3 Samoa 4 2 0 2 10 5 1 1 91 49 +42 10
4 Fidji 4 1 0 3 7 19 1 0 59 167 -108 5
5 Namibie 4 0 0 4 5 36 0 0 44 266 -222 0

Phase à élimination directe

Quarts de finale Demi-finales Finale
 le 8 octobre au Westpac Stadium, Wellington      le 15 octobre à l'Eden Park, Auckland      le 23 octobre à l'Eden Park, Auckland
 Drapeau : Irlande Irlande  
  Pays de Galles    
    
 le 8 octobre à l'Eden Park, Auckland
       
  Angleterre  
  France    
    
 le 9 octobre au Westpac Stadium, Wellington
     
 Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud  
 le 16 octobre à l'Eden Park, Auckland
  Australie    
    
 le 9 octobre à l'Eden Park, Auckland Match pour la 3e place
       
  Nouvelle-Zélande    le 21 octobre à l'Eden Park, Auckland
  Argentine         
   

Quarts de finale

8 octobre
18h00 UTC+13
Irlande Drapeau : Irlande Pays de Galles Westpac Stadium, Wellington
8 octobre
20h30 UTC+13
Angleterre France Eden Park, Auckland
9 octobre
18h00 UTC+13
Afrique du Sud Drapeau d'Afrique du Sud Australie Westpac Stadium, Wellington
9 octobre
20h30 UTC+13
Nouvelle-Zélande Argentine Eden Park, Auckland

Statistiques

Meilleurs marqueurs d'essais

Rang Joueur Pays Essais
1 Chris Ashton Angleterre 6
2 Vincent Clerc France 5
- Israel Dagg Nouvelle-Zélande 5
4 Adam Ashley-Cooper Australie 4
- Zac Guildford Nouvelle-Zélande 4
- Vereniki Goneva Fidji 4
- Richard Kahui Nouvelle-Zélande 4
- Sonny Bill Williams Nouvelle-Zélande 4
- Jerome Kaino Nouvelle-Zélande 4
- Scott Williams Pays de Galles 4
11 Mark Cueto Angleterre 3
- Francois Hougaard Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 3
- François Steyn Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 3
- Alesana Tuilagi Samoa 3
- George North Pays de Galles 3

Meilleurs réalisateurs

Rang
Joueur
Pays
Points Essais Transf. Pén.
Drops
1 Morné Steyn Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 48 2 13 4 0
2 James Arlidge Japon 34 2 3 6 0
3 Dimitri Yachvili France 33 0 9 7 0
4 Kurt Morath Tonga 31 0 5 7 0
5 Chris Ashton Angleterre 30 6 0 0 0
6 Morgan Parra France 28 1 4 5 0
7 Vincent Clerc France 25 5 0 0 0
- Colin Slade Nouvelle-Zélande 25 1 10 0 0
- Tusi Pisi Samoa 25 0 2 6 1
10 Theuns Kotze Namibie 24 1 2 2 3

Notes et références

Notes

  1. Initialement, le Stade toulousain comptait 13 joueurs appelés, mais le forfait sur blessure de David Skrela (joueur de Clermont) lors de la phase de poules a conduit Marc Lièvremont à annoncer son remplacement par Jean-Marc Doussain, portant à quatorze le nombre de joueurs du club sélectionnés en coupe du monde.
  2. a et b Jérôme Garces et Chris Pollock sont réservistes en cas de défaillance d'un des dix arbitres de champ.

Références

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  2. (en) « Rugby World Cup 2011 », sur New Zealand Ministry of Foreign Affairs and Trade (consulté le )
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  22. « L’IRB réforme les qualifications pour 2011 », sur www.sport.fr, (consulté le )
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Liens externes

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