Parti national du peuple (Jamaïque)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 3 janvier 2012 à 04:42 et modifiée en dernier par Luckas-bot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Parti national du peuple
People's National Party
Image illustrative de l’article Parti national du peuple (Jamaïque)
Logotype officiel.
Présentation
Présidente Portia Simpson-Miller
Fondation 1938
Siège Kingston
Drapeau de la Jamaïque Jamaïque
Chambre des Représentants
41  /  63
Idéologie Social-démocratie
Socialisme démocratique
Social-libéralisme
Affiliation internationale Internationale socialiste (observateur)
COPPPAL
Site web http://www.pnpjamaica.com

Le People's National Party (Parti national du peuple) est un parti jamaïcain qui a été fondé par Norman Manley le 18 septembre 1938. Il est membre de l'Internationale socialiste et de la COPPPAL.

Historique

Lors de sa création en 1938, Norman Manley établit le siège de son nouveau parti à Edelweiss Park, l'ancien fief de l'UNIA de Marcus Garvey. Manley s'inspire d'ailleurs des idées de Garvey en axant la doctrine du parti sur la défense du prolétariat noir de Jamaïque. Il reçoit d'ailleurs le soutien de son cousin, Alexander Bustamante, qui crée la même année le Bustamante Industrial Trade Union (incluant, entre autres, un syndicat maritime, un syndicat des transports, un syndicat d'employés agricoales et un syndicat d'empoyés municipaux)[1] Pourtant une brouille entre les deux cousins aboutit à une scission et le PNP se rapproche alors du Trade Union Congress, fondé par le syndicaliste Ken Hill, puis du National Worker's Union, après la dissolution du, TUC en 1951. Lorsque le PNP était au pouvoir entre 1972 et 1980, on dit que la CIA a soutenu son rival, le Jamaican Labour Party. Michael « Joshua » Manley, alors dirigeant du PNP, a tenté de se rapprocher du bloc communiste. Il était très proche de Fidel Castro (et a fait venir des chercheurs cubains en Jamaïque) et voulait tenter de développer le Democratic Socialism alternative humaniste au Communisme et au Capitalisme.

Lorsque le FMI demanda au gouvernement jamaïcain de pratiquer une politique plus libérale en échange de prêts, Manley prononça la phrase devenue célèbre : « Nous ne sommes pas à vendre ! »

Après le choc pétroliers, et, par conséquent, l'échec de ses plans sociaux, il dut se résigner pour obtenir de l'argent du FMI. Pendant la guerre froide, Manley fit enfermer plusieurs opposants du JLP, ce qui effraya les États-Unis et les poussèrent à le renverser.

Liste des présidents du PNP

Notes et références

  1. Jérémie Kroubo Dagnini: "Les origines du reggae" (Editions l'Harmattan, p.120-121)