Lal Bahadur Shastri

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Bahâdur Shâstrî
Illustration.
Bahâdur Shâstrî sur un timbre hongrois
Fonctions
Premier ministre
Prédécesseur Gulzarilal Nanda
Successeur Gulzarilal Nanda
Biographie
Lieu de naissance Moghalsarai,
Uttar Pradesh
Nationalité Indienne
Parti politique Parti du Congrès

Lâl Bahâdur Shâstrî () fut le deuxième premier ministre de l'Inde et une importante figure de la lutte pour l'indépendance.

Lâl Bahâdur naît à Moghalsarai près de Vârânasî. Il abandonne ses études pour participer au mouvement de désobéissance civile lancé par Gandhi en 1921. Il reçoit le titre de Shâstrî — celui qui fait, un des noms de Brahmâ — à Kashi Vidya Peetha en 1926. Il passe neuf années de sa vie dans les geoles britanniques, la plus grande partie après le mouvement Satyagraha lancé en 1940 ce qui lui vaut de rester en prison jusqu'en 1946.

Après l'indépendance, il sera élu secrétaire général du parti du Congrès en 1952, puis devient ministre des Chemins de fer de 1952 à 1956, année où il démissionne à la suite d'une catastrophe ferroviaire près d'Ariyalur. Après les élections législatives, il retourne au gouvernement où il occupe le poste de ministre des Transports de 1957 à 1961, puis celui de ministre de l'Intérieur de 1961 à 1963.

Jawaharlal Nehru meurt le , laissant une vacance du pouvoir vertigineuse après 17 ans à la tête de l'état. Le parti du Congrès, incapable de lui choisir un successeur parmi ses membres les plus influents, trouve en Shâstrî un candidat de compromis. Il devient Premier ministre le 9 juin.

Le problème majeur reste le Pakistan, L'ONU a permis aux combats le long du Rann de Kutch de s'arrêter, mais le conflit refait surface au Jammu et Cachemire. La seconde guerre Indo-Pakistanaise commence et les forces indiennes atteignent Lâhore avant la signature d'un cessez-le-feu.

En janvier 1966, Shâstrî et Muhammad Ayub Khan assistent à un sommet organisé à Tachkent par Kossyguine. Shâstrî signe la Déclaration de Tashkent avec le Pakistan le 10 janvier, mais Shâstrî meurt le jour suivant d'une attaque cardiaque.

Tsepon W.D. Shakabpa rapporta au Dalaï Lama que Shâstrî lui avait fait part, lors d'un entretien en 1966, du fait que l'Inde avait décidé de reconnaître gouvernement tibétain en exil à de son retour de Tachkent[1].

Shâstrî reçoit à titre posthume la Bharat Ratna et un mémorial est bâti pour lui à Delhi.

Références

  1. Claude Arpi, Tibet, le pays sacrifié, Ch 24, p 302, 2000, Calmann-Lévy

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