Georges Hilaire
Georges Hilaire né à Pont-de-Chéruy le 24 décembre 1900, mort en 1976, est un haut fonctionnaire français, collaborateur du gouvernement de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Parcours
Il est couvert d'éloges lorsqu'il n'est encore que sous-préfet de Pontoise, entre 1936 et 1939 : « sa culture, son sens moral, son autorité, sa connaissance des hommes et des réalités administratives, son dévouement au bien public, son amour de sa fonction [le] recommandent pour occuper les postes les plus difficiles et les plus délicats »[1].
Après un passage éclair au cabinet de Laval à Vichy, préfet de l'Aube en septembre 1940, il est noté par le régime de Vichy comme « capable de représenter une volonté nouvelle »[1]. Il devient secrétaire général pour l’Administration à partir d'avril 1942[2]. Il reçoit notamment avec René Bousquet, le général SS Reinhard Heydrich à Paris en mai 1942[3]. En mars 1944, anticipant sur l'échec de l'Allemagne, et comprenant combien sa position était exposée, il devient secrétaire général des Beaux-Arts[1].
À la fin de la guerre, il trouve refuge en Suisse. Le 7 mars 1947, la Haute Cour le condamne, par contumace, à cinq ans de prison, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de ses biens. Il est grâcié le 25 janvier 1955 [réf. nécessaire].
Œuvres
- L'homme qu'il fallait tuer : Pierre Laval, Edition Charles de Jonquière - 1949 sous le pseudonyme de Julien Clermont.
Références
Voir aussi
Sources
- Robert Paxton, La France de Vichy 1940-1944, Éditions du Seuil, .
- Marc-Olivier Baruch, « Les préfets de Vichy », Institut d'histoire du temps présent, .
Films de l'Institut National de l'audiovisuel
- « Arrivée du général des S.S. Heydrich », Les Actualités Mondiales, Institut national de l'audiovisuel, .