Ludwig van Beethoven

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Ludwig van Beethoven par Joseph Karl Stieler (1820)

Modèle:Musique classique Ludwig van Beethoven (Bonn, 17 décembre 1770Vienne, 26 mars 1827) était un compositeur allemand.

Beethoven est aujourd’hui l’un des compositeurs les plus universellement admiré et écouté. Sa surdité, ses difficultés avec son neveu Karl, dont il obtiendra la charge, ses déceptions amoureuses et son tempérament bouillonnant font de sa vie une légende du romantisme, légende qui sera perpétuée par la vénération que lui porteront tous les compositeurs romantiques. Beethoven restera pour eux un modèle dont le génie est insurpassé. Ses symphonies (en particulier les 3e, 5e, 6e, 7e et 9e) et ses concertos pour piano (en particulier le 4e et le 5e) sont les œuvres orchestrales les plus populaires mais elles ne sauraient résumer le génie du compositeur.

Biographie

Ludwig naquit à Bonn (Allemagne) le 17 décembre 1770, seule sa date de baptême est connue (17 décembre) ; il reçut le prénom de son grand-père. Il est le fils d'un ténor de la chapelle de l'électeur de Cologne. Son grand-père, Lodewijk, était originaire de la ville de Malines (Belgique). Ses ancêtres étaient boulangers et son patronyme a pour étymologie Beet (Biet) : « betterave » et Hoven (Hof) : « ferme ».

Ses talents musicaux se manifestèrent très tôt. Il donna son premier concert à 8 ans (son père le fit passer pour 6) et devint musicien au théatre et à la cour de Vienne dès 12 ans.

À 22 ans, il partit pour Vienne (Autriche) où il étudia sous la direction du maître Joseph Haydn. Il y gagna vite une réputation de pianiste virtuose et d’improvisateur, puis y commença ses premières compositions.

Au début du XIXe siècle, il était déja renommé comme compositeur audacieux. À cette même période, alors qu'il commençait à perdre de son acuité auditive, il acheva sa 9e symphonie, une œuvre majeure et novatrice composée alors qu’il était totalement sourd, ainsi que, par la suite, ses meilleurs quatuors à cordes.

En 1801, Beethoven avoua à ses amis de Bonn sa crainte de devenir sourd. A Heiligenstadt, en 1802, il rédigea un texte célèbre, dans lequel il explique sa révolte face au drame qu'il vivait : lui, un musicien, devenir sourd, voilà une fatalité à laquelle il ne souhaitait pas survivre. Mais la musique le rappella et il écrivit qu'il savait avoir beaucoup d'autres domaines musicaux à explorer, à découvrir, et à léguer. Beethoven ne se suicida donc pas et fit connaître peu à peu son handicap grandissant. Il se jeta dans la composition d'œuvres grandioses : d'exceptionnelles sonates pour piano — notamment La Tempête, La Chasse ou celle par la suite connue comme Clair de Lune (opus 27) — la Troisième Symphonie - Eroïca (originellement dédiée à un grand homme : Napoléon Bonaparte) - et bien d'autres encore.

Ludwig van Beethoven mourut le 26 mars 1827. La cérémonie funèbre se déroula à l'église de la Sainte Trinité devant 10 000 à 30 000 personnes et il fut enterré au cimetière central de Vienne.

Style musical et innovations

Dans l’histoire musicale, l’œuvre de Beethoven représente une transition entre l’ère classique (approximativement 1750-1810) et l’ère romantique (approximativement 1810-1900). Si ses premières œuvres sont influencées par Haydn ou Mozart, ses œuvres de maturité sont riches d'innovations et ont ouvert la voie aux musiciens au romantisme exacerbé, tels Brahms, Schubert ou Wagner :

  • L'ouverture de sa Cinquième Symphonie (1807), expose un motif violent — motif omniprésent dès ses œuvres de jeunesse —, qui est réutilisé tout au long des quatre mouvements. La transition du troisième au dernier mouvement se fait attacca (sans interruption) ;
  • la Neuvième Symphonie(1817) est la première symphonie à introduire un chœur, au quatrième mouvement. L’ensemble de ce traitement orchestral représente une véritable innovation ;
  • son opéra, Fidelio, utilise les voix comme des instruments symphoniques, et ce, sans se soucier des limitations techniques des choristes.

Sur le plan de la technique musicale, l’emploi de motifs qui nourrissent des mouvements entiers est considéré comme un apport majeur. D’essence essentiellement rythmique — ce qui constitue une grande nouveauté — ces motifs se modifient et se multiplient pour constituer des développements. Il en va ainsi des très fameux :

  • Premier mouvement du Quatrième Concerto pour piano (donné dès les premières mesures) ;
  • premier mouvement de la Cinquième Symphonie (idem) ;
  • deuxième mouvement de la Septième Symphonie (au rythme anapestique) : le tourbillonnement toujours renouvelé qui en résulte est extrêmement saisissant, à l’origine de cette grande véhémence qui « vient », sans cesse, chercher l’auditeur.

Beethoven est aussi l’un des tout premiers à se pencher sur l’orchestration avec autant de soin. Dans les développements, des associations changeantes, notamment au niveau des pupitres de bois, permettent d’éclairer de façon singulière les retours thématiques, eux aussi légèrement modifiés sur le plan harmonique. Les variations de ton et couleur qui s’ensuivent renouvellent le discours tout en lui conservant les repères de la mémoire.

Si les œuvres de Beethoven sont aussi appréciées, c'est également grâce à leur force émotionnelle, caractéristique du romantisme.

Le grand public connaît surtout ses œuvres symphoniques, souvent novatrices, en particulier les symphonies « impaires » (3, 5 ,7 et 9) et la sixième, dite Pastorale. Ses œuvres concertantes les plus connues sont le Concerto pour violon et, surtout, le Cinquième Concerto pour piano, dit L'Empereur. Sa musique instrumentale est appréciée au travers de quelques magnifiques sonates pour piano, parmi les 32 qu'il a écrites. D'aspect plus classique, sa musique de chambre, comportant notamment 16 quatuors à cordes, est moins connue.

Œuvres symphoniques

Fichier:Ludwig van Beethoven Symphonie no 9, d minor, op. 125 - Partition autographe, 4ème mouvement.gif
Ludwig van Beethoven Symphonie no 9, d minor, op. 125 - Partition autographe, 4e mouvement

Haydn a composé plus de 100 symphonies et Mozart plus de 40. De ses prédécesseurs, Beethoven n’a pas hérité de la productivité car il n’a composé que neuf symphonies, et en a ébauché une dixième. Mais chez Beethoven, les neuf symphonies ont toutes une identité propre. Curieusement, plusieurs compositeurs romantiques ou post-romantiques sont morts après leur neuvième (achevée ou non), d'où une légende de malédiction attaché à ce chiffre : Beethoven, Bruckner, Dvorak, Mahler, Schubert, mais aussi Ralph Vaughan Williams.

Les deux premières symphonies de Beethoven sont d’inspiration et de facture classique. Cependant, la 3e symphonie, dite « héroïque », va marquer un grand tournant dans la composition d’orchestre. Beaucoup plus ambitieuse que les précédentes, l’Héroïque se démarque par l’ampleur de ses mouvements et le traitement de l’orchestre. Le premier mouvement, à lui seul, est plus long que la plupart des symphonies écrites à cette date. Cette œuvre monumentale, écrite au départ en hommage à Napoléon avant qu'il ne soit sacré empereur, révèle Beethoven comme un grand architecte musical et est considéré comme le premier exemple avéré de romantisme en musique.

Bien que plus courte et souvent considérée comme plus classique que la précédente, les tensions dramatiques qui parsèment l'œuvre font de la 4e symphonie une étape logique du cheminement stylistique de Beethoven. Puis viennent deux monuments créés le même soir, la 5e symphonie et la 6e symphonie. La cinquième et son fameux motif à quatre notes, souvent dit « du destin » (le compositeur aurait dit, en parlant de ce célèbre thème, qu'il représente « le destin qui frappe à la porte ») peut se rapprocher de la troisième par son aspect monumental. Un autre aspect novateur est l’utilisation répétée du motif de quatre notes sur lequel repose presque toute la symphonie. La 6e symphonie dite « pastorale », évoque à merveille la nature que Beethoven aimait tant. En plus de moments paisibles et rêveurs, la symphonie possède un mouvement où la musique peint un orage des plus réalistes.

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La 7e symphonie est, malgré un second mouvement en forme de marche funèbre, marquée par son aspect joyeux et le rythme frénétique de son finale, qualifié par Richard Wagner, d'« Apothéose de la danse ». La symphonie suivante, brillante et spirituelle, revient à une facture plus classique. Enfin, la 9e symphonie est la dernière symphonie achevée et le joyau de l’ensemble. Durant plus d’une heure, c’est une symphonie en quatre mouvements qui ne respecte pas la forme sonate. Chacun d’eux est un chef-d'œuvre de composition qui montre que Beethoven s’est totalement affranchi des conventions classiques et fait découvrir de nouvelles perspectives dans le traitement de l’orchestre. C’est à son dernier mouvement que Beethoven ajoute un chœur et un quatuor vocal qui chantent l’Hymne à la joie, un poème de Friedrich von Schiller. Cette œuvre appelle à l’amour et à la fraternité entre tous les hommes et la partition fait maintenant partie du patrimoine mondial de l’Unesco. L’Hymne à la joie a été choisi comme hymne européen.

En plus de ses symphonies, Beethoven a écrit un sublime Concerto pour violon, dont il fit une transcription pour piano appelée Sixième concerto, un Concerto triple pour violon, violoncelle et piano et encore cinq concertos pour piano. De ces cinq concertos, le cinquième est le plus typique du style beethovenien, mais il ne faut pas oublier des moments forts, comme par exemple le deuxième mouvement du quatrième concerto.

Beethoven a encore composé plusieurs superbes ouvertures (Léonore III, Les Créatures de Prométhée, Egmont, Le Roi Étienne, Coriolan, La Consécration de la maison), une Fantaisie pour piano, choeur et orchestre, dont l’un des thèmes sera à l’origine de l’Hymne à la Joie.

À cela s’ajoutent deux messes dont on retiendra surtout la Missa Solemnis, l’un des édifices de musique vocale religieuse les plus importants jamais créés.

Enfin Beethoven sera l’auteur d’un unique opéra, Fidelio, œuvre à laquelle il tiendra le plus, et certainement celle qui lui a coûté le plus d’efforts. En effet cet opéra est construit sur la base d'un premier essai qui a pour titre Leonore, opéra qui n'a pas recu un accueil favorable du public. Il reste néanmoins les trois versions d'ouverture de Leonore, la dernière étant souvent interprétée avant le finale de Fidelio.

Musique pour piano

Bien que les symphonies soient ses œuvres les plus populaires et celles par qui le nom de Beethoven est connu du grand public, c’est certainement dans sa musique pour le piano (ainsi que pour le quatuor à cordes) que se distingue le plus le génie de Beethoven. Très tôt reconnu comme un maître dans l’art de toucher le piano-forte, le compositeur va, au cours de son existence, s’intéresser de près à tous les développements techniques de l’instrument afin d'exploiter toutes ses possibilités.

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Beethoven a écrit 32 sonates pour piano qui s’échelonnent sur une vingtaine d’années. Cet ensemble, aujourd’hui considéré comme l’un des monuments dédiés à l’instrument, témoigne, encore plus que les symphonies, du cheminement stylistique du compositeur au cours des années. Les sonates, de forme classique au début, vont peu à peu s’affranchir de cette forme et ne plus en garder que le nom, Beethoven se plaisant à commencer ou à terminer une composition par un mouvement lent, par exemple comme dans la célèbre sonate dite « au Clair de Lune », à y inscrire une fugue, ou à nommer sonate une composition à deux mouvements.

Au fur et à mesure, les compositions gagnent en liberté d’écriture, sont de plus en plus architecturées, et de plus en plus complexes. On peut citer parmi les plus célèbres l’Appassionnata ( 1804), la Waldstein de la même année, ou Les Adieux (1810). Dans la célèbre Hammerklavier (1819), longueur et difficultés techniques atteignent des proportions telles qu’elles mettent en jeu les possibilités physiques de l’interprète comme celles de l’instrument, et exigent une attention soutenue de la part de l’auditeur. Elle fait partie des cinq dernières sonates, qui forment un groupe à part, dit de la « dernière manière ». Ce terme désigne un aboutissement stylistique de Beethoven, dans lequel le compositeur, désormais totalement sourd, et possédant toutes les difficultés techniques de la composition, délaisse toute considération formelle pour ne s’attacher qu’à l’invention et à la découverte de nouveaux territoires sonores. Les cinq dernières sonates constituent un point culminant de la littérature pianistique. La « dernière manière » de Beethoven, associée à la dernière période de la vie du maître, désigne la manifestation la plus aiguë de son génie, et n’aura pas de descendance.

À côté des 32 sonates, il ne faut pas négliger les 33 Bagatelles, dont la plus connue est la Lettre à Élise. Enfin, en 1822, l’éditeur et compositeur Anton Diabelli eut l’idée de réunir en un recueil des pièces des compositeurs majeurs de son époque autour d’un unique thème musical. L’ensemble de ces variations devait servir de panorama musical de l’époque. Beethoven, sollicité, et qui n’avait pas écrit pour le piano depuis longtemps, se prit au jeu, et au lieu de fournir une variation, en écrivit 33, qui furent publiées dans un fascicule à part. Les Variations Diabelli, de par leur invention, constituent le véritable testament de Beethoven pianiste.

Musique de chambre

Dans la musique de chambre, un autre monument est formé par les 16 quatuors à cordes. C’est sans doute pour cette formation que Beethoven a confié ses plus profondes inspirations. Le quatuor à cordes a été popularisé par Boccherini, Haydn puis Mozart, mais c’est Beethoven qui a le premier utilisé au maximum les possibilités de cette formation. Les six derniers quatuors et la « Grande Fugue » en particulier, constituent le sommet insurpassé du genre. Depuis Beethoven, Le quatuor à cordes n’a cessé d’être un passage obligé des compositeurs et un des plus hauts sommets fut sans doute atteint par Schubert. C'est néanmoins dans les quatuors de Bartok que l'on trouve l'influence la plus profonde mais aussi la plus assimilée des quatuors de Beethoven ; on peut alors parler d'une lignée "Haydn - Beethoven - Bartok" -- trois compositeurs partageant à bien des égards une même conception de la forme, du motif et de son usage, et tout particulièrement dans ce genre précis.

À coté des quatuors, Beethoven a écrit de belles sonates pour violon et piano, les premières étant l’héritage direct de Mozart, alors que les dernières, notamment la « Sonate à Kreutzer » s’en éloignent pour être du pur Beethoven, cette dernière sonate étant quasiment un concerto pour piano et violon. Cycle moins connu que ses sonates pour violon ou ses quatuors, ses sonates pour violoncelle et piano font partie des œuvres réellement novatrices de Beethoven. Il y développe des formes très personnelles, éloignées du schéma classique qui perdure dans ses sonates pour violon.

Enfin, il est l’auteur de plusieurs cycles de Lieder — dont celui titré À la bien-aimée lointaine — qui, s’ils n’atteignent pas la profondeur de ceux de Franz Schubert (qu’il découvrira peu avant de mourir), n’en sont pas moins de grande qualité.

Ses œuvres

Les numéros d’opus de son œuvre ont été donnés par ses éditeurs et suivent l’ordre de publication (plutôt que l’ordre d’écriture). Par exemple l’Octuor pour instruments à vent écrit en 1792 est l’opus 103, alors que les opus 102 et 104 furent écrits en 1815 et 1817 respectivement.

De la liste qui suit, toutes les œuvres jusqu’à l’opus 138 furent publiées du vivant du compositeur.


  • Opus 1 n° 1 (1795) Trio pour piano et cordes n° 1 en mi bémol majeur
  • Opus 1 n° 2 (1795) Trio pour piano et cordes n° 2 en sol majeur
  • Opus 1 n° 3 (1795) Trio pour piano et cordes n° 3 en do mineur
  • Opus 2 n° 1 (1796) Sonate pour piano n° 1 en fa mineur
  • Opus 2 n° 2 (1796) Sonate pour piano n° 2 en la majeur
  • Opus 2 n° 3 (1796) Sonate pour piano n° 3 en ut majeur
  • Opus 3 (1794) Trio à cordes n° 1 en mi bémol majeur
  • Opus 4 (1795) Quintette à cordes en mi bémol majeur
  • Opus 5 n° 1 (1796) Sonate pour piano et violoncelle n° 1 en fa majeur
  • Opus 5 n° 2 (1796) Sonate pour piano et violoncelle n° 2 en sol mineur
  • Opus 6 (1797) Sonate pour piano à quatre mains
  • Opus 7 (1797) Sonate pour piano n° 4 en mi bémol majeur
  • Opus 8 (1797) Sérénade en ré majeur pour trio à cordes
  • Opus 9 n° 1 (1798) Trio à cordes n° 2 en sol majeur
  • Opus 9 n° 2 (1798) Trio à cordes n° 3 en ré majeur
  • Opus 9 n° 3 (1798) Trio à cordes n° 4 en do mineur
  • Opus 10 n° 1 (1798) Sonate pour piano n° 5 en do mineur
  • Opus 10 n° 2 (1798) Sonate pour piano n° 6 en fa majeur
  • Opus 10 n° 3 (1798) Sonate pour piano n° 7 en ré majeur
  • Opus 11 (1798) Trio pour piano et cordes n° 4 en si bémol majeur
  • Opus 12 n° 1 (1798) Sonate pour violon n° 1 en ré majeur
  • Opus 12 n° 2 (1798) Sonate pour violon n° 2 en la majeur
  • Opus 12 n° 3 (1798) Sonate pour violon n° 3 en mi bémol majeur
  • Opus 13 (1799) Sonate pour piano n° 8 en do mineur « Pathétique »
  • Opus 14 n° 1 (1799) Sonate pour piano n° 9 en mi majeur
  • Opus 14 n° 2 (1799) Sonate pour piano n° 10 en sol majeur
  • Opus 15 (1795) Concerto pour piano et orchestre n° 1 en ut majeur
  • Opus 16 (1796) Quintette pour piano et instruments à vent
  • Opus 17 (1800) Sonate pour cor en fa majeur
  • Opus 18 n° 1 (1800) Quatuor à cordes n° 1 en fa majeur
  • Opus 18 n° 2 (1800) Quatuor à cordes n° 2 en sol majeur
  • Opus 18 n° 3 (1800) Quatuor à cordes n° 3 en ré majeur
  • Opus 18 n° 4 (1800) Quatuor à cordes n° 4 en do mineur
  • Opus 18 n° 5 (1800) Quatuor à cordes n° 5 en la majeur
  • Opus 18 n° 6 (1800) Quatuor à cordes n° 6 en si bémol majeur
  • Opus 19 (1795) Concerto pour piano et orchestre n° 2 en si bémol majeur
  • Opus 20 (1799) Septuor en mi bémol majeur pour violon, alto, violoncelle, contrebasse, clarinette, cor et basson
  • Opus 21 (1800) 1re symphonie en ut majeur
  • Opus 22 (1800) Sonate pour piano n° 11 en si bémol majeur
  • Opus 23 (1801) Sonate pour violon n° 4 en la mineur
  • Opus 24 (1801) Sonate pour violon n° 5 en fa majeur « Le Printemps »
  • Opus 25 (1801) Sérénade en ré majeur pour flûte, violon et Alto
  • Opus 26 (1801) Sonate pour piano n° 12 en la bémol majeur
  • Opus 27 n° 1 (1801) Sonate pour piano n° 13 en mi bémol majeur
  • Opus 27 n° 2 (1801) Sonate pour piano n° 14 en do dièse mineur « Clair de lune » :
  • Opus 28 (1801) Sonate pour piano n° 15 en ré majeur
  • Opus 29 (1801) Quintette à cordes en ut majeur
  • Opus 30 n° 1 (1803) Sonate pour violon n° 6 en la majeur
  • Opus 30 n° 2 (1803) Sonate pour violon n° 7 en do mineur
  • Opus 30 n° 3 (1803) Sonate pour violon n° 8 en sol majeur
  • Opus 31 n° 1 (1802) Sonate pour piano n° 16 en sol majeur
  • Opus 31 n° 2 (1802) Sonate pour piano n° 17 en ré mineur « La Tempête »
  • Opus 31 n° 3 (1802) Sonate pour piano n° 18 en mi bémol majeur
  • Opus 32 (1805) Lied - An die Hoffnung
  • Opus 33 (1802) Sept Bagatelles pour piano
  • Opus 34 (1802) Six variations pour piano sur un thème original, en fa majeur
  • Opus 35 (1802) Quinze variations et une fugue pour piano sur un thème original, en mi bémol majeur, « Eroica »
  • Opus 36 (1803) 2e symphonie en ré majeur
  • Opus 37 (1803) Concerto pour piano et orchestre n° 3 en do mineur
  • Opus 38 (1803) Trio pour piano et cordes n° 8 (Arrangement du Septuor op. 20)
  • Opus 39 (1789) Deux Préludes pour piano
  • Opus 40 (1802) Romance pour violon en sol majeur
  • Opus 41 (1803) Sérénade pour piano et flûte ou violon en ré majeur
  • Opus 42 (1803) Notturno pour alto et piano en ré majeur
  • Opus 43 (1801) Les Créatures de Prométhée : ouverture et Ballet
  • Opus 44 (1792) Trio pour piano et cordes n° 10 (Variations sur un thème original en mi bémol majeur)
  • Opus 45 (1803) 3 Marches pour piano à 4 mains
  • Opus 46 (1795) Lied - Adélaïde
  • Opus 47 (1802) Sonate pour violon n° 9 en la majeur « à Kreutzer »
  • Opus 48 n° 1 (1802) Lied - Bitten
  • Opus 48 n° 2 (1802) Lied - Die Liebe des Nächsten
  • Opus 48 n° 3 (1802) Lied - Vom Tode
  • Opus 48 n° 4 (1802) Lied - Die Ehre Gottes aus der Natur
  • Opus 48 n° 5 (1802) Lied - Gottes Macht und Vorsehung
  • Opus 48 n° 6 (1802) Lied - Bußlied
  • Opus 49 n° 1 (1792) Sonate pour piano n° 19 en sol mineur
  • Opus 49 n° 2 (1792) Sonate pour piano n° 20 en sol majeur
  • Opus 50 (1798) Romance pour violon en fa majeur
  • Opus 51 n° 1 (1797) Rondo en ut majeur pour piano
  • Opus 51 n° 2 (1798) Rondo en sol majeur pour piano
  • Opus 52 n° 1 (1805) Lied - Urians Reise um die Welt
  • Opus 52 n° 2 (1805) Lied - Feuerfab
  • Opus 52 n° 3 (1805) Lied - Das Liedchen von der Ruhe
  • Opus 52 n° 4 (1805) Lied - Maigesang
  • Opus 52 n° 5 (1805) Lied - Mollys Abschied
  • Opus 52 n° 6 (1805) Lied - Die Liebe
  • Opus 52 n° 7 (1805) Lied - Marmotte
  • Opus 52 n° 8 (1805) Lied - Das Blümchen Wunderhold
  • Opus 53 (1803) Sonate pour piano n° 21 en ut majeur « Waldstein »
  • Opus 54 (1804) Sonate pour piano n° 22 en fa majeur
  • Opus 55 (1805) 3e symphonie en mi bémol majeur « Eroica »
  • Opus 56 (1805) Triple Concerto en ut majeur
  • Opus 57 (1805) Sonate pour piano n° 23 en fa mineur « Appassionata »
  • Opus 58 (1807) Concerto pour piano et orchestre n° 4 en sol majeur
  • Opus 59 n° 1 (1806) en° 7 en fa majeur « Razoumovski »
  • Opus 59 n° 2 (1806) Quatuor à cordes n° 8 en mi mineur « Razoumovski »
  • Opus 59 n° 3 (1806) Quatuor à cordes n° 9 en ut majeur « Razoumovski »
  • Opus 60 (1807) 4e symphonie en si bémol majeur
  • Opus 61 (1808) Concerto pour violon et orchestre en ré majeur
  • Opus 62 (1807) Ouverture de Coriolan
  • Opus 63 (1806) Transcription du Quintette à cordes, op. 4, pour Trio pour piano et cordes
  • Opus 64 (1807) Transcription du Trio pour piano et cordes, op. 3, pour piano et violoncelle
  • Opus 65 (1796) Aria - Ah perfido !
  • Opus 66 (1796) Variations pour violoncelle sur Ein Mädchen oder Weibchen de Mozart
  • Opus 67 (1808) 5e symphonie en do mineur
  • Opus 68 (1808) 6e symphonie en fa majeur « Pastorale »
  • Opus 69 (1808) Sonate pour piano et violoncelle n° 3 en la majeur
  • Opus 70 n° 1 (1808) Trio pour piano et cordes n° 5 en ré majeur
  • Opus 70 n° 2 (1808) Trio pour piano et cordes n° 6 en mi bémol majeur
  • Opus 71 (1796) Sextuor à vents en mi bémol
  • Opus 72a (1805) Opéra - Léonore (avec l’ouverture Léonore II)
  • Opus 72b (1806) Opéra - Léonore (avec l’ouverture Léonore III)
  • Opus 72c (1814) Opéra - Fidelio
  • Opus 73 (1809) Concerto pour piano et orchestre n° 5 en mi bémol majeur « l’Empereur »
  • Opus 74 (1809) Quatuor à cordes n° 10 en mi bémol majeur « les Harpes »
  • Opus 75 n° 1 (1809) Lied - Mignon
  • Opus 75 n° 2 (1809) Lied - Neue Liebe, neues Leben
  • Opus 75 n° 3 (1809) Lied - Aus Goethes Faust* Es war einmal ein König
  • Opus 75 n° 4 (1809) Lied - Gretels Warnung
  • Opus 75 n° 5 (1809) Lied - An die fernen Geliebten
  • Opus 75 n° 6 (1809) Lied - Der Zufriedene
  • Opus 76 (1809) Six variations pour piano sur un thème original en ré majeur
  • Opus 77 (1809) Fantaisie pour piano
  • Opus 78 (1809) Sonate pour piano n° 24 en fa dièse majeur
  • Opus 79 (1809) Sonate pour piano n° 25 en sol majeur
  • Opus 80 (1808) Fantaisie chorale pour piano et orchestre
  • Opus 81a (1809) Sonate pour piano n° 26 en mi bémol majeur « Les Adieux »
  • Opus 81b (1795) Septuor en mi bémol
  • Opus 82 n° 1 (1809) Lied - Hoffnung
  • Opus 82 n° 2 (1809) Lied - Liebes-Klage
  • Opus 82 n° 3 (1809) Duo - L’amante impatiente
  • Opus 82 n° 4 (1809) Lied - L’amante impatiente
  • Opus 82 n° 5 (1809) Lied - Lebens-Genuß
  • Opus 83 n° 1 (1810) Lied - Wonne der Wehmut
  • Opus 83 n° 2 (1810) Lied - Sehnsucht
  • Opus 83 n° 3 (1810) Lied - Mit einem gemalten Band
  • Opus 84 (1810) Egmont (Overture et Incidental Music)
  • Opus 85 (1804) Christus am Ölberge
  • Opus 86 (1807) Messe en ut majeur
  • Opus 87 (1795) Trio pour deux hautbois et cor anglais en ut majeur
  • Opus 88 (1803) Lied - Das Gluck der Freundschaft
  • Opus 89 (1814) Polonaise en ut majeur
  • Opus 90 (1814) Sonate pour piano n° 27 en mi mineur
  • Opus 91 (1813) La Victoire de Wellington (Wellingtons Sieg)
  • Opus 92 (1813) 7e symphonie en la majeur
  • Opus 93 (1814) 8e symphonie en fa majeur
  • Opus 94 (1815) Lied - An die Hoffnung
  • Opus 95 (1810) Quatuor à cordes n° 11 en fa mineur « Serioso »
  • Opus 96 (1812) Sonate pour violon n° 10 en sol majeur
  • Opus 97 (1811) Trio pour piano et cordes n° 7 en si bémol majeur « l’archiduc »
  • Opus 98 (1816) Lied Cycle - À la Bien-aimée lointaine
  • Opus 99 (1816) Lied - Der Mann von Wort
  • Opus 100 (1814) Lied - Merkenstein
  • Opus 101 (1816) Sonate pour piano n° 28 en la majeur
  • Opus 102no 1 (1815) Sonate pour piano et violoncelle n° 4 en ut majeur
  • Opus 102no 2 (1815) Sonate pour piano et violoncelle n° 5 en ré mineur
  • Opus 103 (1792) Octuor à vents en mi bémol
  • Opus 104 (1817) Quintette à cordes (arrangement du Trio pour piano et cordes n° 3)
  • Opus 105 (1819) Six variations pour piano et flûte
  • Opus 106 (1818) Sonate pour piano n° 29 en si bémol majeur « Hammerklavier »
  • Opus 107 (1820) Dix variations pour piano et flûte
  • Opus 108 (1818) Vingt-six Lieder écossais
  • Opus 109 (1822) Sonate pour piano n° 30 en mi majeur
  • Opus 110 (1822) Sonate pour piano n° 31 en la bémol majeur
  • Opus 111 (1822) Sonate pour piano n° 32 en do mineur
  • Opus 112 (1815) Meeresstille und glückliche Fahrt (pour chœur et orchestre)
  • Opus 113 (1811) Singspiel - Die Ruinen von Athen (Les ruines d’Athènes)
  • Opus 114 (1822) Marche et chœurs - Die Weihe des Hauses
  • Opus 115 (1815) Ouverture - Zur Namensfeier
  • Opus 116 (1802) Trio vocal avec orchestre - Tramte, empi tremate
  • Opus 117 (1811) Singspiel - King Stephen
  • Opus 118 (1814) Eligischer Gesang (pour chœur et orchestre)
  • Opus 119 (1822) Onze nouvelles bagatelles pour piano
  • Opus 120 (1823) Trente-trois variations pour piano sur une valse de Diabelli, ut majeur (Variations Diabelli)
  • Opus 121a (1803) Trio pour piano et cordes n° 11 (Variations sur Ich bin der Schneider Kakadu)
  • Opus 121b (1822) Opferlied (pour chœur et orchestre)
  • Opus 122 (1824) Bundeslied (pour chœur et orchestre)
  • Opus 123 (1822) Messe en ré majeur (Missa Solemnis)
  • Opus 124 (1822) Ouverture - La consécration de la maison
  • Opus 125 (1824) Symphonie n° 9 en ré mineur « Ode à la joie »
  • Opus 126 (1824) Six Bagatelles pour piano
  • Opus 127 (1825) Quatuor à cordes n° 12 en mi bémol majeur
  • Opus 128 (1822) Lied - Der Kuss
  • Opus 129 (1795) Rondo Capriccio pour piano en sol majeur
  • Opus 130 (1825) Quatuor à cordes n° 13 en si bémol majeur
  • Opus 131 (1826) Quatuor à cordes n° 14 en do dièse mineur
  • Opus 132 (1825) Quatuor à cordes n° 15 en la mineur
  • Opus 133 (1826) Grande fugue (Große Fuge) en si bémol majeur
  • Opus 134 (1826) Arrangement pour piano à 4 mains de la Grande fugue
  • Opus 135 (1826) Quatuor à cordes n° 16 en fa majeur
  • Opus 136 (1814) Cantate - Der glorreiche Augenblick
  • Opus 137 (1817) Quintette à cordes (fugue) en ré majeur
  • Opus 138 (1807) Ouverture - Léonore I

Utilisation contemporaine

Aujourd'hui, son œuvre est reprise dans de nombreux films, génériques d'émissions radiodiffusées et publicités. On peut citer notamment :

  • Elephant (Gus van Sant, palme d'or à Cannes en 2003) est un film composé de très peu de dialogues avec uniquement deux morceaux comme accompagnement sonore, Lettre à Élise et Sonate au clair de lune (les deux morceaux sont joués par l'un des protagonistes dans une des séquences du film) ;
  • Dans Orange mécanique (Stanley Kubrick, 1971), le personnage principal, Alex De Large, est un fan inconditionnel de Beethoven. On entend à de nombreuses reprises la 9e symphonie tout au long du film, en particulier le second mouvement ainsi que la fameuse Ode à la joie.

La vie de Beethoven a aussi inspiré plusieurs films, entre autres :

Anecdotes

  • Le 1er décembre 2005, un manuscrit original comportant 80 pages de la Grande Fugue (une version pour piano à quatre mains du final du Quatuor à cordes Op. 133) a été vendu à Londres par la maison Sotheby's pour 1,13 millions de livres (1,6 millions d'euros). L'identité de l'acheteur n'est pas connue. Le manuscrit avait été retrouvé dans les caves du Palmer Theological Seminary, à Philadelphie (USA) en juillet 2005.

Publications

Beethoven a laissé un Traité d'harmonie et de composition qui a été traduit par Fétis en 1833.

Bibliographie

Buste de Beethoven, maison natale de Beethoven, Bonn
  • Schindler, Vie de Beethoven. Leipzig, 1860.
  • Jean et Brigitte Massin, Beethoven, Fayard, 1967 (ISBN 2-213003483)
  • Romain Rolland, Beethoven, les grandes époques créatrices, Editions Albin Michel, 1980 (ISBN 2-226-00982-5)
  • Barry Cooper, Beethoven 1991
  • Philippe Autexier, Beethoven la force de l’absolu, Découvertes Gallimard, 1991 (ISBN 0-500300062)
  • André Boucourechliev, Beethoven, Seuil, 1994 (ISBN 2-020214806)
  • Michel Lecompte, Guide illustré de la musique symphonique de Beethoven, Fayard, 1995 (ISBN 2-21303091X)
  • Ève Ruggieri, Beethoven Itinéraire sentimental, JC Lattès, 1996
  • Jean-Jacques Greif, Réveille-toi Ludwig, L’école des loisirs, 1997
  • Toa de Nora, Beethoven et la construction du génie, Fayard, 1998
  • Marcel Marnat, Beethoven, Editions Jean-paul Gisserot, 1998
  • Esteban Buch, La neuvième de Beethoven, Gallimard, 1999
  • Elisabeth Brisson, Le sacre du musicien, CNRS Editions, 2000
  • Édouard Herriot, La vie de Beethoven , Gallimard, 2005


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Liens externes

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Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Beethoven.

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