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Février-Juin[1] : plan Shultz, qui appelle à la tenue rapide de négociations entre Israël et une délégation jordano-palestinienne, pour aboutir à un accord intérimaire sur les territoires occupés puis à une discussion sur leur statut définitif selon le principe « terres contre paix ». Shimon Peres approuve le plan américain mais le chef du gouvernent Ariel Sharon le refuse. George Shultz propose une participation de l’OLP aux négociations en échange de la reconnaissance d’Israël de la résolution 242. La Jordanie rejette l’idée de délégation commune avec les Palestiniens et l’OLP demande un dialogue direct israélo-palestinien dans le cadre d’une conférence internationale.
13 février : accord des douze membres de la CEE sur une réforme du financement de la CEE. Il rend possible l’ouverture d’un marché unifié le 1er janvier1993 et comprend une clause prévoyant une hausse de 100 % de l’aide accordée par les pays du Nord aux pays du Sud en 1993.
14 février (Nicaragua) : le gouvernement sandiniste lance une réforme monétaire de grande ampleur, assortie d’un train de mesures de stabilisation impopulaires qui se solderont globalement par un échec.
17 février : enlèvement au Liban du colonel américain William R. Higgins(en), commandant en chef de l'ONUST (Organisation des Nations-Unies pour la surveillance de la trêve en Palestine).
27-29 février : Pogrom de Soumgaït. La ville de Soumgaït, important centre industriel proche de Bakou, est le lieu d’un véritable pogrom. Plusieurs dizaines d’Arméniens sont assassinés et des centaines d’autres blessés. En Arménie, le Comité Karabakh, formé par un groupe d’intellectuels, se fait le porte-parole des aspirations à la démocratisation, à la liberté et à la souveraineté nationale.