Aller au contenu

2 Février (hôtel)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Hôtel 2 Février
Présentation
Type
Fondation
Occupant
2 Février (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le 2 Février ou Radisson Blu est un gratte-ciel de Lomé servant d'hôtel et ouvert en . Situé à proximité de la place de l'Indépendance, il est l'un des monuments emblématiques de la capitale togolaise avec 102 m de hauteur et représente le plus haut immeuble du pays.

Historique

Ouvert au mois de [1], il doit son nom à la nationalisation des mines de phosphate par le président Gnassingbé Eyadéma le , mesure prise quelques jours après la catastrophe aérienne de Sarakawa au cours duquel il a failli perdre la vie. L'hôtel est géré par la chaîne Corinthia Hotels International (en) depuis le [1] .

Fréquenté principalement par des hommes d'affaires, par des diplomates ou par des personnalités politiques, il est formé d'une impressionnante tour de béton de 27 étages dominant le quartier administratif et financier de Lomé et est situé à proximité des principaux symboles de la vie politique du pays (l'ancienne présidence de la République, la primature, la maison du parti RPT, le monument de l'indépendance, le palais des congrès).

Description

Divisé en 368 chambres, dont 52 suites présidentielles et autant de suites ministérielles, il accueille également trois restaurants, un night-club, un bar, ainsi que plusieurs infrastructures sportives (tennis, golf et piscine)[2]. Neuf salles de réception et des salons de réunion servent à des congrès et des séminaires. Un centre d'affaires, une salle de conférence et un studio de télévision sont aménagés aux étages inférieurs de l'hôtel[2].

Le chantier de l'hôtel est l'un des plus coûteux réalisés sous la présidence de Gnassingbé Eyadéma (environ 35 milliards de francs CFA)[1]. Bien qu'ayant abrité plusieurs sommets internationaux ou panafricains, son chiffre d'affaires reste longtemps inférieur aux coûts nécessaires à son entretien, ce qui détermine sa cession au groupe Corinthia Hotels International en mai 2002[1].

Réhabilitation et nationalisation

À l’abandon depuis 2002, l'hôtel du est nationalisé en puis confié dans la foulée à Kalyan[Quoi ?] sur la base d’une concession de trente ans. Entièrement rénové, l'hôtel est rouvert en après 15 mois de travaux. L’établissement dispose de 320 chambres dont 64 appartements, 3 600 m2 de salles de réunion et deux amphithéâtres. Sont disponibles également des commodités de luxe : sauna, spa, restaurants aux spécialités des cinq continents. L'hôtel est brièvement exploité sous le label Radisson Blu du groupe hôtelier belgo-américain Carlson Rezidor, jusqu'en [3]. Depuis , l'hotel redevient indépendant [4].

Notes et références

  1. a b c et d « L'hôtel du 2 février cédé au groupe Corinthia International », sur togo-confidentiel.com (consulté le )
  2. a et b « Présentation de l'hôtel du 2 février » [archive], sur montogo.com
  3. republicoftogo.com, « Bug au Radisson Blu de Lomé », République Togolaise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. republicoftogo.com, « Le retour du 2 février », République Togolaise,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes