Daisaku Ikeda

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Daisaku Ikeda
Description de cette image, également commentée ci-après
Daisaku Ikeda en 2010.
Naissance
Ōmori, Tokyoa (Japon)
Décès (à 95 ans)
Shinjuku, Tokyo (Japon)
École/tradition Bouddhisme de Nichiren
Maîtres Josei Toda et Tsunesaburō Makiguchi
Célèbre pour Diffusion du bouddhisme de Nichiren hors du Japon

Président de la Sōka Gakkai (du 3 mai 1960 au 23 avril 1979)
Président de la Soka Gakkai Internationale (depuis le 26 janvier 1975)

Daisaku Ikeda (池田 大作, Ikeda Daisaku?), né le à Ōmori (actuellement Ōta) et mort le [1], était un intellectuel, homme d'affaires, et leader religieux japonais.

Troisième président de l’organisation bouddhiste Sōka Gakkai, il a fondé la Soka Gakkai internationale (SGI) le , et écrit de nombreux ouvrages portant sur la spiritualité, le développement personnel, ou encore le bouddhisme de Nichiren. Il était docteur honoraire de plusieurs universités, et membre honoraire du Club de Rome[2]. Il était reconnu pour son implication concernant les droits humains et la paix. Son rôle et sa personnalité restent toutefois empreints de nombreux épisodes controversés.

Daisaku Ikeda et son épouse Kaneko ont eu trois enfants, Hiromasa (1953, vice président de la Soka Gakkai), Shirohisa (1955–1984), et Takahiro (1958).

Biographie

Daisaku Ikeda naît le à Omori, près de Tokyo. Sa famille s'était enrichie dans le commerce d'algues, au point de devenir le principal producteur d'algues nori de Tokyo, avant de s'appauvrir après le grand tremblement de terre de 1923. Il est le cinquième enfant d'une fratrie de dix. Sa jeunesse est marquée par la Guerre du Pacifique, qui voit ses quatre frères aînés enrôlés dans l'armée.

Sôka Gakkai

En 1947, à l’âge de 19 ans, Daisaku Ikeda rencontre Josei Toda, et le choisit comme maître dans l'apprentissage du bouddhisme de Nichiren professé par l'organisation bouddhique Sôka Gakkai.

Le 3 mai 1960, il en devient le troisième président. La même année. Il entame une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon[3] et fonde (1964) un parti politique, le Komeito.

En 1975, Daisaku Ikeda fonde, avec des représentants de 51 pays, la Soka Gakkai internationale (SGI) sur l’île de Guam (États-Unis).

Le , à la suite de tensions avec l’ordre monastique de la Nichiren Shoshu, Daisaku Ikeda démissionne de son poste de président de l'organisation japonaise, mais reste à la tête de la Soka Gakkai internationale. Hiroshi Hojo devient le 4e président de la Sōka Gakkai au Japon.

Diplomatie citoyenne

D. Ikeda à l'âge de 19 ans.

À partir des années 1970, en pleine guerre froide, il entreprend des voyages de « diplomatie citoyenne », au cours desquels il rencontre des personnalités universitaires, culturelles et politiques. Il fera notamment la connaissance, en 1974, du Premier ministre russe Alexis Kossyguine à Moscou, et du Premier ministre chinois Zhou Enlai[4]. Il rencontre également le dictateur panaméen Manuel Noriega, l'ancien président roumain Nicolae Ceaușescu, ou encore Fidel Castro.

Ces rencontres donnent lieu à la publication de livres de dialogues, abordant les enjeux de son époque avec une approche religieuse.

Tous les ans depuis 1983, à la date anniversaire de la création de la SGI, le 26 janvier, il adresse à l’ONU des « Propositions pour la paix ». Dans ces déclarations, suggérant des solutions fondées sur la philosophie bouddhique.

Dernières années et mort

Daisaku Ikeda n'a plus fait aucune apparition en public à partir de mai 2010, et hors de son cercle d'intimes, tout le monde ignore où il a passé les treize dernières années de sa vie, pas plus que l'on n'était au courant de son état de santé[5], ce qui a alimenté plusieurs controverses sur le web quant à sa mort supposée[6].

Daisaku Ikeda est mort le 15 novembre 2023 dans sa résidence de Shinjuku à Tokyo[5]. Dans une déclaration, le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a relevé[5] que D. Ikeda a « joué un rôle important dans la promotion de la paix, de la culture et de l’éducation au Japon et à l’étranger, et a laissé une trace significative dans l’histoire. ».

Controverses

Depuis son accession à la présidence du mouvement en 1960, Daisaku Ikeda a fait l'objet de plusieurs critiques et controverses[7],[8],[9].

D'après l'universitaire Daniel Métraux, Ikeda serait même "l'une des figures les plus controversées de l'histoire moderne japonaise, le Dr. Jekyll et M. Hyde de la société japonaise"[10], en raison des nombreuses attaques dont il a fait l'objet, des rumeurs, des polémiques et des scandales qui ont impliqué la Soka Gakkai. En 1996, le quotidien américain Los Angeles Times le décrivait comme "l'homme le plus puissant du Japon - et certainement l'un des plus énigmatiques (...), un ange et un démon, un despote comme un démocrate"[11].

Gourou ?

Ses détracteurs le voient comme le gourou d'une secte riche et influente. C'est aussi l'avis de la sociologue Florence Lacroix, qui a écrit une thèse sur la Soka Gakkai[12]. Certains jugent excessive la vénération des membres envers Ikeda à l'intérieur de la Sōka Gakkai. De nombreux livres critiques sur Daisaku Ikeda ont été publiés au Japon. En 2013, d’anciens membres de l'organisation publient Adieu, mon Ikeda Daisaku[13], dans lequel ils le décrivent comme « narcissique » et « avide de pouvoir »[5].

Liens avec le Komeito

On a aussi reproché à Ikeda son influence dans la politique japonaise par le biais du Komeito. Selon la Soka Gakkai, les deux entités sont indépendantes juridiquement et financièrement. D'après l’universitaire Gérald Curtis (en), le Komeito « a desserré les liens religieux qui le rattachaient à la Soka Gakkai et a développé une orientation pragmatique et flexible »[14]. Mais journalistes[15] et chercheurs pointent aujourd'hui les liens importants qui existent toujours entre l'organisation religieuse et le parti politique. "La secte continue néanmoins à fournir au parti ses argumentaires de campagne et ses cadres"[16], écrivait l'universitaire Eric Seizelet en 2012. Le chercheur américain Levi McLaughlin indique que "des générations d'adhérents à la Gakkai se sont mobilisées pour les candidats du Komeito", comme lors de la victoire de la coalition entre le PLD et le Komeito en 2014, "largement due aux électeurs de la Sôka Gakkai"[17].

En novembre 2022, le Komeito s'est opposé à une loi proposant d'interdire les dons à des organisations religieuses s'ils proviennent d'emprunts de particuliers, une mesure qui aurait été défavorable à la Sôka Gakkai[18].

Accusations de liens avec la mafia

Certains témoignages évoquent des liens supposés entre Ikeda et la mafia japonaise.

Dans sa biographie, parue en 2010, Tadamasa Goto, un ancien parrain du groupe criminel Yamaguchi-gumi, explique être devenu le garde du corps de Daisaku Ikeda : "Le temple principal de Nichiren Shoshu, la secte Nichiren Shoshu, à laquelle la Soka Gakkai adhérait autrefois, est situé à Fujinomiya, dans la préfecture de Shizuoka, et est naturellement devenu étroitement associé au clan Goto, qui est basé dans cette ville", résume un article du journal japonais Nikkan Gendai[19]. Tadamasa Goto avance également avoir fait fortune en exécutant des contrats pour la Soka Gakkai. Il écrit : "Le plus grand maux de tous est Daisaku Ikeda, un homme qui fait faire aux autres tout le sale boulot dans les coulisses pendant qu'il se prélasse sous les feux de la rampe comme un saint... Il a été aidé par tant de gens, et pourtant il n'hésiterait pas à vous couper les vivres une fois obtenu ce qu'il cherchait. Je trouve cela impardonnable. Il suffit de voir le nombre de ses fidèles subordonnés qu'il a fini par perdre. Cet homme est une blague"[20].

Un ancien avocat de la Soka, Masatomo Yamazaki, raconte dans un autre ouvrage, paru en 1994, que l’organisation s’est servie maintes fois des yakuzas pour menacer ou étouffer des critiques à son encontre. Ces accusations ont été contestée par la Soka Gakkai, qui a attaqué M. Yamazaki pour tentative d'extorsion. Il a été condamné en 1985 à trois ans de prison par un tribunal de Tokyo.

Déclarations critiquées

Abe Nikken (en), 67e administrateur du Taiseki-ji, temple siège de la Nichiren Shoshu, lui reproche la trahison des liens qui unissait la Soka Gakkaï à sa propre organisation, et certaines de ses déclarations, parmi lesquelles : « La Soka Gakkai est le plus grand allié des masses. Nos ennemis sont les mauvaises religions. Ce sont elles qui conduisent les hommes en enfer. Le véritable bouddhisme fait surgir le bouddha de tous les êtres[21]. »

Par ailleurs, au cours d'une interview avec le critique japonais Nakase Hiroi, D. Ikeda déclare : « Je suis le maître du Japon, son président, je suis un roi du monde spirituel et je suis l'homme le plus influent et le guide absolu de la culture des idées »[22].

Instituts et universités fondés

D. Ikeda a fondé des instituts éducatifs, culturels et de recherche :

  • l’Institut de philosophie orientale (Tokyo)[23](1962), centre de recherches sur le bouddhisme Nichiren (aucune activité depuis 2017)
  • l’Association des concerts Min-On[24](1963)
  • le musée d’art Fuji (Tokyo), où sont montrées les oeuvres d'art acquises par la Soka Gakkai[25](1983)
  • l’Institut Toda de recherche sur la paix[26](1996), un think-tank qui produit des rapports sur le changement climatique et les nouvelles technologies entre autres.
  • le Centre de recherches écologiques d’Amazonie[27], près de Manaus (Brésil)
  • le Centre Ikeda pour la paix, l’enseignement et le dialogue (Boston, 1993), destiné à promouvoir les idées de la Soka Gakkai
  • l’Université Soka (Hachioji, banlieue de Tokyo[28], 1971)
  • l'Université Soka d'Amérique (Californie, Orange County, 2001)

Conférences et distinctions académiques

Daisaku Ikeda a donné des conférences dans une trentaine d’universités et instituts[29]. Le , il donne une conférence à l'université d'État de Moscou et reçoit son premier doctorat honoraire[30]. En 1983, il reçoit la médaille de la paix des Nations unies. A sa mort, en 2023, il cumulait plus de 300 titres honorifiques universitaires du monde entier[31], dont plus de 130 délivrés par des institutions chinoises[32].

Ouvrages

La Révolution humaine

Les volumes de cette série[33] racontent sous forme de roman l'histoire de Soka Gakkaï. L'universitaire Levi Maclaughlin dira qu'avec ce texte, « Ikeda Daisaku s'est inventé un destin. Le livre établit ses prédécesseurs immédiats comme détenteurs d'une sagesse sacrée, et accrédite ainsi Ikeda ecomme chef d'une communauté spirituelle. Tout au long de l'ouvrage, Ikeda montre clairement qu'il est le successeur exclusif et choisi du règne éclairé de son maître et mentor, Toda Josei. »[34]. La Nouvelle Révolution humaine lui fait suite pour la période de 1961 à 2010, date à laquelle il a renoncé à la présidence de la SGI.

Ouvrages traduits en français

Dialogues

  • La nuit appelle l'aurore, avec René Huyghe (Flammarion, 1980. Éditions du Rocher, 2002)
  • Choisis la vie, un dialogue, avec Arnold Joseph Toynbee (Albin Michel, 1981)
  • Culture et spiritualité, lettres des quatre-saisons, avec Yasushi Inoue (Éditions du Rocher, 1992)
  • Dialogue pour la paix, avec Mikhaïl Gorbatchev (Éditions du Rocher, 2001)
  • Bouddhisme et islam, le choix du dialogue, avec Majid Tehranian (Éditions du Rocher, 2004)
  • Les Droits humains au XXIe siècle, avec Austregésilo de Athayde (L’Harmattan, 2013)
  • Jazz, bouddhisme et joie de vivre, avec Herbie Hancock et Wayne Shorter (Acep[35], 2019)

Écrits sur le bouddhisme

  • La vie du Bouddha (Éditions du Rocher, 1982)
  • Le bouddhisme en Chine (Éditions du Rocher, 1986)
  • Commentaires sur les chapitres “Moyens” et “Durée de la vie du Bouddha” du Sûtra du Lotus, 2 volumes (ACEP, 1997)
  • Le monde du Gosho avec Katsuji Saito et Masaaki Morinaka, commentaires des écrits de Nichiren, 3 volumes (ACEP, 2004)
  • Le cycle de la vie, une perspective bouddhique (L’Harmattan, 2006)
  • Une histoire du bouddhisme Mahayana : De l'Inde à la Chine (Les Indes savantes, 2011)

Essais et allocutions

  • Pour une spiritualité créatrice de paix, Éditions du Rocher, 2 vol., 1990 et 1991
  • Un nouvel humanisme : Conférences dans des universités et instituts, Éditions du Rocher, , 274 p. (ISBN 978-2-26802-736-4)
  • Réflexions d'un bouddhiste sur notre époque, Éditions du Rocher, , 240 p. (ISBN 978-2-26801-606-1)
  • Propositions pour la paix adressées aux Nations unies 2008-2015, Les Indes savantes, , 333 p. (ISBN 978-2-84654-423-8)

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Levi McLaughlin, Sōka Gakkai's Human Revolution. The Rise of a Mimetic Nation in Modern Japan, Honolulu, University of Hawaii Press,
  • (en) Alfred Métraux, The Soka Gakkai Revolution, University Press of America Tauris, , 304 p. (ISBN 978-0-857-71938-6)


Auteurs proches de la Soka Gakkai / de D. Ikeda

  • (en) Jason Goulah, « Daisaku Ikeda and the Soka movement for global citizenship », Asia Pacific Journal of Education, vol. 40, no 1,‎ , p. 35-48 (lire en ligne Accès payant)
  • (en) Olivier Urbain, Daisaku Ikeda's Philosophy of Peace. Dialogue, Transformation and Global Citizenship, London - New York, I.B. Tauris, , 304 p. (ISBN 978-0-857-71938-6)

Articles en ligne

Références

  1. (ja) « 創価学会名誉会長の池田大作氏が死去、95歳…日本最大規模の宗教団体に育て上げる », sur 読売新聞オンライン,‎ (consulté le )
  2. (en) Liste des membres honoraires du Club de Rome
  3. Karel Dobbelaere, La Soka Gakkai, Elledici, 2001, p. 12.
  4. “The SGI’s Peace Movement” in Buddhist Peacework, Creating Cultures of Peace, Wisdom Publications, 1999, p. 129.
  5. a b c et d Philippe Mesmer, « Daisaku Ikeda, dirigeant adulé et controversé de l’organisation bouddhiste japonaise Soka Gakkai, est mort », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  6. BlancheFromage, « "Is Daisaku Ikeda really alive?" », sur r/sgiwhistleblowers, (consulté le )
  7. (en) Daniel Alfred Métraux, The Soka Gakkai Revolution, 1994, page 147, chapitre "Ikeda Daisaku: religious savior or diabolical dictator?" : "Ikeda, possibly one of the more controversial figures in Japan's modern history"
  8. « Japan’s Crusader or Corrupter? », Los Angeles Times,‎ , "Daisaku Ikeda, leader of the nation’s largest religious organization, has been condemned and praised as a devil and an angel, a Hitler and a Gandhi, a despot and a democrat" (lire en ligne)
  9. Japan Studies Review, Volumes 2 à 4, University of North Florida, (lire en ligne), "The actual role of Soka Gakkai's spiritual leader Ikeda Daisaku has been a matter of some controversy in Japanese politics for several decades. As the self-proclaimed founder and avid supporter of the Komeito [...]"
  10. (en) Daniel Métreaux, The Soka Gakkai Revolution, University Press of America, (lire en ligne)
  11. (en) « "Japan's Crusader or Corrupter?" », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  12. Benoit Tabaka et Florence Lacroix, « Sectes & Religions », https://www.rajf.org/spip.php?article46,‎ (lire en ligne)
  13. Titre original: Ningen No Kagaku Shinsha, non traduit.
  14. Cité dans « Le Komeito et la politique japonaise » in Citoyens du monde, le mouvement Soka Gakkai au Japon, sous la direction de David Machacek et Bryan Wilson, L’Harmattan, 2004, p. 161.
  15. (en) « Religious Group Soka Gakkai Has Strong Influence in Japan’s Political Landscape », Yomiuri Shimbun,‎ (lire en ligne)
  16. « « Le principe de séparation de l’Etat et de la religion à l’épreuve des dérives sectaires : le cas du Japon » », CRCAO - Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie Orientale,‎ (lire en ligne Accès libre)
  17. (en) « Religion and Politics in Japan: A Conversation With Religion Scholar Levi McLaughlin », Site internet de la North Carolina State University,‎ (lire en ligne)
  18. (en) « Relief bill for church victims to ban donations based on loans », Asahi Shimbun,‎ (lire en ligne)
  19. « 「憚りながら」後藤忠政著/宝島社文庫 », sur nikkan-gendai.com, 日刊現代,‎ (consulté le ).
  20. (ja) 後藤忠政, 憚りながら,‎ , 357 p. (ISBN 9784796681346, lire en ligne).
  21. Ryuei Michael McCormick, « Naissance de la Soka Gakkai: Daisaku Ikeda », sur nichiren-etudes.net, (consulté le )
  22. (ja)高瀬広居 『人間革命を目指す池田大作・その思想と生き方』(有紀書房 1965) [Takase Hiroi “ningenkawainochi o mezasu ikeda daisaku sono shisō to ikikata” (Yuki shobō 1965). Google traduction : Hiroi Takase «Daisaku Ikeda vise la révolution humaine: sa pensée et son mode de vie» (Yuki Shobo 1965)] : « 私は、日本の国主であり、大統領であり、精神界の王者であり、思想文化一切の指導者・最高権力者である » [Watashi wa, Nihon no kokushudeari, daitōryōdeari, seishin-kai no ōjadeari, shisō bunka issai no shidō-sha saikō kenryoku-shadearu. Google traduction : «Je suis le propriétaire du Japon, le président, le roi du monde spirituel, le chef de toute pensée et culture, et l'autorité suprême.»]
  23. (en) Institut de philosophie orientale
  24. (en) Association des concerts Min-On
  25. (en)Musée d’art Fuji de Tokyo
  26. (en) Institut Toda de recherche sur la paix
  27. (en) Centre de recherches écologiques d’Amazonie (CEPEAM)
  28. (en) Université Soka de Tokyo
  29. (en) « Lectures delivered », sur daisakuikeda.org
  30. « Une nouvelle route pour les échanges culturels entre Orient et Occident », in Daisaku Ikeda, Un nouvel humanisme, Éditions du Rocher, 1997, p. 87.
  31. (en) « Curriculum Vitae », sur daisakuikeda.org
  32. (en) « Academic Honors Conferred », sur daisakuiekda.org,
  33. Voir ci-après la « Bibliographie » (s.v. « Romans »).
  34. (en) Levi Mclaughlin, Dominating tradition, Soka Gakkai and the creation of history, Toronto, Levi Mclaughlin Graduate Department of East Asian Studies University of Toronto, , 61 pages, p. 3 : “Through writing this book, Ikeda Daisaku has created history. The book establishes his immediate predecessors as holders of sacred wisdom, and therefore effectively justifies himself as leader of a spiritual community. Through the course of the book, Ikeda makes it clear that he is the exclusive chosen successor to the enlightened rule of his teacher and mentor, Toda Josei.”
  35. Ikeda, Handcock et Shorter, « Morceaux choisis », sur acep-france, (consulté le )