Dimophora longicornis

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Nemeritis longicornis

Dimophora longicornis est une espèce fossile d'insectes hyménoptères de la famille des Ichneumonidae et du genre Dimophora.

Classification

Nemeritis longicornis est décrit en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse[1],[2].

Fossiles

Le spécimen holotype Am12 vient des collections du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, et provient du gypse d'Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône. Il est aussi connu au Muséum national d'histoire naturelle de Paris sous la référence B24398[3].

Étymologie

L'épithète spécifique longcornis signifie en latin « longue corniche ».

Renommage

Nemeritis longicornis est renommé en Dimophora longicornis par Tamara Spasojevic (d) et al. en 2022[4],[2]. Selon « leur opinion », le genre Dimophora appartient à la sous-famille Cremastinae et donc les espèces associées.

Description

Dimophora longicornis aile ant. & Nemeritis longicornis 1937 N. Théobald Holotype éch. Am12 p. 306 pl. XXIV Hyménoptètes du Stampien d'Aix-en-Provence.
Dimophora longicornis aile ant. & Nemeritis longicornis 1937 N. Théobald Holotype éch. Am12 p. 306 pl. XXIV Hyménoptètes du Stampien d'Aix-en-Provence.

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald de [1],[note 1] :

« Insecte de teinte noire sur corps, tarière et cuisses ; tibias et stigmas bruns. Tête petite, transversale ; deux gros yeux non contigus ; antennes filiformes, plus longues que le thorax, articles homonomes ; cou net ; thorax ovale. abdomen allongé, longuement pétiolé, comprimé ; 1er segment long, étroit, légèrement conique ; 2e segment plus court et plus large ; les 4 suivants sont plus larges que longs; le dernier porte une tarière, dont la longueur dépasse de beaucoup celle de l'abdomen. Pattes grêles. Ailes transparentes ; aréole subtriangulaire, légèrement déjetée vers le sommet de l'aile, pas de ramellus, stigma large. »[1].

Dimensions

La longueur du corps est de 3,5 mm, les antennes ont une longueur 3 mm, la tarière a une longueur 4,25 mm , les ailes ont une longueur 3 mm[1].

Affinités

« L'échantillon appartient certainement à la sous-famille des Ophioninae. Pimpla Renevieri Meunier (p. 463, fig. 3) appartient peut-être à cette espèce; mais la description et la figure de F. Meunier ne permettent pas de faire une détermination. »[1].

Bibliographie

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Ouvrage

  • [2022] (en) Tamara Spasojevic, Gavin R. Broad et Seraina Klopfstein, « Revision of 18 ichneumonid fossil species (Hymenoptera, Ichneumonidae) highlights the need for open nomenclature in palaeontology », Fossil Record, Wiley-VCH, Copernicus (d) et Pensoft Publishers (d), vol. 25, no 1,‎ , p. 187-212 (ISSN 2193-0074 et 2193-0066, OCLC 891343714, DOI 10.3897/FR.25.83034, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Publication originale

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Notes et références

  1. a b c d et e Nicolas Théobald 1937, p. 306-307.
  2. a et b (en) Référence Paleobiology Database : Dimophora longicornis Theobald 1937 (consulté le ).
  3. « Nemeritis longicornis THÉOBALD, 1937 - HOLOTYPE », sur science.mnhn.fr (consulté le ).
  4. Tamara Spasojevic, Gavin R. Broad et Seraina Klopfstein 2022, p. 187-212.