Francisco Ballesteros

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Francisco Ballesteros
Fonction
Ministre de la Guerre
-
Francisco de Eguía (en)
Francisco Bernaldo de Quirós y Mariño de Lobera (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Grade
Vue de la sépulture.

Francisco Ballesteros, né en 1770 à Saragosse et mort le à Paris, est un général espagnol.

Biographie

Capitaine lors de la campagne de Catalogne (1792-1795), il est destitué en 1804 à la suite d'une accusation calomnieuse de détournement[1]. Il devient par la suite chef des douaniers dans les Asturies. Rappelé, il se distingue pendant l'invasion française de l'Espagne en tant que colonel et participe à la bataille de Bailén. Promu au grade de lieutenant-général, il défend l'Andalousie contre les maréchaux Soult et Mortier. À la suite de la nomination du marquis de Wellington comme chef des armées en Espagne, il s'insurge et est exilé à Ceuta. De nouveau rappelé, il abjure ses principes libéraux et est promu général en 1815 puis ministre de la Guerre par Ferdinand VII. Disgracié, il est mis en demi-solde et part à Valladolid où il devient un des chefs de l'insurrection espagnole.

Révolution de 1820-1823

Rappelé par le roi qu'il exhorte à signer la constitution de 1812, il devient vice-président intérimaire et ferme des prisons de l'Inquisition en restaurant les libertés municipales. Le , avec la Garde royale, il permet le maintien de la Constitution et est fait capitaine général de Madrid. En 1823, lors de l'expédition française en Espagne visant à rétablir Ferdinand sur le trône, il commande les troupes de l'armée constitutionnelle destinées à défendre la Navarre et l'Aragon. Il ne tarde cependant pas à capituler devant l'avance des troupes du duc d'Angoulême. En retraite à Cadix, il est blâmé par tous les partis et doit se retirer en France. Il meurt oublié à Paris le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (28e division).

Sources

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

Notes et références

  1. Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 212

Liens externes