Liste des évêques de Toulon

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La liste des évêques de Toulon recense le nom des évêques qui se sont succédé sur le siège du diocèse de Toulon, dans l'actuel département du Var, en France. Toulon était le siège de l'évêché.

Fondé au Ve siècle[1], l'évêché est supprimé lors du Concordat de 1801. Par décret consistorial du , les évêques de Fréjus sont autorisés à adjoindre à leur titre celui de l'évêché de Toulon. Ce décret fut reçu par décret présidentiel du .

Les évêques par période

Haut Moyen Âge

Lors du concile de Vaison, il est présenté comme loco Telonensi Agustales episcopus, c'est-à-dire évêque non pas d'une cité, mais d'un lieu[1]. Probablement mort à Arles en 450[1].
  • vers 451 : Honoratus (non mentionné par Duchesne).
Longtemps considéré comme le premier évêque, signataire d'une lettre à destination du pape Léon, en 451[1].
Non confirmé par l'ensemble des historiens[1].
Devenu le saint Patron de la ville[1].
  • vers549-vers 554 : Palais (Palladius), assiste au concile d'Orléans (549) et à un synode provincial (554)[b 2].
  • vers 573-vers 585 : Desiderius, assiste au 4e concile de Paris (573) et il se fait représenter au Second concile de Mâcon (585)[b 2].
  • vers 601 : Mennas, reçoit une lettre, en 601, de Grégoire le Grand[b 2].
  • vers 614 : Hiltigisus (de Tholosa ?), non mentionné par Duchesne.
  • vers 636 : Marius, auteur du privilège de Rebais en 636[b 2].
  • vers 680 : Taurinus, participe au concile de Rome (680), non mentionné par Duchesne.
  • Gandalmarus, non mentionné par Duchesne.
  • vers 879 : Eustorgius, présent au concile de Mantaille (879)[b 2].
  • vers 899 : Armodus, l'un des consécrateurs de l'archevêque de Vienne, Rainfroi (Raganfredus)[b 2].

Bas Moyen Âge

Temps modernes

Dans les années 1760-1780, l'évêché de Toulon était taxé 400 florins par la cour de Rome, et son revenu était de 15 000 livres provenant de 20 cures[3].

Références

Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule (1907)

  1. Duchesne, 1907, p. 277 (lire en ligne).
  2. a b c d e f et g Duchesne, 1907, p. 278 (lire en ligne).

Autres références

  1. a b c d e et f Gabriel Jauffret, Tony Marmottans, Ça s'est passé à Toulon et en pays varois (4), FeniXX réédition numérique, , 203 p. (ISBN 978-2-40207-040-9), p. 11-13.
  2. Florian Mazel, La noblesse et l'Eglise en Provence fin Xe-début XIVe siècle. L'exemple des familles d'Agoult-Simiane, de Baux et de Marseille, Paris, CTHS, , 803 p., p. 75
  3. Le clergé - liste des archevêchés et évêchés dans Almanach royal, pour l'année 1780. Laurent d'Houry. p. 63. Indique aussi le montant de la taxe pour la cour de Rome et le revenu pour chaque évêché et archevêché, ainsi que le nombre de cures qui sont la source de ces revenus.

Annexes

Bibliographie

  • Trésor de chronologie, d’histoire et de géographie pour l'étude et l'emploi des documents du Moyen Âge, par M. le comte de Mas-Latrie; pages 1498 et 1499 - Paris - V. Palmé (1889) (consultable sur [1])
  • L’annuaire pontifical, sur [2]
  • Joseph-Hyacinthe Albanès, Louis Fillet, Ulysse Chevalier, Toulon (Évêques, prévots), Société anonyme d'imprimerie montbéliardaise, (lire en ligne).
  • Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), Paris, Albert Fontemoing. Anc. Thorin et fils, , 2e éd. (lire en ligne), pp. 277-278.
  • Jean-Rémy Palanque, Les évêchés provençaux à l'époque romaine, p. 105-143, dans Provence historique, tome 1, fascicule 3, 1951 (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes