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Guy Claisy

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Guy Claisy
Guy Claisy
vainqueur du Prix Riguelle et du Prix Friol, 1941
Informations
Naissance
Nationalité
Spécialité
Équipes amateurs
1939-1942ACBB
Équipes professionnelles
1943-1949
1949
1950
Individuel
Urago (en)
La Perle-Hutchinson

Guy, Pierre, Camille Claisy, né le à Conches-en-Ouche en Normandie, est un coureur cycliste français, spécialiste de la vitesse sur piste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, Ernest Claisy, ancien pistard[1], tient un magasin de cycles à Conches jusqu'en 1929[2], puis à Boulogne-Billancourt. En 1925, Le Miroir des Sports lui consacre un article sur sa précocité en vélo[3]. Membre de l'ACBB, il gagne la grand finale de la course de la Médaille 1940-41[4],[5],[6] et gagne des handicaps. En 1941, il finit 3e du championnat de Paris, derrière Dégelas et Senfftleben[7],[8]. Il réalise 1 min. 15 sec. et 1/5 dans une tentative sur le kilomètre lancé, au Vél' d' d'Hiv'[9]. Il gagne le Prix Alfred Riguelle[10] et le Prix d'Auteuil amateurs devant Verna et Dégelas[11]. Il est considéré comme le meilleur sprinteur amateur de l'époque.

En 1942, il gagne le championnat d'hiver de vitesse amateur devant Verna et Gouéry[12]. Il passe professionnel début 1943, managé par Georges Wambst[13],[14].

En 1944, il s'essaye au demi-fond[15],[16] et à l'omnium[17],[18],[19],[20]. En 1946, il fait équipe avec André Degelas en omnium et américaine[21].

Il participe aux championnats du monde 1947 à Paris[22]; Dans leur série, Scherens et Claisy sont classés « deat-head[note 1] »; Une manche est recourue, entre eux deux, afin de les départager et c'est Scherens, futur champion du monde, cette année là qui gagne.

En fin de carrière sportive, Il s'installe à Monaco et se tourne vers la route[23],[24].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Championnat de France[modifier | modifier le code]

Grand Prix[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse Mauricette Stern, le 13 janvier 1948, à Boulogne-Billancourt[30],[31].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  2. « Journal d'Évreux et du département de l'Eure », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  4. « Le Matin », sur Gallica, (consulté le )
  5. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  8. a et b « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  9. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  10. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  11. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  12. a et b « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  13. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  14. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Libération », sur Gallica, (consulté le )
  17. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  18. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  19. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  20. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  21. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  23. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  24. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  25. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  26. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  27. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  28. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  29. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  30. « Ce soir », sur Gallica, (consulté le )
  31. « Ce soir », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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