Empire soviétique

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Les États rouges représentent des gouvernements communistes alignés avec l'Union soviétique. Les jaunes (Somalie et Albanie) représentent les gouvernements des États communistes alignés avec la République populaire de Chine. Les États noirs (Corée du Nord et Yougoslavie) représentent les gouvernements communistes qui n'étaient alignés avec aucun des deux.

L'Empire soviétique est, au cours de la guerre froide, l'entité informelle parfois désignée ainsi pour se référer à l'influence et à la politique étrangère de l'Union soviétique considérée comme impérialiste vis-à-vis d'un certain nombre de pays indépendants, généralement durant la période comprise entre 1945 et 1989.

L'Union soviétique n'était pas gouvernée par un empereur, contrairement à l'Empire russe — dont elle reprit la majeure partie du territoire —, et se déclarait elle-même anti-impérialiste. Cependant, selon ses détracteurs, elle présentait certaines tendances communes aux empires historiques. L'URSS pratiquait d'une certaine façon une domination en Europe de l'Est comme les autres puissances impériales. Ceux qui soutenaient l'Union soviétique, quant à eux, rejetaient de telles accusations et soutenaient que la relation entre l'Union soviétique et les pays au sein de son « empire » était en fait celle de la coopération volontaire. Les pays de l'Empire soviétique, des États communistes pour la plupart d'entre eux, étaient désignés comme des « États satellites » et étaient liés à des entités géopolitiques, des alliances militaires et des unions économiques : Bloc de l'Est, pacte de Varsovie et Conseil d'assistance économique mutuelle.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de l'Empire soviétique est généralement située durant la période comprise entre 1945, date de la fin de la Seconde Guerre mondiale, et 1989, date la chute des régimes communistes en Europe, dans le contexte de la guerre froide. Le point d'orgue intervient lors de la dislocation de l'URSS en 1991, qui gravement minée en interne par la résurgence des nationalismes qu'elle était censée neutraliser et par un système socio-économique globalement à bout de souffle[1].

Un ensemble géopolitique spécifique[modifier | modifier le code]

Dans les années 20 puis 30, l'empire sovietique apparait comme le successeur direct de l'empire autocratique russe dont il reprend les usages issus l'idélogie imperiale russe malgré une posture anti-impérialiste affirmée par ses dirigeants, Lénine en tête[1].

L'Empire soviétique reprend l'héritage de l'empire russe avec une nouvelle idéologie politique, le marxisme léninisme, « science de l'histoire » qui théorise la victoire du communisme sur le capitalisme. Cette matrice prévoit en principe la mise en place d'une société homogène sans frontières et exempte théorique de la domination traditionnelle de la Russie (impérialisme russe) au contraire de l'empire tsariste précédent[2].

Dans la réalité, le fonctionnement du système soviétique reprend les méthodes antérieures de l'empire tsariste à une échelle supérieure avec la création de la police politique dédiée, la Tchéka en décembre 1917 qui deviendra par la suite dans les années 30, le NKVD, ancêtre du futur KGB (et futur FSB)[1]. Elle se traduit par une surveillance accrue des dissidents et opposants politiques de l'empire soviétique qui se retrouvent soient déportés en camp de travaux forcés dans des conditions extrêmes dans les années 1920 à 1950, internés en hôpitaux psychiatrique dans les années 60, exilés ou expulsés dans les années 1970 comme Soljenitsyne, l'auteur de l'archipel du Goulag qui a révélé la réalité des camps de prisonniers russes en décembre 1973 au monde entier[1].

En parallèle, l'empire soviétique qui se définit comme anti-capitaliste et anti impérialiste, bénéficie de l'aura acquise au cours des années 20 lors de la création de l'URSS puis au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, co-vainqueur du régime nazi allemand avec les alliés (Etats-Unis, Angleterre) comme l'une des nouvelles puissances mondiales en 1945, mais pauvre au regard de sa dépendance technologique et de son agriculture longtemps défavorisée (à partir de 1972, l'URSS va importer jusqu'à 40 millions de tonnes de céréales par an du Canada et des Etats-Unis en raison de grave déficiences internes du au primat donné à la politique au détriment de la rigueur scientifique en agriculture comme le démontre le Lyssenkisme)[1].

En plus de la Russie, quatorze républiques formaient l'Union des République Socialistes Soviétiques depuis sa fondation officielle le 30 décembre 1922. Elles se voyaient reconnaître le droit d'apprendre à l'école leur langue natale comme première langue. Mais le russe constituait la seconde langue obligatoire[3]. Le fonctionnement au sein des institutions est le suivant : le premier secrétaire du parti communiste du pays est confié à une personne civile issue de la population nationale. En revanche, le second secrétaire du parti en lien avec le KGB et qui contrôle le premier est confié à un russe[1].

Cependant et malgré ce dispositif, tout au long de la seconde moitié du 20ème siècle, de nombreuses manifestations et mouvements de résistance prennent naissance au sein de l'empire soviétique.

L'application et la mise en pratique de cette politique va en réalité également contribuer à la fracturation et à la dislocation totale de l'URSS en 1991 par le renforcement des nationalismes en raison de la russification déployée [2].

1945 : le primat et rayonnement de la vision soviétique[modifier | modifier le code]

L'Union Soviétique ressort à son apogée à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale ou son expansion territoriale.

En 1947, la promesse d'élections libres n'est pas respectée par Staline qui instaure des régimes communistes inféodés au responsable du Kremlin dans les nouvelles Républiques Socialistes Soviétiques dont la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, les Pays Baltes (l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie), la Tchecoslovaquie, la Moldavie, la Hongrie[4]. De ce fait, l'URSS organise au travers de l'établissement des Démocraties Populaires, c'est à dire des régimes communistes non démocratiques dans les différents pays conquis par l'Armée Rouge l'exercice d'une véritable tutelle sur ces Etats réduits au rôle de satellites[5].

Toutefois, dans ces pays déjà annexés de force par l'Union Soviétique suite au pacte germano soviétique d'Août 1939 entre la Russie et l'Allemagne Nazie, puis à la conquête par l'Armée Rouge, une intense résistance est livrée. Aux forces militaires russes s'opposent des mouvements de guérilla comme les frères de la Forêt dans les Pays Baltes et en Ukraine (indépendante de 1917 à 1922 avant d'être nouvellement annexée suite à la guerre civile russe)[1],[6]. Ces importants foyers de résistance demandent des opérations de neutralisation menées à la fois par la police politique, le NKVD et l'Armée Rouge jusqu'en dans les années 50.

De même, des manifestations des populations civiles soumises aux normes du régime soviétique sont observées dans les décennies suivantes[4].

Années 1950 et 1960 : la répression des manifestations démocratiques[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960, fort des succès technologiques de l'URSS avec les premiers succès dans l'espace (satellites artificiels, les sorties humaines), la détention de l'arme nucléaire, l'aura de la victoire sur l'Allemagne nazie et le soutien aux mouvements de décolonisation font apparaître l'empire soviétique comme le rival direct des Etats-Unis[1].

Néanmoins, si les succès sont rencontrés à l'international, en interne de nombreuses manifestations pour davantage de libertés secouèrent régulièrement la chape de plomb de l'empire soviétique à partir de 1945, notamment les grèves ouvrières massives dans les années 1950 en République Démocratique Allemande (RDA fondée en 1949 en opposition à la République Fédérale d'Allemagne), en Hongrie (insurrection de Budapest en 1956), en Tchécoslovaquie (Coup de Prague 1948 et Printemps de Prague en 1968), et en Pologne[1].

En 1961, en raison de l'hémorragie démographique en République Démocratique Allemande (fondée en 1949 en réponse à la création de la République Fédérale d'Allemagne, RFA) ou 2,7 millions d'allemands ont fui vers l'Allemagne de l'Ouest depuis 1945, le Mur de Berlin est instauré[1].

Années 1970 : les premières failles[modifier | modifier le code]

En raison de la répression politique, de la censure et de la surveillance permanentes imposées par les regimes communistes du Bloc de l'Est, une dégradation progressive de l'image de l'empire soviétique s'instaure au fur et à mesure de la globalisation médiatique de l'information a lieu tout le long des années 1970. La publication de l'Archipel du Goulag en 1973 met en lumière à l'échelle mondiale, le système autoritaire et répressif déployé en URSS[1].

En parallèle, la facilité accrue des échanges avec l'Occident et les accords d'Helsinki en 1975 vont semer les germes de la destruction de l'empire soviétique. En effet, en contre partie de la reconnaissance des frontières issues de la Seconde Guerre Mondiale, les autorités soviétiques s'engagent à garantir les libertés individuelles qui sont contraires au fonctionnement des regimes communistes[1].

Rançon supplémentaire du prestige acquis après 1945, les actions de l'empire soviétique sont davantage scrutées au niveau mondial tandis qu'en son sein, les républiques soviétiques socialistes commencent à suivre leur propres agendas politiques internes[1].

Enfin, la guerre en Afghanistan (1979-1989), qui apparaît comme l'équivalent dune guerre coloniale de type guerre d'Algérie ou d'un Vietnam à la Soviétique contribue à affaiblir durablement à la fois l'armée soviétique part les pertes matériels et humaines qu'elle engendre et le prestige du communisme [5],[1].

En interne, le fonctionnement économique ou le complexe militaro industriel soviétique qui accapare jusqu'à 20% de la richesse intérieure sans retombées dans le domaine civil a entrainé le sacrifice du secteur des services et de l'agriculture. A partir de 1972, déficitaire d'un point de vue agricole, l'URSS va importer jusqu'à 40 millions de tonnes de céréales par an du Canada et des Etats-Unis en raison de graves déficiences de production du également au primat donné à l'idéologie politique au détriment de la rigueur scientifique en agriculture (comme le démontre le courant du Lyssenkisme)[1].

En réalité, malgré sa force militaire, l'URSS est une puissance mondiale pauvre, basée sur une économie de rente grâce à l'exportation de ses matières premières (pétrole et gaz) la rendant dépendante au marché mondial et sensible aux variations au cours des marchés premiers [1],[7].

Années 1980 l'augmentation des contestations et l'effondrement de l'empire soviétique[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, la contestation du centralisme soviétique est porté par la résistance déterminée de la population de la Pologne et par celle des Pays Baltes (annexés de force en 1940 suite au pacte germano soviétique d'Août 1939 avec l'Allemagne nazie). Le mouvement polonais Solidarnorsc des années 1980 mené par le dirigent syndicaliste polonais (et futur président) Lech Walesa, et plus encore celui de la voie Balte en 1989, marque le démarrage de mouvements centrifuges nationaux qui conduisent à la dislocation de l'empire soviétique. Les autorités soviétiques qui ne peuvent plus reprimer militairement les dépendances d'indépendance et malgré les tentatives de neutralisation (dictature du général Jaruzelski et blocus economique avec intervention militaire soviétique pour les Pays Baltes ou les affrontements sont evités de justesse) sont contraintes d'accepter l'indépendance des differents pays membres[5],[1].

En effet, l'URSS est en proie à de graves difficultés internes à la fois politiques, sociales et économiques et ce, malgré la politique de transparence, la Glanost et de réforme économique, la Perestroïka, initiées par le nouveau secrétaire général, Mikhaïl Gorbatchev à partir de 1985[1].

En ayant depuis de longues décennies, sacrifié l'agriculture et les services au détriment de sa population civile qui vit de graves pénuries y compris sur les biens de première nécessité, l'empire soviétique n'a plus les moyens d'imposer par la force ses positions. De plus, la dégradation de la situation intérieure apparaît au grand jour lors de la catastrophe nucléaire de Tcherrnobyl le 26 Avril 1986 (après celle secrète de Kychtym en 1956 révélée dans les années 1980) qui met à nu et au grand jour, les failles, retards et impérities de l'Union Soviétique[1],[2].

Enfin, les dirigeants soviétiques ont profondément sous estimé le ressentiment accumulé au sein des populations civiles depuis 1945 au sein des différentes républiques qui ont été intégrées de manière forcée dans l'URSS et en raison de la politique de russification [2],[1].

Une cascade de changement de régimes en Europe de l'Est s'enchaine de manière pacifique comme dans les Pays Baltes, malgré les tentatives de blocus russe, à très violente comme en Roumanie avec la chute de Ceausescu. Le point d'orgue est l'ouverture du Mur de Berlin le 9 Novembre 1989. Les Pays Baltes retrouvent leur indépendance au cours de l'année 1990[5].

Les élections qui ont lieu s'accompagnent d'un rejet des gouvernements communistes instaurés après guerre et au système de clientélisme interne au sein de l'Union Soviétique. Ce démantèlement en moins de 10 ans et l'accès à l'indépendance des ex pays membres du Bloc de l'Est, à la grande stupeur des pays occidentaux et des dirigeants soviétiques, marque en retour l'échec de la stratégie de glacis initiée par Joseph Staline en 1945 pour obtenir une zone tampon et de profondeur stratégique en cas de nouvelle confrontation avec l'Ouest. L'alliance du Pacte de Varsovie qui voit son renouvellement validé en 1985 est vidé de sa substance[1],[5].

La dynamique d'indépendance aboutit à la réunification de l'Allemagne durant l'année 1990. De même, plus profondément elle marque aussi l'échec de l'idéologie politique du marxisme léninisme qui débouche, en raison de la tendance messianique russe, sur un chaos politique et économique majeur en Russie qui frole la disparition politique en tant qu'Etat[5]. De même, l'ouverture des archives et la reconnaissance de nombreux actes commis par l'URSS comme les Protocoles Secrets du Pacte germano-soviétique de 1939, tabou absolu, et la reconnaissance du massacre de Katyn participe à une profonde remise en cause de l'empire soviétique[8].

Enfin, d'un point de vue territorial, il y a un recul massif de 1 500 kilomètres vers l'Est de la frontière russe, seule l'enclave de Kaliningrad (Ex Könisberg) sur la façade Mer Baltique étant conservée[5],[2].

En parallèle, elle ouvre la voie à une désoviétisation du flanc Est de l’Europe combinée à un recul de l'influence russe avec un élargissement de l'Otan et de l'Union Européenne auprès desquels vont candidater et être intégrées les anciennes républiques socialistes soviétiques au cours de la décennie suivante dont la Pologne, la Hongrie, la Republique Tchèque, les Pays Baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie)[9].

Le 8 Décembre 1991, l'empire soviétique voit sa disparition officiellement actée, Gorbatchev démissionnant le 25 décembre 1991[5]. Il déclare : "La ligne du démembrement du pays et de la dislocation de l’Etat a gagné, dit-il sur le ton des regrets. Le destin a voulu qu’au moment où j’accédais aux plus hautes fonctions de l’Etat [en 1985], il était déjà clair que le pays allait mal. Tout ici est en abondance, la terre, le pétrole, le gaz, le charbon, les métaux précieux, sans compter l’intelligence et les talents (…) et pourtant, nous vivons bien plus mal que dans les pays développés, nous prenons toujours plus de retard par rapport à eux". Il ajoute :" la société étouffait dans le carcan du système de commandement administratif, condamné à servir l’idéologie et à porter le terrible fardeau de la militarisation"[10].

Causes :

En effet, basé sur le principe de la répression et de la coercition des Etats le composant doublé d'une hégémonie militaire au profit de la Russie, véritable coeur du système politique et économique, l'empire soviétique ne survit pas à l'introduction de mesures de fonctionnement démocratiques et de libéralisation économique[5].

Comme l'analyse l'historienne et politologue française, Anne de Tinguy : "L’URSS s’est auto-détruite. Elle s’est effondrée parce que le projet fondateur qui sous-tendait le système socio-politique qu’elle avait construit s’est révélé n’être qu’un leurre"[7].

De même, elle note en profondeur que "L’URSS prétendait aller dans le sens de l’Histoire et annonçait un monde meilleur. La réalité fut tout autre. Progressivement, l’élan idéologique s’est affaibli et le fossé s’est creusé entre les promesses et la réalité, les premières étant sans cesse contredites par la seconde. A l’extérieur, le bilan n’était guère plus convaincant. Le bilan apparemment positif était là aussi entamé par de sérieux revers et par des difficultés structurelles. L’URSS était une puissance militaire et c’est en tant que telle qu’elle s’est imposée sur la scène internationale. C’est grâce à ses progrès dans le domaine stratégique qu’elle a réussi à se faire reconnaître comme l’égale des Etats-Unis. Et la plupart des amitiés qu’elle a nouées dans le tiers monde, cimentées par un commun « anti-impérialisme », l’ont été à la faveur de conflits locaux. Contrairement aux Etats-Unis, elle n’a jamais cherché à se doter d’une capacité d’action globale"[7].

De plus, la fracture fondamentale entre d'une part le désir d'expansionnisme cosmopolite et d'autre part le désir d'autarcie isolationniste propre à l'histoire de l'empire russe depuis le 18ème siècle, s'est retrouvé à nouveau au cœur du fonctionnement géopolitique de l'URSS et de l'empire soviétique menant à son effondrement[2].

Influence[modifier | modifier le code]

L'empire soviétique se compose des éléments suivants :

Républiques de l'Union soviétique[modifier | modifier le code]

Au fil du temps, le nombre des républiques soviétiques a varié. En 1991, l'Union soviétique comprenait les 15 républiques suivantes :

Mais dans les trois constitutions soviétiques qui se succédèrent en 1924, 1936 et 1977, afin de bien marquer la rupture avec l'Empire russe des tsars, l'URSS reconnaissait à chaque république le droit de faire sécession.

Membres du Comecon[modifier | modifier le code]

L'URSS et ses satellites présumés du Pacte de Varsovie.

Ces pays étaient les alliés les plus proches de l'Union soviétique. Ils étaient membres du CAEM, une alliance économique soviétique fondée en 1949. En outre, ceux qui se trouvent dans l'Est de l'Europe étaient également membres du pacte de Varsovie, une alliance militaire. Ils étaient parfois appelé le bloc de l'Est et les gouvernements furent considérés comme des satellites.

La Corée du Nord a été un allié soviétique, mais a toujours suivi une politique étrangère très isolationniste et par conséquent n'a pas rejoint le Comecon ou toute autre organisation internationale des États communistes.

Engagement soviétique dans d'autres pays[modifier | modifier le code]

Un certain nombre de pays ont des gouvernements pro-soviétiques pour de courtes périodes de temps durant la guerre froide. Dans la terminologie politique de l'Union soviétique, il s'agissait de « pays progressant vers le socialisme », par opposition aux « pays du socialisme développé », énumérés ci-dessus. La plupart ont reçu une aide, qu'elle soit militaire ou économique, de l'Union soviétique, et ont été influencés à des degrés divers. Leur soutien à l'Union soviétique a été de courte durée pour des raisons diverses, dans certains cas, le gouvernement pro-soviétique a perdu le pouvoir, tandis que dans d'autres cas, le même gouvernement est resté au pouvoir mais a changé ses relations avec l'Union soviétique.

États qui avaient ouvertement des gouvernements communistes en rouge, et dont l'URSS a cru pendant un moment « la transition vers le socialisme » en orange. Les pays en jaune ont été fortement influencé et parfois soutenus par l'URSS. Tous les États de couleur rouge vif ne sont pas restés des alliés soviétiques.

Certains de ces pays n'ont pas été des États communistes, malgré leur soutien. Ils sont marqués en italique.

États communistes opposés à l'Union soviétique[modifier | modifier le code]

Certains états communistes étaient ouvertement opposés à l'Union soviétique et à ses politiques. Bien que leurs formes de gouvernement ont été parfois similaires, ils se sont souvent complètement coupés de l'URSS et ont gardé leur souveraineté totale. Les relations ont été souvent tendues, parfois même jusqu'au conflit armé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Sabine DULLIN, L'ironie du destin : une histoire des Russes et de leur empire (1853-1991), Paris, Pavot et rivages, , 299 p.
  2. a b c d e et f Jean-Sylvestre MONGRENIER et Françoise THOM, Geopolitique de la Russie, Paris, PUF, , 122 p. (ISBN 978-2-13-080158-0)
  3. Hélène Carrère d'Encausse, L'Empire éclaté, Paris, Flammarion 1978
  4. a et b Sabine DULLIN, L'ironie du destin : une histoire des Russes et de leur empire (1853-1991), Paris, Pavot et rivages, , 299 p.
  5. a b c d e f g h et i Cyril BRETT, « 1989 vue de Moscou : déclin ou renaissance ? » Accès libre, sur https://www.diploweb.com/, (consulté le )
  6. Galia ACKERMAN, « Vérités et mensonges de Vladimir Poutine » Accès libre, sur https://legrandcontinent.eu/, 13/072021 (consulté le )
  7. a b et c Pierre Verluise, « Le géant empêtré. La Russie et le monde de la fin de l’URSS à l’invasion de l’Ukraine. Entretien avec A. de Tinguy » Accès libre, sur https://www.diploweb.com/, (consulté le )
  8. Balthazar GIBIAT, « Pacte germano-soviétique : les coulisses de l'accord secret entre Hitler et Staline » Accès libre, sur https://www.geo.fr/, (consulté le )
  9. Cyril BRETT, « 1989 vue de Moscou : déclin ou renaissance ? » Accès libre, sur https://www.diploweb.com/, (consulté le )
  10. Isabelle MANDRAUD, « De l’implosion de l’Union soviétique au retour de l’ingérence russe » Accès limité, sur https://www.lemonde.fr/, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]