« Alan García » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Cheep (discuter | contributions)
Cheep (discuter | contributions)
Ligne 63 : Ligne 63 :
== Parcours politique ==
== Parcours politique ==
==== Jusqu’en 1985 : débuts et ascension ====
==== Jusqu’en 1985 : débuts et ascension ====
En 1978, après plusieurs années passées à [[Paris]], le fondateur de l'Alliance populaire révolutionnaire américaine, [[Víctor Raúl Haya de la Torre]] demande à García de retourner en politique et de revenir au Pérou quand le gouvernement [[Francisco Morales Bermúdez Cerruti|Bermúdez]] crée les conditions de la restauration d’un gouvernement civil et permet la réorganisation des autres partis politiques.
En 1978, après plusieurs années passées à Paris, le fondateur de l'Alliance populaire révolutionnaire américaine, [[Víctor Raúl Haya de la Torre]] demande à García de retourner en politique et de revenir au Pérou quand le gouvernement [[Francisco Morales Bermúdez Cerruti|Bermúdez]] crée les conditions de la restauration d’un gouvernement civil et permet la réorganisation des autres partis politiques.


Les [[élections générales péruviennes de 1980|élections générales de 1980]] voient la victoire de [[Fernando Belaúnde Terry]], l'Alliance populaire révolutionnaire américaine est deuxième mais ne participe pas au gouvernement.
Les [[élections générales péruviennes de 1980|élections générales de 1980]] voient la victoire de [[Fernando Belaúnde Terry]], l'Alliance populaire révolutionnaire américaine est deuxième mais ne participe pas au gouvernement.

Version du 30 novembre 2020 à 03:07

Alan García Pérez
Illustration.
Alan García en 2008.
Fonctions
Président de la République du Pérou

(5 ans)
Élection 4 juin 2006
Vice-président Luis Giampietri
Lourdes Mendoza
Président du Conseil Jorge del Castillo
Yehude Simon
Javier Velásquez
José Antonio Chang
Rosario Fernández
Prédécesseur Alejandro Toledo
Successeur Ollanta Humala

(5 ans)
Élection
Vice-président Luis Alberto Sánchez
Luis Alva Castro
Président du Conseil Luis Alva Castro
Armando Villanueva
Luis Alberto Sánchez
Luis Alva Castro
Prédécesseur Fernando Belaúnde Terry
Successeur Alberto Fujimori
Biographie
Nom de naissance Alan Gabriel Ludwig
García Pérez
Date de naissance
Lieu de naissance Lima (Pérou)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Lima (Pérou)
Nature du décès Suicide
Nationalité Péruvienne
Parti politique APRA
Conjoint Carla Buscaglia (div.)
Pilar Nores Bodereau
Diplômé de Université nationale principale de San Marcos
Université Panthéon-Sorbonne
Université pontificale catholique du Pérou
Université complutense de Madrid
Profession Avocat

Signature de Alan García Pérez

Alan García
Présidents de la République du Pérou

Alan García Pérez, né le à Lima et mort le dans la même ville, est un homme d'État péruvien.

Il est président de la République du Pérou de 1985 à 1990, puis à nouveau de 2006 à 2011. Il est une figure éminente du Parti apriste péruvien, émanation du mouvement politique latino-américain Alliance populaire révolutionnaire américaine. Il se représente sans succès à la présidence lors des élections de 2016.

Accusé de corruption dans le cadre du scandale Odebrecht, il se suicide d'une balle dans la tête juste avant son arrestation.

Situation personnelle

Origines

Alan Gabriel García Perez est issu d’une famille de la classe moyenne, étroitement liée à l’Alliance populaire révolutionnaire américaine. Il fait ses études secondaires au Colegio Nacional José María Eguren du district de Barranco.

Son père, Carlos García Ronceros est secrétaire de l’organisation du parti pendant le gouvernement du général Manuel A. Odría qui avait fait interdire l’Alliance populaire révolutionnaire américaine en 1948. Il est emprisonné et ne connaîtra son fils que cinq ans plus tard. Encore collégien, Alan García entre aux Jeunesses apristes et reçoit son livret de militant à l’âge de 17 ans.

Formation

Il poursuit ses études supérieures à l'université pontificale catholique du Pérou puis obtient sa licence en droit de l'université nationale principale de San Marcos en 1971. Désireux de compléter sa formation, il part pour l’Europe, assistant aux cours[1] de l’université Complutense à Madrid. En 1973, il s’inscrit à l'université Panthéon-Sorbonne, où il obtient une licence de sociologie.

Parcours politique

Jusqu’en 1985 : débuts et ascension

En 1978, après plusieurs années passées à Paris, le fondateur de l'Alliance populaire révolutionnaire américaine, Víctor Raúl Haya de la Torre demande à García de retourner en politique et de revenir au Pérou quand le gouvernement Bermúdez crée les conditions de la restauration d’un gouvernement civil et permet la réorganisation des autres partis politiques.

Les élections générales de 1980 voient la victoire de Fernando Belaúnde Terry, l'Alliance populaire révolutionnaire américaine est deuxième mais ne participe pas au gouvernement.

Alan Garcia est candidat pour l'Alliance populaire révolutionnaire américaine aux élections générales de 1985. Il est élu président le 14 avril avec 45 % des voix. Selon la Constitution, il faut 50 % des voix pour passer au premier tour. Mais le candidat arrivé deuxième, Alfonso Barrantes Lingán, renonce à participer au second tour et García est déclaré vainqueur le 1er juin.

1985-1990 : première présidence

García entre en fonction le , disposant de l’appui du peuple qu'il a séduit par sa jeunesse, ses grands talents d’orateur et son apparent radicalisme. À seulement 36 ans, il devient le premier président apriste 60 ans après la fondation de son parti.

La gestion de García est controversée, car si dans les premières années le gouvernement fit montre d’une vitalité et d’une autorité inconnues jusqu’alors dans le pays, ses résultats, principalement en économie, furent sévèrement critiqués. La crise économique de l'époque est considérée par une grande partie de la population comme la plus grave que le pays ait jamais connue.

Difficultés économiques
Alan García et Felipe González en 1987.

La politique économique de García comprend un contrôle drastique du taux de change associé à une surémission de monnaie. Le sol, monnaie péruvienne, est dévalué et remplacé par l'inti à la mi 1985 à raison d’un Inti pour 1000 soles. Le gouvernement péruvien rejette les préconisations du Fonds monétaire international et limite le remboursement de la dette extérieure à 10 % des revenus d’exportations du pays. Cette décision en retarde le remboursement et vaut au Pérou d’être déclaré « inéligible » par le FMI en . La hausse des bas salaires, la baisse du taux d’inflation et la forte croissance de l’économie emportent dans un premier temps l’adhésion de la population et l'APRA gagne haut la main les élections municipales en novembre.

Mais à partir de 1987, les déconvenues s’accumulent avec l’épuisement des ressources de l'État[réf. nécessaire]. En juillet, le gouvernement annonce la nationalisation des secteurs de la banque et de l’assurance afin de garder sous contrôle l’inflation, mais cette tentative s’enlise à la suite de la saisie des tribunaux par les actionnaires dépossédés. Le Pérou souffre d’une inflation de 120 % en 1987, 1722 % en 1988, 2776 % en 1989, et qui atteint 7649 % en 1990. Entre et , l’inflation cumulée atteint 2 200 200 % et les réserves sont négatives de 900 millions de dollars à la fin du mandat de Garcia[réf. nécessaire]. Le pays entre en récession en 1988, malgré les tentatives de stabilisation[réf. nécessaire].

Selon des études de l’INEI et du PNUD, 41,6 % des Péruviens étaient pauvres au début du mandat de Garcia. Ce pourcentage est passé à 55 % en 1991[réf. nécessaire].

Terrorisme

L'autre problème qui déstabilise le gouvernement de García est l'activité terroriste qui a débuté sous le gouvernement précédent de Fernando Belaúnde Terry mais qui connaît son paroxysme de violence en 1986 et 1988, nourrie par les tensions sociales engendrées par les difficultés économiques. Le Sentier lumineux, un mouvement violent d’inspiration maoïste, a commencé par attaquer des villages de montagne puis les grandes villes, notamment des usines électriques, provoquant de nombreuses coupures d'électricité à Lima qui jusque-là ne voyait qu'un conflit confiné aux Andes. Le gouvernement García cherche sans succès une solution militaire au terrorisme, avec comme corollaire des violations des droits de l'homme à l'image du massacre d'Accomarca, en , où 47 paysans sont assassinés par l’armée péruvienne ou encore le massacre de Cayara en dans lequel 30 personnes environ sont tuées et des dizaines d’autres disparaissent.

Se produisent également des massacres dans des prisons où sont détenus des membres du Sentier lumineux, notamment à Lurigancho, El Fronton et Santa Barbara. À El Frontón, la marine intervient pour mater une mutinerie des prisonniers, dont 135 sont tués. À Lurigancho, dans les mêmes circonstances, 124 sendéristes sont assassinés un par un d’une balle dans la nuque[2]. Alors que se tient au même moment un congrès de l’Internationale socialiste, le président García n'assume pas les conséquences funestes de cette attaque dont il aurait donné l'ordre.

Des escadrons de la mort apparaissent également pour combattre les guérillas. Une enquête officielle estime à 1 600 le nombre des personnes disparues pendant la présidence de García.

Infrastructures

Au crédit du gouvernement apriste, il y eut toutefois des réalisations importantes, dont :

  • l'achèvement en 1988 de la centrale hydroélectrique Charcani V (Arequipa) ;
  • la poursuite du projet d'irrigation Chavimochic ;
  • la mise en service en du réservoir Gallito Ciego (La Libertad).

En revanche, le projet de train électrique commencé en 1986 à Lima reste inachevé malgré plusieurs millions de dollars d’investissements.

Défaite de 1990

L'instabilité économique et le terrorisme provoquent le mécontentement de la population et les élections générales péruviennes de 1990 voient la victoire d’Alberto Fujimori. García, après avoir remis l’écharpe présidentielle au président du Congrès, comme le prévoit le protocole officiel, quitte l'hémicycle du Congrès et n'assiste pas au premier discours de son successeur. L'armée péruvienne avait de toute façon élaboré un « plan vert » pour le renverser s'il venait à être réélu[3]. Le plan sera appliqué en 1992 par Alberto Fujimori lors de son « auto-coup d’État »[3].

1990-2006 : interlude entre ses deux présidences

En 1991, il est accusé d'enrichissement illicite en ayant construit trois maisons mais la procédure est classée sans suite pour prescription[4].

En 1992, il est nommé secrétaire général de l’APRA.

Exil

Après la crise constitutionnelle au Pérou en avril 1992 et le coup de force de Fujimori, au cours duquel les militaires prennent d'assaut sa maison, García demande l'asile politique à la Colombie le . Il ne peut revenir au Pérou car le président Fujimori réclame sa capture. Par la suite, García s'installe en France. Il vit un moment rue des Bourdonnais et rue de la Tour, avant de s'acheter en 1997 un appartement de 196 m2 rue de la Faisanderie, pour 2,6 millions de francs. L'année suivante, il est filmé au Stade de France pendant la Coupe du monde de football 1998, provoquant l'indignation de nombreux Péruviens.

Campagne présidentielle de 2001

García ne retourne pas au Pérou avant 2001. Il est l'objet de plaintes quant à sa responsabilité dans les exécutions dans les prisons lors de la mutinerie de 1986, qui font 1 682 victimes[4]. Mais aucun procès n'a lieu et la prescription survient en 2000.

Il est de nouveau candidat à la présidence aux élections de 2001, et crée la surprise en accédant au second tour, alors que Lourdes Flores Nano le devançait nettement dans les sondages. Il perd face à Alejandro Toledo. En tant que chef du Parti apriste péruvien, il est à la tête de l’opposition au Congrès.

Campagne présidentielle de 2006

Le , à Lima, García a lancé officiellement sa campagne pour les élections générales de 2006. Arrivé au premier tour de justesse devant Lourdes Flores Nano, il est candidat au second tour face à Ollanta Humala et remporte le scrutin avec 55 % des suffrages exprimés (après 77 % des bulletins comptés) grâce à un meilleur report des voix. Mais son parti n'a que 36 sièges au Congrès sur 120. Le camp fujimoriste (13 députés) donne son appui à sa politique[5].

2006-2011 : seconde présidence, plus conservatrice

De retour au pouvoir, Alan García prend ses distances avec la social-démocratie et le projet d’État-providence, déclarant au sujet des pauvres : « Il faut [qu’ils] arrêtent de quémander ; cela fait d’eux des parasites. » Il élabore également la doctrine dite du « chien du jardinier » (« celui qui n’a pas faim mais qui empêche les autres de manger »), dénonçant les mouvements sociaux, les indigènes, les environnementalistes et la gauche comme des ennemis de la modernisation du pays[6]. Il nomme des personnalités issues de la droite conservatrice, comme Rafael Rey, à des postes-clés au sein du gouvernement[7].

Un accord de libre-échange est signé avec les États-Unis en décembre 2007. Celui-ci prévoit la privatisation des ressources naturelles et énergétiques ; la vente de concessions au cœur de la forêt amazonienne pour attirer le capital privé ; la vente de terres sur lesquelles sont établies des communautés paysannes et indigènes ; la diminution des impôts sur l’industrie minière ; ou encore la privatisation de l’eau destinée à l’irrigation agricole[6]. Un accord de libre-échange est également adopté avec le Chili[7].

Une loi adoptée en mai 2009 expulse les homosexuels des rangs de la police, le gouvernement estimant que leur présence nuit à l'image de l'institution[8]. Un projet de restauration de la peine de mort est par ailleurs défendu par le gouvernement mais n’aboutit pas[9].

Fichier:Presidente Alan García Pérez (cropped).jpg
Alan García en 2014.

En , une intervention de police contre des indigènes qui bloquent un axe routier pour protester contre des projets miniers conduit à des dizaines de morts[10]. Son gouvernement renforce l'appareil légal créé sous la présidence d'Alberto Fujimori, favorisant la criminalisation des mouvements sociaux et l’impunité des forces armées dans leurs actions de répression[6].

En politique étrangère, proche des États-Unis, il donne son appui aux opérations militaires déclenchées contre la Libye en 2011[11]. Le territoire péruvien est également devenu un centre d’opérations pour les forces armées américaines. Ses rapports sont en revanche tendus avec le Venezuela d'Hugo Chávez et la Bolivie d'Evo Morales[6].

Cinq de ses anciens ministres sont cités en 2016-2017 dans des affaires de corruption en relation avec l'entreprise Odebrecht[12].

À partir de 2011 : déclin et échec aux élections de 2016

En vue des élections de 2016, il participe au lancement de l'Alliance populaire, qui regroupe l'Alliance populaire révolutionnaire américaine et le Parti populaire chrétien. Sa coalition obtient 8,3 % des voix et cinq sièges. Elle est dissoute dès le lendemain.

Candidat à l'élection présidentielle, Alan García se prononce notamment en faveur du rétablissement de la peine de mort et se voit impliqué par le scandale des Panama Papers[13],[14]. Il recueille 5,8 % des suffrages, arrivant en cinquième position du premier tour.

Accusations de corruption et suicide

En 2018, il est accusé d'avoir perçu de l'argent illégalement de la multinationale brésilienne Odebrecht à l'occasion de la construction d'une ligne de métro dans la capitale au cours de son second mandat présidentiel. La presse l'accuse en outre d'avoir reçu 100 000 dollars, provenant de fonds illégaux d'Odebrecht, en paiement d'une conférence donnée devant des entrepreneurs brésiliens à São Paulo, en [15].

Résidant en Espagne après son retrait du pouvoir, il revient au Pérou en , à la suite d'une convocation de la justice, qui prononce alors à son encontre une interdiction de sortie du territoire de 18 mois. Alan García rejoint l'ambassade d'Uruguay, où il demande asile[15]. Il en est débouté[16].

Le , juste avant d'être arrêté dans le cadre du scandale Odebrecht, il se suicide dans sa maison à Lima en se tirant une balle dans la tête[17], selon le témoignage de son secrétaire personnel[18].

Publications

Alan García est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le Pérou et l’Amérique latine dont la plupart sont consultables à la Bibliothèque nationale du Pérou.

  • (es) A la inmensa mayoría : discursos (1988)
  • (es) El futuro diferente (1989)
  • (es) El desarme financiero : pueblo y deuda en América Latina (1989)
  • (es) La revolución regional (1990)
  • (es) La defensa de Alan García (1991)
  • (es) El nuevo totalitarismo (1992)
  • (es) El mundo de Machiavello (1994)
  • (es) La falsa modernidad (1997)
  • (es) Siete tesis erróneas del neoliberalismo en América Latina (1997)
  • (es) Mi Gobierno hizo la regionalización (1999)
  • (es) La década infame : deuda externa 1990–1999 (2000)
  • (es) Modernidad y política en el siglo XXI: globalización con justicia social (2003).

Notes et références

Notes

Références

  1. (es) « Alan García: ‘Tonterías. Llevé cursos de doctorado’ ».
  2. « Pérou, fidèle reflet de l'Amérique du Sud », sur Le Monde diplomatique,
  3. a et b Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 134
  4. a et b « Alan Garcia, le président péruvien qui a toujours fui la justice », sur France 24 (consulté le )
  5. Raúl Zibechi, Le procès de Fujimori : une opportunité pour le Pérou, (lire en ligne)
  6. a b c et d Monica Bruckman, « Que les Péruviens pauvres arrêtent de quémander ! », sur Le Monde diplomatique,
  7. a et b Ignazio De Ferrari, « La izquierda y la derecha del APRA », sur www.perupolitico.com,
  8. « Une loi interdit aux homosexuels de rentrer dans la police », sur France 24, (consulté le )
  9. (es) « Alan García critica al Congreso que archivó su proyecto de pena de muerte para violadores | POLITICA », sur Correo,
  10. « Matanza de indígenas en Perú - El Correo », sur www.elcorreo.eu.org,
  11. « La guerre de Libye révélatrice de la géopolitique latino-américaine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (es) « Caso Odebrecht: Cinco ministros de Alan García son citados por la Fiscalía », larepublica.pe,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (es) « Keiko Fujimori y Alan García están a favor de pena de muerte », larepublica.pe,‎ (lire en ligne).
  14. Voir sur rfi.fr.
  15. a et b « Expresidente de Perú, Alan García, pide asilo político en Embajada de Uruguay », Telesur,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Le Point, magazine, « Pérou : l'ex-président Alan Garcia se suicide juste avant son arrestation », sur Le Point (consulté le )
  17. « Pérou : l’ex-président Alan Garcia se suicide juste avant son arrestation », sur Le Figaro (consulté le )
  18. (en) « Ex-President Alan García of Peru Is Dead After Shooting Himself During Arrest », sur nytimes.com, (consulté le )

Liens externes