Voir la source de Donald Trump

{{Semi-protection étendue}}
{{Voir homonymes|Trump|Donald Trump, Jr.}}
{{Infobox Personnalité politique
 | charte                  = Chef d'État
 | nom                     = Donald Trump
 | image                   = Donald Trump official portrait.jpg
 | légende                 = Portrait officiel de Donald Trump en tant que [[président des États-Unis]] en 2017.
 | fonction1               = {{45e|[[président des États-Unis]]}}
 | à partir du fonction1   = 20 janvier 2017
 | jusqu'au fonction1      = 20 janvier 2021<br/><small>({{durée|20|1|2017|20|1|2021}})</small>
 | élection1               = [[Élection présidentielle américaine de 2016|{{date|8 novembre 2016}}]]
 | vice-président 1        = [[Mike Pence]]
 | gouvernement 1          = [[Présidence de Donald Trump#Cabinet|Administration Trump]]
 | prédécesseur 1          = [[Barack Obama]]
 | successeur 1            = [[Joe Biden]]
 | nom de naissance        = Donald John Trump
 | date de naissance       = 14 juin 1946
 | lieu de naissance       = [[New York]], [[État de New York]] ([[États-Unis]])
 | date de décès           = 
 | lieu de décès           = 
 | nature du décès         = 
 | sépulture               = 
 | surnom                  = « ''{{langue|en|The Donald}}'' »<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Why does everyone call Donald Trump ‘The Donald’? It’s an interesting story |url=https://www.washingtonpost.com/news/arts-and-entertainment/wp/2015/09/01/why-does-everyone-call-donald-trump-the-donald-its-an-interesting-story/ |site=The Washington Post |date=1 septembre 2015}}.</ref>
 | nationalité             = [[États-Unis|Américaine]]
 | parti                   = [[Parti de la réforme des États-Unis d'Amérique|Parti de la réforme]] <small>(1999-2001)</small><br />[[Parti démocrate (États-Unis)|Parti démocrate]] <small>(2001-2009)</small><br />[[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]] <small>(1987-1999, 2009-2011, depuis 2012)</small>
 | père                    = [[Fred Trump]]
 | mère                    = [[Mary Anne MacLeod Trump|Mary Anne MacLeod]]
 | grand-père paternel     = [[Frederick Trump]]
 | grand-mère paternelle   = [[Elisabeth Christ]]
 | fratrie                 = [[Maryanne Trump Barry]]<br />[[Fred Trump Jr.]]<br />[[Robert Trump]]
 | conjoints               = [[Ivana Trump|Ivana Zelníčková]] <small>(1977-1990)</small><br />[[Marla Maples]] <small>(1993-1999)</small><br />[[Melania Trump|Melania Knauss]] <small>(2005-)</small>
 | enfants                 = [[Donald Trump, Jr.|Donald Trump, {{Jr.}}]]<br />[[Ivanka Trump]]<br />[[Eric Trump]]<br />[[Tiffany Trump]]<br />[[Barron Trump]]
 | famille                 = [[Famille Trump]]
 | entourage               = [[Jared Kushner]] <small>(gendre)</small>
 | université              = [[Wharton School]] ([[Université de Pennsylvanie|Pennsylvanie]])
 | profession              = [[Personnalité du monde des affaires|Homme d'affaires]]<br />[[Animateur de télévision]]
 | hommage                 = 
 | religion                = [[Presbytérianisme]]
 | résidence               = [[Trump Tower]]<br />[[Mar-a-Lago]]
 | site web                = ''{{url|https://www.45office.com|45office.com}}''<br>{{url|https://www.donaldjtrump.com/}}
 | signature               = Donald Trump Signature.svg
 | emblème                 = Seal of the President of the United States.svg
 | liste                   = [[Liste des présidents des États-Unis|Présidents des États-Unis]]
}}

'''Donald Trump''' ({{MSAPI|/ˈdɑnəld tɹʌmp/}})<ref group="alpha" name="prononciation">[[Prononciation de l'anglais|Prononciation]] en [[anglais américain]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref>, né le {{date de naissance|14 juin 1946}} à [[New York]], est un [[Personnalité du monde des affaires|homme d'affaires]] [[milliardaire]], [[Animateur de télévision|animateur]], [[Producteur de télévision|producteur]] de télévision et [[homme d'État]] [[États-Unis|américain]]. Membre du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]], il est le {{45e|[[président des États-Unis]]}}, du {{date|20 janvier 2017}} au {{date|20 janvier 2021}}.

Fils du promoteur immobilier [[Fred Trump]], il étudie à la [[Wharton School]] ([[Université de Pennsylvanie|Pennsylvanie]]). En 1971, il prend la direction de l'entreprise familiale, qu'il renomme [[The Trump Organization]]. Il se constitue dès lors un empire grâce à des bâtiments prestigieux, à l'instar de la [[Trump Tower]] et d'immeubles à l'étranger. Propriétaire de [[Casino (lieu)|casinos]], de résidences de luxe et de [[Terrain de golf|terrains de golf]], il réalise de nombreux investissements dans d’autres domaines ([[sport]]s, [[Médias de masse|médias]], [[concours de beauté]]{{etc.}}).

Célébrité médiatique dès les {{nobr|années 1980}}, il est très impliqué dans le secteur [[Télévision aux États-Unis|télévisuel]]. De 2004 à 2015, il est notamment l'animateur de l'émission de [[téléréalité]] {{langue|en|''[[The Apprentice]]''}}, qui bat des records d'audiences et dans laquelle il popularise l'expression {{citation|Vous êtes viré}} (« ''You're fired!'' »).

En politique, il s'affilie à partir de 1987 au [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]], puis deux ans au [[Parti de la réforme des États-Unis d'Amérique|Parti de la réforme]]. Après avoir été un opposant résolu au président républicain [[George W. Bush]], sous la présidence duquel il est inscrit au [[Parti démocrate (États-Unis)|Parti démocrate]], il revient au Parti républicain en 2009. Il critique la politique du président démocrate [[Barack Obama]] et reprend pendant plusieurs années les [[Théories sur la citoyenneté de Barack Obama|rumeurs conspirationnistes sur sa citoyenneté]].

Alors que sa campagne n'est à ses débuts pas prise au sérieux par les observateurs, il remporte la désignation du Parti républicain aux [[Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016|primaires présidentielles de 2016]]. Se présentant comme un adversaire de l'''[[establishment]]'' et du [[politiquement correct]], il emploie un ton belliqueux et multiplie les déclarations controversées. Il s'engage notamment à [[Opposition à l'immigration|réduire l'immigration]]. Son discours est alors souvent qualifié de [[Populisme (politique)|populiste]], [[Nationalisme|nationaliste]], [[Protectionnisme|protectionniste]] et [[Controverses sur le réchauffement climatique|climatosceptique]]. Sa victoire à l'[[élection présidentielle américaine de 2016|élection présidentielle]] face à la démocrate [[Hillary Clinton]], qui le devance toutefois largement dans le [[Vote populaire dans les élections présidentielles américaines|vote populaire]], déjoue la quasi-totalité des pronostics.

Pendant [[Présidence de Donald Trump|son mandat]], il signe des décrets restreignant l'immigration {{incise|notamment issue de [[Nombre de musulmans par pays|pays musulmans]]}}, procède à une extension du [[Mur de Trump|mur à la frontière avec le Mexique]], retire son pays des accords [[Accord de Paris sur le climat|de Paris sur le climat]] et [[Accord de Vienne sur le nucléaire iranien|sur le nucléaire iranien]], reconnaît [[Jérusalem]] comme capitale d'[[Israël]], rétablit les [[Relations entre la Corée du Nord et les États-Unis|relations]] avec la [[Corée du Nord]], renégocie l'[[Accord de libre-échange nord-américain|ALENA]] comme l'[[Accord Canada–États-Unis–Mexique|ACEUM]], et supervise l’[[Accords d'Abraham|accord de paix entre Israël et les Émirats arabes unis]]. En matière économique, il réduit les [[prélèvements obligatoires]] et toutes sortes d'[[Impôt|impôts]] et [[Taxe|taxes]] de manière plus générale, lance une guerre commerciale [[Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine|visant notamment la Chine]], et bénéficie de résultats positifs en matière d'emploi et de croissance jusqu'à la [[Pandémie de Covid-19 aux États-Unis|crise sanitaire de 2020]].

Il marque sa présidence par le renouvellement exceptionnel d'un tiers de la très influente [[Cour suprême des États-Unis]], à laquelle il donne une coloration très [[Conservatisme|conservatrice]], et est régulièrement accusé d'entretenir une posture ambigüe vis-à-vis de groupes d'[[extrême droite]] violents. Son style de gouvernance inhabituel {{incise|en particulier sa communication offensive et notamment tournée vers [[Twitter]]}} contribue à susciter très fréquemment des polémiques : il entretient ouvertement des relations très hostiles avec la presse, hormis certains médias conservateurs.

Au début de l'{{nobr|année 2020}}, accusé d'avoir abusé de son pouvoir pour faire pression sur le président ukrainien [[Volodymyr Zelensky]] afin qu'il lui fournisse des informations sur son concurrent à la présidentielle [[Joe Biden]], il subit une première [[première procédure de destitution de Donald Trump|procédure de destitution]] à la suite de laquelle il est acquitté par le [[Sénat des États-Unis|Sénat]]. Peu après, sa gestion de la [[Pandémie de Covid-19 aux États-Unis|pandémie de Covid-19]] est très contestée et il retire notamment durant cette période les États-Unis de l’[[Organisation mondiale de la santé]] (OMS).

Candidat à l’[[Élection présidentielle américaine de 2020|élection présidentielle de 2020]], il est battu par [[Joe Biden]]. [[Contestation des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020|Refusant de concéder sa défaite]], il engage des recours juridiques, qui sont quasiment tous rejetés, et retarde la [[transition présidentielle]]. Le {{date|6 janvier 2021}}, l’[[Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump|assaut du Capitole]] par certains de ses partisans notamment venus de l'[[ultra-droite]], qui s'est déroulé après qu'il a tenu un discours incendiaire, est considéré comme une [[insurrection]] ou une tentative de [[coup d'État]], ainsi qu'un épisode de [[violence politique]] sans précédent dans une démocratie avancée. Fait inédit pour un président américain, une [[Seconde procédure de destitution de Donald Trump|seconde procédure de destitution]] est alors lancée contre lui, toujours sans succès. Il refuse d'assister à l'[[Investiture de Joe Biden|investiture de son successeur]]. Les universitaires et historiens le [[Classement des présidents américains|classent]] comme l’un des pires présidents de l'histoire américaine<ref name=":1">{{article|nom=Sheehey|prénom=Maeve|date=June 30, 2021|titre=Trump debuts at 41st in C-SPAN presidential rankings|périodique=Politico|url=https://www.politico.com/news/2021/06/30/trump-cspan-president-ranking-497184}}</ref>{{,}}<ref name="scri_22">{{lien web|url=https://scri.siena.edu/2022/06/22/american-presidents-greatest-and-worst/|titre=American Presidents: Greatest and Worst|éditeur=[[Siena College Research Institute]]|date=June 22, 2022|consulté le=11 juillet 2022}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en |prénom1=Brandon |nom1=Rottinghaus |prénom2=Justin S. |nom2=Vaughn |url=http://www.brandonrottinghaus.com/uploads/1/0/8/7/108798321/presidential_greatness_white_paper_2024.pdf|titre=Official Results of the 2024 Presidential Greatness Project Expert Survey|date=14 février 2024|consulté le=21 février 2024}}</ref>.

Conservant une influence importante au sein du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]], il annonce dès {{date|novembre 2022}} sa candidature à l’[[Élection présidentielle américaine de 2024|élection présidentielle de 2024]] et s'impose aux [[Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2024|primaires du parti]] en {{date|mars 2024-}} de la même année. En parallèle, il connaît de nombreux problèmes judiciaires en raison notamment de son rôle dans l'[[Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump|assaut du Capitole]], de [[Contestations des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020|ses tentatives d'inverser le résultat de la présidentielle de 2020]] et d'accusations diverses de [[corruption]], ainsi que d'[[Agression sexuelle|agressions sexuelles]]. Il est en 2023 inculpé à quatre reprises, en particulier pour « complot contre les [[États-Unis]] » au niveau fédéral, et pour « fausses déclarations et faux documents, usurpation de fonction publique, faux et usage de faux » dans l'État de [[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]].

== Origines et jeunesse ==
=== Famille ===
{{article connexe|Famille Trump}}
Donald John Trump ({{MSAPI|/ˈdɑnəld d͡ʒɑn tɹʌmp/}})<ref group="alpha" name="prononciation"/> naît le {{date|14 juin 1946}} dans le quartier de [[Jamaica (Queens)|Jamaica]], dans l'arrondissement du [[Queens]] à [[New York]]. Il est baptisé et confirmé dans l'église [[presbytérianisme|presbytérienne]] de son quartier<ref name="RELIGION croix">{{Lien web |auteur=François d'Alançon |titre=Donald Trump : la religion du succès |url=http://monde.blogs.la-croix.com/donald-trump-la-religion-du-succes/2016/11/12/ |accès url=libre |site=la-croix.com |date=12 novembre 2016 |consulté le=2023-02-03 |archive-url=https://web.archive.org/web/20170109102223/http://monde.blogs.la-croix.com/donald-trump-la-religion-du-succes/2016/11/12/ |archive-date=2017-01-09}}.</ref>. Quatrième d'une famille de cinq enfants, il est le fils de [[Fred Trump]] (1905-1999) et de son épouse [[Mary Anne MacLeod Trump|Mary Anne Trump née MacLeod]] (1912-2000)<ref>{{Lien brisé|langue=en|auteur1=New York City Department of Health|titre=Donald Trump Birth Certificate|périodique=[[ABC News]]|date=14 juin 1946|lire en ligne=http://abcnews.go.com/US/page?id=13248168|archiveurl=https://web.archive.org/web/20160512232306/http://abcnews.go.com/US/page?id=13248168|archive-date=12 mai 2016|consulté le=26 novembre 2016|format=PDF}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé|langue=en|auteur1=Jamaica Hospital|titre=Certificate of Birth: Donald John Trump|périodique=[[Fox News Channel]]|date=14 juin 1946|lire en ligne=http://www.foxnews.com/projects/pdf/20110328125536753.pdf|archiveurl=https://web.archive.org/web/20110409070650/http://www.foxnews.com/projects/pdf/20110328125536753.pdf|archive-date=9 avril 2011|consulté le=31 mai 2016|format=PDF}}.</ref>.

Il a deux frères et deux sœurs : [[Maryanne Trump Barry|Maryanne]] (1937-2023), [[Fred Trump Jr.|Fred Jr.]] (1938-1981), Elizabeth (née en 1942) et [[Robert Trump|Robert]] (1948-2020). Son frère aîné, Fred Trump Jr., est mort en raison de son [[alcoolisme]], ce qui a poussé Donald Trump à endosser le rôle d'héritier et à s'abstenir de toute consommation d'alcool ou de cigarettes<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Jason|nom1=Horowitz|titre=For Donald Trump, Lessons From a Brother's Suffering|périodique=[[The New York Times]]|date=2 janvier 2016|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/01/03/us/politics/for-donald-trump-lessons-from-a-brothers-suffering.html|consulté le=24 juillet 2016}}.</ref>.

La famille paternelle de Donald Trump est [[Germano-Américains|d'origine allemande]] tandis que sa famille maternelle est originaire d'[[Écosse]]. Ses grands-parents paternels venaient de [[Kallstadt]]. [[Frederick Trump]], grand-père de Donald Trump, a fait fortune en gérant des restaurants et des pensions dans les [[Ville champignon|villes champignons]] de [[Seattle]] et du [[Klondike (Yukon)|Klondike]]. Fred Trump, père de Donald, né dans le [[Bronx]], fait carrière comme [[promoteur immobilier]] sur la [[Côte est des États-Unis|côte Est]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Gwenda |nom1=Blair |titre=The Trumps |sous-titre=Three Generations That Built an Empire |passage=110 |lieu=New York |éditeur=Simon & Schuster |année=2001 |pages totales=592 |isbn=978-0-7432-1079-9 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=PmrwtRTQ3fMC&printsec=frontcover}}.</ref>{{,}}<ref name="dad">{{Article |langue=en |prénom1=Gwenda |nom1=Blair |titre=The Man Who Made Trump Who He Is |périodique=Politico |date=24 août 2015|lire en ligne=http://www.politico.com/magazine/story/2015/08/the-man-who-made-trump-who-he-is-121647 |consulté le=24 juillet 2016}}.</ref> tandis que Mary Anne Trump est née à Tong, sur l'île écossaise de [[Île de Lewis|Lewis]]<ref name="Pilon">{{Article |langue=en |prénom1=Mary |nom1=Pilon |titre=Donald Trump's Immigrant Mother |périodique=[[The New Yorker]] |date=24 juin 2016|lire en ligne=http://www.newyorker.com/news/news-desk/donald-trumps-immigrant-mother}}.</ref>. Donald Trump est par ailleurs le neveu du scientifique [[John George Trump]], qui a joué un grand rôle dans le développement de la [[radiothérapie]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Amy |nom1=Davidson |titre=Donald Trump's Nuclear Uncle |périodique=The New Yorker |date=8 avril 2016|lire en ligne=http://www.newyorker.com/news/amy-davidson/donald-trumps-nuclear-uncle}}.</ref>.

=== Scolarité ===
[[Fichier:Donald Trump NYMA.jpg|redresse|vignette|alt= |Donald Trump à l'âge de {{nobr|17 ans}}, pendant sa scolarité à l'École militaire de New York.]]
Donald Trump grandit dans une maison de [[style néo-Tudor]] dans le quartier chic de [[Jamaica (Queens)|Jamaica Estates]]. Il est élève de la Kew-Forest School<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Olivia |nom=Harrison |titre=Donald Trump Grew Up In This 6-Bedroom House In Queens |url=http://www.huffingtonpost.com/refinery29.com/donald-trump-grew-up-in-t_b_11203144.html |série=Huffington Post |date=27 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Jason |nom1=Horowitz |titre=Donald Trump's Old Queens Neighborhood Contrasts With the Diverse Area Around It |périodique=[[The New York Times]] |date=22 septembre 2015|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2015/09/23/us/politics/donald-trumps-old-queens-neighborhood-now-a-melting-pot-was-seen-as-a-cloister.html |consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>. À l'âge de treize ans {{Incise|alors qu'il est, de son propre aveu, un adolescent difficile}} il est envoyé par ses parents, qui espèrent ainsi canaliser son énergie, à l'École militaire de New York (New York Military Academy, ou NYMA)<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Valerie |nom1=Strauss |titre=Yes, Donald Trump really went to an Ivy League school |périodique=The Washington Post |date=17 juillet 2015|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/news/answer-sheet/wp/2015/07/17/yes-donald-trump-really-went-to-an-ivy-league-school |consulté le=27 février 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Bender7Aug">{{Article |langue=en |auteur1=Bender, Marilyn |titre=The empire and ego of Donald Trump |périodique=The New York Times |date=7 août 1983|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1983/08/07/business/the-empire-and-ego-of-donald-trump.html |consulté le=22 mai 2008}}.</ref>.

Il est ensuite élève de l'[[université Fordham]], dans le [[Bronx]], à compter d'{{date|août 1964}} et pendant deux ans. Par la suite, il s'inscrit à la [[Wharton School]] de l'[[université de Pennsylvanie]], qui est à l'époque l'un des rares établissements américains à proposer un cursus spécialisé dans l'[[Bien immobilier|immobilier]]<ref name="Blair2005">{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Gwenda |nom1=Blair |titre=Donald Trump |sous-titre=Master Apprentice |éditeur=Simon and Schuster |année=2005 |pages totales=16– |isbn=978-0-7432-7510-1 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=AiFeQZhakXQC&pg=PA16}}.</ref>{{,}}<ref name="auto">{{Lien web |langue=en |prénom=Matt |nom=Viser |titre=Even in college, Donald Trump was brash |url=https://www.bostonglobe.com/news/nation/2015/08/28/donald-trump-was-bombastic-even-wharton-business-school/3FO0j1uS5X6S8156yH3YhL/story.html |site=[[The Boston Globe]] |date=28 août 2015}}.</ref>. Pendant ses études, il travaille pour l'entreprise familiale, Elizabeth Trump & Son (voir ''[[The Trump Organization]]''), qui porte le nom de [[Elizabeth Christ Trump|sa grand-mère paternelle]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Max |nom1=Ehrenfreund |titre=The real reason Donald Trump is so rich |périodique=The Washington Post |date=3 septembre 2015|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/news/wonk/wp/2015/09/03/if-donald-trump-followed-this-really-basic-advice-hed-be-a-lot-richer |consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>. Il obtient en mai 1968 une licence (''bachelor'' aux États-Unis) en économie<ref name="auto" />{{,}}<ref>{{Lien brisé |langue=en |titre=The Best Known Brand Name in Real Estate |url=https://www.wharton.upenn.edu/wp-content/uploads/125anniversaryissue/trump.html |site=[[Wharton School]] |date=Spring 2007}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé |langue=en |titre=Two Hundred and Twelfth Commencement for the Conferring of Degrees |url=http://www.archives.upenn.edu/primdocs/upg/upg7/upg7_1968.pdf |éditeur=University of Pennsylvania |date=20 mai 1968}}.</ref>.

Trump n'est pas envoyé sous les drapeaux pendant la [[guerre du Viêt Nam]]<ref name="defer">{{Article |langue=en |auteur1=Montopoli, Brian |titre=Donald Trump avoided Vietnam with deferments, records show |périodique=[[CBS News]] |date=29 avril 2011|lire en ligne=http://www.cbsnews.com/news/donald-trump-avoided-vietnam-with-deferments-records-show |consulté le=17 juillet 2015}}.</ref>. Durant ses études, de 1964 à 1968, il obtient quatre reports d'incorporation<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Kurtis |nom1=Lee |titre=How deferments protected Donald Trump from serving in Vietnam |périodique=Los Angeles Times |date=4 août 2016|issn=0458-3035 |lire en ligne=http://www.latimes.com/politics/la-na-pol-donald-trump-military-20160803-snap-htmlstory.html |consulté le=4 août 2016}}.</ref>. Puis, après avoir été jugé bon pour le service en 1966, il est réformé en {{date|octobre 1968}}<ref name="Whitlock21July">{{Article |langue=en |prénom1=Craig |nom1=Whitlock |titre=Questions linger about Trump's draft deferments during Vietnam War |périodique=[[The Washington Post]] |date=21 juillet 2015|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/world/national-security/questions-linger-about-trumps-draft-deferments-during-vietnam-war/2015/07/21/257677bc-2fdd-11e5-8353-1215475949f4_story.html}}.</ref>. Dans une interview accordée en 2015, il affirme avoir été réformé en raison d'une épine calcanéenne au talon<ref>[https://www.nytimes.com/2015/09/09/us/politics/donald-trump-likens-his-schooling-to-military-service-in-book.html?_r=0 Donald Trump Likens His Schooling to Military Service in Book], ''The New York Times'', 8 septembre 2015</ref>. En 1969, il obtient un chiffre élevé à la loterie organisée pour la [[conscription aux États-Unis]], ce qui lui aurait, de toute manière, permis d'échapper au service<ref name="Whitlock21July" />{{,}}<ref name="RG">{{Article |langue=en |prénom1=Russell |nom1=Goldman |titre=Donald Trump's Own Secret: Vietnam Draft Records |périodique=[[ABC News]] |date=29 avril 2011|lire en ligne=http://abcnews.go.com/Politics/donald-trumps-vietnam-draft-records-secret-documents-deferments/story?id=13492639 |consulté le=1 août 2016|extrait=Nor do the documents categorically suggest it was deferments and not a high draft number that ultimately allowed him to avoid the draft.}}.</ref>{{,}}<ref name="SE">{{Article |langue=en |prénom1=Steve |nom1=Eder |prénom2=Dave |nom2=Philipps |titre=Donald Trump's Draft Deferments: Four for College, One for Bad Feet |périodique=The New York Times |date=1 août 2016|issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/08/02/us/politics/donald-trump-draft-record.html |consulté le=2 août 2016|extrait=Because of his medical exemption, his lottery number would have been irrelevant, said Richard Flahavan, a spokesman for the Selective Service System, who has worked for the agency for three decades… Still, Mr. Trump, in the interviews, said he believed he could have been subject to another physical exam to check on his bone spurs, had his draft number been called. 'I would have had to go eventually because that was a minor medical…' But the publicly available draft records of Mr. Trump include the letters 'DISQ' next to his exam date, with no notation indicating that he would be re-examined.}}.</ref>.

== Carrière d'homme d'affaires ==
{{Article connexe|The Trump Organization}}

=== Immobilier ===
==== Débuts ====
Pendant ses études, Donald Trump travaille pour l'entreprise de son père<ref name="parade">{{Article |langue=en |titre=In Step With: Donald Trump |périodique=[[Parade Magazine]] |date=14 novembre 2004|lire en ligne=http://www.parade.com/articles/editions/2004/edition_11-14-2004/in_step_with_0 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20101014022222/http://www.parade.com/articles/editions/2004/edition_11-14-2004/in_step_with_0|archive-date=14 octobre 2010}}.</ref>, Elizabeth Trump and Son<ref>{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Donald J. |nom1=Trump |prénom2=Tony |nom2=Schwartz |titre=Trump |sous-titre=The Art of the Deal |passage=46 |éditeur=[[Hachette Book Group USA|Warner Books]] |date=janvier 1989|année première édition=First published 1987 |pages totales=372 |isbn=978-0-446-35325-0}}{{Citation bloc|He called his company Elizabeth Trump & Son&nbsp;…}}.</ref>, qui se spécialise dans la location de logements destinés à la classe moyenne new-yorkaise, dans les [[Arrondissements de New York|arrondissements]] de [[Brooklyn]], [[Queens]] et [[Staten Island]]. Toujours pendant ses études, il collabore avec son père pour rouvrir un complexe d'appartements à [[Cincinnati]]<ref>{{Article |langue=en |titre=Donald Trump's Bond Hill connection |périodique=The Enquirer |date=12 août 2015}}.</ref>.

Au début des [[années 1970]], il devient président de l'entreprise familiale, tandis que son père prend le poste de [[président du conseil d'administration]]. Il rebaptise ensuite la société [[The Trump Organization]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Gwenda |nom1=Blair |titre=Donald Trump |sous-titre=Master Apprenticel |passage=23 |éditeur=[[Simon & Schuster]] |année=2005 |pages totales=303 |isbn=978-0-7432-7510-1 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=AiFeQZhakXQC&pg=PA23}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Conor |nom1=Kelly |titre=Meet Donald Trump: Everything You Need To Know (And Probably Didn't Know) About The 2016 Republican Presidential Candidate |périodique=ABC News |date=27 juillet 2015|lire en ligne=http://abcnews.go.com/Politics/meet-donald-trump-2016-republican-presidential-candidate/story?id=32108595}}.</ref>. En 1973, les Trump père et fils sont visés par une enquête du [[Département de la Justice des États-Unis|département de la Justice]], portant sur des soupçons de discriminations envers les aspirants locataires [[Afro-Américains|noirs]]. L'entreprise Trump signe finalement un accord par lequel elle accepte d'héberger des locataires présentés par la [[National Urban League]]<ref name="LookingBack">{{Article |langue=en |prénom1=David |nom1=Dunlap |titre=1973: Meet Donald Trump |périodique=[[The New York Times]] |date=30 juillet 2015|lire en ligne=https://www.nytimes.com/times-insider/2015/07/30/1973-meet-donald-trump |archiveurl=https://web.archive.org/web/20150731123300/https://www.nytimes.com/times-insider/2015/07/30/1973-meet-donald-trump|archive-date=31 juillet 2015|extrait=Trump Management… was also to allow the league to present qualified applicants for every fifth vacancy… Trump himself said he was satisfied that the agreement did not 'compel the Trump Organization to accept persons on welfare as tenants unless as qualified as any other tenant.' }}.</ref>{{,}}<ref name="kranish">{{Article |langue=en |prénom1=Michael |nom1=Kranish |prénom2=Robert |nom2=O'Harrow |titre=Inside the government's racial bias case against Donald Trump's company, and how he fought it |périodique=[[The Washington Post]] |date=23 janvier 2016|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/politics/inside-the-governments-racial-bias-case-against-donald-trumps-company-and-how-he-fought-it/2016/01/23/fb90163e-bfbe-11e5-bcda-62a36b394160_story.html |extrait=Civil rights groups in the city viewed the Trump company as just one example of a nationwide problem of housing discrimination. But targeting the Trumps provided a chance to have an impact, said [[Eleanor Holmes Norton]], who was then chairwoman of the city's human rights commission. 'They were big names.'}}.</ref>.

Un de leurs avocats est alors [[Roy Cohn]]<ref name="PolitocoM">{{Article|langue=en|auteur1=Michael Kruse|titre=Trump’s Long War with Justice|périodique=Politico Magazine|date=23 août 2018|pages=|lire en ligne=https://www.politico.com/magazine/story/2018/08/23/donald-trump-jeff-sessions-justice-department-war-219592|consulté le=26 août 2018}}.</ref> qui devient pour Donald Trump un conseiller et un mentor<ref>[https://consortiumnews.com/2016/06/16/the-roots-of-trumps-cruel-populism/ « The Roots of Trump’s Cruel Populism »], Bill Moyers & Michael Winship, Consortiumsnews.com, 16 juin 2016.</ref>. Dans une interview accordée à ''Newsweek'' en 1979, Trump dit de lui : {{citation|si vous avez besoin de quelqu'un qui peut devenir vicieux contre vos opposants, vous faites appel à Roy}}<ref>[http://www.politico.com/magazine/story/2016/04/donald-trump-roy-cohn-mentor-joseph-mccarthy-213799 ‘He Brutalized For You’], Michael Kruse, ''Politico Magazine'', 8 avril 2016</ref>.

==== Expansion de ses activités ====
[[Fichier:Trump-Tower-3.jpg|vignette|gauche|alt= |redresse|La façade de la [[Trump Tower]] à [[Midtown (Manhattan)|Midtown Manhattan]].]]
Dans les années 1970, Donald Trump se lance dans une carrière de [[promoteur immobilier]] indépendant en se concentrant d'abord sur le marché de [[Manhattan]]. Pendant sa campagne présidentielle, il explique avoir commencé avec {{citation|un petit prêt d'un million de dollars}} accordé par son père, qu'il a ensuite remboursé à ce dernier avec des intérêts<ref name="small-loan">{{Article |langue=en |prénom1=Scott |nom1=Stump |titre=Donald Trump: My dad gave me 'a small loan' of $1 million to get started |périodique=[[CNBC]] |date=26 octobre 2015|lire en ligne=https://www.cnbc.com/2015/10/26/donald-trump-my-dad-gave-me-a-small-loan-of-1-million-to-get-started.html}}.</ref>.

En 1978, il réalise sa première affaire importante en achetant des parts dans le {{langue|en|texte=Commodore Hotel}} à New York. L'[[hôtel]], alors en partie vétuste, est rénové à grands frais, le chantier étant en grande partie financé par un prêt de {{nobr|70 millions}} de dollars négocié par Fred Trump avec le groupe [[Hyatt Hotels|Hyatt]]. L'établissement rouvre ensuite sous le nom de {{langue|en|texte=Grand Hyatt Hotel}}<ref>{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Sara|nom1=McIntosh Wooten |titre=Donald Trump |sous-titre=From Real Estate to Reality TV |année=2009 |pages totales=32–35 |isbn=978-0-7660-2890-6 |isbn2=0-7660-2890-9 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=NIPOonZnkDEC&printsec=frontcover}}.</ref>{{,}}<ref name="WashingtonPost">{{Article |langue=en |prénom1=Glenn |nom1=Kessler |titre=Trump's false claim he built his empire with a 'small loan' from his father |périodique=The Washington Post |date=3 mars 2016|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/news/fact-checker/wp/2016/03/03/trumps-false-claim-he-built-his-empire-with-a-small-loan-from-his-father}}.</ref>.

[[Fichier:Central Park Wollman Rink.jpg|vignette|alt=|La [[patinoire Wollman]] à [[Central Park]].]]

En 1978, il termine les négociations pour construire la [[Trump Tower]], un [[gratte-ciel]] de {{nobr|58 étages}} ({{nobr|202 mètres}}) situé à [[Midtown (Manhattan)|Midtown]]<ref>{{Article |langue=en |auteur1=William E. Geist |titre=The Expanding Empire of Donald Trump |périodique=[[The New York Times]] |date=8 avril 1984|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1984/04/08/magazine/the-expanding-empire-of-donald-trump.html}}.</ref>. L'immeuble, achevé en 1983, héberge le [[Penthouse (appartement)|penthouse]] qui sert de résidence principale à Donald Trump, ainsi que le siège social de la [[The Trump Organization|Trump Organization]]<ref name="TrumpTowerResidence">{{Article |langue=en |prénom1=Matt |nom1=Flegenheimer |prénom2=Maggie |nom2=Haberman |titre=With the New York Presidential Primary, the Circus Is Coming Home |périodique=The New York Times |date=29 mars 2016|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/03/30/us/politics/new-york-primary.html |consulté le=29 mars 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="TrumpTowerResidence1">{{Article |langue=en |auteur1=Alexander Burns |titre=Donald Trump Loves New York. But It Doesn't Love Him Back. |périodique=The New York Times |date=9 décembre 2016|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/12/09/nyregion/donald-trump-new-york-protests.html |consulté le=9 décembre 2016}}.</ref> et un studio de télévision. La Trump Tower sert plus tard de décor à l'émission ''[[The Apprentice]]''<ref>{{Lien web |langue=en |titre=History |url=http://www.trumptowerny.com/trump-tower-new-york |site=Trump Tower New York |date=n.d. |consulté le=24 mai 2016}}.</ref>.

En 1986, Trump rénove la [[patinoire Wollman]], célèbre [[patinoire]] à ciel ouvert de [[Central Park]] dont le chantier de rénovation connaissait des [[Patinoire Wollman#Rénovation par Donald Trump|retards désastreux]] ayant englouti {{nobr|13 millions}} de dollars en six ans. Trump reprend le chantier et termine les travaux en trois mois, en économisant {{unité|750000|dollars}} sur un budget de {{nobr|3 millions}}<ref name="Bloomberg L.P">{{Article |langue=en |prénom1=David |nom1=Freedlander|titre=A 1980s New York City Battle Explains Donald Trump's Candidacy |périodique=Bloomberg L.P. |date=29 septembre 2015|lire en ligne=https://www.bloomberg.com/politics/features/2015-09-29/a-1980s-new-york-city-battle-explains-donald-trump-s-candidacy |consulté le=23 octobre 2016}}.</ref>. Il y gagne le droit d'attacher son nom aux activités du site<ref name="WollTrump">[http://www.wollmanskatingrink.com/ Site officiel de la Wollman Rink] : on remarque en haut à gauche le logo rouge « TRUMP ».</ref>. À partir de 2003, [[The Trump Organization]] y obtiendra la concession d'un [[parc d'attractions]] saisonnier, les « {{lien|Victorian Gardens}} ».

En 1988, Trump acquiert pour {{nobr|400 millions}} de dollars le [[Plaza Hotel]], dont il confie la gestion et la rénovation à son épouse de l'époque, [[Ivana Trump|Ivana]]{{sfn|McIntosh Wooten|2009|p=65-66}}{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Trump Is Selling Plaza Hotel To Saudi and Asian Investors |url=https://www.nytimes.com/1995/04/12/business/trump-is-selling-plaza-hotel-to-saudi-and-asian-investors.html |site=The New York Times |date=12 avril 1995}}.</ref>. Bien qu'importantes, les rentrées d'argent de l'hôtel s'avèrent insuffisantes pour compenser les dettes liées au coût des travaux<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Floyd Norris |titre=A haze of debt clouds the Plaza Hotel's gleam |périodique=New York Times |date=5 juin 1990|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1990/06/05/business/a-haze-of-debt-clouds-the-plaza-hotel-s-gleam.html}}.</ref>. En 1995, Trump le revend pour {{nobr|325 millions}} de dollars au prince saoudien [[Al-Walid ben Talal Al Saoud]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Trump Is Selling Plaza Hotel To Saudi and Asian Investors |url=https://www.nytimes.com/1995/04/12/business/trump-is-selling-plaza-hotel-to-saudi-and-asian-investors.html |site=The New York Times |date=12 avril 1995}}.</ref>.

Au fil des années, Donald Trump construit ou rachète de nombreux autres bâtiments {{Incise|[[immeuble]]s de [[logement]]s ou [[Immeuble de bureaux|de bureaux]], [[Palace (hôtel)|hôtels de luxe]] et autres}} y compris en dehors de New York ([[Trump World Tower]], [[40 Wall Street|Trump Building]], [[Trump International Hotel and Tower (New York)|{{langue|en|texte=Trump International Hotel and Tower}}]], [[Old Post Office Pavilion]], etc.)<ref>[https://senepeople.com/2016/11/10/21-photos-liste-des-plus-hauts-gratte-ciel-de-donald-trump/ « (21 Photos) Liste des plus hauts gratte-ciel de Donald Trump »], ''senepeople.tv'', 10 novembre 2016.</ref>.

En 1985, il fait l'acquisition à [[Palm Beach (Floride)|Palm Beach]] ([[Floride]]) de la résidence de luxe [[Mar-a-Lago]], pour la somme de {{nobr|5 millions}} de dollars à laquelle s'ajoutent {{nobr|3 millions}} de dollars pour le mobilier. Il en fait à la fois sa résidence d'hiver et un club privé dont l'abonnement annuel s'élève à {{unité|150000|dollars}}. Il achète à la même époque à Palm Beach, en association avec le PDG de [[Chrysler]] [[Lee Iacocca]], un immeuble d'appartements qu'il rebaptise ''Trump Plaza of the Palm Beaches''{{sfn|McIntosh Wooten|2009|p=62|loc=|id=}}.

Il développe progressivement ses activités immobilières en dehors des États-Unis et investit, avec un succès inégal, dans de nombreux pays comme le [[Canada]], [[Israël]], l'[[Inde]], la [[Turquie]], les [[Émirats arabes unis]], le [[Panama]], le [[Qatar]], la [[Corée du Sud]], l'[[Uruguay]], le [[Royaume-Uni]], l'[[Irlande (pays)|Irlande]], les [[Philippines]]{{etc.}}<!-- Ne pas enlever le modèle, le point doit bien être là. --><ref name="Hype">[https://www.nytimes.com/2016/10/07/us/politics/donald-trump-business-deals.html Donald Trump’s Ventures Began With a Lot of Hype. Here’s How They Turned Out.], ''[[The New York Times]]'', {{date|6 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>[http://time.com/4629308/donald-trump-business-deals-world-map/ Donald Trump's Many, Many Business Dealings in 1 Map], ''[[Time (magazine)|Time]]'', {{date|10 janvier 2017}}.</ref>.

=== Casinos à Atlantic City ===
[[Fichier:Trump Taj Mahal, 2007.jpg|vignette|droite|alt=The entrance of the Trump Taj Mahal, a casino in Atlantic City. It has motifs evocative of the Taj Mahal in India.|L'entrée du [[Hard Rock Hotel & Casino Atlantic City|Trump Taj Mahal]] à [[Atlantic City]].]]
Dans les années 1980, Donald Trump investit le secteur des [[Casino (lieu)|casinos]] d'[[Atlantic City]], dans le [[New Jersey]]. Le groupe [[Holiday Inn|Holiday Corp]] finance la construction par le groupe Trump de l'hôtel-casino ''Trump Plaza'', ouvert en 1984{{sfn|McIntosh Wooten|2009|p=57-58|loc=|id=}}. Trump en gère l'activité {{citation|jeux}}. Dès la première année, les mauvais résultats de cet établissement entraînent de vives tensions entre Trump et Holiday Corp<ref name="swartz">{{Article |langue=en |prénom1=Steve |nom1=Swartz |titre=Holiday, Trump drafting terms to end rocky alliance over Atlantic City casino |périodique=The Wall Street Journal |date=11 novembre 1985|lire en ligne=http://search.proquest.com/nationalnewspremier/docview/397993833/CE0F988D5C424FD9PQ/156 |accès url=inscription}}.</ref>. Trump fait également l'acquisition à Atlantic City, pour la somme de {{nobr|320 millions}} de dollars, d'un immeuble dont la construction avait été commencée par le groupe [[Hilton Hotels & Resorts|Hilton]]. Le chantier est achevé en 1985, et l'hôtel-casino-[[Marina (port)|marina]], dirigé par l'épouse de Donald Trump [[Ivana Trump|Ivana]], ouvre sous le nom de [[Golden Nugget Atlantic City|Trump's Castle]] (rebaptisé ensuite ''{{langue|en|texte=Trump Marina Hotel Casino}}''){{sfn|McIntosh Wooten|2009|p=59-60}}.

En 1988, toujours à Atlantic City, Trump achète le casino ''Taj Mahal'', alors en construction<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Daniel |nom1=Cuff |titre=Seven Acquisitive Executives Who Made Business News in 1988: Donald Trump&nbsp;– Trump Organization; The Artist of the Deal Turns Sour into Sweet |périodique=[[The New York Times]] |date=18 décembre 1988|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1988/12/27/business/seven-acquisitive-executives-who-made-business-1988-donald-trump-trump.html |consulté le=27 mai 2011}}.</ref>. L'établissement, rebaptisé ''[[Hard Rock Hotel & Casino Atlantic City|Trump Taj Mahal]]'', rouvre en {{date|avril 1990}} après un chantier dont le coût s'est élevé à un milliard de dollars, ce qui en fait à l'époque le casino le plus cher jamais construit<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Lenny |nom1=Glynn |titre=Trump's Taj&nbsp;— Open at Last, With a Scary Appetite |périodique=[[The New York Times]] |date=8 avril 1990|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1990/04/08/business/trump-s-taj-open-at-last-with-a-scary-appetite.html |consulté le=14 août 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Wayne |nom1=Parry |auteur institutionnel=[[Associated Press]] |titre=New owner wants to make Trump's Taj Mahal casino great again |périodique=[[PBS NewsHour]] |date=20 mai 2016|lire en ligne=https://www.pbs.org/newshour/rundown/new-owner-of-trumps-taj-mahal-wants-to-make-casino-great-again/ |consulté le=14 août 2016}}.</ref>. Financé à hauteur de {{nobr|675 millions}} par des ''[[junk bond]]s''<ref name=UPI9April/> avec un taux d'intérêt à 14 %, l'établissement [[Cessation de paiements|dépose le bilan]] l'année suivante<ref name="abc">{{Article |langue=en |prénom1=Amy |nom1=Bingham |titre=Donald Trump's Companies Filed for Bankruptcy 4 Times |périodique=[[ABC News]] |date=21 avril 2011|lire en ligne=http://abcnews.go.com/Politics/donald-trump-filed-bankruptcy-times/story?id=13419250}}.</ref>. En outre, le Trump Plaza comme le Trump's Castle sont victimes de la concurrence du Trump Taj Mahal, et doivent négocier en 1991 une [[restructuration financière]] avec leurs créanciers<ref name="johnston">{{Lien brisé |langue=en |auteur1=David Johnston |titre=Deal protects Trump Plaza from bankruptcy |périodique=Philadelphia Inquirer |date=6 avril 1991|lire en ligne=http://articles.philly.com/1991-04-06/business/25777697_1_donald-trump-trump-s-atlantic-city-fidelity-s-capital}}.</ref>.

Le Taj Mahal redresse sa situation en octobre 1991 lorsque Trump cède 50 % de ses parts à ses créanciers, en échange d'une réduction de ses taux d'intérêt et d'un délai pour payer ses dettes<ref name="NYTimes">{{Article |langue=en |titre=Taj Mahal is out of Bankruptcy |périodique=[[The New York Times]] |date=5 octobre 1991|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1991/10/05/business/company-news-taj-mahal-is-out-of-bankruptcy.html |consulté le=22 mai 2008}}.</ref>. Il est également contraint de vendre sa compagnie aérienne ''Trump Shuttle'', ainsi que son [[yacht]] ''[[Kingdom 5KR|Trump Princess]]'' qu'il cède à son ami le prince Al-Walid ben Talal pour 20 millions de dollars<ref name="UPI9April">{{Lien web |langue=en |titre=Trump reaches agreement with bondholders on Taj Mahal |url=http://www.upi.com/Archives/1991/04/09/Trump-reaches-agreement-with-bondholders-on-Taj-Mahal/7261671169600/ |site=United Press International |date=9 avril 1991}}.</ref>{{,}}<ref name="Schneider19May">{{Article |langue=en |prénom1=Karen S. |nom1=Schneider |titre=The Donald Ducks Out |périodique=People |date=19 mai 1997|lire en ligne=http://www.people.com/people/archive/article/0,,20122177,00.html |consulté le=10 septembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="McQuade16Aug">{{Article |langue=en |prénom1=Dan |nom1=McQuade |titre=The Truth About the Rise and Fall of Donald Trump's Atlantic City Empire |périodique=Philadelphia Magazine |date=16 août 2015|lire en ligne=http://www.phillymag.com/news/2015/08/16/donald-trump-atlantic-city-empire/ |consulté le=21 mars 2016}}.</ref>. L'établissement est racheté en 1996 et réorganisé sous la bannière de ''{{langue|en|texte=Trump Hotels & Casino Resorts}}''<ref name=McQuade16Aug/> (rebaptisé ensuite [[Trump Entertainment Resorts]]), une filiale que Trump préside de mi-1995 à début 2009, et dont il occupe le poste de PDG de 2000 à 2005<ref name="Tully10Mar">{{Article |langue=en |prénom1=Shawn |nom1=Tully |titre=How Donald Trump Made Millions Off His Biggest Business Failure |périodique=Fortune |date=10 mars 2016|lire en ligne=http://fortune.com/2016/03/10/trump-hotel-casinos-pay-failure/ |consulté le=21 mars 2016}}.</ref>. Trump Entertainment Resorts dépose le bilan en 2004 avec {{nombre|1,8|milliard}} de dettes, puis à nouveau en 2009 avec {{nobr|500 millions}} de dettes. Un nouveau plan de restructuration permet à Donald Trump de conserver 10 % des parts du Trump Taj Mahal et de ses autres casinos<ref name=McQuade16Aug/> : il continue en échange à accorder aux établissements l'utilisation de la marque Trump<ref>Gallagher, Mary Pat, {{Lien brisé|url=http://www.law.com/jsp/article.jsp?id=1202473063287&rss=newswire&slreturn=1&hbxlogin=1 |titre=Trump-Icahn Bankruptcy Pact OK'd but Bondholders' Legal Fees Unresolved}}, Law.Com, Oct. 8, 2010</ref>.

Le {{langue|en|texte=Trump Marina Hotel Casino}} est revendu en 2011 au groupe [[Landry's Restaurant|Landry's]]<ref>Suzette Parmley, {{Lien brisé|url=http://articles.philly.com/2011-02-15/business/28536200_1_trump-entertainment-resorts-margaritaville-themed-casino-first-casino |titre="Trump Marina sold to Landry's Inc."}}, Philly.com (''[[The Philadelphia Inquirer]]''), February 15, 2011.</ref>. Victime de la crise du secteur des casinos d'Atlantic City, le Trump Plaza ferme ses portes en septembre 2014<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Trump Plaza owners confirm plan to close in September |url=http://www.pressofatlanticcity.com/news/breaking/trump-plaza-owners-confirm-plan-to-close-in-september/article_65a7e44a-09d4-11e4-81ef-001a4bcf887a.html |site=pressofAtlanticCity.com |date=12 juillet 2014}}.</ref>. Après des années d'exploitation déficitaire, le Trump Taj Mahal est revendu en {{date|février 2016}} à [[Carl Icahn]], qui doit le fermer en octobre de la même année<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jonathan O'Connell et Drew Harwell |titre=Trump Taj Mahal closes for good following bitter dispute with unions |url=https://www.washingtonpost.com/business/economy/trump-taj-mahal-closes-for-good-following-bitter-dispute-with-unions/2016/10/10/922b1a82-8f10-11e6-9c52-0b10449e33c4_story.html |site=washingtonpost.com |date=10 octobre 2016}}.</ref>.

=== Terrains de golf ===
[[Fichier:Turnberry Hotel.jpg|vignette|alt= |Une vue du {{langue|en|texte=Turnberry Hotel}}, dans l'[[Ayrshire (comté)|Ayrshire]] en [[Écosse]].]]
La [[The Trump Organization|Trump Organization]] gère plusieurs [[Terrain de golf|terrains de golf]], aux États-Unis et dans le reste du monde ; le magazine ''Golfweek'' recense en 2015 dix-huit terrains possédés ou gérés par le groupe<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Brentley |nom1=Romine |titre=Donald Trump announces he will run for president in 2016 |périodique={{Lien|trad=Golfweek|fr=Golfweek|texte=Golfweek}} |date=14 juillet 2015|lire en ligne=http://golfweek.com/news/2015/jun/16/donald-trump-us-president-2016-gop-golf-courses/ |archiveurl=https://web.archive.org/web/20160317081800/http://golfweek.com/news/2015/jun/16/donald-trump-us-president-2016-gop-golf-courses/|archive-date=17 mars 2016}}.</ref>. Pour l'année 2015, Trump a déclaré à la [[commission électorale fédérale]] un revenu personnel d'environ {{nobr|382 millions}} de dollars lié à ses activités dans le [[golf]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Cristina |nom1=Alesci |prénom2=Laurie |nom2=Frankel |prénom3=Jeanne |nom3=Sahadi |titre=A peek at Donald Trump's finances |périodique=CNN |date=19 mai 2016|lire en ligne=http://money.cnn.com/2016/05/18/news/trump-finances/ |consulté le=20 mai 2016}}.</ref>. Donald Trump, lui-même grand amateur de golf, a déclaré que ces investissements représentent la partie de ses affaires à laquelle il est le plus attaché<ref>[http://www.golf.com/tour-news/2017/08/01/president-donald-trump-relationship-golf-more-complicated-now First Golfer: Donald Trump's relationship with golf has never been more complicated], ''Golf.com'', {{1er}} août 2017</ref>.

En 2006, Trump fait l'acquisition de {{nobr|570 hectares}} à [[Balmedie]] dans l'[[Aberdeenshire]], en [[Écosse]]. Il y crée un terrain de golf, malgré l'opposition de certains habitants de la région<ref>{{Lien brisé |langue=en |prénom1=Franz |nom1=Lidz |lien auteur1=Franz Lidz |titre=Landing In The Rough With Trump |périodique=[[Condé Nast Publications]] ''Portfolio'' |date=22 février 2008|lire en ligne=http://upstart.bizjournals.com/views/columns/the-windup/2008/02/22/Scottish-Clash-Over-Trump-Golf-Plan.html?page=all |consulté le=14 mars 2016}}.</ref>, sur une zone pourtant déclarée [[site d'intérêt scientifique particulier]]<ref>{{Lien brisé |langue=en |prénom1=Carolyn |nom1=Churchill |titre=First look at Trump plan for 'world's best course |périodique=[[The Herald (Glasgow)|The Herald]] |lieu=Glasgow |date=16 février 2010|lire en ligne=http://www.heraldscotland.com/news/home-news/first-look-at-trump-plan-for-world-s-best-course-1.1007048?54107 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20130521014558/http://www.heraldscotland.com/news/home-news/first-look-at-trump-plan-for-world-s-best-course-1.1007048?54107|archive-date=21 mai 2013|consulté le=18 juin 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Laurie |nom1=Tuffrey |titre=Trump opens controversial Scottish golf course |périodique=[[The Guardian]].com |date=10 juillet 2012|lire en ligne=https://www.theguardian.com/environment/2012/jul/10/donald-trump-scotland-golf-course}}.</ref>. Cette histoire fait en 2011 l'objet du documentaire ''You've Been Trumped'', qui tourne autour du conflit entre Trump et les résidents<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Roger |nom=Ebert |titre=You've Been Trumped |url=http://www.rogerebert.com/reviews/youve-been-trumped-2012 |éditeur=Rogerebert.com |date=17 octobre 2012|consulté le=19 janvier 2016}}.</ref>. L'homme d'affaires promet alors la création de {{nombre|6000|emplois}} locaux grâce à son terrain, mais en 2016, il reconnaît n'en avoir généré que 200<ref>{{Article |langue=en |prénom1=John |nom1=Sweeney |titre=Donald trump fails to deliver on golf resort jobs pledge |périodique=[[The Independent]] |date=7 juillet 2013|lire en ligne=https://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/Donald-Trump-fails-to-deliver-on-golf-resorts-jobs-pledge-8693854.html |consulté le=19 janvier 2016}}.</ref>. En juin 2015, il intente une action en justice pour empêcher la construction d'un [[parc éolien]] à proximité de son terrain de golf, mais il est finalement débouté par la [[Cour suprême du Royaume-Uni]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Nick |nom1=Enoch |titre=Donald Trump loses latest legal challenge against an offshore wind farm project near his Scottish golf resort |périodique=[[Daily Mail|The Daily Mail]].uk |date=5 juin 2015|lire en ligne=http://www.dailymail.co.uk/news/article-3112576/Donald-Trump-loses-latest-legal-challenge-against-offshore-wind-farm-project-near-Scottish-golf-resort.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Owen |nom1=Bowcott |prénom2=Esther |nom2=Addley |titre=Alex Salmond brands Trump 'loser' after judges reject windfarm appeal &#124; Environment |périodique=[[The Guardian]] |date=16 décembre 2015|lire en ligne=https://www.theguardian.com/us-news/2015/dec/16/donald-trump-loses-appeal-windfarms-scottish-golf-course}}.</ref>.

En 2012, il acquiert à [[Miami]] le ''Doral Golf Resort & Spa'', qu'il rénove et rebaptise ''Trump National Doral'' ; ce terrain accueille le [[WGC-Mexico Championship|WGC-Cadillac Championship]], tournoi annuel des [[World Golf Championships]]<ref name="Golf">{{Lien web |auteur=Yannick Cochennec |titre=Donald Trump sème aussi la zizanie sur les parcours de golf |url=http://www.slate.fr/story/114753/donald-trump-golf-zizanie |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |jour=3 |mois=mars |année=2016 |consulté le=3 mars 2016}}.</ref>. En 2015, il déclare qu'il s'agit de l'une de ses entreprises les plus rentables : le chiffre d'affaires du Trump National Doral est estimé, pour l'année 2014, à {{nombre|49.4|millions}} de dollars<ref>{{Lien brisé|url=http://www.thenextmiami.com/doral-resort-was-donald-trumps-most-profitable-business-last-year/ |titre=Doral Resort Was Donald Trump’s Most Profitable Business Last Year}}, ''The Next Miami'', 23 juillet 2015</ref>.

En {{date|avril 2014}}, Trump fait l'acquisition du complexe sportif [[Trump Turnberry]], dans l'[[Ayrshire (comté)|Ayrshire]] en Écosse, qui accueille régulièrement l'[[Open britannique hommes]]<ref>{{Article |langue=en |titre=US property tycoon Donald Trump buys Turnberry resort |périodique=BBC News |date=29 avril 2014|lire en ligne=https://www.bbc.co.uk/news/uk-scotland-glasgow-west-27203208 |consulté le=29 avril 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Iain |nom1=Carter |titre=Turnberry: Donald Trump deal should not affect Open status |périodique=BBC News |date=29 avril 2014|lire en ligne=https://www.bbc.co.uk/sport/0/golf/27212412 |consulté le=29 avril 2014}}.</ref>. Après un important chantier de rénovation, le complexe rouvre en juin 2016<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Geoff |nom1=Shackelford |titre=Donald Trump's Turnberry: the Presidential Nominee Delivers With his Renovated Ayrshire Course |périodique=[[Golf Digest]] |date=20 juillet 2016|lire en ligne=http://www.golfdigest.com/story/donald-trumps-turnberry-a-review-of-the-presidential-nominees-renovated-ayrshire-course}}.</ref>.

=== Autres investissements ===
==== Sports ====
[[Fichier:President Trump Meets with Members of Team USA for the 2019 Special Olympics World Games (48318379056).jpg|vignette|Donald et Melania Trump avec l'équipe américaine des [[Jeux olympiques spéciaux]] de 2019.]]
En {{date|septembre 1983}}, Trump fait l'acquisition des [[Generals du New Jersey]], une équipe de [[football américain]] membre de l'[[United States Football League]] (USFL). Trump essaie alors de faire une concurrence directe à la [[National Football League]] et de forcer une fusion entre les deux championnats pour augmenter la valeur de ses investissements<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Terris, Ben |titre=And then there was the time Donald Trump bought a football team |périodique=The Washington Post |date=19 octobre 2015|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/lifestyle/style/and-then-there-was-the-time-donald-trump-bought-a-football-team-/2015/10/19/35ae71ca-6dd6-11e5-aa5b-f78a98956699_story.html |consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>. Après la saison de 1985, son équipe fusionne avec l'équipe des [[Gamblers de Houston]], mais connaît d'importants problèmes financiers. L'USFL finit par cesser ses activités en 1986<ref name="Markazi">{{Article |langue=en |prénom1=Arash |nom1=Markazi |titre=5 things to know about Donald Trump's foray into doomed USFL |périodique=[[ESPN]] |date=14 juillet 2015|lire en ligne=http://www.espn.com/espn/story/_/id/13255737/five-things-know-donald-trump-usfl-experience}}.</ref>.

Malgré son échec dans le football américain, Trump continue d'investir dans les sports, notamment dans le [[golf]]<ref name=Markazi/>. Il accueille par ailleurs plusieurs matchs de [[boxe anglaise|boxe]] au Trump Plaza d'Atlantic City, parmi lesquels, en 1988, le combat de [[Michael Spinks]] contre [[Mike Tyson]], dont il est pendant un temps conseiller financier<ref name=Markazi/>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Anderson, Dave |titre=Sports of The Times; Trump: Promoter Or Adviser? |périodique=[[The New York Times]] |date=12 juillet 1988|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1988/07/12/sports/sports-of-the-times-trump-promoter-or-adviser.html |consulté le=11 février 2011}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |titre=Trump Gets Tyson Fight |périodique=The New York Times |date=25 février 1988|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1988/02/25/sports/trump-gets-tyson-fight.html}}.</ref>.

En 1989 et 1990, Trump donne son nom au [[Tour de Trump]], une [[cyclisme|course cycliste]] qu'il voudrait équivalente au [[Tour de France]] et au [[Tour d'Italie]]. Il abandonne après la seconde édition, du fait des difficultés financières que connaissent alors ses principales entreprises. La course continue pendant plusieurs années sous le nom de [[Tour DuPont]]<ref name="Hogan">{{Article |langue=en |auteur1=Kevin Hogan |titre=The Strange Tale of Donald Trump's 1989 Biking Extravaganza |périodique=[[Politico]].com |date=10 avril 2016|lire en ligne=http://www.politico.com/magazine/story/2016/04/donald-trump-2016-tour-de-trump-bike-race-213801}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Frank |nom1=Litsky |titre=Dispute Mars End of the Tour de Trump |périodique=[[The New York Times]] |date=15 mai 1989|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1989/05/15/sports/dispute-mars-end-of-the-tour-de-trump.html}}.</ref>.

En 2014, il tente sans succès d'acheter l'équipe des [[Bills de Buffalo]] après la mort de leur précédent propriétaire, Ralph Wilson<ref name="fewnew">{{Article |langue=en |prénom=John |nom=Kryk |titre=Probably few new bidders will bid today for Bills |url=http://www.torontosun.com/2014/07/29/probably-few-new-bidders-will-bid-today-for-bills |date=29 juillet 2014|consulté le=30 juillet 2014|journal=[[Toronto Sun]]}}.</ref>.

==== Concours de beauté ====
De 1996 à 2015<ref name="pageantsaleWME">{{Article |langue=en |titre=Trump Sells Miss Universe Organization to WME-IMG Talent Agency |périodique=The New York Times |date=15 septembre 2015|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2015/09/15/business/media/trump-sells-miss-universe-organization-to-wme-img-talent-agency.html}}.</ref>, Trump a été le propriétaire des concours de beauté [[Miss Univers]], [[Miss USA]], et [[Miss Teen USA]]<ref>{{Article |langue=en |titre=Donald Trump just sold off the entire Miss Universe Organization |périodique=[[Business Insider]] |date=14 septembre 2015|lire en ligne=http://www.businessinsider.com/donald-trump-sells-miss-universe-img-2015-9 |consulté le=6 mai 2016}}.</ref>. Insatisfait des conditions de diffusion de ses concours sur [[Columbia Broadcasting System|CBS]], il les transfère en 2002 sur [[National Broadcasting Company|NBC]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Jim |nom1=Rutenberg |titre=Three Beauty Pageants Leaving CBS for NBC |périodique=[[The New York Times]] |date=22 juin 2002|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2002/06/22/business/three-beauty-pageants-leaving-cbs-for-nbc.html |consulté le=14 août 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Lisa |nom1=de Moraes |titre=There She Goes: Pageants Move to NBC |périodique=[[The Washington Post]] |date=22 juin 2002|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/archive/lifestyle/2002/06/22/there-she-goes-pageants-move-to-nbc/2ba81b9a-bf67-4f3e-b8d6-1c2cc881ed19/}}.</ref>.

En 2015, au début de la campagne présidentielle de Trump, NBC et [[Univision Network|Univision]] mettent fin à leur relation avec le concours Miss Univers, en raison des propos polémiques tenus par le candidat sur les immigrés clandestins mexicains<ref name="Tadena1">{{Article |langue=en |prénom1=Natalie |nom1=Tadena |titre=Donald Trump's Miss USA Pageant Lands on Reelz Cable Channel |périodique=The Wall Street Journal |date=2 juillet 2015|lire en ligne=http://blogs.wsj.com/cmo/2015/07/02/donald-trumps-miss-usa-pageant-lands-on-reelz-cable-channel/}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Washington Post Staff |titre=Full text: Donald Trump announces a presidential bid |périodique=[[The Washington Post]] |date=16 juin 2015|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/news/post-politics/wp/2015/06/16/full-text-donald-trump-announces-a-presidential-bid/}}.</ref>. Trump attaque alors Univision en justice, réclamant {{nobr|500 millions}} de dollars à la chaîne pour rupture de contrat et diffamation<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Cynthia |nom1=Littleton |titre=Donald Trump Files $500 Million Lawsuit Against Univision Over Miss USA Contract |périodique=[[Variety]] |date=30 juin 2015|lire en ligne=https://variety.com/2015/tv/news/donald-trump-univision-miss-usa-lawsuit-1201531845/}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Colin |nom1=Campbell |titre=Donald Trump says he's filed a $500 million lawsuit against the US' largest Spanish-language TV network |périodique=[[Business Insider]] |date=30 juin 2015|lire en ligne=http://www.businessinsider.com/donald-trump-says-hes-filed-a-500m-lawsuit-against-univision-2015-6}}.</ref>. Le {{date|11 septembre 2015-}} de la même année, Trump annonce qu'il est désormais le seul propriétaire de Miss Univers après avoir acheté les parts de NBC, avec laquelle le conflit a été réglé à l'amiable<ref name="Corriston11Sept">{{Article |langue=en |prénom1=Michele |nom1=Corriston |titre=Donald Trump Says He Bought Out NBC, Now Owns All of Miss Universe Organization |périodique=People |date=11 septembre 2015|lire en ligne=http://www.people.com/people/mobile/article/0,,20951882,00.html |consulté le=11 septembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=John |nom1=Koblin |titre=Donald Trump Says He Has Bought NBC's Miss Universe Stake |périodique=The New York Times |date=12 septembre 2015|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2015/09/12/business/media/donald-trump-says-he-has-bought-nbcs-miss-universe-stake.html}}.</ref>. Il revend peu après ses parts à [[William Morris Agency|William Morris]]/[[International Management Group|IMG]]. Le litige avec Univision est également réglé à l'amiable en {{date|février 2016}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Roger |nom1=Yu |titre=Trump, Univision settle beauty pageant lawsuit |périodique=[[USA Today]] |date=11 février 2016|lire en ligne=https://www.usatoday.com/story/money/2016/02/11/trump-univision-settle-beauty-pageant-lawsuit/80238188/}}.</ref>.

==== Agence de mannequins ====
Donald Trump crée en 1999 une [[agence de mannequins]], ''Trump Model Management'', domiciliée dans le quartier de [[SoHo]] à Manhattan<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Blake |nom1=Ellis |prénom2=Melanie |nom2=Hicken |titre=Trump's modeling agency broke immigration laws, attorneys say |périodique=CNN |date=10 mars 2016|lire en ligne=http://money.cnn.com/2016/03/10/news/trump-model-visas/ |consulté le=17 mars 2016}}.</ref>. En liaison avec une autre société de son groupe, Trump Management Group LLC, l'agence fait venir après 2000 près de {{nobr|250 mannequins}} étrangers pour les employer dans l'industrie américaine de la mode<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Mica Rosenberg, Ryan McNeill, Megan Twohey et Michelle Conlin |titre=Exclusive&nbsp;– Donald Trump's companies have sought visas to import at least 1,100 workers |périodique=[[Reuters]].com |date=1 août 2015|lire en ligne=https://reuters.com/article/uk-usa-election-trump-exclusive-idUKKCN0Q62RV20150801}}.</ref>. Dans le courant de l'année 2016, Trump Model Management traverse de graves difficultés, plusieurs mannequins et collaborateurs la quittant au moment de la campagne présidentielle de Donald Trump. La [[The Trump Organization|Trump Organization]] finit par fermer cette filiale en {{date|avril 2017}}<ref>[http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Les-mannequins-de-Trump-se-defilent--l-agence-ferme-26083605 Les mannequins de Trump se défilent, l'agence ferme], ''[[20 Minutes (Suisse)|20 Minutes]]'', 11 avril 2017.</ref>.

==== Transports aériens ====
En 1989, Trump lance la [[compagnie aérienne]] ''Trump Shuttle'', qui propose à ses clients un service de luxe<ref name="bostonglobe">[https://www.bostonglobe.com/news/politics/2016/05/27/donald-trump-airline-went-from-opulence-air-crash-landing/zEf1Er2Hok2dPTVVmZT6NP/story.html Donald Trump's airline went from opulence in the air to crash landing], ''[[The Boston Globe]]'', 27 mai 2016.</ref>. L'entreprise ne parvient cependant pas à devenir bénéficiaire<ref>[http://www.nationalreview.com/article/432826/donald-trump-scandals-business-failures-roundup The Definitive Roundup of Trump’s Scandals and Business Failures], ''National review'', 15 mars 2016</ref>. Dès 1992, il doit revendre cette filiale, en raison notamment des difficultés financières du casino [[Hard Rock Hotel & Casino Atlantic City|Trump Taj Mahal]]<ref name="bostonglobe" />. En 2008, la Trump organization s'associe à la compagnie Sentient Flight Group pour proposer un service de [[Aviation d'affaires|jets privés]].

==== Université Trump ====
{{Article détaillé|Université Trump}}
En 2005, Donald Trump crée avec ses associés Michael Sexton et Jonathan Spitalny un institut de formation professionnelle, ''Trump University LLC'', qui propose des cursus dans l'immobilier<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Seth |nom1=Gitell |titre=I Survived Trump University |périodique=[[Politico]] |date=8 mars 2016|lire en ligne=http://www.politico.com/magazine/story/2016/03/i-survived-trump-university-213710 |consulté le=18 mars 2016}}.</ref> facturés entre {{formatnum:1500}} et {{unité|35000|dollars}}<ref name="vf">{{Article |langue=en |prénom1=William D. |nom1=Cohan |titre=Big Hair on Campus: Did Donald Trump Defraud Thousands of Real-Estate Students? |périodique=Vanity Fair |date=janvier 2014|lire en ligne=http://www.vanityfair.com/news/2014/01/trump-university-fraud-scandal |consulté le=6 mars 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="nyt511">{{Article |langue=en |prénom1=Michael |nom1=Barbaro |titre=New York Attorney General Is Investigating Trump's For-Profit School |périodique=[[The New York Times]] |date=19 mai 2011|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2011/05/20/nyregion/trumps-for-profit-school-said-to-be-under-investigation.html}}.</ref>. L'[[État de New York]] lui ayant enjoint de cesser d'utiliser l'appellation {{citation|université}}, la société est rebaptisée en 2010 ''Trump Entrepreneurial Institute''<ref name="AppealsCourt2016" />. Trump est en outre personnellement mis en cause pour n'avoir pas demandé la licence nécessaire à l'ouverture d'une école<ref name="reuters.2014">{{Lien web |langue=en |prénom=Karen |nom=Freifeld |titre=New York judge finds Donald Trump liable for unlicensed school |url=https://www.reuters.com/article/2014/10/16/us-trump-nyag-lawsuit-idUSKCN0I52MW20141016 |site=Reuters |date=16 octobre 2014|consulté le=20 février 2015}}.</ref>.

En 2013, l'État de New York lance une procédure en justice en réclamant {{nobr|40 millions}} de dollars à la ''Trump Entrepreneurial Institute'' pour [[publicité mensongère]]<ref name="AppealsCourt2016">{{Article |langue=en |prénom1=David |nom1=Halperin |titre=NY Court Refuses to Dismiss Trump University Case, Describes Fraud Allegations |périodique=[[HuffPost|The Huffington Post]] |date=3 mars 2016|lire en ligne=http://www.huffingtonpost.com/davidhalperin/ny-court-refuses-to-dismi_b_9358360.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Michelle Ye Hee |nom1=Lee |titre=Donald Trump's misleading claim that he's 'won most of' lawsuits over Trump University |périodique=The Washington Post |date=27 février 2016|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/news/fact-checker/wp/2016/02/27/donald-trumps-misleading-claim-that-hes-won-most-of-lawsuits-over-trump-university/ |consulté le=27 février 2016}}.</ref>. Deux [[action collective (droit)|actions collectives en justice]] sont parallèlement lancées contre ''Trump Entrepreneurial Institute'' par d'anciens étudiants qui estiment avoir été floués<ref name="twofront">{{Article |langue=en |prénom1=Kevin |nom1=McCoy |titre=Trump faces two-front legal fight over 'university' |périodique=[[USA Today]] |date=26 août 2013|lire en ligne=https://www.usatoday.com/story/money/business/2013/08/26/trump-entrepreneur-initiative-case/2700811/}}.</ref>. Pendant sa campagne présidentielle, Trump proteste plusieurs fois contre le magistrat chargé des dossiers, le juge Gonzalo P. Curiel, qu'il accuse de partialité en raison de ses [[Mexicano-Américains|origines mexicaines]]<ref name="RappeportNYT">{{Article |langue=en |prénom1=Alan |nom1=Rappeport |titre=That Judge Attacked by Donald Trump? He's Faced a Lot Worse |périodique=The New York Times |date=3 juin 2016|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/06/04/us/politics/donald-trump-university-judge-gonzalo-curiel.html |consulté le=4 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Ford">{{Lien web |auteur=Matt Ford |titre=Why Is Donald Trump So Angry at Judge Gonzalo Curiel? |url=https://www.theatlantic.com/politics/archive/2016/06/donald-trump-gonzalo-curiel/485636/ |site=The Atlantic |date=3 juin 2016|consulté le=3 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Finnegan">{{Article |langue=en |prénom1=Michael |nom1=Finnegan |titre=Trump trashes judge overseeing Trump University fraud case, says it's fine that he's Mexican |périodique=[[Los Angeles Times]] |date=27 mai 2016|lire en ligne=http://www.latimes.com/politics/la-na-trailguide-05272016-trump-trashes-judge-overseeing-1464393140-htmlstory.html |consulté le=29 mai 2016}}.</ref>. Il revient ensuite sur ses déclarations en expliquant que ses doutes sur l'impartialité de Curiel sont dus non pas aux origines de ce dernier, mais à son traitement de l'affaire<ref name="Jackson">{{Article |langue=en |prénom1=David |nom1=Jackson |titre=Trump says judge comments 'misconstrued' amid GOP uprising |périodique=USA Today |date=7 juin 2016|lire en ligne=https://www.usatoday.com/story/news/politics/elections/2016/06/07/donald-trump-paul-ryan-mitch-mcconnell/85559392/ |consulté le=8 juin 2016|extrait="I do not intend to comment on this matter any further"}}.</ref>{{,}}<ref>[full text] {{Article |langue=en |prénom1=Donald J. |nom1=Trump |titre=Donald Trump's Statement on Trump University |périodique=[[The New York Times]] |date=7 juin 2016|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/06/08/us/politics/trump-university-statement.html}}.</ref>.

Le procès de la ''Trump Entrepreneurial Institute'', prévu à San Diego le {{date|28 novembre 2016}}<ref name="trialdate">{{Article |langue=en |titre=Trial date set in Trump University lawsuit |périodique=CBS News |date=6 mai 2016|lire en ligne=http://www.cbsnews.com/news/campaign-2016-donald-trump-trial-date-set-in-trump-university-lawsuit/ |consulté le=28 mai 2016}}.</ref>, est finalement annulé, les parties ayant trouvé un accord à l'amiable dans les trois dossiers peu après la victoire de Trump à l'élection présidentielle. Bien que niant avoir commis un délit quelconque, Trump accepte, pour échapper à un procès qui se serait déroulé avant son investiture à la présidence des États-Unis, de verser {{nobr|25 millions}} de dollars aux {{nombre|6000|plaignants}} et de payer {{nobr|1 million}} de dollars d'amende pour avoir enfreint les lois sur l'éducation<ref>{{Article |auteur1=Adrien de Tricornot |titre=« Faute de temps » pour le procès, Donald Trump indemnise les ex-étudiants de son « université » |périodique=Le Monde |date=21 novembre 2016|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/campus/article/2016/11/21/donald-trump-va-debourser-25-millions-de-dollars-pour-indemniser-les-anciens-de-son-universite_5035309_4401467.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Steve |nom1=Eder |titre=Donald Trump Agrees to Pay $25 Million in Trump University Settlement |périodique=The New York Times |date=18 novembre 2016|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/11/19/us/politics/trump-university.html |consulté le=18 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |titre=Donald Trump Agrees to Pay $25 Million in Trump University Settlement |périodique=New York Daily News |date=18 novembre 2016|lire en ligne=http://www.nydailynews.com/news/national/donald-trump-nearing-settlement-trump-university-fraud-case-article-1.2878780 |consulté le=18 novembre 2016}}.</ref>. L'accord est trouvé une heure seulement avant l'audience du tribunal qui devait statuer sur une demande de report du procès déposée par Trump<ref>{{Article |langue=en |prénom1=David |nom1=Klepper |prénom2=Ellio |nom2=Spagat |titre=Trump agrees to $25M settlement to resolve Trump U. lawsuits |périodique={{Lien|trad=Daily Herald (Arlington Heights)|fr=Daily Herald (Arlington Heights)|texte=Daily Herald}} |éditeur=Associated Press |date=18 novembre 2016|lire en ligne=http://www.dailyherald.com/article/20161118/news/311189967/}}.</ref>.

==== Commercialisation du nom et de la marque Trump ====
L'un des traits les plus connus de Donald Trump, en tant qu'hommes d'affaires, est sa tendance à baptiser ou rebaptiser de son nom la plupart des lieux, entreprises et produits qui lui sont associés<ref name="econ_From" />, et à commercialiser sous cette étiquette les biens et services les plus divers. La [[Marque (marketing)|marque]] Trump {{Incise|déclinée en parfum Trump, thé Trump, vodka Trump, cravates Trump, matelas Trump, voire [[Trump Steaks]]}} lui rapporte ainsi {{unité|9.5|millions}} de dollars de redevances pour la période allant de début 2014 à mi-2015<ref name="vsd">{{Lien web |auteur=Céline Deluzarche |titre=États-Unis 10 choses que vous ne savez pas (encore) sur Donald |url=http://www.vsd.fr/loisirs/etats-unis-10-choses-que-vous-ne-savez-pas-encore-sur-donald-trump-12477 |site=vsd.fr |date=9 novembre 2016}}.</ref>. En 2011, des experts financiers de ''[[Forbes (magazine)|Forbes]]'' ont évalué la valeur de la marque Trump à {{nobr|200 millions}} de dollars. Trump a contesté cette analyse et affirmé qu'elle en valait treize milliards<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Keren |nom1=Blankfeld |titre=Donald Trump on His Brand Value: Forbes' Numbers Are Ridiculous |périodique=[[Forbes (magazine)|Forbes]]|date=28 avril 2011|lire en ligne=https://blogs.forbes.com/kerenblankfeld/2011/04/28/donald-trump-on-his-brand-value-forbes-numbers-are-ridiculous/}}.</ref>.

=== Faillites ===
Donald Trump ne s'est jamais déclaré en [[faillite personnelle]], mais six de ses hôtels et casinos ont fait faillite entre 1991 et 2009<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Hood, Bryan |titre=4 Times Donald Trump's Companies Declared Bankruptcy |périodique=Vanity Fair News |date=29 juin 2015|lire en ligne=http://www.vanityfair.com/news/2015/06/donald-trump-companies-bankruptcy-atlantic-city |consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Hao Li |titre=Donald Trump Questioned on His Bankruptcies |périodique=[[International Business Times]] |date=12 avril 2011|lire en ligne=http://www.ibtimes.com/donald-trump-questioned-his-bankruptcies-279717 |consulté le=19 février 2015}}.</ref>. Il s'agit du Trump Taj Mahal en 1991 (voir ''[[Hard Rock Hotel & Casino Atlantic City]]''), du {{langue|en|texte=Trump Plaza Hotel and Casino}} en 1992, du {{langue|en|texte=[[Plaza Hotel]]}} en 1992, du {{langue|en|texte=Trump Castle Hotel and Casino}} en 1992, du {{langue|en|texte=Trump Hotels and Casino Resorts}} en 2004 et du [[Trump Entertainment Resorts]] en 2009<ref name="six">{{Article |langue=en |prénom1=Tom |nom1=Winter |titre=Trump Bankruptcy Math Doesn't Add Up |périodique=NBC News |date=24 juin 2016|lire en ligne=http://www.nbcnews.com/news/us-news/trump-bankruptcy-math-doesn-t-add-n598376}}.</ref>{{,}}<ref name="forbes-bankruptcy">{{Article |langue=en |prénom1=Clare |nom1=O'Connor |titre=Fourth Time's A Charm: How Donald Trump Made Bankruptcy Work For Him |périodique=[[Forbes (magazine)|Forbes]] |date=29 avril 2011|lire en ligne=https://www.forbes.com/sites/clareoconnor/2011/04/29/fourth-times-a-charm-how-donald-trump-made-bankruptcy-work-for-him/ |consulté le=19 février 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé |langue=en |prénom=James |nom=Hirby |titre=How is Donald Trump Able to File for Bankruptcy So Many Times? |url=http://thelawdictionary.org/article/how-is-donald-trump-able-to-file-for-bankruptcy-so-many-times/ |éditeur=The Law Dictionary |consulté le=19 février 2015}}.</ref>. Les entreprises de Donald Trump ont utilisé les dispositions du [[Chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis|chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites]], ce qui leur a permis de continuer leurs activités pendant les négociations. Trump a revendiqué en 2011 avoir joué des possibilités légales en matière de faillite, afin de réduire ses dettes<ref name="publicintegrity1">{{Article |langue=en |prénom1=Peter |nom1=Stone |titre=Donald Trump's lawsuits could turn off conservatives who embrace tort reform |périodique=The Center for Public Integrity |date=5 mai 2011|lire en ligne=http://www.publicintegrity.org/2011/05/05/4478/donald-trumps-lawsuits-could-turn-conservatives-who-embrace-tort-reform |consulté le=14 mars 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Howard |nom1=Kurtz |titre=Kurtz: The Trump Backlash |périodique=Newsweek |date=24 avril 2011|lire en ligne=http://www.newsweek.com/kurtz-trump-backlash-66503 |consulté le=14 mars 2016}}.</ref>.

À l'approche de l'élection présidentielle de 2016, le magazine ''[[The Economist]]''<ref>[https://www.economist.com/news/leaders/21709540-why-we-would-cast-our-hypothetical-vote-hillary-clinton-americas-best-hope America’s best hope - Why we would cast our hypothetical vote for Hillary Clinton], ''The Economist'', 5-11-2017.</ref>, analysant la carrière d'homme d'affaires de Donald Trump, juge que ses résultats ont été globalement médiocres par rapport au reste du secteur immobilier et du marché boursier new-yorkais. Le journal rappelle que les informations sur l'empire financier de Trump sont lacunaires, du fait de son style de management à la fois opaque et très personnel. Il met par ailleurs en doute les capacités de Trump à gérer une organisation plus importante que son groupe<ref name="econ_From">{{Article |langue=en |titre=From the Tower to the White House |périodique=The Economist |date=20 février 2016|lire en ligne=https://www.economist.com/news/united-states/21693230-enigma-presidential-candidates-business-affairs-tower-white |consulté le=29 février 2016}}.</ref>. ''[[The Washington Post]]'' qualifie la carrière de Donald Trump de mélange de rodomontades, d'échecs et de véritables succès, et souligne que, s'il possède un véritable don en ce qui concerne l'immobilier, ses expériences dans d'autres secteurs ont été moins convaincantes. Le journal conclut que le {{citation|génie}} de l'homme d'affaires a consisté en premier lieu à créer une mythologie autour de sa personne et de son nom<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Ana |nom1=Swanson |titre=The myth and the reality of Donald Trump's business empire |périodique=The Washington Post |date=29 février 2016|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/news/wonk/wp/2016/02/29/the-myth-and-the-reality-of-donald-trumps-business-empire/}}.</ref>.

=== Fortune personnelle et impôts ===
[[Fichier:Las-Vegas-Trump-Hotel-8480.jpg|vignette|droite|redresse|alt= |Le ''{{langue|en|texte=Trump Hotel}}'' à [[Las Vegas]], dont les vitres sont teintées d'or à {{nobr|24 carats}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Michael J. |nom1=Mishak |titre=Trump's tower a sore spot on the Strip |périodique=[[Los Angeles Times]] |date=30 avril 2011|lire en ligne=http://articles.latimes.com/2011/apr/30/nation/la-na-0430-trump-vegas-20110430 |consulté le=11 novembre 2016}}.</ref>.]]
[[Fichier:Donald Trump and Bill Clinton 01.jpg|vignette|gauche|Donald Trump en 2000, en compagnie du président [[Bill Clinton]].]]
La [[Forbes 400|liste Forbes des Américains les plus riches]] évalue en 1982 le patrimoine personnel de Donald Trump à environ {{nobr|200 millions}} de dollars, en incluant sa part d'héritage de la fortune de son père<ref name=OBrien2005Oct/>. Il est absent de cette liste entre 1990 et 1995 en raison d'importantes pertes financières<ref name="OBrien2005Oct">{{Article |langue=en |prénom1=Timothy L. |nom1=O'Brien |titre=What's He Really Worth? |périodique=The New York Times |date=23 octobre 2005|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2005/10/23/business/yourmoney/whats-he-really-worth.html |consulté le=25 février 2016}}.</ref>.

Le {{date|26 juin 2015}}, lors de l'annonce de sa candidature, Donald Trump publie un document estimant sa fortune à près de neuf milliards<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Robert |nom1=Costa |prénom2=Matea |nom2=Gold |titre=Donald Trump will declare $9 billion in assets as he reveals 2016 plans |périodique=[[The Washington Post]] |date=15 juin 2015|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/politics/exclusive-trump-will-declare-9-billion-net-worth-as-he-reveals-2016-plans/2015/06/15/a00e74c0-137c-11e5-9ddc-e3353542100c_story.html}}.</ref>, commentant à cette occasion qu'il était {{citation|vraiment riche}}<ref name="NPR17June">{{Article |langue=en |prénom1=Peter |nom1=Overby |prénom2=Domenico |nom2=Montanaro |titre=The Problem With Donald Trump's One-Page Summary on His Wealth |périodique=NPR |date=17 juin 2015|lire en ligne=https://www.npr.org/sections/itsallpolitics/2015/06/17/415003043/the-problem-with-donald-trumps-one-page-summary-on-his-wealth |consulté le=17 août 2015}}.</ref>. ''[[Forbes (magazine)|Forbes]]'' met en doute ces chiffres, et estime sa fortune réelle à {{unité|4.1|milliards}}<ref name="Carlyle16June">{{Article |langue=en |prénom1=Erin |nom1=Carlyle |titre=Trump Exaggerating His Net Worth (By 100%) In Presidential Bid |périodique=Forbes |date=16 juin 2015|lire en ligne=https://www.forbes.com/sites/erincarlyle/2015/06/16/trump-exaggerating-his-net-worth-by-100-in-presidential-bid/ |consulté le=17 août 2015}}.</ref>.

En 2015, les déclarations controversées de Trump sur les immigrés clandestins lui font perdre, selon ''Forbes'', pour environ {{nobr|125 millions}} de dollars de contrats avec des entreprises comme [[NBCUniversal]], [[Univision Network]], ou [[Macy's]]<ref name="Carlyle15July">{{Article |langue=en |prénom1=Erin |nom1=Carlyle |titre=As Trump Files FEC Disclosure, He Raises Claimed Net Worth To $10 Billion; Forbes Disagrees |périodique=Forbes |date=15 juillet 2015|lire en ligne=https://www.forbes.com/sites/erincarlyle/2015/07/15/donald-trump-says-he-is-worth-10-billion-files-personal-financial-disclosure/ |consulté le=17 août 2015}}.</ref>. Sa campagne présidentielle a également un impact négatif sur son patrimoine, certains consommateurs boycottant les produits et services de ses sociétés pour marquer leur opposition à sa candidature<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Michael |nom1=Barbaro |titre=The New Protesters Defying Donald Trump: His Customers |périodique=The New York Times |date=17 octobre 2016|issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/10/18/us/politics/donald-trump-brand-reaction.html}}.</ref>. La fréquentation des [[hôtel]]s et des [[Casino (lieu)|casinos]] détenus par Trump baisse fortement en 2016<ref>{{Lien brisé |langue=en |prénom1=Ethan |nom1=Wolff-Mann |titre=Hotel Bookings at Donald Trump's Hotels Are Way Down |périodique=Money Magazine |date=26 mai 2016|lire en ligne=http://time.com/money/4349354/donald-trump-hurt-hotel-bookings/ |consulté le=18 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Trump hotels and casino traffic has taken a huge hit since Trump started running for president |url=https://www.cnbc.com/2016/08/04/trump-hotels-and-casino-traffic-has-taken-a-huge-hit-since-trump-started-running-for-president-commentary.html |site=[[Foursquare]] |éditeur=[[CNBC]] |date=4 août 2016|consulté le=18 octobre 2016}}.</ref>.

En {{date|novembre 2016}}, ''Forbes'' estime son patrimoine personnel à {{unité|3.7|milliards}} de dollars et le classe {{324e}} plus grande fortune mondiale et {{113e}} fortune américaine<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump |url=https://www.forbes.com/profile/donald-trump/ |site=forbes.com}}.</ref>.

De manière répétée, Trump refuse de rendre publique l'intégralité de ses déclarations fiscales<ref name="WSJ19FebTax">{{Article |langue=en |titre=Donald Trump's Tax Obligation |périodique=The Wall Street Journal |date=19 février 2016|lire en ligne=https://www.wsj.com/articles/donald-trumps-tax-obligation-1455925753 |consulté le=22 février 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |titre=Fact Check: IRS audit doesn't prohibit Trump from releasing taxes |périodique=Washington Post |date=10 octobre 2016|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/politics/2016/live-updates/general-election/real-time-fact-checking-and-analysis-of-the-2nd-2016-presidential-debate/fact-check-irs-audit-doesnt-prohibit-trump-from-releasing-taxes/ |consulté le=11 décembre 2016}}.</ref>, y compris pendant sa campagne présidentielle de 2016. Il est le premier candidat à l'élection présidentielle américaine à s'y être refusé, depuis {{nobr|45 ans}}<ref>{{Lien brisé |langue=en |titre=Tax History Project – Presidential Tax Returns |url=http://www.taxhistory.org/www/website.nsf/Web/PresidentialTaxReturns |site=taxhistory.org |consulté le=11 décembre 2016}}.</ref>.

En {{date|octobre 2016}}, les médias américains révèlent que Donald Trump a déclaré aux impôts en 1995 avoir perdu {{nobr|916 millions}} de dollars. Causées par les faillites de trois de ses casinos et de sa compagnie aérienne, ainsi que par le rachat hasardeux du [[Plaza Hotel]] à Manhattan, ces pertes financières cumulées lui ont permis une déduction fiscale, échelonnée sur une période de dix-huit ans sur ses revenus imposables. Il a pu ainsi réduire fortement, voire annuler, les sommes qu'il devait à l'administration fiscale<ref>{{Article |langue=en |titre=Donald Trump Tax Records Show He Could Have Avoided Taxes for Nearly Two Decades, The Times Found |périodique=The New York Times |date=2 octobre 2016|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/10/02/us/politics/donald-trump-taxes.html}}.</ref>. Trump a reconnu la véracité de cette information, mais a refusé d'indiquer quelles années étaient concernées<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Steve |nom1=Eder |prénom2=Megan |nom2=Twohey |titre=Donald Trump Acknowledges Not Paying Federal Income Taxes for Years |périodique=[[The New York Times]] |date=10 octobre 2016|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/10/10/us/politics/donald-trump-taxes.html}}.</ref>. Interrogé pendant un débat présidentiel sur la déduction fiscale dont il a bénéficié, il répond que le fait d'avoir eu recours à cette disposition prouve son intelligence<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Dan |nom1=Mangan |titre=Trump brags about not paying taxes: 'That makes me smart' |périodique=CNBC |date=26 septembre 2016|lire en ligne=https://www.cnbc.com/2016/09/26/trump-brags-about-not-paying-taxes-that-makes-me-smart.html}}.</ref>.

En {{date|mars 2017}}, [[MSNBC]] publie les deux pages principales de la déclaration de revenus du couple Trump pour l'année 2005. Celles-ci indiquent qu'il a payé {{nobr|38 millions}} de dollars d'impôt fédéral sur le revenu cette année-là, soit un taux effectif de plus de 25 %<ref>[http://www.europe1.fr/international/une-rare-feuille-dimpot-de-trump-publiee-3002894 Une rare feuille d'impôt de Trump publiée], ''Europe 1'', 15 mars 2017</ref>, en raison de l'application de l'« ''alternative minimum tax'' » (impôt minimum de remplacement), visant à empêcher que des contribuables profitent de niches fiscales pour payer peu ou pas d'impôt, et que Donald Trump souhaite faire supprimer<ref>[http://www.liberation.fr/planete/2017/03/15/que-nous-apprend-la-fuite-de-la-declaration-d-impots-de-trump-datant-de-2005_1555823 Que nous apprend la fuite de la déclaration d'impôts de Trump datant de 2005 ?], ''Libération'', 15 mars 2017.</ref>. Cette information ne répond toutefois que très partiellement aux interrogations soulevées dans les médias pendant la campagne présidentielle, concernant l'opacité maintenue par Trump sur sa situation fiscale pour {{nobr|18 années}} consécutives<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Donald Trump Tax Records Show He Could Have Avoided Taxes for Nearly Two Decades, The Times Found |url=https://www.nytimes.com/2016/10/02/us/politics/donald-trump-taxes.html |site=nytimes.com}}.</ref>.

Le {{date|2|octobre|2018}}, le ''[[The New York Times|New York Times]]'' publie une enquête selon laquelle, loin de la qualité de {{citation|self-made-man}} qu'il revendique, Donald Trump aurait tiré le début de sa fortune personnelle de manœuvres d'[[évasion fiscale]] initiées par son père. Selon le quotidien, Donald Trump et ses frères et sœurs auraient, depuis leur enfance, bénéficié de versements par l'entremise d'une [[société écran]] créée par [[Fred Trump]] dans le but de dissimuler au fisc les dons à ses enfants. L'enquête conclut que les sommes versées à Donald Trump par son père, loin de se limiter à un prêt d'un million de dollars pour se lancer en solo, se monteraient à {{nobr|413 millions}} de dollars dont une partie aurait été perçue dans le cadre d'une évasion fiscale. Le service des impôts de l'[[État de New York]] annonce l'ouverture d'une enquête. Les faits, s'ils sont établis, ne relèvent pas du pénal en raison de la [[prescription (droit)|prescription]] des faits, mais ils pourraient entraîner une amende au civil<ref>[https://www.nytimes.com/interactive/2018/10/02/us/politics/donald-trump-tax-schemes-fred-trump.html Trump Engaged in Suspect Tax Schemes as he reaped riches from his father], ''The New York Times'', 2 October 2018</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/10/03/une-enquete-ouverte-apres-des-accusations-d-evasion-fiscale-contre-trump_5363616_4853715.html Donald Trump soupçonné d’évasion fiscale, une enquête ouverte], ''Le Monde'', 3 octobre 2018</ref>.

En 2022, il est condamné à une amende de {{Unité|10000|dollars}} par jour pour ne pas avoir présenté à l'administration fiscale des documents relatifs à une enquête visant le groupe Trump Organization débutée en 2019. Il finira par payer {{Unité|110000|dollars}} d'amende le {{date|19 mai 2022}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Donald Trump a payé 110.000 dollars d'amende pour "entrave" à une enquête fiscale à New York |url=https://www.bfmtv.com/economie/international/donald-trump-a-paye-110-000-dollars-d-amende-pour-entrave-a-une-enquete-fiscale-a-new-york_AD-202205210201.html |site=BFM BUSINESS |consulté le=2022-05-23}}</ref>.

=== Médiatisation et carrière dans les médias ===
Donald Trump se distingue, en tant qu'homme d'affaires, par une recherche constante de la publicité<ref name="econ_From" /> : sa stratégie de communication se signale en outre par un goût prononcé pour l'[[Hyperbole (rhétorique)|hyperbole]], qui l'amène à annoncer chacun de ses projets à grand renfort de superlatifs<ref name="Hype" />. Depuis les années 1980, il fait l'objet aux États-Unis d'une forte [[Médiatisation (média)|médiatisation]] qui lui a permis de devenir une figure très familière du public américain. Les médias s'intéressent à lui dès la première moitié de la décennie : en {{date|mai 1984}}, il fait la couverture du magazine ''[[GQ (magazine)|GQ]]''<ref name="newyorker">[http://www.newyorker.com/magazine/2016/07/25/donald-trumps-ghostwriter-tells-all Donald Trump’s Ghostwriter Tells All], ''The New Yorker'', 25 juillet 2016.</ref>{{,}}<ref name="le monde 4971406">[https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/07/18/menteur-narcissique-sociopathe-donald-trump-vu-par-son-negre_4971406_4832693.html Menteur, narcissique, sociopathe : Donald Trump vu par sa plume cachée], ''Le Monde'', 18 juillet 2016.</ref>. En {{date|novembre 1987}}, il publie ''[[Trump par Trump|Trump: The Art of the Deal]]'', un livre co-signé avec le journaliste {{Lien|langue=en|trad=Tony Schwartz (author)|fr=Tony Schwartz (journaliste)|texte=Tony Schwarz}}, mais dont il n'aurait pas écrit une ligne<ref group="alpha">Schwartz, [[Nègre littéraire|nègre]] de Trump pour les besoins de ''The Art of the Deal'', dit avoir rédigé du début à la fin ce livre, dont l'homme d'affaires n'aurait pas écrit une ligne. Ses propos sont confirmés par l'éditeur, qui déclare : {{citation|Trump n'a même pas écrit une carte postale pour nous.}}. Trump fournit quant à lui des réponses contradictoires : {{citation|Tony a été très bon. Il était le co-auteur. […] Il n'a pas écrit le livre, c'est ''moi'' qui ai écrit le livre. J'ai écrit le livre. C'était mon livre}} : {{cf.}} [http://www.newyorker.com/magazine/2016/07/25/donald-trumps-ghostwriter-tells-all Donald Trump’s Ghostwriter Tells All], ''The New Yorker'', 25 juillet 2016.</ref>. L'ouvrage, un mélange d'[[autobiographie]]s et de conseils pour les affaires, connaît un énorme succès de librairie et reste pendant treize semaines en tête de la [[New York Times Best Seller list|liste des livres à succès du New York Times]]. C'est avec ce livre, dans lequel il vante ses qualités d'homme d'affaires en se présentant comme un modèle de réussite à l'américaine, que Donald Trump devient une célébrité nationale aux États-Unis<ref name="newyorker" />{{,}}<ref name="le monde 4971406" />.

Par la suite, sa notoriété lui vaut entre autres de faire des apparitions dans douze longs-métrages de cinéma et quatorze séries télévisées<ref>{{Lien brisé |langue=en |titre=Casting Notes: Donald Trump Cameos in Wall Street 2; Jeremy Piven and Kate Walsh go to Canada |url=http://www.slashfilm.com/2009/11/30/casting-notes-donald-trump-cameos-in-wall-street-2-jeremy-piven-and-kate-walsh-go-to-canada/ |éditeur=Slashfilm.com |date=30 novembre 2009|consulté le=21 avril 2011}}.</ref>, généralement dans son propre rôle. On le voit ainsi dans des films comme ''[[Maman, j'ai encore raté l'avion !]]'' (1992), ''[[Celebrity (film, 1998)|Celebrity]]'' de [[Woody Allen]] en 1998, ou ''[[Zoolander]]'' (2001), ainsi que dans des épisodes du ''[[Le Prince de Bel-Air|Prince de Bel-Air]]'' (1996), de ''[[Sex and the City]]'' (1999){{, etc.}} Il a également joué un rôle secondaire dans le film ''[[Les Chenapans]]'' (1994) où il interprète un magnat du pétrole. Ses rôles lui ont permis de devenir membre de la [[SAG-AFTRA|Screen Actors Guild]] et de recevoir une pension annuelle de plus de {{unité|110000|dollars}}<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Handel, Jonathan |titre=How Did Donald Trump Get a $110K SAG Pension? |périodique=The Hollywood Reporter |date=22 juillet 2015|lire en ligne=http://www.hollywoodreporter.com/news/how-did-donald-trump-get-810566 |consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Christopher |nom1=Palmeri |titre=Inside Donald Trump's $110,000 Hollywood Pension Disclosure |périodique=Bloomberg |date=22 juillet 2015|lire en ligne=https://www.bloomberg.com/politics/articles/2015-07-23/inside-candidate-trump-s-110-000-hollywood-pension-disclosure}}.</ref>. Fréquemment imité et parodié par les humoristes et caricaturistes américains, il anime par ailleurs pendant un temps sa propre émission de radio, intitulée ''Trumped!''<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Payment, Simone |titre=Donald Trump |sous-titre=Profile of a Real Estate Tycoon |passage=85 |éditeur={{Lien|trad=Rosen Publishing|fr=Rosen Publishing|texte=Rosen Publishing}} |année=2007 |pages totales=112 |isbn=978-1-4042-1909-0 |lire en ligne=https://books.google.com/books/about/Donald_Trump.html?id=JsdGYlTm2nsC |consulté le=19 novembre 2013}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé |langue=en |prénom1=Stephen M. |nom1=Silverman |titre=The Donald to Get New Wife, Radio Show |périodique=[[People (magazine)|People]] |date=29 avril 2004|lire en ligne=http://www.people.com/people/article/0,,632500,00.html}}.</ref>.

Il est en outre souvent comparé à [[Charles Foster Kane]], le personnage principal de ''[[Citizen Kane]]'', chef-d'œuvre d'[[Orson Welles]] qu'il présente comme son film préféré<ref>{{Lien web |auteur=Jean-Marie Pottier |titre=Pour comprendre Trump, il faut revoir «Citizen Kane» |url=http://www.slate.fr/story/127457/pour-comprendre-trump-il-faut-revoir-citizen-kane |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |date=3 novembre 2016|consulté le=5 novembre 2016}}.</ref>.

==== ''The Apprentice'' ====
[[Fichier:Trump and Rodman 2009.jpg|vignette|redresse|Donald Trump en compagnie du joueur de basket-ball [[Dennis Rodman]] pendant la participation de ce dernier à ''[[The Celebrity Apprentice]]'', en 2009.]]
{{article connexe|The Apprentice|The Celebrity Apprentice}}
En 2004, Trump devient le [[producteur exécutif]] et l'[[Animateur de télévision|animateur]] de l'émission de [[téléréalité]] ''[[The Apprentice]]'', diffusée sur [[National Broadcasting Company|NBC]] et dans laquelle des candidats s'affrontent pour obtenir un poste de cadre supérieur dans l'une des sociétés du groupe Trump. Les candidats sont tour à tour éliminés du jeu par Donald Trump lui-même, dont la phrase fétiche dans l'émission est {{citation|You're fired!}} (''Vous êtes viré !''). La première année de ''The Apprentice'' rapporte à Trump {{unité|50000|dollars}} par épisode (soit environ {{unité|700000|dollars}} pour l'ensemble de la saison) mais, du fait du succès de l'émission, il est ensuite payé un million par épisode. L'émission donne également lieu à un ''[[Série dérivée|spin-off]]'', ''[[The Celebrity Apprentice]]''<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Jacob |nom1=Koffler |titre=Donald Trump's 16 Biggest Business Failures and Successes |périodique=[[Time (magazine)|Time]] |date=7 août 2015|lire en ligne=http://time.com/3988970/donald-trump-business/ |extrait=The Apprentice premiered on NBC in 2004 to great ratings. Trump served as not only the host but also the executive producer, raking in $1&nbsp;million per episode.}}.</ref>. Elle vaut en outre à Trump de recevoir en 2007 son étoile sur le [[Hollywood Walk of Fame]] pour sa contribution au divertissement télévisuel<ref name="Trumps_Hollywood_Star">{{Article |langue=en |prénom1=M. Alex |nom1=Johnson |titre='The Answer Is No': Bill Cosby's Hollywood Walk of Fame Star Is Staying Put |périodique=NBC News |date=13 juillet 2015|lire en ligne=http://www.nbcnews.com/storyline/bill-cosby-scandal/answer-no-bill-cosbys-hollywood-walk-fame-star-staying-put-n390836 |consulté le=1 août 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="fifteen">{{Article |langue=en |prénom1=Millie |nom1=Dent |titre=15 Facts You Didn't Know About Donald Trump |périodique={{lien|The Fiscal Times}} |date=10 juillet 2015|lire en ligne=http://www.thefiscaltimes.com/2015/07/10/15-Facts-You-Didn-t-Know-About-Donald-Trump |consulté le=1 août 2015}}.</ref>. Trump anime quatorze saisons de ''The Apprentice'', de {{date|janvier 2004}} à {{date|février 2015}}. En 2016, son étoile du Hollywood Walk of Fame est vandalisée pendant sa campagne présidentielle<ref name="starvandal">{{Article |langue=en |prénom1=Alex |nom1=Dobuzinskis |prénom2=Omar |nom2=Younis |titre=Donald Trump's Hollywood Walk of Fame star vandalized on video |périodique=[[Reuters]] |date=26 octobre 2016|lire en ligne=https://www.reuters.com/article/us-usa-election-trump-hollywood-idUSKCN12Q260}}.</ref>.

==== World Wrestling Entertainment ====
À partir de la fin des années 1980, Donald Trump alimente sa notoriété médiatique en s'associant au milieu du [[catch]]. Il loue à la {{langue|en|[[World Wrestling Entertainment|World Wrestling Federation]]}} (WWF) le Trump Plaza d'[[Atlantic City]] pour l'organisation de ''{{langue|en|[[WrestleMania IV]]}}'' le {{date|27|mars|1988}}, puis pour ''{{langue|en|[[WrestleMania V]]}}'' le {{date|2|avril|1989}}<ref name="rollingstone">{{Lien web |langue=en |auteur=Aaron Oster |titre=Donald Trump and WWE: How the Road to the White House Began at 'WrestleMania' |url=https://www.rollingstone.com/sports/features/donald-trump-and-wwe-how-the-road-to-the-white-house-began-at-wrestlemania-20160201 |site=Rolling Stone |date=1 février 2016|consulté le=25 mars 2017}}.</ref>. Au cours de ces deux éditions, la réalisation fait des gros plans sur lui au premier rang<ref name="rollingstone" />. Le [[Hard Rock Hotel & Casino Atlantic City|Trump Taj Mahal]] à Atlantic City a ainsi accueilli le championnat de la {{langue|en|texte=World Bodybuilding Federation}}, qui appartenait à l'époque à la [[World Wrestling Entertainment]] (appelée alors ''{{langue|en|texte=World Wrestling Federation}}'')<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Powell, John |titre=WrestleMania XX bombs |url=http://slam.canoe.ca/Slam/Wrestling/Wrestlemania20/2004/03/15/382633.html |éditeur=SLAM! Wrestling |consulté le=14 mars 2015}}.</ref>.

Trump apparaît en personne dans diverses manifestations de la [[World Wrestling Entertainment|WWE]], notamment en 2007 lors de la [[WrestleMania 23]] pour les besoins d'un match appelé ''The Battle of the Billionaires'' (La Bataille des milliardaires). Au cours de cet évènement, il soutient [[Bobby Lashley]] tandis que [[Vince McMahon]] soutient l'adversaire de ce dernier, Umaga, chacun des deux hommes d'affaires ayant promis de se faire raser le crâne si son champion perdait le match. C'est finalement McMahon qui s'y plie, après la victoire de Lashley<ref>[http://www.news.com.au/news/how-donald-trumps-wwe-character-shaped-his-political-persona/news-story/11080e8749ee89a42bd0f2122cea706e ''How Donald Trump’s WWE character shaped his political persona''], ''News.com.au'', 14 mars 2017.</ref>.

En 2009, Vince McMahon annonce qu'il vend ''RAW'' à Donald Trump<ref name="SellingRAW">{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Michael |titre=Vince McMahon Sells WWE Monday Night Raw to Donald Trump |url=http://bleacherreport.com/articles/199988-vince-mcmahon-sells-wwe-monday-night-raw-to-donald-trump |date=15 juin 2009|consulté le=8 juin 2010}}.</ref> ; ce dernier devient alors propriétaire du spectacle de catch ''[[WWE Raw]]'', qu'il rebaptise ''TRUMP RAW''. Cependant, la semaine suivante, McMahon rachète ''Monday Night Raw'' le double du prix vendu. En 2013, Trump devient membre du [[WWE Hall of Fame]] en reconnaissance de son rôle dans la promotion de la World Wrestling Entertainment<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Ryan |nom=Murphy |titre=Donald Trump announced for WWE Hall of Fame |url=http://www.wwe.com/classics/wwe-hall-of-fame/donald-trump-announced-for-wwe-hall-of-fame-26090724 |éditeur=[[World Wrestling Entertainment|WWE]]}}.</ref>. En 2016, [[Linda McMahon]], épouse de Vince McMahon et longtemps directrice de la WWE, verse {{nobr|6 millions}} de dollars à Donald Trump pour sa campagne présidentielle. Elle se voit nommée à la tête de la ''[[Small Business Administration]]'' (SBA) après sa victoire<ref>{{Lien web |auteur=Alexandre Decroix |titre=Des rings de la WWE à "ministre" de Trump : qui est Linda McMahon ? |url=http://www.lci.fr/international/linda-mcmahon-ancienne-dirigeante-de-wwe-catch-et-nouvelle-ministre-de-trump-2016373.html |site=lci.fr |date=8 décembre 2016|consulté le=16 janvier 2017}}.</ref>.

== Ascension politique ==
=== Premiers engagements ===
[[Fichier:Trump Meets Reagan.jpg|vignette|Le président [[Ronald Reagan]] et Donald Trump, en 1987 à la Maison-Blanche.]]
D'abord affilié au [[Parti démocrate (États-Unis)|Parti démocrate]], Donald Trump devient ensuite un fervent partisan du président [[Ronald Reagan]]. Il s'engage alors au sein du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]].

En {{date|septembre 1987}}, peu avant la sortie de son autobiographie, il achète dans plusieurs grands journaux une page de publicité pour publier une {{citation|lettre ouverte}} adressée {{citation|au peuple américain}}, dans laquelle il prône une politique [[isolationnisme|isolationniste]] pour relancer l'économie des États-Unis<ref>[https://www.politico.com/magazine/story/2016/02/donald-trump-first-campaign-speech-new-hampshire-1987-213595 The True Story of Donald Trump’s First Campaign Speech—in 1987], ''[[Politico]]'', 5 février 2016</ref>. Dans la foulée du succès de son livre, il songe à se présenter à la [[Élection présidentielle américaine de 1988|présidentielle de 1988]] en formant un ticket avec [[Oprah Winfrey]] comme candidate à la vice-présidence<ref>{{Lien web |auteur=[[Vincent Trémolet de Villers]] |auteur2=[[Laure Mandeville]] |titre=Trump vainqueur : l'interview de Laure Mandeville qui annonçait l'ouragan |url=http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/11/09/31002-20161109ARTFIG00029-trump-en-tete-l-interview-de-laure-mandeville-qui-annoncait-l-ouragan.php |site=lefigaro.fr |date=9 novembre 2016|consulté le=12 novembre 2016}}.</ref>. [[George H. W. Bush]], vainqueur du scrutin, aurait un temps envisagé de constituer un ticket avec Trump<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Marisa |nom=Schultz |titre=Was Donald Trump almost on the George H.W. Bush ticket? |url=https://nypost.com/2015/11/09/was-donald-trump-almost-on-the-george-h-w-bush-ticket/ |site=New York Post |date=09 novembre 2015}}.</ref>.

Par la suite, Trump envisage à plusieurs reprises de se présenter, mais sans aller pour le moment au bout de ses projets de candidature<ref>[https://edition.cnn.com/2011/POLITICS/05/16/trump.again/ Was he ever serious? How Trump strung the country along, again], ''[[CNN International|CNN]]'', 17 mai 2011</ref>.

=== Affiliation au Parti de la réforme ===
Il quitte le Parti républicain en 1999 et rejoint le [[Parti de la réforme des États-Unis d'Amérique]], fondé par [[Ross Perot]]<ref>{{Lien brisé|url=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/33/33817.htm |titre=« Aux États-Unis, le Parti républicain perd de gros noms »}}, ''[[Société Radio-Canada|Radio Canada]]'', 25 octobre 1999.</ref>. Il cherche à en obtenir l'investiture en vue de l'[[Élection présidentielle américaine de 2000|élection présidentielle de 2000]], mais il renonce à son projet de candidature alors qu'il était crédité de 7 % d'intentions de vote au niveau national s'il venait à remporter l'investiture du parti<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Andy Geller |titre=I won't run unless I can win |url=https://nypost.com/1999/09/25/trump-i-wont-run-unless-i-can-win/ |site=Nypost.com |date=25 septembre 1999}}.</ref>{{,}}<ref name="johnson">{{Article |langue=en |prénom1=Glen |nom1=Johnson |titre=Donald Trump eyeing a run at the White House |périodique=Standard-Speaker |lieu=Hazelton, Pennsylvania |date= 2000|consulté le=20 août 2015}}.</ref>.

=== Présidence de George W. Bush ===
Entre 2001 et 2009, sous la [[présidence de George W. Bush]], il est à nouveau enregistré comme électeur démocrate<ref name="Politifact">{{Lien web |langue=en |titre=Bush says Trump was a Democrat longer than a Republican 'in the last decade' |url=http://www.politifact.com/florida/statements/2015/aug/24/jeb-bush/bush-says-trump-was-democrat-longer-republican-las/ |site=politifact |consulté le=04 janvier 2016}}.</ref>.

Il se montre critique envers la [[guerre d'Irak]] en {{date|mars 2003}}, tout en évoquant les intérêts économiques que les États-Unis peuvent tirer du conflit<ref name="Le Monde Irak guerre">{{Lien web |titre=Quand le discours de Donald Trump parvient à réjouir les pacifistes |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/02/16/les-pacifistes-de-code-pink-applaudissent-la-position-de-donald-trump-sur-la-guerre-en-irak_4866434_829254.html#xvIQ64Wa0CI2ROJc.99 |site=lemonde.fr}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en-US |titre=Donald Trump: How I'd Run the Country (Better) |périodique=Esquire |date=08 septembre 2016|lire en ligne=https://www.esquire.com/news-politics/a37230/donald-trump-esquire-cover-story-august-2004/ |consulté le=12 novembre 2018}}.</ref>. Jugeant que [[Saddam Hussein]] avait au moins le mérite de {{citation|tuer des terroristes}}<ref name="Europe 1 Hussein">[http://www.europe1.fr/international/les-republicains-lancent-loperation-anti-trump-2683501 Les républicains lancent l'opération anti-Trump], ''Europe 1'', 3 mars 2016</ref>, il désavoue publiquement la guerre d'Irak à partir de 2004<ref name="Le Monde Irak guerre" />. Lors de la campagne présidentielle de 2016, malgré la popularité de George W. Bush dans l'électorat républicain, Donald Trump s'oppose aux [[Néo-conservatisme|néoconservateurs]] et qualifie l'intervention de 2003 de « désastre en matière de politique étrangère », dépeignant plus généralement la présidence Bush comme un échec<ref>{{Lien web |titre=Le retour inattendu de George W. Bush pour contrer Trump |url=https://www.7sur7.be/home/le-retour-inattendu-de-george-w-bush-pour-contrer-trump~a53208d9/ |site=www.7sur7.be}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=“L’Irak, une erreur gravissime” : comment Donald Trump bouleverse l’ADN des Républicains en assumant sa rupture avec les néoconservateurs |url=http://www.atlantico.fr/decryptage/irak-erreur-gravissime-comment-donald-trump-bouleverse-adn-republicains-en-assumant-rupture-avec-neoconservateurs-yannick-mireur-2622525.html/page/0/1 |site=atlantico.fr}}.</ref>. En vue de la présidentielle de 2016, [[George H. W. Bush]] déclare voter pour Hillary Clinton tandis que George W. Bush affirme voter blanc<ref>{{Lien web |titre=La drôle de croisade des Bush contre Donald Trump |url=https://www.letemps.ch/monde/drole-croisade-bush-contre-donald-trump |site=letemps.ch}}.</ref>.

En 2005, Donald Trump se définit comme un « mix » de démocrate et de républicain<ref>{{Lien web |auteur=Jean-Marie Pottier |titre=Hollande, Sarkozy et… Trump: retour vers le futur avec cette une de Paris-Match de 2005 |url=http://www.slate.fr/story/130163/hollande-sarkozy-trump-paris-match |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |date=01 décembre 2016|consulté le=01 décembre 2016}}.</ref>. En 2008, il contribue au financement de la [[Primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 2008|campagne pour l'investiture démocrate]] de [[Hillary Clinton]]<ref>{{Article |auteur1=[[Gilles Paris]] avec AFP |titre=Primaires américaines : Donald Trump, cible de toutes les attaques chez les républicains |périodique=Le Monde.fr |jour=4 |mois=mars |année=2016 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/03/04/ted-cruz-et-marco-rubio-s-attaquent-a-donald-trump-lors-d-un-nouveau-debat-republicain_4876348_829254.html}}.</ref>. Durant la [[élection présidentielle américaine de 2008|campagne présidentielle]], il déclare que George W. Bush aurait dû être destitué en raison de la guerre en Irak mais, fervent partisan du Parti républicain, soutient [[John McCain]], dont il assure qu'il {{citation|ferait un grand président}}<ref>{{Lien web |titre=Bush aurait dû être destitué, estime Donald Trump |url=http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/200810/15/01-29765-bush-aurait-du-etre-destitue-estime-donald-trump.php |site=[[La Presse (Montréal)|La Presse]].ca |date=15 octobre 2008|consulté le=19 février 2018}}.</ref>.

=== Présidence de Barack Obama ===
En 2009, il s'inscrit au Parti républicain, et s'y réinscrit en 2012 après un interlude de plusieurs années sans affiliation politique<ref name="Politifact" />. En 2015, Donald Trump déclare qu'il {{citation|[se] reconnaît démocrate par certains aspects}} et explique son tropisme démocrate antérieur par l'influence de la vie à Manhattan, réputée pour être une terre historiquement démocrate<ref name="Politifact" />.

[[Fichier:Donald Trump (8567813820) (2).jpg|vignette|Donald Trump à la [[Conservative Political Action Conference]] de 2013.]]

Après avoir envisagé une candidature en tant qu'indépendant à l'[[Élection présidentielle américaine de 2012|élection présidentielle de 2012]], il apporte son soutien au candidat républicain [[Mitt Romney]]<ref>{{Article |langue=en |titre=Trump endorses Mitt Romney for president |périodique=CBS News |date=2 février 2012|lire en ligne=http://www.cbsnews.com/8301-503544_162-57370443-503544/trump-endorses-mitt-romney-for-president/ |consulté le=4 juin 2012}}.</ref>. Après la réélection de Barack Obama, il appelle à {{citation|marcher sur Washington et arrêter cette mascarade}}<ref>{{Lien web |auteur=Thierry Noisette |titre=Quand Trump appelait à marcher contre la réélection d’Obama |url=http://rue89.nouvelobs.com/2016/11/11/quand-trump-appelait-a-marcher-contre-reelection-dobama-265634 |site=[[Rue89]] |date=11 novembre 2016|consulté le=13 novembre 2016}}.</ref>. Des journalistes supposent que Trump a envisagé de se présenter à l'élection présidentielle après le [[Association des correspondants de la Maison-Blanche|dîner des correspondants de la Maison-Blanche]] de 2011, durant lequel Barack Obama se moque à plusieurs reprises de Donald Trump<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump, un président sorti de nulle part |url=http://www.liberation.fr/planete/2016/11/09/donald-trump-un-president-sorti-de-nulle-part_1527184 |site=Libération |date=9 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=En 2011, Obama descendait Trump. Cinq ans plus tard, son rival va lui succéder |url=http://www.slate.fr/story/128258/obama-trump-presidents |site=Slate |date=9 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |format=vidéo |titre=C-SPAN: President Obama at the 2011 White House Correspondents' Dinner |url=https://www.youtube.com/watch?v=n9mzJhvC-8E |site=YouTube / C-Span |date=30 avril 2011}}. En résumé Obama fit diffusé la vidéo de sa naissance, qui ne fut que l'introduction du film ''[[Le Roi lion (film, 1994)|Le Roi lion]]'', se moque d'une [[Maison-Blanche]] excentrique si Trump est élu et raille ses idées [[Théorie du complot|complotistes]] : « Donald peut désormais se poser les vraies questions, comme : [[Théories conspirationnistes sur le programme Apollo|avons-nous truqué le débarquement sur la lune]] ? Que s'est-il vraiment passé à [[Affaire de Roswell|Roswell]] ? Et où sont [[The Notorious B.I.G.|Biggie]] et [[Tupac Shakur|Tupac]] ? ».</ref>.

À partir de 2011, Donald Trump reprend à son compte une [[Théories sur la citoyenneté de Barack Obama|théorie]] selon laquelle [[Barack Obama]] ne serait pas né sur le territoire des États-Unis, mais au [[Kenya]], ce qui aurait pour conséquence de le rendre inéligible au poste de [[président des États-Unis]]<ref>{{Lien web |auteur=Rémi Ink |titre=Donald Trump et ses "révélations" sur Barack Obama font un bide |url=http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/donald-trump-et-ses-revelations-sur-barack-obama-font-un-bide-198997 |site=franceinfo.fr |date=25 octobre 2012|consulté le=18 juillet 2016}}.</ref>. Il déclare aussi que les notes d'Obama étaient insuffisantes pour qu'il intègre la [[faculté de droit de Harvard]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Trump: Obama Not Harvard Material |url=http://www.nbcnewyork.com/news/local/Trump-Obama-Wasnt-Good-Enough-to-Get-into-Ivy-Schools-120657869.html |site=nbcnewyork.com |date=26 avril 2011|consulté le=06 août 2016}}.</ref>. L'universitaire Gregory Benedetti juge que le fait d'avoir alimenté cette polémique a alors permis à Trump de devenir {{citation|le porte-drapeau d'une branche ultra-conservatrice désireuse de présenter Obama comme un étranger, un Autre culturel et identitaire}}<ref name="Nébuleuse">{{Article |auteur1=Gregory Benedetti |titre=La nébuleuse post-raciale : l'avènement d'une nouvelle dialectique raciale dans la vie politique américaine ? |périodique=[[Revue de recherche en civilisation américaine]] [En ligne] |année=2012 |lire en ligne=http://rrca.revues.org/338 |consulté le=29 mai 2016}}.</ref>. Trump soutient cette [[théorie du complot]] pendant cinq ans, au travers notamment de nombreux tweets<ref>Jean-Marie Pottier, « [http://www.slate.fr/story/123571/tweets-trump-lieu-naissance-obama Voici tous les tweets où Trump a mis en doute le lieu de naissance d'Obama] », Slate.fr, 16 septembre 2016</ref>. En {{date|septembre 2016}}, il déclare qu'Obama est bien né aux États-Unis<ref>« [http://www.lalibre.be/actu/usa-2016/donald-trump-admet-que-barack-obama-est-ne-en-amerique-57dcdaab3570b0f26a16354e Donald Trump admet que Barack Obama est né en Amérique] », ''La Libre Belgique'', 17 septembre 2016</ref>.

Il s'oppose en outre à plusieurs mesures prises par le président Obama, notamment le ''[[Patient Protection and Affordable Care Act]]'', ainsi qu'à sa politique migratoire<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Dan Diamond |titre=Donald Trump Hates Obamacare - So I Asked Him How He'd Replace It |url=https://www.forbes.com/sites/dandiamond/2015/07/31/donald-trump-hates-obamacare-so-i-asked-him-how-hed-replace-it/#7924d67e4e98 |site=forbes.com |date=31 juillet 2015|consulté le=05 septembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Trump : Undocumented immigrants 'have to go' |url=https://eu.usatoday.com/story/news/politics/elections/2015/08/16/illegal-immigration-trump-deportation/31813787/ |site=usatoday |consulté le=07 juin 2020}}.</ref>.

== Élection présidentielle de 2016 ==
=== Primaires républicaines ===
{{Article connexe|Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016|Make America Great Again{{!}}''Make America Great Again''}}
Trump annonce sa candidature aux primaires républicaines le {{date|16|juin|2015|aux États-Unis}}, avec le [[Make America Great Again|slogan {{citation|''{{Langue|en|Make America Great Again}}''}}]] (« Rendre sa grandeur à l'Amérique ») {{incise|utilisé jadis par [[Ronald Reagan]]<ref>{{Lien web |auteur=[[Laurent Joffrin]] |titre=Trump : joue-la comme Reagan |url=http://www.liberation.fr/planete/2016/06/10/trump-joue-la-comme-reagan_1458642 |site=liberation.fr |jour=10 |mois=juin |année=2016 |consulté le=11 juin 2016}}.</ref>|stop}}, en se présentant en sauveur d'une Amérique moribonde, minée par la corruption de ses élites et par un système électoral inique<ref>{{Langue|en|« We got $18 trillion in debt. We got nothing but problems… We’re dying. We’re dying. We need money… We have losers. We have people that don’t have it. We have people that are morally corrupt. We have people that are selling this country down the drain… The American dream is dead. »}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=The Great Republican Revolt |url=https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2016/01/the-great-republican-revolt/419118/ |site=The Atlantic |date=janvier 2016|consulté le=22 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Donald Trump Transcript: ‘Our Country Needs a Truly Great Leader’ |url=http://blogs.wsj.com/washwire/2015/06/16/donald-trump-transcript-our-country-needs-a-truly-great-leader/ |date=16 juin 2015|consulté le=22 décembre 2015}}.</ref>.

Quelques jours après l'annonce de sa candidature, alors crédité de moins de 5 % dans les enquêtes d'opinion, il effectue une percée inattendue dans les sondages, même si [[Jeb Bush]] reste considéré comme le favori<ref name="Opinion0915">{{Lien web |titre=Le « phénomène Trump », symptôme d’une Amérique anxieuse et en colère |url=https://www.lopinion.fr/22-septembre-2015/phenomene-trump-symptome-d-amerique-anxieuse-en-colere-28372 |site=L'Opinion |date=22 septembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Marie-Laetitia Bonavita |auteur2=[[Dominique Moïsi]] |titre=«Donald Trump, le succès inattendu d'un clown dangereux» |url=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/03/02/01040-20160302ARTFIG00285-donald-trumple-succes-inattendu-d-un-clown-dangereux.php |site=[[Le Figaro]].fr |jour=2 |mois=mars |année=2016 |consulté le=27 mars 2016}}.</ref>. À partir du mois de {{date|juillet 2015-}}, les sondages le placent en tête des intentions de vote aux primaires, avec un soutien estimé entre 17 et 40 % à l'échelle nationale<ref>''[[USA Today]]'' publie le premier sondage le plaçant en tête de la quinzaine de candidats aux primaires le {{date|14 juillet 2015}}, avec 17 % des intentions de vote. Source : {{Article |titre=Trump pris à son propre jeu |périodique=[[CNews (journal)|Direct Matin]] |numéro=1862 |jour=7 |mois=avril |année=2016 |consulté le=8 avril 2016|pages=6 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Trump breaks new Ceiling in National GOP Poll |url=http://www.oann.com/trump-breaks-new-ceiling-in-national-gop-poll/ |site=[[One America News Network]] |date=25 août 2015|consulté le=25 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump toujours en tête de sondages qui ne veulent rien dire |url=https://www.20minutes.fr/monde/1665447-20150811-donald-trump-toujours-tete-sondages-veulent-rien-dire |site=20minutes.fr |date=11 août 2015|consulté le=25 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Election 2016 - 2016 Republican Presidential Nomination |url=https://www.realclearpolitics.com/epolls/2016/president/us/2016_republican_presidential_nomination-3823.html |site=realclearpolitics.com |consulté le=06 novembre 2017}}.</ref>. Durant l'été 2015, il figure en tête des personnalités faisant l'objet d'une recherche sur [[Google (moteur de recherche)|Google]] et citées sur les [[réseau social|réseaux sociaux]]<ref name="Opinion0915" />. Cet « effet Trump », inattendu, médiatise les primaires : le premier débat entre les candidats républicains, le {{date|6|août|2015|aux États-Unis}}, est focalisé sur sa personne et rassemble {{nobr|24 millions}} de téléspectateurs, huit fois plus qu'en 2011<ref name="Opinion0915" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=États-Unis : audience historique pour le débat des primaires républicaines |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2015/08/08/etats-unis-audience-historique-pour-le-debat-des-primaires-republicaines_4716501_3210.html |site=[[Le Monde]] |date=8 août 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="DM0416">{{Article |titre=Trump pris à son propre jeu |périodique=[[CNews (journal)|Direct Matin]] |numéro=1862 |jour=7 |mois=avril |année=2016 |consulté le=8 avril 2016|pages=6}}.</ref>. Les doutes sur la pérennité de sa candidature, souvent dédaignée<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump, favori des sondages et voué à échouer |url=https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2015/07/21/donald-trump-favori-des-sondages-et-voue-a-echouer_5991363_4832693.html |site=[[Le Monde|Le Monde Blogs]] |date=21 juillet 2015}}.</ref>{{,}}<ref>L'édition américaine du ''[[HuffPost|Huffington Post]]'' décide, le {{date|15 juillet 2015}}, que les articles sur la campagne de Trump, considéré comme une « attraction de foire » (''{{langue|en|sideshow}}''), seraient traités dans la section « divertissement » au lieu de « politique », « au côté de ''{{Lien|The Bachelorette}}'' et des [[L'Incroyable Famille Kardashian|Kardashian]] », selon le journal. Constatant le maintien de sa popularité et l'accumulation de polémiques le concernant, le journal traite sa campagne normalement à partir du {{date|7 décembre 2015}}. Voir {{Lien web |langue=en |titre=A note about our coverage of Donald Trump's «Campaign» |url=https://www.huffingtonpost.com/entry/a-note-about-our-coverage-of-donald-trumps-campaign_55a8fc9ce4b0896514d0fd66 |site=[[HuffPost|Huffington Post]] |date=17 juillet 2015}} et {{Lien web |langue=en |titre=A Note on Trump: We Are No Longer Entertained |url=https://www.huffingtonpost.com/arianna-huffington/a-note-on-trump_b_8744476.html |site=Huffington Post |date=7 décembre 2015}}.</ref>, disparaissent à la fin de l'été 2015<ref name="Opinion0915" />. Cependant, la plupart des commentateurs continuent de prédire sa défaite<ref name="Landy2016">{{Article |auteur1=Marc Landy |traducteur=Pierre de Charentenay, s.j. |titre=Le Grand Old Party sous pression |périodique=[[Études (revue)|Études]] |numéro=7 |mois=juillet-août |année=2016 |lire en ligne=http://www.cairn.info/revue-etudes-2016-7-page-19.htm |consulté le=19 juillet 2016|pages=19-30}}.</ref>{{,}}<ref name="EditoMonde">{{Article |titre=Donald Trump dans sa radicalité |périodique=Le Monde |numéro=22246 |jour=23 |mois=juillet |année=2016 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2016/07/22/donald-trump-dans-sa-radicalite_4973281_3232.html |consulté le=24 juillet 2016|pages=23}}.</ref>. Dès sa déclaration de candidature, il se singularise en utilisant [[Twitter]] de manière très polémique, notamment pour attaquer, voire [[insulte]]r, quiconque lui déplaît. Il nomme un directeur des communications pour les réseaux sociaux, [[Dan Scavino]]. En {{date|octobre 2017}}, le ''Washington Post'' recense {{nobr|385 personnes}}, groupes, lieux, organisations, institutions, etc., insultés par Trump sur Twitter, parfois à plusieurs reprises<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The 331 People, Places and Things Donald Trump Has Insulted on Twitter: A Complete List |url=https://www.nytimes.com/interactive/2016/01/28/upshot/donald-trump-twitter-insults.html?_r=0 |site=The Washington Post |date=20 octobre 2017}}.</ref>.

[[Fichier:Donald Trump New Hampshire Town Hall (cropped).jpg|gauche|vignette|redresse|Donald Trump lors d'un meeting à [[Derry (New Hampshire)|Derry]] ([[New Hampshire]]) le 19 août 2015.]]

Dès le début de sa campagne, il revendique un discours « politiquement incorrect », notamment sur l'immigration. Il soulève une polémique en accusant les immigrés [[Mexique|mexicains]] d'être des {{citation|criminels}} et des {{citation|violeurs}} que le gouvernement mexicain enverrait {{citation|activement}} aux États-Unis et en proposant la construction d'un mur le long de la [[Frontière entre les États-Unis et le Mexique|frontière mexicaine]] {{incise|mesure phare de son programme<ref name="MondeSelonTrump">{{Lien web |titre=Daesh, Mexique, Israël: le monde selon Donald Trump |url=http://www.bfmtv.com/international/daesh-mexique-israel-le-monde-selon-donald-trump-956189.html |site=bfmtv.com |jour=3 |mois=mars |année=2016 |consulté le=30 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Robert L. Tsai |traducteur=Antoine Bourguilleau |titre=Les aryens avec Donald Trump |url=http://www.slate.fr/story/119245/aryens-avec-donald-trump |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |jour=30 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=30 juillet 2016}}.</ref>}}, provoque un autre tollé en préconisant {{citation|l'arrêt total et complet de l'entrée des [[Islam|musulmans]] aux États-Unis}} et se voit globalement reprocher des déclarations jugées [[Sexisme|sexistes]], ou [[racisme|racistes]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20150817.OBS4267/les-droles-de-solutions-de-donald-trump-face-a-l-immigration.html Les surprenantes solutions de Donald Trump face à l'immigration], ''[[L'Obs]]'', 17 août 2015</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Les 21 pires citations de Donald Trump, candidat aux primaires républicaines américaines |url=www.lesinrocks.com/2015/08/10/actualite/les-21-pires-citations-de-donald-trump-candidat-aux-primaires-republicaines-americaines-11766123/ |site=[[Les Inrockuptibles]] |date=10 août 2015}}.</ref>{{,}}<ref>[http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2015/12/08/vive-condamnation-de-la-maison-blanche-apres-les-propos-de-trump-sur-les-musulmans_4826666_3222.html Donald Trump veut stopper « l'immigration musulmane » aux États-Unis], ''Le Monde'', 8 décembre 2015</ref>. La campagne de Trump attire rapidement l'attention des médias internationaux, du fait de sa personnalité atypique et de ses déclarations fracassantes : il écrit ainsi sur [[Twitter]] que le [[réchauffement climatique]] est une invention des Chinois pour miner l'économie américaine, suggère que la journaliste [[Megyn Kelly]] s'est montrée agressive avec lui parce qu'elle avait ses règles, ou moque publiquement le handicap d'un autre journaliste dont les questions lui avaient déplu<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-quand-donald-trump-ridiculise-le-handicap-d-un-journaliste-26-11-2015-1985053_24.php États-Unis : quand Donald Trump ridiculise le handicap d'un journaliste], ''Le Point'', 16 novembre 2015</ref>.

En {{date|février 2016}}, après un score jugé décevant lors du [[caucus de l'Iowa]] (24,3 % des suffrages), il arrive largement en tête à celles du [[New Hampshire]] (35,2 %), de [[Caroline du Sud]] (32,5 %) et du [[Nevada]] (45,8 %), renforçant ainsi son statut de favori<ref>{{Lien web |titre=Primaires américaines : chez les républicains, Trump battu dans l'Iowa |url=http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-americaine/primaires-americaines-trump-battu-dans-l-iowa-suspense-chez-les-democrates-02-02-2016-5507351.php |site=leparisien.fr |date=02 février 2016|consulté le=25 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Trump triomphe en Caroline du Sud et conforte sa position de favori |url=http://www.tvanouvelles.ca/2016/02/20/donald-trump-remporte-la-caroline-du-sud |site=TVA Nouvelles |date=2016/02/20|consulté le=25 juillet 2016}}.</ref>. Lors du ''[[Super Tuesday]]'' du {{date|1 mars 2016}}, il conforte son avance en remportant sept des onze États en jeu<ref>{{Article |titre=Primaires américaines : Hillary Clinton et Donald Trump, un peu plus près de la Maison-Blanche |périodique=Le Monde.fr |date=02 mars 2016|issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/03/02/super-tuesday-les-premiers-resultats_4874716_829254.html |consulté le=25 juillet 2016}}.</ref>. Tandis qu'il est notamment attaqué par Mitt Romney et John McCain, des [[Comité d'action politique|comités d'action politique]] lancent une campagne contre lui en diffusant des publicités négatives dont le coût s'élève à plusieurs dizaines de millions de dollars<ref>{{Lien web |titre=Le « tout-sauf-Trump » s’organise chez les républicains |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/03/03/le-tout-sauf-trump-s-organise-chez-les-republicains_4876280_829254.html |site=lemonde.fr |jour=3 |mois=mars |année=2016 |consulté le=5 mars 2016}}.</ref>. [[Marco Rubio]], l'un de ses principaux adversaires, se retire de la course le {{date|15 mars 2016-}}<ref>{{Lien web |auteur=AFP |titre=Marco Rubio, favori du parti républicain, se retire des primaires après sa cuisante défaite en Floride |url=https://www.huffingtonpost.fr/2016/03/16/marco-rubio-primaires-defaite-floride-abandon_n_9475264.html |site=huffingtonpost.fr |jour=16 |mois=mars |année=2016 |consulté le=9 avril 2016}}.</ref>.

Il reçoit ensuite les soutiens de diverses figures républicaines. Après [[Sarah Palin]] en {{date|janvier 2016-}}, [[Chris Christie]] se rallie à Trump<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/01/20/etats-unis-sarah-palin-un-soutien-sous-estime-a-donald-trump_4850663_3222.html « États-Unis : Sarah Palin, un soutien « sous-estimé » à Donald Trump »], ''Le Monde'', 20 janvier 1016.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Elections américaines : Chris Christie apporte un soutien de poids à Donald Trump |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/02/26/elections-americaines-chris-christie-apporte-un-soutien-de-poids-a-donald-trump_4872643_829254.html |site=lemonde.fr |jour=26 |mois=février |année=2016 |consulté le=28 février 2016}}.</ref>, suivi de [[Jeff Sessions]] {{incise|premier parlementaire républicain dans ce cas<ref>{{en}} Justin Green, [http://injo.com/2016/02/548746-donald-trump-is-promising-a/ « Donald Trump is Promising a ‘Big Surprise Announcement’ — and Drudge Has the Scoop »], injo.com, 28 février 2016.</ref>}}, de son ancien concurrent [[Ben Carson]], puis de [[Rudy Giuliani]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/04/07/97001-20160407FILWWW00393-new-york-rudy-giuliani-soutient-trump.php « New York : Rudy Giuliani soutient Trump »], ''Le Figaro'', 7 avril 2016.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=En plein débat, Donald Trump annonce le ralliement à sa campagne de l'ex-candidat Ben Carson |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/19397-presidentielleus-trump-plein-debat-donald-trump-annonce.html |site=tempsreel.nouvelobs.com |jour=11 |mois=mars |année=2016 |consulté le=11 mars 2016}}.</ref>.

Dans l'histoire récente des primaires pour la présidentielle américaine, Trump fait partie des favoris des sondages ayant le moins dépensé d'argent<ref>Maurin Picard, [http://www.lefigaro.fr/international/2015/12/30/01003-20151230ARTFIG00176-etats-unisdonald-trump-lance-l-offensive-publicitaire.php « États-Unis : Donald Trump lance l'offensive publicitaire »], ''[[Le Figaro]]'', jeudi 31 décembre 2015, page 5.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en-GB |titre=Donald Trump's first TV ad touts Muslim ban - BBC News |url=https://www.bbc.com/news/world-us-canada-35227399 |site=BBC News |consulté le=05 janvier 2016}}.</ref>. À la date du {{date|10 mars 2016}}, il est ainsi, parmi les candidats républicains et démocrates, celui qui a dépensé le plus petit budget de campagne électorale, à savoir {{nobr|27 millions}} de dollars ({{nobr|85 millions}} pour [[Marco Rubio]], {{nobr|96 millions}} pour [[Bernie Sanders]], {{nobr|104 millions}} pour [[Ted Cruz]] et {{nobr|188 millions}} pour [[Hillary Clinton]])<ref>[http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/trump-mini-budget-et-maxi-profit-10-03-2016-5613165.php « Élections américaines : Trump, mini budget et maxi profit »], ''Le Parisien'', 10 mars 2016.</ref>. Il dépense beaucoup dans ses courriers aux électeurs et ses produits dérivés, mais ne commande aucun sondage (alors que Hillary Clinton a dépensé {{unité|896000|dollars}} dans le domaine pour le seul mois d'{{date|avril 2016-}})<ref name="Financement" /> et dépense très peu en publicité ou en action militante sur le terrain, misant sur de grands meetings et un fort temps d'antenne dans les médias grâce à ses déclarations polémiques<ref name="Télérama2016" />{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Grégor Brandy |titre=Donald Trump, la défaite sera télévisée |url=http://www.slate.fr/story/125496/donald-trump-medias |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |date=11 octobre 2016|consulté le=11 octobre 2016}}.</ref> {{incise|il est probablement le candidat le plus suivi de l'histoire des campagnes politiques américaines|stop}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Adrienne LaFrance |titre=Trump’s Media Saturation, Quantified |url=https://www.theatlantic.com/technology/archive/2016/09/trumps-media-saturation-quantified/498389/ |site=[[The Atlantic]].com |date=01 septembre 2016|consulté le=11 octobre 2016}}.</ref>.

[[Fichier:Donald Trump (25653047910).jpg|alt=|vignette|Donald Trump en campagne à [[Fountain Hills (Arizona)|Fountain Hills]] ([[Arizona]]) en mars 2016.]]

Le {{date|19 avril 2016-}}, il l'emporte dans l'[[État de New York]], avec près de 60 % des voix<ref>[http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/04/20/01040-20160420ARTFIG00015-donald-trump-et-hillary-clinton-triomphent-a-new-york.php « Donald Trump et Hillary Clinton triomphent à New York »], ''Le Figaro'', 20 avril 2016.</ref>, devenant ainsi le seul candidat capable de recueillir les {{nombre|1237|délégués}} nécessaires pour obtenir l'investiture dès le premier tour lors de la convention du Parti républicain en {{date|juillet 2016-}}<ref>{{Lien web |titre=Les clés du succès de Trump dans la primaire de l’Etat de New York |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/04/20/les-cles-du-succes-de-trump-dans-la-primaire-de-l-etat-de-new-york_4905573_829254.html |site=lemonde.fr |jour=20 |mois=avril |année=2016 |consulté le=20 avril 2016}}.</ref>. Ses deux concurrents encore en lice, [[Ted Cruz]] et [[John Kasich]], concluent ensuite un accord prévoyant le retrait de l'un des deux lors de certaines primaires en {{date|mai 2016-}} et {{date|juin 2016-}} pour éviter une dispersion des voix et faire barrage à Trump<ref>{{Lien web |auteur=Constance Jamet |titre=Ted Cruz et John Kasich nouent une alliance pour bloquer Donald Trump |url=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/04/25/01040-20160425ARTFIG00085-ted-cruz-et-john-kasich-nouent-une-alliance-pour-bloquer-donald-trump.php |site=lefigaro.fr |jour=25 |mois=avril |année=2016 |consulté le=25 avril 2016}}.</ref>. Par contre sa large victoire (53 %) lors de la primaire de l'Indiana, le {{date|3 mai 2016-}} suivant, conduit Cruz et Kasich à suspendre leurs campagnes, assurant ainsi à Trump la nomination<ref>{{Lien web |titre=Primaires américaines: Trump décroche l'Indiana, Cruz se retire de la course - Amériques - RFI |url=http://www.rfi.fr/ameriques/20160504-primaires-etats-unis-indiana-victoire-trump-abandon-cruz |site=rfi.fr |date=04 mai 2016|consulté le=25 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Jonathan |nom1=Martin |prénom2=Patrick |nom2=Healy |titre=Donald Trump All but Clinches G.O.P. Race With Indiana Win; Ted Cruz Quits |périodique=The New York Times |jour=3 |mois=5 |année=2016 |issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/05/04/us/politics/indiana-republican-democratic.html |consulté le=25 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Kasich drops out of presidential race |url=http://www.politico.com/story/2016/05/kasich-dropping-out-of-presidential-race-222792 |site=politico.com |date=05 avril 2016|consulté le=25 juillet 2016}}.</ref>.

[[Reince Priebus]], président du [[Comité national républicain]], appelle alors le parti à s'unir derrière lui<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ashley Parker |titre=Reince Priebus Urges G.O.P. Unity Behind Trump |url=https://www.nytimes.com/2016/05/16/us/politics/reince-priebus-donald-trump.html |site=nytimes.com |jour=15 |mois=mai |année=2016 |consulté le=16 mai 2016}}.</ref>. La quasi totalité des autres participants aux primaires républicaines se rallient ensuite à Trump<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Nolan D. Maccaskill |titre=Rubio: I'm willing to speak for Trump at the convention |url=http://www.politico.com/story/2016/05/marco-rubio-republican-national-convention-223627 |site=politico.com |date=26 mai 2016|consulté le=17 juin 2016}}.</ref>. Néanmoins, une cinquantaine de grands donateurs du Parti républicain décident de ne pas lui apporter leur soutien<ref name="Financement">{{Lien web |titre=Plusieurs grands donateurs du Parti républicain boudent Donald Trump |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/05/23/plusieurs-grands-donateurs-du-parti-republicain-boudent-donald-trump_4924946_829254.html |site=lemonde.fr |jour=23 |mois=mai |année=2016 |consulté le=23 mai 2016}}.</ref>. Par ailleurs, l'ancien président [[George H. W. Bush]] ainsi que ses fils, l'ancien président [[George W. Bush]] et l'ancien gouverneur de Floride [[Jeb Bush]], font savoir qu'ils ne le soutiendront pas<ref>{{Lien web |titre=Etats-Unis. George W. Bush rejoint le camp des anti-Trump |url=https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-george-w-bush-rejoint-le-camp-des-anti-trump |site=courrierinternational.com |jour=20 |mois=juin |année=2016 |consulté le=20 juin 2016}}.</ref>.

Le {{date|25 mai 2016-}}, il dépasse le nombre de délégués requis pour obtenir l'investiture<ref>{{Lien web |titre=Etats-Unis : Trump décroche l'investiture pour la Maison-Blanche |url=http://www.boursorama.com/actualites/etats-unis-trump-decroche-l-investiture-pour-la-maison-blanche-b89e48c19991275aa1b31c13971b94bb |site=Boursorama |consulté le=26 mai 2016}}.</ref>. Dans la perspective d'un duel face à Hillary Clinton, une série de sondages le donne alors vainqueur ou à égalité<ref>{{Lien web |langue=en|auteur=Jonathan Martin |auteur2=Alexander Burns, Trip Gabriel, Fernanda Santos |titre=Can Donald Trump Win? These Battleground Regions Will Decide |url=https://www.nytimes.com/2016/05/30/us/politics/donald-trump-general-election-battleground.html |site=nytimes.com |jour=29 |mois=mai |année=2016 |consulté le=31 mai 2016}}.</ref>. Après s'être attaché les services du ''[[spin doctor]]'' [[Paul Manafort]] en {{date|mars 2016-}}, il remercie en {{date|juin 2016-}} son directeur de campagne, Corey Lewandowski, ce qui témoigne d'une « professionnalisation » de sa campagne selon Reince Priebus<ref>{{Lien web |titre=Présidentielle américaine, J-139 : Trump limoge son directeur de campagne |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/06/21/presidentielle-americaine-j-139-trump-limoge-son-directeur-de-campagne_4954742_829254.html |site=lemonde.fr |jour=21 |mois=juin |année=2016 |consulté le=21 juin 2016}}.</ref>.

Le succès de sa candidature contredit la tactique envisagée par les stratèges du Parti républicain, pour qui les défaites successives de John McCain et Mitt Romney devaient pousser à davantage de modération afin de ne pas s'aliéner l'électorat hispanique, en pleine croissance<ref name="Frankenstein">{{Lien web |auteur=Catherine Gouëset |titre=Donald Trump, le Frankenstein du parti républicain? |url=https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/donald-trump-le-frankenstein-du-parti-republicain_1769555.html |site=lexpress.fr |date=2 mars 2016|consulté le=5 avril 2020}}.</ref>. Soufian Alsabbagh, spécialiste de la droite américaine, estime que Donald Trump incarne l'aboutissement d'un {{citation|mouvement de radicalisation}} du Parti républicain après les candidatures successives de [[George W. Bush]], [[John McCain]] et [[Mitt Romney]]<ref name="Alsabbagh" />. D'après le politologue Alix Meyer, {{citation|il faut remonter à [[Barry Goldwater]], en [[Élection présidentielle américaine de 1964|1964]], pour trouver un tel décrochage entre le candidat investi et l'appareil du parti dont il se réclame}}<ref name="Frankenstein" /> ; son confrère Marc Landy évoque quant à lui les profils de [[William Jennings Bryan]] en [[Élection présidentielle américaine de 1896|1896]] et de [[George McGovern]] en [[Élection présidentielle américaine de 1972|1972]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=BC Expert: Donald Trump |url=https://www.bc.edu/content/bc-web/bcnews/boston-college-experts/donald-trump2.html |site=bc.edu |jour=26 |mois=mai |année=2016 |consulté le=19 juillet 2016}}.</ref>. Il faut remonter à la candidature de [[Dwight D. Eisenhower]] en 1952 pour voir un novice en politique remporter l'investiture républicaine<ref>{{Lien web |auteur=Pierre Bouvier |titre=Primaires américaines : les républicains embarrassés par la victoire de Donald Trump |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/05/04/primaires-americaines-les-republicains-embarrasses-par-la-victoire-de-donald-trump_4913876_829254.html |site=lemonde.fr |jour=4 |mois=mai |année=2016 |consulté le=18 mai 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Novices">{{Lien web |titre=Trump et Pence, deux novices en relations internationales dans un monde dangereux |url=http://www.atlantico.fr/decryptage/trump-et-pence-deux-novices-en-relations-internationales-dans-monde-dangereux-daily-beast-shane-harris-2767378.html |site=[[Atlantico]] |jour=18 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=18 juillet 2016}}.</ref>. Le politologue Marc Landy souligne que Donald Trump pratique {{citation|un populisme de divertissement, à la manière de [[Silvio Berlusconi]], qui n’est pas dans les habitudes américaines}}, à travers {{citation|un niveau d’incivilités habituel dans beaucoup de médias, mais peu courant dans le domaine politique}}<ref name="Landy2016" />, en insultant fréquemment ses adversaires<ref>{{Lien web |titre=Une plongée dans les insultes numériques de Donald Trump |url=http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2016/01/29/une-plongee-dans-les-insultes-numeriques-de-donald-trump/ |site=bigbrowser.blog.lemonde.fr|jour=29 |mois=janvier |année=2016 |consulté le=29 mai 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Etats-Unis: le candidat Donald Trump insulte ses adversaires |url=http://www.bfmtv.com/international/un-poids-plume-un-mendiant-quand-donald-trump-se-lache-contre-ses-adversaires-903199.html |site=bfmtv.com|jour=22 |mois=juillet |année=2015 |consulté le=29 mai 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Le Washington Post compile les pires insultes de Donald Trump (vidéo) |url=http://www.lesoir.be/1083731/article/soirmag/actu-soirmag/2016-01-03/washington-post-compile-pires-insultes-donald-trump-video |site=lesoir.be|jour=3 |mois=janvier |année=2016 |consulté le=29 mai 2016}}.</ref>, en leur donnant des surnoms (Ted « le menteur », Bush « le mou » ou « le petit » Marco) ou en alimentant des rumeurs à leur sujet comme la participation du père de Ted Cruz à l'assassinat du président Kennedy<ref name="Landy2016" />. En {{date|août 2016}}, il est accusé d'appeler implicitement au meurtre de Hillary Clinton lors d'un meeting<ref>{{Lien web |auteur=Claire Levenson |titre=Les sous-entendus meurtriers de Trump envers Hillary Clinton |url=http://www.slate.fr/story/121989/trump-violence-clinton |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |jour=10 |mois=août |année=2016 |consulté le=10 août 2016}}.</ref>. Par ailleurs, des affrontements entre ses partisans et ses opposants émaillent régulièrement ses meetings<ref>{{Lien web |auteur=Esther Degbe |titre=VIDÉO. Donald Trump est-il responsable de la violence pendant ses meetings? |url=https://www.huffingtonpost.fr/2016/03/20/video-donald-trump-violence-meeting-_n_9510930.html |site=huffingtonpost.fr |jour=20 |mois=mars |année=2016 |consulté le=16 mai 2016}}.</ref>. Le {{date|18 juin 2016}}, alors qu'il est en meeting à [[Las Vegas]], il échappe à une tentative d'assassinat de la part d'un Britannique de {{nobr|20 ans}} qui avait tenté de s'emparer de l'arme d'un agent de service<ref>{{Article|langue=en-GB|prénom1=Kevin|nom1=Rawlinson|titre=Briton who tried to grab policeman's gun 'to kill Donald Trump' is freed|périodique=The Guardian|date=2017-05-04|issn=0261-3077|lire en ligne=https://www.theguardian.com/world/2017/may/04/michael-sandford-briton-grab-policemans-gun-to-kill-donald-trump-is-freed|consulté le=2023-11-02}}</ref>.


=== Campagne présidentielle ===
{{Article connexe|Élection présidentielle américaine de 2016}}
[[Fichier:Donald Trump & Mike Pence (29302369541).jpg|gauche|vignette|Donald Trump et son colistier [[Mike Pence]] en [[Arizona]] en août 2016.]]
Le {{date|16 juillet 2016}}, Donald Trump annonce que le gouverneur de l'Indiana, [[Mike Pence]], initialement soutien de Ted Cruz, sera son colistier à l'élection présidentielle<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump présente son éventuel vice-président |url=http://www.lapresse.ca/international/dossiers/maison-blanche-2016/201607/16/01-5001713-donald-trump-presente-son-eventuel-vice-president.php |site=lapresse.ca |date=16 juillet 2016|consulté le=26 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Novices" />. Le « ticket » est officiellement investi par le Parti républicain le {{date|19 juillet 2016}}, lors de la convention de [[Cleveland]]. Donald Trump se félicite alors d'avoir obtenu {{citation|le plus grand nombre de voix jamais obtenues dans l’histoire du Parti républicain}}<ref>{{Article|titre=Donald Trump formellement désigné candidat républicain à la Maison-Blanche |périodique=Le Monde.fr |jour=20 |mois=juillet |année=2016 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/07/20/donald-trump-formellement-designe-candidat-republicain-a-la-maison-blanche_4972045_829254.html}}.</ref> (plus de {{nobr|14 millions}}<ref>{{Article |langue=en-GB |titre=US election: Anti-Trump rebellion quashed in vote|périodique=BBC News |date=15 juillet 2016|lire en ligne=https://www.bbc.com/news/election-us-2016-36808119 }}.</ref>). De façon inattendue, Ted Cruz, arrivé en deuxième position de la primaire, refuse d'apporter son soutien au candidat républicain et appelle les électeurs américains à voter {{citation|selon leur conscience}} lors de son discours à Cleveland<ref>{{Article |auteur1=Mathieu Magnaudeix |titre=Et Ted Cruz ruina le show Trump…|périodique=[[Mediapart]] |jour=21 |mois=juillet |année=2016 |résumé=https://www.mediapart.fr/journal/international/210716/et-ted-cruz-ruina-le-show-trump}}.</ref>. Dans son discours d'investiture comme candidat, il dresse un tableau très sombre des États-Unis<ref name="Anti-Elites" />{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Isaac Chotiner |traducteur=Nora Bouazzouni |titre=Trump est déjà un cauchemar. Mais pensez à celui qui pourrait venir après |périodique=[[Slate (magazine)|Slate]].fr |jour=22 |mois=juillet |année=2016 |lire en ligne=http://www.slate.fr/story/121373/prochain-trump}}.</ref>{{,}}<ref name="QuestionsClés">{{Lien web |auteur=Iris Deroeux |auteur2=Donatien Huet, Donald Green, Robert Shapiro |titre=Six questions clés pour comprendre le match Trump-Clinton |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/290716/six-questions-cles-pour-comprendre-le-match-trump-clinton |site=Mediapart |jour=29 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=30 juillet 2016}}.</ref> et une rhétorique à la fois nationaliste et populiste<ref>{{Lien web |auteur=Marie-Michèle Sioui |titre=Dans les mots de Donald Trump |url=https://www.ledevoir.com/international/etats-unis/476163/dans-les-mots-de-donald-trump |site=ledevoir.com |jour=23 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=27 juillet 2016}}.</ref>. La première soirée de la convention est un fort succès d'audience pour les télévisions qui la retransmettent, [[Cable News Network|CNN]] bénéficiant notamment d'un gain de 200 % par rapport à celle de 2012<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Stephen Battaglio |titre=First night of Donald Trump's GOP convention is a ratings hit |url=http://www.latimes.com/entertainment/envelope/cotown/la-et-ct-convention-ratings-20160719-snap-story.html |site=latimes.com |jour=19 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=21 juillet 2016}}.</ref>.[[Fichier:Trump-Pence 2016.png|vignette|Logo de campagne du ticket républicain Trump-[[Mike Pence|Pence]].]]Peu après son investiture, les sondages continuent de donner Trump au coude-à-coude avec la candidate démocrate<ref name="EditoMonde" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Trump rattrape Clinton dans deux sondages |url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/07/25/97001-20160725FILWWW00153-trump-rattrape-clinton-dans-deux-sondages.php |site=lefigaro.fr |jour=25 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=25 juillet 2016}}.</ref> alors que l'un et l'autre souffrent d'une mauvaise image dans l'opinion<ref>{{Lien web |auteur=Alexis Feertchak |auteur2=Lauric Henneton |titre=Convention républicaine de Cleveland : Donald Trump en bonne voie pour la Maison-Blanche ? |url=http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/07/22/31002-20160722ARTFIG00134-convention-republicaine-de-cleveland-donald-trump-en-bonne-voie-pour-la-maison-blanche.php |site=lefigaro.fr |jour=22 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=22 juillet 2016}}.</ref>. Les enquêtes d'opinion du mois d'{{date|août 2016-}} sont défavorables à Trump<ref name="Riennevaplus">{{Lien web |auteur=Iris Deroeux |titre=Elections américaines: rien ne va plus dans le camp de Donald Trump |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/190816/elections-americaines-rien-ne-va-plus-dans-le-camp-de-donald-trump |site=[[Mediapart]] |jour=19 |mois=août |année=2016 |consulté le=20 août 2016}}.</ref> à qui ils donnent entre 6 et {{nobr|8 points}} de retard<ref name="NouvelleEquipe">{{Lien web |auteur=Maxime Bourdeau |titre=La nouvelle équipe de campagne à double face de Donald Trump pour reprendre le dessus |url=https://www.huffingtonpost.fr/2016/08/20/donald-trump-nouvelle-equipe-campagne-double-face_n_11597814.html |site=huffingtonpost.fr |jour=20 |mois=août |année=2016 |consulté le=22 août 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=[[Vincent Michelot]] |titre=Donald Trump : le commencement de la fin |périodique=Le Figaro |date=17 août 2016|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/08/16/01040-20160816ARTFIG00177-donald-trump-le-commencement-de-la-fin.php |consulté le=25 août 2016}}.</ref>. Dans le même temps, Paul Manafort démissionne de son équipe de campagne en raison de sa mise en cause dans une affaire de corruption en Ukraine. Trump crée alors un poste de « directeur général de campagne » qu'il confie à une personnalité à la fois atypique et controversée, [[Steve Bannon]], responsable du site d'[[extrême droite]] ''[[Breitbart News]]'', <ref>[[Giuliano da Empoli]] : ''Les ingénieurs du chaos'', 2023, Éditeur Folio,{{ISBN|978-2073019240}}</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/12/18/stephen-bannon-l-etoile-noire-de-donald-trump_5050876_829254.html Stephen Bannon, l’étoile noire de Donald Trump], ''Le Monde'', 18 décembre 2016</ref>. Dans le même temps, il promeut [[Kellyanne Conway]], dont le profil est consensuel au sein de l'appareil républicain, à celui de directrice de campagne<ref name="Riennevaplus" />{{,}}<ref name="NouvelleEquipe" />. Peu après, il exprime des {{citation|regrets}} pour ses propos qui ont {{citation|pu blesser des gens personnellement}}<ref name="Regrets">{{Lien web |titre=Présidentielle américaine, J-80 : Donald Trump exprime ses « regrets » pour ses dérapages |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/08/19/presidentielle-americaine-j-80-donald-trump-exprime-ses-regrets-pour-ses-derapages_4984957_829254.html |site=lemonde.fr |jour=19 |mois=août |année=2016 |extrait=id=}}.</ref> et infléchit pour la première fois une de ses propositions contre l'immigration illégale<ref name="ChangementTon">{{Lien web |titre=Présidentielle américaine, J-75 : Trump poursuit son changement de ton sur l’immigration |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/08/24/presidentielle-americaine-j-75-trump-poursuit-son-changement-de-ton-sur-l-immigration_4987049_829254.html |site=lemonde.fr |jour=24 |mois=août |année=2016 |consulté le=24 août 2016}}.</ref>. Le {{date|31 août 2016}}, à l'issue d'une visite au Mexique où il s'exprime aux côtés du président [[Enrique Peña Nieto]], il réaffirme sa ligne dure sur l'immigration<ref name="LigneDure">{{Lien web |auteur=[[Gilles Paris]] |titre=Présidentielle américaine : Donald Trump réaffirme sa ligne dure sur l’immigration |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/09/01/donald-trump-reaffirme-sa-ligne-dure-sur-l-immigration_4990726_829254.html |site=lemonde.fr |jour=1 |mois=septembre |année=2016 |consulté le=01 septembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=La journée schizophrénique de Donald Trump |url=http://www.europe1.fr/emissions/a-la-une-de-la-presse-americaine/la-journee-schizophrenique-de-donald-trump-2834902 |site=europe1.fr |jour=1 |mois=septembre |année=2016 |consulté le=15 septembre 2016}}.</ref>. En parallèle, il tente d'élargir son audience au sein de la communauté [[Afro-Américains|afro-américaine]], traditionnellement très favorable aux démocrates<ref>{{Lien web |titre=États-Unis : le pari désespéré de Donald Trump face à l'électorat noir |url=http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-le-pari-desespere-de-donald-trump-face-a-l-electorat-noir-03-09-2016-2065627_24.php |site=lepoint.fr |date=3 septembre 2016|consulté le=3 septembre 2016}}.</ref>. Les sondages de {{date|septembre 2016}} voient les intentions de vote en sa faveur se rapprocher de celles pour Hillary Clinton<ref>{{Lien web |titre=États-Unis. Trump : la fin de l’embellie dans les sondages ? |url=https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/donald-trump/etats-unis-trump-la-fin-de-lembellie-dans-les-sondages-4508897 |site=ouest-france.fr |jour=22 |mois=septembre |année=2016 |consulté le=29 septembre 2016}}.</ref>.

D'abord en net retard par rapport à Hillary Clinton, le rythme de sa récolte de fonds connaît une brusque hausse à l'été 2016, grâce à un nombre massif de petites donations de quelques dizaines de dollars réalisées en ligne, et tend ainsi à combler l'écart<ref name="CourseDons">{{Lien web |auteur=Olivier Bories |titre=Hillary Clinton devance Donald Trump dans la course aux dons |url=http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Hillary-Clinton-devance-Donald-Trump-dans-la-course-aux-dons-2016-08-04-1200780140 |site=la-croix.com |jour=4 |mois=août |année=2016 |consulté le=10 août 2016}}.</ref>. Tandis que les banques américaines refusent de lui prêter de l'argent en raison de ses mauvaises relations avec elles en tant qu'entrepreneur, ses plus importants donateurs sont des oligarques russes proches du Kremlin<ref name="WeisbergApplebaum">{{Lien web |auteur=Jacob Weisberg |auteur2=[[Anne Applebaum]] |traducteur=Bérengère Viennot |titre=«Trump admire Poutine parce qu'il incarne ce que lui aspire à devenir» |url=http://www.slate.fr/story/121809/trump-poutine-applebaum |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |jour=9 |mois=août |année=2016 |consulté le=10 août 2016}}.</ref>. Les principaux bailleurs de fonds pro-républicains s'abstiennent de le financer et préfèrent soutenir les candidats aux élections législatives à venir<ref name="Picsou" />. Si Donald Trump bénéficie du soutien de la majorité des donateurs de Marco Rubio et surtout de Ted Cruz, ceux de Jeb Bush, John Kasich et Chris Christie financent davantage la campagne de Hillary Clinton<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Adam Pearce |titre=Donors for Bush, Kasich and Christie Are Turning to Clinton More Than to Trump |url=https://www.nytimes.com/interactive/2016/08/09/us/elections/Bush-Rubio-and-Kasich-Donors-give-to-Clinton.html |site=nytimes.com |jour=9 |mois=août |année=2016 |consulté le=10 août 2016}}.</ref>.

[[Fichier:Donald Trump at Aston, PA September 20th.jpg|alt=|vignette|Donald Trump en campagne aux côtés de sa fille [[Ivanka Trump|Ivanka]] dans l'[[Swing state|État-clé (''swing state'')]] de [[Pennsylvanie]] en septembre 2016.|gauche]]

L'équipe de Donald Trump diffuse ses premières publicités dans le cadre de l'élection générale en {{date|août 2016}}, alors que celle de Hillary Clinton y a déjà consacré {{nobr|61 millions}} de dollars et que les deux autres candidats, [[Jill Stein]] et [[Gary Johnson (homme politique)|Gary Johnson]], ont eux aussi réalisé des spots<ref name="Télérama2016">{{Lien web |auteur=Romain Jeanticou |titre=Quand Clinton dépense 61 millions de dollars en publicité, Trump ne débourse pas un centime |url=http://www.telerama.fr/monde/quand-clinton-depense-61-millions-de-dollars-en-publicite-trump-ne-debourse-pas-un-centime,146308.php |site=[[Télérama]].fr |jour=21 |mois=août |année=2016}}.</ref>. La majeure partie de ses dépenses est alors destinée aux déplacements et aux frais liés aux événements<ref name="Télérama2016" />, tandis que son équipe demeure extrêmement réduite<ref name="Picsou">{{Lien web |auteur=Hélène Vissière |titre=Trump : le candidat Picsou |url=http://www.lepoint.fr/monde/trump-le-candidat-picsou-23-08-2016-2063165_24.php |site=lepoint.fr |jour=23 |mois=août |année=2016 |consulté le=25 août 2016}}.</ref>. Il préfère s'assurer une publicité gratuite sur les [[réseau social|réseaux sociaux]] et dans les médias, ou se reposer sur les infrastructures du Parti républicain pour la logistique et la collecte de fonds<ref name="Picsou" />. À la mi-{{date|septembre 2016}}, Donald Trump a dépensé {{unité|18.7|millions}} de dollars en spots télé, alors qu'Hillary Clinton a dépensé {{unité|109.4|millions}}, et il a levé {{unité|205.8|millions}} de dollars de fonds, alors qu'Hillary Clinton en a levé {{unité|516.7|millions}}<ref>[https://www.pressreader.com/france/le-point/20160929/282136405899880 « États-Unis : Clinton prend Trump à son propre jeu »], ''Le Point'', 29 septembre 2016.</ref>. Il recueille le soutien de seulement {{nobr|6 journaux}}, contre plus {{nobr|de 200}} pour Hillary Clinton, d'après un décompte réalisé par ''[[Politico]]'' qui estime qu'{{citation|aucun candidat n'avait jamais reçu aussi peu de soutiens}} dans la presse<ref>{{Lien web |auteur=Ruairí Arrieta-Kenna |titre=These Are the Only 6 Newspapers in the Country to Endorse Donald Trump |url=http://www.politico.com/magazine/story/2016/10/donald-trump-newspaper-endorsements-214390 |site=[[Politico]].com |date=25 octobre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>.

Certains observateurs font un rapprochement avec l'[[Élection présidentielle américaine de 1996|élection de 1996]] au regard du retard pris très tôt dans les sondages par le candidat républicain [[Bob Dole]] et du fait que la plupart des candidats du parti au [[Congrès des États-Unis|Congrès]] pour les élections suivantes considèrent également la présentielle comme perdue d'avance<ref>{{Lien web |auteur=Martin Lavielle |auteur2=[[Vincent Michelot]] |titre=Donald Trump ne semble pas avoir réalisé qu'il a changé de campagne |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20160819.OBS6582/donald-trump-ne-semble-pas-avoir-realise-qu-il-a-change-de-campagne.html |site=tempsreel.nouvelobs.com |jour=22 |mois=août |année=2016 |consulté le=25 août 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Picsou" />.

Le {{date|27 septembre 2016-}}, le premier débat télévisé entre les deux candidats semble remporté par Hillary Clinton<ref>{{Lien web |auteur=Philippe Gélie |titre=Clinton domine Trump dans le premier débat |url=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/09/27/01040-20160927ARTFIG00026-debat-tendu-entre-clinton-et-trump.php |site=[[Le Figaro]] |consulté le=17 octobre 2016}}.</ref>. Dans les trois semaines précédant le scrutin, la campagne de Trump se radicalise<ref>{{Lien web |auteur=Gilles Paris |titre=Donald Trump, plombé par les scandales, en pleine radicalisation |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/10/13/donald-trump-plombe-par-les-scandales-en-pleine-radicalisation_5013012_829254.html |site=[[Le Monde]] |jour=13 |mois=octobre |année=2016 |consulté le=16 octobre 2016}}.</ref> et il laisse entendre que les élections sont truquées, notamment en raison du parti pris des médias contre lui<ref>{{Lien web |titre=Présidentielle américaine : l'élection est-elle "truquée" comme le prétend Trump ? |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/presidentielle-americaine-l-election-est-elle-truquee-comme-le-pretend-trump_1877935.html |site=francetvinfo.fr |date=19 octobre 2016}}.</ref>. Cette attitude lui attire des critiques de la part de [[Barack Obama]]<ref>Celui-ci déclare, lors d'un meeting de soutien à son ancienne secrétaire d'État, tenu le {{date|15 octobre 2016-}} à [[Cleveland]] : « Donald Trump menace d’emprisonner ses opposants politiques. Ou de faire taire les médias. Il salue l’ingérence des Russes dans notre processus électoral, et suggère maintenant que si la campagne ne se déroule pas comme il l’entend, ce n’est pas à cause de ce qu’il a dit, mais parce que l’élection est truquée et que c’est une imposture. Vous savez, certains pays fonctionnent comme ça, et ce sont des tyrannies qui pratiquent l’oppression »</ref>{{,}}<ref>Le président estime également que {{citation|la démocratie est en jeu. Le savoir-vivre est en jeu dans cette élection. La tolérance est en jeu. La courtoisie est en jeu. L’honnêteté est en jeu. L’égalité est en jeu.}}.</ref>{{,}}<ref name="monde1510">{{Lien web |auteur=Le monde avec AFP |titre=« La démocratie est en jeu », le réquisitoire d’Obama contre Donald Trump |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/10/14/la-democratie-est-en-jeu-le-requisitoire-d-obama-contre-donald-trump_5014171_829254.html |site=[[Le Monde]] |jour=14 |mois=octobre |année=2016 |consulté le=16 octobre 2016}}.</ref>.

=== Accusations de sexisme et d'agressions sexuelles ===
À quelques jours du deuxième débat qui doit opposer Donald Trump à Hillary Clinton, le ''[[The Washington Post|Washington Post]]'' diffuse une vidéo, datant de 2005, dans laquelle on entend Trump {{Incise|enregistré à son insu dans le studio de l'émission de télévision ''[[Des jours et des vies]]''}} se vanter de courir les jupons et affirmer à son interlocuteur que « Quand vous êtes une star, [les femmes] vous laissent faire, vous pouvez faire tout ce que vous voulez, les attraper par la chatte [« {{Langue|en|texte=''Grab them by the pussy''}} »], faire ce que vous voulez »<ref>{{Lien web |auteur=Jean-Marie Pottier |titre=Quand Trump parlait d'«attraper les femmes par la chatte» |url=http://www.slate.fr/story/125196/trump-video-propos-sexistes |site=Slate.fr |consulté le=17 octobre 2016}}.</ref>. La publication de cette vidéo ayant suscité des réactions outrées jusque dans les rangs du Parti républicain, y compris celle de son colistier [[Mike Pence]], le candidat s'excuse pour ses propos<ref>{{Article |langue=fr-FR |nom1=lefigaro.fr |titre=Donald Trump embarrassé par d'anciens propos sexistes |périodique=Le Figaro |date=08 octobre 2016|issn=0182-5852 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/10/08/01040-20161008ARTFIG00043-donald-trump-embarrasse-par-d-anciens-propos-sexistes.php}}.</ref>, qu'il qualifie de {{citation|vantardises de vestiaires}}<ref>[http://www.slate.fr/story/125196/trump-video-propos-sexistes Quand Trump parlait d'«attraper les femmes par la chatte»], ''[[Slate (magazine)|Slate]]'', 8 octobre 2016</ref>.

Dans les jours qui suivent, plusieurs femmes accusent publiquement Donald Trump de leur avoir fait lourdement des avances, voire d'avoir eu à leur égard un comportement relevant de l'[[agression sexuelle]]<ref>[https://www.telegraph.co.uk/news/2016/10/12/donald-trump-was-like-an-octopus-says-woman-who-comes-forward-to/ Donald Trump 'was like an octopus' – several women come forward to claim he touched them inappropriately], ''Telegraph'', 13 octobre 2016</ref>, par exemple en leur imposant des attouchements ou en les embrassant de force<ref>{{Article |prénom1=Megan |nom1=Twohey |prénom2=Michael |nom2=Barbaro |titre=Two Women Say Donald Trump Touched Them Inappropriately |périodique=The New York Times |date=12 octobre 2016|issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/10/13/us/politics/donald-trump-women.html |consulté le=03 janvier 2017}}.</ref>. Le candidat républicain nie s'être comporté de la sorte et riposte à sa façon lors du deuxième débat l'opposant à Hillary Clinton, le {{date|9 octobre 2016}} : il rappelle que des femmes ont accusé le mari de cette dernière, Bill Clinton, de les avoir agressées sexuellement ou violées, et fait venir quatre d'entre elles pour qu'elles assistent au débat<ref>[http://www.lejdd.fr/International/USA/Agression-sexuelle-prison-Russie-Ce-qu-il-faut-retenir-du-debat-Trump-Clinton-816142 « En plein débat, Trump menace de mettre Clinton en prison »], ''Europe 1'', 10 octobre 2016.</ref>. En réaction, le [[rap]]peur [[Will.i.am]] sort le {{date|14 octobre 2016-}} une [[Clip|vidéo]] [[satire|satirique]] intitulée [[Grab'm by the Pussy]] (''Attrape-les par la chatte''<ref name="JournalMontreal">{{Lien web |titre=will.i.am sort une chanson anti Trump |url=http://www.journaldemontreal.com/2016/10/17/video-william-sort-une-chanson-anti-trump |éditeur=''Le Journal de Montréal'' |date=23 octobre 2016}}.</ref>) par laquelle il dénonce l'attitude méprisante et les commentaires sexistes de Trump à l'égard des femmes<ref name="NME">{{Article |langue=en |auteur1=Rhian Daly |titre=Watch Will.I.Am’s anti-Donald Trump video ‘Grab’m By The Pussy’ |périodique=[[New Musical Express|NME]] |date=16 octobre 2016|lire en ligne=http://www.nme.com/news/music/william-0-15-1555084}}.</ref>.

=== Contrevérités ===
[[Fichier:Donald Trump (16512732128).jpg|alt=|vignette|Donald Trump avec [[Sean Hannity]] à la [[Conservative Political Action Conference]] de 2015.]]
Avant de se lancer dans la campagne présidentielle, Donald Trump avait développé dès les années 1980 le concept d'« [[Hyperbole (rhétorique)|hyperbole]] véridique », expliquant dans un de ses ouvrages : « Les gens veulent croire en ce qui est le plus formidable, le plus génial et le plus spectaculaire. J'appelle cela l'hyperbole véridique. C'est une forme innocente d'exagération {{incise|et une méthode de promotion très efficace|stop}} »<ref name="Compagnon">{{Lien web |auteur=Sébastian Compagnon |titre=Donald Trump, le serial menteur |url=http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-americaine/donald-trump-le-serial-menteur-13-07-2016-5964149.php |site=[[Le Parisien]] |jour=18 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=11 décembre 2016}}.</ref>.

Pendant la campagne des primaires républicaines, il déclare, au sujet des [[attentats du 11 septembre 2001]] : « J'ai vu, à New [[Jersey City]], des milliers et des milliers de personnes musulmanes acclamer la chute des tours du World Trade Center », mais il n'existe aucune preuve de ces événements, que les autorités du New Jersey ont démentis<ref name="Compagnon" />. Très actif sur Twitter durant la campagne présidentielle, il avance « Blancs tués par des Blancs : 16 %. Blancs tués par des Noirs : 81 % », graphique à l'appui. Il s'appuie sur une source (le « bureau des statistiques du crime de San Francisco ») qui n'existe pas et inverse en fait les chiffres puisque 82,4 % des Blancs assassinés l'ont été par des Blancs et 14,8 % par des Noirs<ref name="san">{{Lien web |auteur=Louis San |titre=Etats-Unis : les cinq plus gros mensonges de Donald Trump |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/etats-unis-les-cinq-plus-gros-mensonges-de-donald-trump_1270183.html |site=Franceinfo |consulté le=12 décembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en|auteur=Philip Bump |titre=Donald Trump retweeted a very wrong set of numbers on race and murder |url=https://www.washingtonpost.com/news/the-fix/wp/2015/11/22/trump-retweeted-a-very-wrong-set-of-numbers-on-race-and-murder/ |site=Washington Post |consulté le=12 décembre 2016}}.</ref>. Il affirme que le « vrai taux de chômage aux États-Unis est de 42 % », en additionnant les « [[inactifs]] », mélangeant retraités, pré-retraités, mères au foyer, étudiants et lycéens pour parvenir à ce compte erroné<ref name="san" />{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Glen Kessler |titre=Trump’s absurd claim that the ‘real’ unemployment rate is 42 percent |url=https://www.washingtonpost.com/news/fact-checker/wp/2015/08/21/trumps-absurd-claim-the-real-unemployment-rate-is-42-percent/ |site=Washington Post |consulté le=12 décembre 2016}}.</ref>. Donald Trump explique également que « la croissance américaine n'a jamais été négative » et que le taux de croissance du PIB américain est passé en négatif au premier trimestre 2015 sous la présidence de Barack Obama, ajoutant « que ça ne s'était jamais produit dans l'histoire ». Or la première affirmation est fausse, et pour la deuxième, les médias américains relèvent que cela s'est produit {{nobr|42 fois}} depuis la Seconde Guerre mondiale<ref>{{Lien web |auteur=Louis Jacobson |titre=Donald Trump gets claim about U.S. GDP doubly wrong |url=http://www.politifact.com/truth-o-meter/statements/2015/jun/16/donald-trump/donald-trump-says-us-gdp-never-negative-ter/ |site=politifact.com|consulté le=12 décembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="san" />. Il affirme constamment durant la campagne que les élections sont « truquées », développant à ce sujet plusieurs « théories du complot »<ref>{{Lien web |auteur=Darren Samuelsohn |titre=A guide to Donald Trump's 'rigged' élection |url=http://www.politico.com/story/2016/10/donald-trump-rigged-election-guide-230302 |site=POLITICO |consulté le=12 décembre 2016}}.</ref>. Après sa victoire grâce à sa majorité au [[collège électoral]], mais avec plus de deux millions de voix de moins qu'[[Hillary Clinton]] dans le vote populaire, il écrit sur Twitter : « En plus d'avoir remporté le collège électoral, j'ai gagné le vote populaire si on déduit les millions de gens qui ont voté illégalement », sans avancer la moindre preuve<ref>{{Lien web |auteur=Stephanie Petit |titre=Donald Trump Falsely Claims He Won the Electoral College and Popular Vote by a ‘Landslide’ |url=http://people.com/politics/donald-trump-won-popular-vote-false-electoral-college-tweets/ |site=people.com|consulté le=12 décembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Le buzz des États-Unis : Trump attaque Clinton et affirme avoir gagné le vote populaire |url=https://www.lesechos.fr/monde/elections-americaines/0211537889139-le-buzz-des-etats-unis-trump-attaque-clinton-et-affirme-avoir-gagne-le-vote-populaire-2046150.php |site=lesechos.fr |consulté le=12 décembre 2016}}.</ref>. Le site [[Politifact]] trouve dans les déclarations de Donald Trump, pour l'année 2015, 76 % de mensonges complets ou partiels, ce qui le place en tête des personnalités politiques américaines dont les propos sont le plus souvent {{citation|archi-faux, faux ou plutôt faux}}<ref name="Compagnon" />.

=== Positionnement des médias ===
Plus de 76 % de la presse américaine soutient Hillary Clinton, contre moins de 5 % pour Donald Trump<ref>{{Article |prénom1=Etienne |nom1=Jacob |titre=La presse américaine soutient Hillary Clinton |périodique=Le Figaro |date=25 octobre 2016|issn=0182-5852 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/10/25/01040-20161025ARTFIG00018-trump-ou-clinton-quel-candidat-soutient-la-presse-americaine.php |consulté le=17 novembre 2016}}.</ref>. De nombreux titres de presse appelant traditionnellement à voter pour le candidat républicain s'opposent à lui<ref>{{Article |prénom1=Sophie |nom1=Amsili |titre=Cette presse conservatrice américaine qui ne soutient pas Donald Trump |périodique=Le Figaro |date=01 octobre 2016|issn=0182-5852 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/10/01/01040-20161001ARTFIG00111-cette-presse-conservatrice-americaine-qui-ne-soutient-pas-donald-trump.php |consulté le=17 novembre 2016}}.</ref>. En dépit du soutien du ''[[New York Post]]'' de [[Rupert Murdoch]] et de ''[[The National Enquirer]]'' durant la primaire républicaine, des articles extrêmement négatifs sont publiés quotidiennement sur Donald Trump<ref>{{Article |titre=L’assaut des médias américains pour stopper Donald Trump |périodique=letemps.ch |date=6 octobre 2016|lire en ligne=https://www.letemps.ch/monde/2016/10/06/lassaut-medias-americains-stopper-donald-trump |consulté le=17 novembre 2016}}.</ref>.

Durant la campagne, le groupe médiatique de Rupert Murdoch, notamment la chaîne de télévision [[Fox News Channel|Fox News]], soutient activement la candidature de Trump<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Lucia Graves |titre=Donald Trump and Rupert Murdoch: inside the billionaire bromance |url=https://www.theguardian.com/us-news/2017/jun/16/donald-trump-rupert-murdoch-friendship-fox-newshttps://www.theguardian.com/us-news/2017/jun/16/donald-trump-rupert-murdoch-friendship-fox-news |site=The Guardian |date=16 juin 2016}}.</ref>. C'est également le cas du site d'extrême droite [[Breitbart News]], que le directeur [[Steve Bannon]] quittera pour diriger la fin de la campagne du candidat républicain, avant de devenir conseiller stratégique à la Maison-Blanche.

Après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle, des médias influents comme ''[[The New York Times]]'' reconnaissent n'avoir pas su capter la colère d'une partie de l'électorat américain<ref>{{Lien web |auteur=Philippe Labro |titre=Philippe Labro - "La presse américaine fait son mea culpa" |url=http://www.lepoint.fr/invites-du-point/philippe-labro/philippe-labro-la-presse-americaine-fait-son-mea-culpa-31-03-2016-2029028_1444.php |site=lepoint.fr |date=31 mars 2016}}.</ref>. [[Paul Krugman]], prix Nobel d'économie en 2008, souligne l'ignorance de l'Amérique {{citation|des élites}} pour l'Amérique {{citation|profonde}} et {{langue|en|{{Lien|langue=en|trad=Margaret Sullivan (journalist)|fr=Margaret Sullivan (journalist)|texte=Margaret Sullivan}}}}, l'éditorialiste du ''[[The Washington Post|Washington Post]]'', paraphrase la thèse de [[Peter Thiel]] (investisseur de la [[Silicon Valley]] et soutien de Donald Trump) lorsqu'il explique que « les journalistes prennent toujours Trump au pied de la lettre, mais sans le prendre au sérieux » alors que « ses électeurs, en revanche, le prennent au sérieux, mais ne le prennent pas au pied de la lettre » et que donc, « par exemple, quand il propose de construire un mur à la frontière mexicaine, les journalistes exigent des détails, veulent savoir comment il va s'y prendre », alors que ses électeurs « comprennent qu'il ne veut pas vraiment édifier un mur et entendent simplement qu'il propose une [[Politiques migratoires des États-Unis depuis 1820|politique migratoire]] plus saine et plus intelligente »<ref>[https://www.valeursactuelles.com/politique/quils-nous-ont-trumpes-45730 « Qu’ils nous ont trumpés ! »], ''Valeurs Actuelles'', 18 novembre 2016.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/11/10/01040-20161110ARTFIG00149-apres-la-victoire-de-donald-trump-l-heure-est-au-mea-culpa-dans-la-presse-americaine.php?pagination=40 « Après la victoire de Donald Trump, l'heure est au mea culpa dans la presse américaine »], ''Le Figaro'', 10 novembre 2016.</ref>.

=== Victoire sur Hillary Clinton ===
[[Fichier:Donald Trump Victory Speech.webm|vignette|Donald Trump prononçant un discours après l'annonce de sa victoire, dans la nuit du 8 novembre 2016.|gauche]]
Le {{date|8 novembre 2016}}, Donald Trump remporte l'élection présidentielle. Il renverse la tendance annoncée en particulier en [[Floride]] et en [[Caroline du Nord]], que les sondages avaient majoritairement anticipés comme favorables à [[Hillary Clinton]], ainsi qu'au [[Michigan]], au [[Wisconsin]] et en [[Pennsylvanie]], traditionnellement démocrates, et que les enquêteurs prévoyaient également penchant pour le camp démocrate. Ces cinq États lui ont apporté un total de {{nobr|74 grands}} électeurs<ref name="SondagesMédias" />. Son discours protectionniste et hostile à l'immigration clandestine lui permet ainsi de s'imposer dans la ''[[Rust Belt]]'', région anciennement industrielle qui a subi de plein fouet les dégâts des délocalisations et des politiques de libre-échange. Il se voit au total attribuer {{nobr|306}} [[Collège électoral des États-Unis|grands électeurs]] contre {{nobr|232}} à sa rivale. Celle-ci obtient {{unité|2.87|millions}} de voix ({{unité|2.1|points}} de pourcentage) de plus que lui<ref>{{Lien web |langue=en |titre=2016 National Popular Vote Tracker |url=http://cookpolitical.com/story/10174 |site=[[The Cook Political Report]] |date=22 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=La défaite de Clinton relance le débat sur le système électoral américain |url=http://www.sudouest.fr/2016/11/12/la-defaite-de-clinton-relance-le-debat-sur-le-systeme-electoral-americain-2566557-5394.php |site=sudouest.fr}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=La « résistance » s’organise aux États-Unis contre Donald Trump |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/14/trump-la-resistance-s-organise-aux-etats-unis_5030687_829254.html |site=Le Monde |date=14 novembre 2016}}.</ref>. Un tel cas de figure, dû au [[Collège électoral|mode de scrutin indirect]] et à la pratique du [[Président des États-Unis#Modalité d'élection|''winner takes all'']], s'est présenté seulement quatre fois dans le passé, lors des [[Élection présidentielle américaine|élections présidentielles]] de [[Élection présidentielle américaine de 1824|1824]], [[élection présidentielle américaine de 1876|1876]], [[Élection présidentielle américaine de 1888|1888]] et [[Élection présidentielle américaine de 2000|2000]]<ref>{{Lien web |titre=Election américaine en direct : Barack Obama a appelé Donald Trump pour le féliciter |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/live/2016/11/09/suivez-les-resultats-de-l-election-americaine-en-direct-l-epilogue-approche-pour-donald-trump-et-hillary-clinton_5027668_829254.html |site=lemonde.fr |date=9 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>. Un tel écart en nombre de voix (mais pas en pourcentage) constitue un record historique pour ce système électoral, ce qui réactive les critiques à son égard ainsi que les appels à le réformer<ref>{{Lien web |titre=Le système politique américain est défectueux (et c'est pour ça qu'il ne changera pas) |url=http://www.slate.fr/story/128480/college-electoral-reforme-impossible |site=Slate.fr |date=12 novembre 2016}}.</ref> (Donald Trump s'était d'ailleurs opposé à ce système en 2012)<ref name="REFORM">{{Lien web |langue=en |titre=Donald Trump says he would have won a popular-vote election. And he could be right |url=https://www.washingtonpost.com/news/the-fix/wp/2016/11/14/trump-lost-the-popular-vote-that-doesnt-mean-he-would-have-lost-a-popular-vote-election/ |site=The Washington Post |date=15 novembre 2016}}.</ref>.

Donald Trump remporte le suffrage des électeurs âgés de plus de {{nobr|45 ans}} (53 %, contre 45 % à Clinton), des électeurs masculins (53 %, contre 41 % à Clinton), des électeurs peu diplômés (51 % des électeurs n'ayant pas dépassé le collège ou le lycée et 53 % des électeurs ayant fréquenté un établissement d'études supérieures, mais sans en être diplômé, contre respectivement 45 % et 43 % à Clinton), des électeurs blancs (58 %, contre 37 % à Clinton) et des électeurs hétérosexuels (48 %, contre 47 % pour Clinton)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=How we voted — by age, education, race and sexual orientation |url=http://college.usatoday.com/2016/11/09/how-we-voted-by-age-education-race-and-sexual-orientation/ |site=usatoday.com |date=9 novembre 2016}}.</ref>.

Cette victoire fait démentir les projections. Sur un échantillon de {{nobr|376 sondages}} publiés entre {{date|mai 2015}} et {{date|novembre 2016}}, seulement 30 ont annoncé Donald Trump en tête<ref name="SondagesMédias">{{Lien web |auteur=Maxime Ferrer |auteur2=Adrien Sénécat |titre=Comment la victoire de Donald Trump a-t-elle pu échapper aux sondages et aux médias ? |url=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/09/comment-la-victoire-de-donald-trump-a-t-elle-pu-echapper-aux-sondeurs-et-aux-medias_5028104_4355770.html |site=lemonde.fr |date=9 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref> ; les derniers publiés annonçaient une avance d'environ {{unité|3.5|points}} de pourcentage à Hillary Clinton et une nette victoire pour celle-ci au niveau des grands électeurs<ref>{{Lien web |titre=Présidentielle US: les derniers sondages favorables à Hillary Clinton |url=http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/presidentielle-us-les-derniers-sondages-favorables-a-hillary-clinton-883093.html |site=bfmtv.com |date=8 novembre 2016|consulté le=14 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Nate Silver |titre=2016 Election Forecast - FiveThirtyEight |url=https://projects.fivethirtyeight.com/2016-election-forecast/#now |site=fivethirtyeight.com |date=29 juin 2016}}.</ref>. Tout au long de sa campagne, la plupart des [[Science politique|politologues]] l'avaient donné perdant<ref>{{Article |auteur1=Jean-Frédéric Légaré-Tremblay |titre=Trump: une anomalie qui nargue les politologues |périodique=[[Québec Science]] |date=novembre 2016|lire en ligne=http://www.quebecscience.qc.ca/reportage_qs/Trump-une-anomalie-qui-nargue-les-politologues |consulté le=10 novembre 2016}}.</ref> et de nombreux commentateurs assurent que sa victoire est improbable voire impossible<ref>{{Lien web |auteur=Grégor Brandy |auteur2=Alix Fieux |titre=Répétez après-moi: Donald Trump ne pourra jamais gagner l'élection |url=http://www.slate.fr/story/128315/election-trump-impossible |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |date=9 novembre 2016|consulté le=11 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=La victoire quasi impossible de Donald Trump - Les Echos |url=https://www.lesechos.fr/monde/elections-americaines/0211243613671-la-victoire-quasi-impossible-de-donald-trump-2023910.php |site=lesechos.fr}}.</ref>. Après cette élection, les médias américains, qui soutenaient Hillary Clinton à 75 % et Donald Trump pour moins de 5 %, confessent avoir été incapables de capter le sentiment du pays profond<ref name="Figaro 76">{{Lien web |titre=Trump ou Clinton : quel candidat la presse américaine soutient-elle ? |url=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/10/25/01040-20161025ARTFIG00018-trump-ou-clinton-quel-candidat-soutient-la-presse-americaine.php |site=lefigaro.fr |date=25 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Telerama 76">{{Lien web |titre=Trump président : le “New York Times” et le “Washington Post” font déjà leur mea culpa |url=http://www.telerama.fr/medias/trump-president-le-new-york-times-et-le-washington-post-font-deja-leur-mea-culpa,149880.php |site=telerama.fr}}.</ref>{{,}}<ref name="Nouvel Obs mea">{{Lien web |titre=Trump président : les médias américains esquissent un mea culpa |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20161110.OBS1045/trump-president-les-medias-americains-esquissent-un-mea-culpa.html |site=nouvelobs.com}}.</ref>{{,}}<ref name="20161110ARTFIG00149">{{Lien web |langue=fr |auteur=Paul Louis |titre=Après la victoire de Donald Trump, l'heure est au mea culpa dans la presse américaine |url=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/11/10/01040-20161110ARTFIG00149-apres-la-victoire-de-donald-trump-l-heure-est-au-mea-culpa-dans-la-presse-americaine.php |site=[[Le Figaro|lefigaro.fr]] |date=10 novembre 2016|consulté le=11 juillet 2019}}.</ref>.

La candidate écologiste [[Jill Stein]] dépose des demandes de recompte des voix dans trois États où les résultats ont été serrés<ref>{{Lien web |titre=États-Unis : le Wisconsin va recompter les voix de la présidentielle |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/26/le-wisconsin-premier-etat-a-recompter-ses-voix-pour-la-presidentielle-americaine_5038480_829254.html |site=Le Monde |date=26 novembre 2016}}.</ref>, mais l'opération confirme la victoire de Trump dans le Wisconsin<ref>{{Lien web |titre=Etats-Unis: Trump reste vainqueur dans le Wisconsin après le recomptage des voix |url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/etats-unis-trump-reste-vainqueur-dans-le-wisconsin-apres-le-recomptage-des-voix_1859709.html |site=lexpress.fr |date=13 décembre 2016}}.</ref>, et est annulée par la justice fédérale dans le Michigan<ref>{{Lien web |titre=Election américaine : le recomptage des voix stoppé dans le Michigan |url=http://www.lci.fr/elections-americaines/election-americaine-le-recomptage-des-voix-stoppe-dans-le-michigan-2016368.html |site=lci.fr}}.</ref>.

Donald Trump devient le président le plus âgé et le plus riche jamais élu par les Américains pour un premier mandat, devant [[George Washington]]<ref>{{Lien web |titre=Trump, de très loin le président le plus riche de l'histoire américaine |url=http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/trump-de-tres-loin-le-plus-riche-president-de-l-histoire-americaine-1085829.html |site=BFM BUSINESS}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=AFP |titre=Le médecin de Trump a écrit son bulletin de santé en 5 minutes |url=http://www.bfmtv.com/international/le-medecin-de-trump-a-ecrit-son-bulletin-de-sante-en-5-minutes-1030450.html |site=bfmtv.com |date=27 août 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>, et le seul à accéder à cette fonction sans avoir exercé auparavant un mandat électif et/ou des responsabilités militaires<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Donald Trump will be the only US president ever with no political or military experience |url=http://www.vox.com/policy-and-politics/2016/11/11/13587532/donald-trump-no-experience |site=vox.com |date=11 novembre 2016}}.</ref>. Dans son livre ''[[Le Feu et la Fureur : Trump à la Maison-Blanche]]'', paru en janvier 2018, [[Michael Wolff]] affirme que Donald Trump ne voulait en réalité pas devenir président et cherchait avant tout à se faire de la publicité, en se présentant à une élection qu'il n'imaginait pas pouvoir gagner<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump ne voulait pas devenir président, et six autres affirmations d'un livre-choc |url=https://www.20minutes.fr/monde/2196039-20180104-donald-trump-voulait-devenir-president-six-autres-affirmations-livre-choc |site=20minutes.fr |date=04 janvier 2018}}.</ref>.

== Période de transition ==
[[Fichier:Barack Obama meets with Donald Trump in the Oval Office (crop 2).jpg|vignette|Rencontre entre le président en fonction, [[Barack Obama]], et son successeur, à la [[Maison-Blanche]], le {{date|10|novembre|2016}}.]]
Le {{date|8 novembre 2016}}, alors que Donald Trump se voit attribuer 306 des 538 grands électeurs du [[collège électoral]], désignant le président pour la [[Maison-Blanche]], le Parti républicain est également sur le point de contrôler la [[Chambre des représentants des États-Unis|Chambre des représentants]], le [[Sénat des États-Unis|Sénat]] et donc la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême]]<ref>{{Lien web |auteur=Catherine Gouëset |titre=Elections américaines: les républicains ont désormais tout pouvoir |url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/elections-americaines-les-republicains-ont-desormais-tout-pouvoir_1848709.html |site=lexpress.fr |date=9 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>. Pour le politologue [[Vincent Michelot]], {{citation|c'est du jamais-vu depuis les années 1930. Même Reagan a gouverné avec une majorité démocrate à la Chambre des représentants}}<ref>{{Lien web |auteur=Catherine Gouëset |auteur2=[[Vincent Michelot]] |titre="Donald Trump a cassé le moule de la politique américaine" |url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/donald-trump-a-casse-le-moule-de-la-politique-americaine_1848838.html |site=lexpress.fr |date=9 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>. Il s'agit de la sixième fois depuis 1900 que les Républicains ont la mainmise sur le Congrès et la Maison-Blanche<ref>{{Lien web |auteur=Alexandre Pouchard |auteur2=Maxime Vaudano |titre=Pour la sixième fois en un siècle aux États-Unis, les Républicains vont tenir tous les leviers du pouvoir |url=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/09/pour-la-6e-fois-en-un-siecle-aux-etats-unis-les-republicains-vont-tenir-tous-les-leviers-du-pouvoir_5028220_4355770.html |site=lemonde.fr |date=9 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016|accès url=libre}}.</ref>.

=== Contestations contre sa victoire ===
Alors que son élection est suivie de manifestations dans des grandes villes américaines pour protester contre sa victoire<ref>{{Lien web |titre=VIDEO. États-Unis : plusieurs manifestations anti-Donald Trump, de New York à San Diego |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/video-etats-unis-plusieurs-manifestations-anti-trump-de-new-york-a-san-diego_1914239.html |site=francetvinfo.fr |date=10 novembre 2016|consulté le=10 novembre 2016}}.</ref>, il adopte dans ses premières déclarations un ton ouvert et apaisé, y compris contre d'anciens adversaires qu'il avait durement attaqués au cours de sa campagne, Hillary Clinton en particulier<ref>{{Lien web |titre=Avant/après : comment Donald Trump a changé de ton depuis sa victoire |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/video/2016/11/10/comment-donald-trump-a-change-de-ton-depuis-sa-victoire_5029075_829254.html |site=lemonde.fr |date=10 novembre 2016|consulté le=10 novembre 2016}}.</ref> en précisant qu'il ne compte pas {{citation|nuire aux Clinton}} car {{citation|cela diviserait vraiment beaucoup le pays}}<ref name="Promesses">{{Lien web |auteur=Mathilde Damgé |auteur2=Gary Dagorn |titre=Ces promesses que Trump ne pourra pas réaliser (ou difficilement) |url=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/09/ces-promesses-que-trump-ne-pourra-pas-realiser-ou-difficilement_5028416_4355770.html |site=lemonde.fr |date=9 novembre 2016|consulté le=10 novembre 2016}}.</ref>. Dans la lignée de sa campagne, il continue de s'exprimer sur [[Twitter]] sur un ton polémique : il réagit ainsi aux manifestations en affirmant qu'il s'agit de « manifestants professionnels incités par les médias »<ref>{{Lien web |auteur=Le Monde.fr avec AP et Reuters |titre=Selon Donald Trump, les manifestants sont « incités par les médias » à défiler contre lui |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/11/deuxieme-journee-de-manifestations-anti-trump-dans-des-grandes-villes-aux-etats-unis_5029168_829254.html |site=[[Le Monde]] |jour=11 |mois=novembre |année=2016 |consulté le=11 novembre 2016}}.</ref>, mais revient sur ses propos en louant la {{citation|passion}} des manifestants {{citation|pour notre grand pays}}<ref>{{Lien web |auteur=David Namias |titre=Rétropédalage de Trump après un tweet rabrouant des manifestants "professionnels" |url=http://www.bfmtv.com/international/retropedalage-de-trump-apres-un-tweet-rabrouant-des-manifestants-professionnels-1058329.html |site=bfmtv.com |date=11 novembre 2016|consulté le=12 novembre 2016}}.</ref>. Dans plusieurs tweets, il raille et contredit le ''[[The New York Times|New York Times]]'' au sujet du suivi de sa campagne et de la période de transition<ref>{{Lien web |auteur=Luc Vinogradoff |titre=Donald Trump continue de régler ses comptes avec la presse sur Twitter |url=https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/11/16/trump-continue-de-regler-ses-comptes-avec-la-presse-sur-twitter_5032301_4832693.html |site=lemonde.fr |date=16 novembre 2016|consulté le=17 novembre 2016}}.</ref>.

=== Approches internationales ===
Il rencontre des hommes d'affaires indiens, ainsi que le président argentin [[Mauricio Macri]] et le Premier ministre japonais, [[Shinzō Abe]]<ref>{{Lien web |auteur=[[Gilles Paris]] |titre=A la Trump Tower, l’homme d’affaires empiète sur le futur président |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/22/a-la-trump-tower-l-homme-d-affaires-empiete-sur-le-futur-president_5035460_829254.html |site=lemonde.fr |date=22 novembre 2016|consulté le=22 novembre 2016}}.</ref>. Devant l'engagement répété de Donald Trump à se retirer de l'[[accord de partenariat transpacifique]], le président chinois [[Xi Jinping]] invite les dirigeants de la zone Asie-Pacifique à soutenir l'accord régional de libre-échange concurrent que son pays leur a proposé<ref>{{Lien web |auteur=Édouard Pflimlin |titre=Xi Jinping défend le libre-échange face au protectionnisme de Trump |url=https://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2016/11/21/xi-jinping-defend-le-libre-echange-face-au-protectionnisme-de-trump_5035178_1656941.html |site=lemonde.fr |date=21 novembre 2016|consulté le=4 décembre 2016}}.</ref>. La décision de Donald Trump explique, selon certains médias, la décision de [[John Key]], Premier ministre [[Nouvelle-Zélande|néo-zélandais]] et {{citation|fervent artisan}} de l'accord de partenariat transpacifique, de ne pas se représenter<ref>{{Lien web |auteur=Charlotte Chabas |titre=Nouvelle-Zélande : l’incompréhensible hara-kiri du « premier ministre le plus populaire de l’histoire » |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2016/12/06/en-nouvelle-zelande-l-incomprehensible-hara-kiri-du-premier-ministre-le-plus-populaire-de-l-histoire_5043963_3210.html |site=lemonde.fr |date=6 décembre 2016|consulté le=6 décembre 2016}}.</ref>. Peu après, Donald Trump s'entretient avec [[Tsai Ing-wen]], [[président de la république de Chine (Taïwan)|présidente de Taïwan]], ce qui constitue une première depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux États en 1979 ; cet échange entraîne une {{citation|protestation solennelle}} du pouvoir chinois, suivie par la réaffirmation par la Maison-Blanche de son soutien à la politique de « la Chine unique »<ref>{{Lien web |auteur=Brice Pedroletti |auteur2=[[Gilles Paris]] |titre=Trump défie la Chine et renforce les appréhensions sur sa diplomatie |url=https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/12/03/donald-trump-cree-un-precedent-en-s-entretenant-avec-la-presidente-de-taiwan_5042661_3222.html |site=lemonde.fr |date=3 décembre 2016|consulté le=4 décembre 2016}}.</ref>. Sur Twitter, Donald Trump accuse ensuite la Chine de [[Dévaluation|dévaluer]] sa monnaie pour mieux concurrencer les entreprises américaines et {{citation|de bâtir un vaste complexe militaire en mer de Chine méridionale}}<ref>{{Lien web|titre=Dévaluation, déploiement militaire en mer de Chine… Donald Trump critique Pékin |url=https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/12/05/devaluation-deploiement-militaire-en-mer-de-chine-donald-trump-critique-pekin_5043296_3222.html |site=lemonde.fr |date=5 décembre 2016|consulté le=5 décembre 2016}}.</ref>.

[[Fichier:Shinzō Abe met with President-elect Donald Trump (1).jpg|vignette|Donald Trump et [[Shinzō Abe]], le Premier ministre japonais, le 17 novembre 2016.]]

Le {{date|13 novembre 2016}}, il annonce qu'il renoncera à son salaire de président ({{unité|400000|dollars}} annuels) et qu'il ne percevra que le dollar symbolique auquel l'oblige la loi<ref>{{Lien web |titre=Ce qu’il faut retenir de la première interview du président Trump |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/14/donald-trump-annonce-qu-il-va-renoncer-a-son-salaire-de-president_5030531_829254.html#PAIbQZGXFJdiQ6ia.99 |site=lemonde.fr}}.</ref>.

Il achève la période de transition avec le plus faible taux d'approbation des deux décennies précédentes dans l'opinion publique pour un président des États-Unis<ref>{{Lien web |auteur=[[Gilles Paris]] |titre=Donald Trump, une présidence sans état de grâce |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2017/01/18/donald-trump-une-presidence-sans-etat-de-grace_5064415_829254.html |site=lemonde.fr |date=18 janvier 2017|consulté le=18 janvier 2017}}.</ref>. [[Vincent Michelot]] souligne {{citation|le caractère exceptionnel}} de la période de transition, menée avec une forte publicité contrairement aux habitudes et en entraînant un retard important dans les nominations : {{citation|Ceci est d’autant plus inquiétant que les ministres désignés ont en commun de n’avoir aucune expérience du secteur public. Et que certains de ses membres sont non seulement inexpérimentés, mais aussi hostiles à l’existence même du ministère qu’ils vont diriger}}<ref>{{Lien web |titre=Vincent Michelot : « l’équipe de Donald Trump n’est pas encore en état de gouverner » |url=http://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Vincent-Michelot-lequipe-Donald-Trump-nest-encore-etat-gouverner-2017-01-22-1200819161 |site=la-croix.com |date=22 janvier 2017|consulté le=23 janvier 2017}}.</ref>.

=== Élection par le collège électoral ===
Le scrutin de la présidentielle étant indirect aux États-Unis, l'[[Article II de la Constitution des États-Unis#Clause 4 : Election day|élection définitive]] de Donald Trump n'est effective qu'à l'issue du vote du collège électoral<ref>[https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/09/trump-elu-45e-president-des-etats-unis-nos-reponses-a-vos-questions_5028436_829254.html Trump élu {{45e}} président des États-Unis : nos réponses à vos questions], ''Le Monde'', 9 novembre 2016.</ref>. Jusqu'à la réunion de celui-ci, le {{date|19 décembre 2016}}, l'identité de nombreux grands électeurs républicains est révélée par des associations anti-Trump et plusieurs d'entre eux sont alors victimes de harcèlement et de menaces de mort afin qu'ils changent leur vote<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20161219.OBS2850/etats-unis-les-grands-electeurs-cibles-de-pressions-au-moment-d-elire-trump.html États-Unis : les grands électeurs, cibles de pressions au moment d'élire Trump], Nouvel Obs</ref>{{,}}<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/suprun-le-grand-electeur-republicain-qui-refuse-de-voter-pour-trump_1861813.html. Suprun, le grand électeur républicain qui refuse de voter pour Trump], L'Express</ref>. Donald Trump obtient néanmoins le vote de {{nombre|304|grands électeurs}} contre 227 à Hillary Clinton<ref>[https://www.20minutes.fr/monde/1983623-20161220-college-electoral-vote-donald-trump-bien-prochain-president-americain Le collège électoral a voté, Donald Trump sera bien le prochain président américain], {{nobr|20 minutes}}.</ref>, deux votes seulement lui faisant défaut contre cinq à sa rivale démocrate<ref>[https://www.nytimes.com/interactive/2016/12/19/us/elections/electoral-college-results.html?_r=0. A Historic Number of Electors Defected, and Most Were Supposed to Vote for Clinton], Nytimes</ref>.

=== Nominations ===
{{Article détaillé|Présidence de Donald Trump}}
Durant la période de transition, Donald Trump s'entoure d'une équipe de transition et commence à désigner les membres de son futur gouvernement. En se basant sur les nominations connues au {{date|13 décembre 2016}}, le site américain Quartz a calculé que les {{nobr|17 membres}} du futur gouvernement Trump disposaient de {{nombre|9.5|milliards}} de dollars, soit autant que les {{nobr|109 millions}} d'Américains les plus pauvres<ref>[https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/12/22/le-cabinet-de-trump-est-aussi-riche-que-126-millions-d-americains_5052945_4355770.html Le cabinet de Trump est aussi riche que {{nobr|109 millions}} d’Américains], ''Le Monde'', 22 décembre 2016.</ref>. La nomination de financiers, d'hommes et de femmes d'affaires fortunés à des postes-clés, ainsi que la présence de nombreux [[lobby]]istes au sein de l'équipe de transition sont dénoncées par la sénatrice démocrate [[Elizabeth Warren]], qui interpelle le président-élu une lettre datée du {{date|15 novembre 2016-}}, l'accusant d'être {{citation|déjà en train d’échouer}} dans sa promesse de ne pas être aux mains des élites en nommant {{citation|une kyrielle de banquiers de [[Wall Street]], d’initiés de l’industrie et des lobbyistes au sein de [son] équipe de transition}}. La sénatrice souligne que {{citation|72 % des Américains, démocrates comme républicains, pensent que « l’économie américaine est truquée au bénéfice des riches et des puissants}}, et appelle Trump à ne pas inclure ces personnes de son équipe<ref>(https://www.letemps.ch/monde/wall-street-place-pions-autour-donald-trump Wall Street place ses pions autour de Donald Trump], ''[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]'', 21 novembre 2016</ref>. Lors d'un entretien accordé le {{date|13 novembre 2016-}} à la chaîne de télévision CBS, le milliardaire avait expliqué qu'il était difficile de trouver des gens pour travailler avec le gouvernement sans qu'ils aient des liens avec les lobbys, estimant que Washington était, {{citation|dans sa totalité}}, un {{citation|énorme lobby}}<ref name="Le_Monde_21novembre2016_Wall_Street">[https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/21/apres-avoir-fustige-wall-street-et-les-lobbys-donald-trump-y-puise-ses-conseillers_5034871_3234.html Les loups de Wall Street rôdent autour de Donald Trump], ''Le Monde'', 21 novembre 2016.</ref>.

=== Prises de position ===
Dans les semaines suivant son élection, il fait en sorte de tenir ses promesses de campagne concernant la préservation d'emplois dans les entreprises manufacturières américaines<ref>{{Lien web |titre=Trump s'attribue le «rapatriement» de 8000 emplois aux États-Unis |url=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/12/29/20002-20161229ARTFIG00230-trump-s-attribue-le-rapatriement-de-8000-emplois-aux-etats-unis.php |site=lefigaro.fr |date=29 décembre 2016}}.</ref>. Le 29 novembre 2016, le chauffagiste [[Carrier (entreprise)|Carrier]], qui prévoyait de délocaliser {{nombre|1400|emplois}} au Mexique, annonce qu'il va en préserver un millier dans le pays à la suite de négociations avec Donald Trump<ref>{{Lien web |titre=Après négociations avec Trump, une entreprise américaine renonce à délocaliser 1.000 emplois |url=https://www.20minutes.fr/monde/1971259-20161130-apres-negociations-trump-entreprise-americaine-renonce-delocaliser-1000-emplois |site=www.20minutes.fr}}.</ref>. Le {{date|28 décembre 2016-}} suivant, l'opérateur de téléphonie mobile [[Sprint (entreprise)|Sprint Nextel]] fait savoir qu'il va rapatrier {{nombre|5000|emplois}} aux États-Unis et remercie Donald Trump pour son implication dans ce projet<ref>{{Article |auteur1=[[Agence France-Presse|AFP]] |titre=Donald Trump annonce que Sprint va rapatrier 5 000 emplois aux États-Unis |périodique=[[Le Monde]] |date=29 décembre 2016|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/12/29/donald-trump-annonce-que-sprint-va-rapatrier-5-000-emplois-aux-etats-unis_5055069_829254.html |consulté le=01 avril 2019}}.</ref>. Le {{date|3 janvier 2017}}, le groupe automobile [[Ford]], menacé par le président élu d'importantes taxes d'importation, revient sur sa décision de construire une nouvelle usine au Mexique, préférant utiliser une partie des {{nombre|1,6|milliard}} de dollars prévus pour le projet pour le développement d'un site dans le Michigan, durement frappé par la désindustrialisation<ref>{{Article |auteur1=R. K. |titre=Etats-Unis |sous-titre=Ford rapatrie ses investissements du Mexique sous la menace Trump |périodique=[[Le Parisien]] |date=03 janvier 2017|lire en ligne=http://www.leparisien.fr/economie/etats-unis-ford-rapatrie-ses-investissements-du-mexique-sous-la-menace-trump-03-01-2017-6520983.php |consulté le=01 avril 2019}}.</ref>.

Le {{date|3 janvier 2017}}, sous la pression de Donald Trump, les parlementaires républicains renoncent à réduire les pouvoirs du Bureau d'éthique parlementaire, un organisme indépendant chargé d'enquêter sur les violations éthiques des élus<ref>{{Lien web |titre=USA: un tweet de Trump change la donne |url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/01/03/97001-20170103FILWWW00273-usa-un-tweet-de-trump-change-la-donne.php |site=Le Figaro |date=3 janvier 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Éthique : le Congrès américain fait marche arrière face à Trump |url=http://www.liberation.fr/planete/2017/01/03/ethique-le-congres-americain-fait-marche-arriere-face-a-trump_1538859 |site=Libération |date=3 janvier 2017}}.</ref>.

Après la décision de Barack Obama d'expulser 35 diplomates russes en raison de l'[[accusations d'ingérences russes dans l'élection présidentielle américaine de 2016|accusation d'ingérence de la Russie dans la campagne électorale]], Donald Trump se montre sceptique et salue « l'intelligence » de Vladimir Poutine, qui a décidé de ne pas lancer de représailles<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/piratage-pendant-l-election-les-represailles-d-obama-contre-la-russie-29-12-2016-2093612_24.php Piratage pendant l'élection : les représailles d'Obama contre la Russie], ''Le Point'', 29 décembre 2016.</ref>. Sur fond de crainte d'une nouvelle [[guerre froide]], certains observateurs soulignent la volonté de Barack Obama de mettre en difficulté le président élu<ref>[http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/12/30/31002-20161230ARTFIG00147-obama-les-russes-et-la-cybersecurite.php Obama et les Russes et la cybersécurité], ''Le Figaro'', 30 décembre 2016.</ref>{{,}}<ref>[http://www.bfmtv.com/international/les-sanctions-d-obama-contre-la-russie-placent-trump-dans-une-position-delicate-1075880.html Les sanctions d'Obama contre la Russie placent Trump dans une position délicate], ''BFM TV''.</ref>. Une fois élu, il demande à la Russie {{citation|une diminution de la [[Guerre russo-ukrainienne|violence en Ukraine]] et la [[Crise de Crimée|restitution de la Crimée]]}}<ref>{{Lien web |auteur=Reuters |titre=Trump attend une restitution de la Crimée à l'Ukraine-porte-parole |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/140217/trump-attend-une-restitution-de-la-crimee-lukraine-porte-parole |site=[[Mediapart]] |date=14 février 2017|consulté le=14 février 2017}}.</ref>.

Après son élection, Donald Trump continue de s'exprimer largement sur [[Twitter]], y compris en matière diplomatique. Le {{date|5 janvier 2017}}, l'agence de presse officielle chinoise [[Xinhua]] déplore ainsi son {{citation|obsession de la diplomatie Twitter}}<ref name="StratégieTwitter">{{Lien web |auteur=[[Gilles Paris]] |titre=La « stratégie » Twitter du président élu Trump |url=https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/07/la-strategie-twitter-du-president-elu-trump_5059103_3222.html |site=lemonde.fr |date=7 janvier 2017|consulté le=8 janvier 2017}}.</ref>. Après avoir contredit le [[Politique d'une seule Chine|principe de la Chine unique]], ce qui occasionne des tensions avec le régime de [[Xi Jinping]], il finit par le reconnaître lors d'un entretien avec ce dernier en {{date|février 2017}}, ce qui rassure également le Japon<ref>{{Lien web |auteur=[[Gilles Paris]] |titre=Golf et propos rassurants pour Shinzo Abe, en visite aux États-Unis |url=https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/02/11/golf-et-propos-rassurants-pour-shinzo-abe-en-visite-aux-etats-unis_5078113_3222.html |site=lemonde.fr |date=11 février 2017|consulté le=11 février 2017}}.</ref>.

Le {{date|11 janvier 2017}}, soit neuf jours avant l'investiture de Trump, le président [[Mexique|mexicain]], [[Enrique Peña Nieto]], affirme, comme son prédécesseur [[Vicente Fox]], que son pays ne paiera pas pour le mur promis par Trump lors de sa campagne et dont le coût serait estimé à {{nobr|25 milliards}} de dollars. Il se dit néanmoins prêt à mener des négociations ouvertes avec le nouveau président, notamment sur les questions d'immigration<ref>{{Article |langue=fr-FR |nom1=lefigaro.fr |prénom2=AFP, AP, Reuters |nom2=Agences |titre=Le Mexique «bien entendu, ne paiera pas le mur» de Trump |périodique=Le Figaro |date=12 janvier 2017|issn=0182-5852 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/international/2017/01/12/01003-20170112ARTFIG00040-le-mexique-bien-entendu-ne-paiera-pas-le-mur-de-trump.php |consulté le=12 janvier 2017}}.</ref>.

Avant et après son élection, des responsables des institutions européennes telles que [[Donald Tusk]] (président du [[Conseil européen]]), [[Martin Schulz]] (président du [[Parlement européen]]) ou [[Pierre Moscovici]] ([[commissaire européen]]) expriment leur défiance à son égard<ref name="BruxellesChoc">{{Lien web |auteur=Jean-Pierre Stroobants |auteur2=Cécile Ducourtieux |titre=Après le Brexit, Bruxelles à nouveau sous le choc |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/09/apres-le-brexit-bruxelles-a-nouveau-sous-le-choc_5027924_829254.html |site=lemonde.fr |date=9 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Ludovic Lamant |titre=A Bruxelles, les Européens sont sidérés par Donald Trump |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/010217/bruxelles-les-europeens-sont-sideres-par-donald-trump |site=[[Mediapart]] |date=01 février 2017|consulté le=2 février 2017}}.</ref>. En {{date|janvier 2017}}, Donald Trump déclare que l'Union européenne est {{citation|un instrument au service de l'Allemagne}}. Il qualifie le [[Référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne|Brexit]] de {{citation|succès pour le Royaume-Uni}}. Il considère que la [[crise migratoire en Europe]] et la position de l'Allemagne sur cette question sont à l'origine de leur départ<ref name="20170116ARTFIG00079">{{Article |langue=fr-FR |prénom1=Julien |nom1=Licourt |titre=Du «Brexit» à «l'erreur» de Merkel: Donald Trump étrille l'Union européenne |périodique=Le Figaro |date=16 janvier 2017|issn=0182-5852 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/international/2017/01/16/01003-20170116ARTFIG00079-donald-trump-tire-a-boulets-rouges-sur-l-union-europeenne.php |consulté le=16 janvier 2017}}.</ref>.

Trump tient en outre des propos critiques envers l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]], qu'il accuse de n'avoir pas su s'adapter à la menace terroriste. Il regrette par ailleurs que cinq États seulement respectent l'objectif fixé par l'OTAN de consacrer 2 % de son PIB aux dépenses militaires<ref name="20170116ARTFIG00079" />.

== Président des États-Unis ==
{{Article détaillé|Présidence de Donald Trump}}
{{section à actualiser|date=novembre 2018}}

=== Débuts ===
==== Investiture ====
{{Article détaillé|Investiture de Donald Trump}}
[[Fichier:Donald Trump swearing in ceremony.jpg|vignette|Donald Trump prêtant serment sur la [[Bible]] offerte par sa mère lorsqu’il était enfant et sur la Bible d’[[Abraham Lincoln]] ({{date|20|janvier|2017}}, [[Capitole des États-Unis]]).]]
De nombreux artistes refusent de participer à l'[[Investiture de Donald Trump|investiture du nouveau chef de l'État]] les 19 et {{date|20 janvier 2017}}. Le chanteur de country [[Toby Keith]] accepte de se produire sur scène, et la jeune lauréate de l'émission ''[[America's Got Talent]]'', [[Jackie Evancho]], chante l'[[The Star-Spangled Banner|hymne national]] après la prestation de serment.

Donald Trump devient officiellement le [[Liste des présidents des États-Unis|{{45e}} président des États-Unis]] en prêtant serment au [[Capitole des États-Unis|Capitole]] à [[Washington (district de Columbia)|Washington, D.C.]] le {{date|20|janvier|2017}} à {{Heure|12||fuseau=[[UTC−05:00|EST]]}} (soit {{Heure|18||fuseau=[[Heure normale d'Europe centrale|CET]]}}).

Une polémique éclate sur l'importance de la foule présente sur le [[National Mall|Mall de Washington, D.C.]] le jour de son investiture, estimée par de nombreux médias comme étant très inférieure à celle ayant assisté à l'[[Première investiture de Barack Obama|investiture de Barack Obama huit ans plus tôt]]<ref>{{Lien web|titre=Combien de personnes ont assisté à l'investiture de Donald Trump? |url=http://www.bfmtv.com/international/y-avait-il-moins-de-monde-a-l-investiture-de-donald-trump-1086312.html |site=BFMTV |consulté le=23 janvier 2017}}.</ref> (les chiffres avancés sont de {{nombre|250000|personnes}} en 2017 contre {{unité|1.8|million}} en 2009)<ref>{{Lien web |auteur=Harriet Sinclair |titre=Attendance numbers for Donald Trump's inauguration may be eclipsed by Women's March on Washington |url=http://www.ibtimes.co.uk/attendance-numbers-donald-trumps-inauguration-may-be-eclipsed-by-womens-march-washington-1602292 |site=International Business Times UK |jour=21 |mois=janvier |année=2017 |consulté le=23 janvier 2017}}.</ref>, ce que l'équipe du nouveau président réfute totalement, le [[porte-parole de la Maison-Blanche]] [[Sean Spicer]] déclarant : « Ce fut la plus grande foule ayant assisté à une investiture, point barre »<ref name="Conway">{{Lien web|langue=en|auteur=Eric Bradner|titre=Conway: Trump White House offered 'alternative facts' on crowd size |url=https://edition.cnn.com/2017/01/22/politics/kellyanne-conway-alternative-facts/index.html |site=CNN |jour=22 |mois=janvier |année=2017 |consulté le=23 janvier 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="Le premier débriefing de Sean Spicer">{{Lien web |auteur=Jade Toussay |titre=Le premier débriefing de Sean Spicer, porte-parole de la Maison Blanche, en a abasourdi plus d'un |url=https://www.huffingtonpost.fr/2017/01/22/le-premier-debriefing-de-sean-spicer-porte-parole-de-la-maison-blanche/ |site=HuffingtonPost.fr |date=22 janvier 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="Le porte-parole qui amuse par sa mauvaise foi">{{Lien web |titre=Investiture de Trump : le porte-parole qui amuse par sa mauvaise foi |url=http://www.lepoint.fr/monde/investiture-de-trump-le-porte-parole-qui-amuse-par-sa-mauvaise-foi-22-01-2017-2099225_24.php |site=LePoint.fr |date=22 janvier 2017}}.</ref> et la conseillère [[Kellyanne Conway]] expliquant promouvoir « les [[faits alternatifs]] »<ref name="Conway" />.

Dès le lendemain de son investiture, il est confronté à d'importantes manifestations de protestation, principalement féministes<ref>{{Lien web |titre=On y était - Women's March : une nuée de féministes a envahi Washington |url=http://www.elle.fr/Societe/News/Women-s-March-une-nuee-de-feministes-a-envahi-Washington-On-y-etait-3414445 |site=Elle |date=22 janvier 2017}}.</ref>, dont la principale, la [[Marche des femmes (2017)|Marche des femmes sur Washington, D.C.]], réunit entre {{unité|500000}} et un million de personnes. Des manifestations similaires ont lieu dans 400 autres villes américaines et dans {{nobr|70 pays}}, les organisateurs estimant qu'entre deux et trois millions de personnes y ont participé<ref>[https://www.nytimes.com/2017/01/21/us/womens-march.html ''Women’s March Highlights as Huge Crowds Protest Trump: ‘We’re Not Going Away’''], ''The New York Times'', 21 janvier 2017.</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/21/la-marche-des-femmes-anti-trump-rassemble-des-milliers-de-personnes-en-australie_5066580_3210.html Des millions de manifestants défient Donald Trump dans la rue], ''Le Monde'', 21 janvier 2017.</ref>. Les [[Inauguration Day|investitures de présidents]] tels que [[Richard Nixon]] en 1973, [[Ronald Reagan]] en 1981 et [[George W. Bush]] en 2001 avaient elles aussi donné lieu à des manifestations, sans toutefois atteindre la même ampleur ; la manifestation précédente la plus importante n'avait ainsi réuni que {{unité|60000|participants}} en 1973<ref>[http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.commondreams.org%2Fcgi-bin%2Fprint.cgi%3Ffile%3D%2Fheadlines01%2F0121-01.htm Inauguration Protests Largest Since Nixon in 1973], ''Philadelphia Inquirer'', 21 janvier 2001.</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2017/01/20/donald-trump-bat-tous-les-records-d-impopularite-a-son-entree-en-fonctions_5066348_829254.html « Donald Trump bat tous les records d’impopularité à son entrée en fonctions »], ''Le Monde'', 20 janvier 2017.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Scott Malone and Ginger Gibson |titre=Women lead unprecedented worldwide mass protests against Trump |url=https://www.reuters.com/article/us-usa-trump-women-idUSKBN15608K |site=Reuters |consulté le=23 janvier 2017}}.</ref>.

Simultanément, lors de sa visite au quartier général de la [[Central Intelligence Agency|CIA]], Donald Trump déclare être en guerre contre les journalistes qu'il qualifie d'« êtres humains les plus malhonnêtes sur terre »<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Philip Rucker, John Wagner et Greg Miller |titre=Trump wages war against the media as demonstrators protest his presidency |url=https://www.washingtonpost.com/politics/trump-wages-war-against-the-media-as-demonstrators-protest-his-presidency/2017/01/21/705be9a2-e00c-11e6-ad42-f3375f271c9c_story.html |site=Washington Post |date=21 janvier 2017}}.</ref>.

==== Nominations, limogeages et démissions ====
[[Fichier:President Donald Trump and Secretary General Jens Stolenberg Joint Press Conference, April 12, 2017 (01).jpg|vignette|Conférence de presse de Donald Trump et du secrétaire général de l'OTAN, [[Jens Stoltenberg]], le 12 avril 2017.]]
Les principaux postes mis à part, l'administration de Donald Trump se distingue par un important retard dans la désignation de ses hauts fonctionnaires. En juin 2017, seuls 123 des 558 postes-clés ont été pourvus<ref>[https://www.nytimes.com/2017/06/09/opinion/sunday/trump-worst-boss-jobs-washington.html Donald Trump Is the Worst Boss in Washington], ''The New York Times'', 9 juin 2017</ref>, la nomination de divers candidats ayant en outre été refusée par le Sénat<ref>[https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/08/02/la-petaudiere-du-president-trump_5167811_3232.html La pétaudière du président Trump], ''Le Monde'', 2 août 2017.</ref>. Au bout de deux mois, il faut remonter à [[George H. W. Bush|George Bush père]] pour trouver un retard plus important dans la mise en place d'une administration. De nombreuses agences fédérales fonctionnent dès lors au ralenti, avec des dirigeants provisoires voire inexistants<ref name="PeineConstituer">[https://www.letemps.ch/monde/2017/03/13/donald-trump-peine-constituer-equipe « Pourquoi Donald Trump peine à constituer son équipe »], ''Le Temps'', 13 mars 2017.</ref>.

Ce retard inédit résulte de plusieurs causes, à commencer par la lenteur des nominations : en {{date|juillet 2017}}, la Maison-Blanche n'avait proposé aucun candidat pour 357 des {{nobr|575 postes}} de haut rang. Selon le New York Times, à cette date Donald Trump n'a annoncé que 38 % de ses choix, contre 78 % pour Barack Obama au même moment. Les observateurs imputent cette lenteur au fait que Trump n'a pas lancé suffisamment tôt le processus de nominations, par manque de préparation<ref name="monde 020817">[https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2017/08/02/entre-nominations-en-retard-et-limogeages-l-administration-trump-paralysee_5167777_4853715.html Entre nominations en retard et limogeages, l’administration Trump paralysée], ''Le Monde'', 2 août 2017.</ref>. Sont également mis en cause sa volonté de réduire l'appareil étatique, et de privilégier certaines agences au détriment d'autres, telles que l'agence pour le développement international et l'agence de l'environnement<ref name="PeineConstituer" />. D'autre part, l'opposition des sénateurs démocrates aux candidats proposés par l'administration Trump est taxée d'« obstructionnisme » par le camp républicain, celui-ci rendant ces derniers responsables de la confirmation, après six mois de présidence, de seulement {{nobr|60 personnes}} sur 165 nominations<ref>[https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/comment-les-democrates-tentent-de-bloquer-le-travail-de-trump_2047939.html « Comment les démocrates tentent de bloquer le travail de Trump »], franceinfo, 3 février 2017</ref>{{,}}<ref>[http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Donald-Trump-n-a-que-quatre-ministres-en-poste-27984910 « Donald Trump n'a que quatre ministres en poste »], {{nobr|20 minutes}}, 3 février 2017.</ref>{{,}}<ref>[https://www.challenges.fr/monde/etats-unis-la-bataille-pour-confirmer-le-juge-gorsuch-sera-epique_452212 « États-Unis: la bataille pour confirmer le juge Gorsuch sera épique »], Challenges, 3 février 2017</ref>. Les sénateurs démocrates justifient cette lenteur par le temps pris par l'examen des conflits d'intérêts potentiels liés aux candidatures des hommes d'affaires désignés par Trump<ref name="monde 020817" />.

Entre {{date|janvier 2017-}} et {{date|août 2017}}, l'entourage proche de Donald Trump à la Maison Blanche connaît douze départs, soit un total inédit sur une telle période. À ceux de [[Michael T. Flynn]] et d'[[Andrew Puzder]], viennent s'ajouter d'autres démissions de collaborateurs haut placés, dont fin {{date|juillet 2017-}} du chef de cabinet de la Maison-Blanche, [[Reince Priebus]]<ref>{{Lien web |titre=Trump limoge le secrétaire général de la Maison-Blanche Reince Priebus |url=http://www.europe1.fr/international/trump-limoge-le-secretaire-general-de-la-maison-blanche-reince-priebus-3399467. |site=europe1.fr}}.</ref>. Fin {{date|juillet 2017-}} également, le directeur de communication, [[Sean Spicer]], est remplacé par [[Anthony Scaramucci]], lui-même contraint à la démission dix jours plus tard. Ces départs et limogeages à répétition s'expliquent pour une bonne partie par l'enquête sur les liens entre son équipe de campagne et la Russie, ainsi que par ses échecs au Congrès et par des rivalités internes<ref>{{Lien web |titre=Autour de Donald Trump, des départs en cascade de collaborateurs |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2017/08/01/retour-sur-les-departs-en-cascade-de-la-presidence-trump_5167459_3210.html |site=lemonde.fr |date=1er août 2017 |consulté le=1er août 2017}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/010161652065-un-nouveau-chef-de-cabinet-dune-maison-blanche-chaotique-2105332.php Un nouveau chef de cabinet d’une Maison Blanche chaotique], ''[[Les Échos]]'', 31 juillet 2017.</ref>.

Pendant sa première année de présidence, Donald Trump doit remplacer plus du tiers de ses conseillers, ce qui représente un {{citation|turn-over}} sans précédent au sein du gouvernement des États-Unis<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/20/01003-20180120ARTFIG00013-un-turn-over-sans-precedent-au-sein-de-l-administration-trump.php Un «turn-over» sans précédent au sein de l'Administration Trump], ''Le Figaro'', 20 janvier 2018</ref>. En {{date|mars 2018}}, la Brookings Institution estime que près de 43 % des postes les plus élevés de l'administration ont fait l'objet de démissions ou de départs forcés depuis l'entrée en fonction de Donald Trump<ref>{{Lien web |titre=Jamais il n'y a eu autant de départs à la Maison Blanche |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/230318/jamais-il-ny-eu-autant-de-departs-la-maison-blanche |site=[[Mediapart]] |date=23 mars 2018|consulté le=23 mars 2018}}.</ref>. En {{date|décembre 2018-}} de la même année {{Incise|marquée par les démissions ou les limogeages du secrétaire d'État [[Rex Tillerson]], du président du Conseil national économique [[Gary Cohn]], du conseiller à la sécurité nationale [[H. R. McMaster]], de l'administrateur de l'EPA [[Scott Pruitt]], du procureur général [[Jeff Sessions]], de l'ambassadrice à l'ONU [[Nikki Haley]], du secrétaire à l'intérieur [[Ryan Zinke]], du chef du cabinet [[John F. Kelly]] et du secrétaire à la défense [[James Mattis (général)|James Mattis]]<ref>[https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/21/james-mattis-prend-acte-de-ses-desaccords-avec-donald-trump_5400636_3210.html Aux États-Unis, la surprise et le choc après la démission du secrétaire à la défense James Mattis], ''[[Le Monde]]'', 21 décembre 2018</ref>}} l'administration Trump atteint un taux de 62 % de départs de ses hauts responsables, contre 24 % sous [[Barack Obama]], 33 % sous [[George W. Bush]] et 38 % sous [[Bill Clinton]] au même stade de leurs mandats respectifs<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2018/12/10/01003-20181210ARTFIG00071-donald-trump-met-fin-a-sa-relation-deletere-avec-le-chief-of-staff-john-kelly.php Donald Trump met fin à sa relation délétère avec le «chief of staff», John Kelly], ''[[Le Figaro]]'', 10 décembre 2018</ref>.

=== Politique intérieure ===
==== Économie et social ====
{{article connexe|Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine}}
Dès sa nomination, il signe un décret fédéral demandant aux agences gouvernementales de limiter les réglementations relatives à l'[[Patient Protection and Affordable Care Act|Obamacare]]<ref>{{Article |langue=fr|titre=Donald Trump signe un premier décret présidentiel contre l'Obamacare|périodique=France 24 |date=21 janvier 2017|lire en ligne=http://www.france24.com/fr/20170121-donald-trump-president-etats-unis-signe-signature-decret-obamacare-obama-sante |consulté le=21 janvier 2017}}.</ref>. Les premiers décrets signés par Donald Trump sont le retrait des États-Unis de l'[[Accord de partenariat transpacifique]] (TPP), le gel de l'embauche de fonctionnaires fédéraux, un décret consistant à interdire le financement d'[[Organisation non gouvernementale|Organisations non gouvernementales]] internationales qui soutiennent l'avortement<ref>{{Lien web|titre=Avortement, fonctionnaires, traité transpacifique… Trump signe ses premiers décrets |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/trump-signe-l-acte-de-retrait-des-etats-unis-du-traite-de-libre-echange-transpacifique_2032713.html |site=Franceinfo |jour=24 |mois=janvier |année=2017 |consulté le=25 janvier 2017}}.</ref>, la relance des projets de construction de deux [[oléoduc]]s, ''[[Oléoduc Keystone|Keystone XL]]'' (du [[Canada]] aux [[États-Unis]]), qui avait été bloqué par [[Barack Obama]] pour des raisons environnementales, et ''[[Dakota Access Pipeline|Dakota Access]]'' (du [[Dakota du Nord]] à l'[[Illinois]]), préalablement abandonné en raison de la [[Opposition à l'oléoduc Dakota Access|mobilisation]] de la tribu [[Sioux]] de [[Réserve indienne de Standing Rock|Standing Rock]] et des organisations écologiques<ref>{{Lien web |auteur=AFP |titre=Etats-Unis: Trump relance le projet d'oléoduc controversé Keystone |url=http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/donald-trump-va-relancer-deux-projets-d-oleoducs-controverses_1872337.html |site=LExpress.fr |jour=24 |mois=janvier |année=2017 |consulté le=25 janvier 2017}}.</ref>.

Le {{date|2 décembre 2017}}, le [[Sénat des États-Unis|Sénat]] adopte un important projet de réforme fiscale, destinée à faire baisser les impôts pour les sociétés et les particuliers. Il s'agit de la première grande réforme du mandat présidentiel de Donald Trump {{Incise|qui avait fait de la baisse des impôts l'un de ses principaux chevaux de bataille}} après l'échec de l'abrogation de l'Obamacare<ref>[https://www.huffingtonpost.fr/2017/12/02/les-baisses-dimpots-de-trump-votees-au-senat-big-win_a_23294865/ Succès pour Trump: son projet historique de baisse d'impôts adopté au Sénat], ''[[Le HuffPost|Huffington post]]'', 2 décembre 2017</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/la-reforme-de-la-fiscalite-adoptee-au-senat-americain-02-12-2017-2176731_24.php Trump célèbre l'adoption au Sénat de la réforme historique des impôts], ''[[Le Point]]'', 2 décembre 2017.</ref>{{,}}<ref>[https://www.challenges.fr/monde/etats-unis/reforme-fiscale-pourquoi-la-victoire-politique-de-trump-pourrait-rapidement-tourner-au-vinaigre_517506 Réforme fiscale: pourquoi la victoire politique de Trump pourrait rapidement tourner au vinaigre], ''[[Challenges]]'', 2 décembre 2017</ref>. Les opposants à cette baisse massive des impôts jugent qu'elle risque de ne bénéficier qu'aux grandes entreprises et aux plus riches tout en pénalisant sur le long terme les classes moyennes et les plus pauvres. Le ''[[The New York Times|New York Times]]'' parle ainsi d'un {{citation|braquage fiscal historique}} : le journal estime que la réforme risque de creuser le [[Dette publique des États-Unis|déficit des États-Unis]] de {{nombre|1,4|trillions}} de dollars en dix ans et, en abrogeant certaines des dispositions d'Obamacare, de priver d'assurance santé jusqu'à {{nobr|13 millions}} d'Américains<ref>[https://www.nytimes.com/2017/12/02/opinion/editorials/a-historic-tax-heist.html A Historic Tax Heist], ''The New York Times'', 2 décembre 2017.</ref>.

[[Fichier:President Donald Trump prepares to cut a "red tape" display of regulations.jpg|vignette|Donald Trump illustrant l’[[Inflation législative|inflation normative]] entre 1960 et 2017.]]

Donald Trump bénéficie à ses débuts d'une conjoncture économique remarquable. La croissance de l'économie américaine est plus forte que prévu au troisième trimestre 2017, à 3 % en rythme annualisé. Alors qu'il souhaite privilégier les créations d'emplois aux États-Unis, le taux de chômage recule nettement et les indices boursiers sont au plus haut<ref name="tribune">[https://www.latribune.fr/economie/international/un-an-apres-l-election-de-donald-trump-quel-bilan-756733.html Un an après l'élection de Donald Trump, quel bilan ?], ''[[La Tribune (France, 1985)|La Tribune]]'', 8 novembre 2017</ref>. Le [[Dow Jones Industrial Average|Dow Jones]] grimpe de 30 % début 2018 et les salaires des ouvriers progressent pour la première fois depuis longtemps<ref>Olivier O'Mahony, [http://www.parismatch.com/Actu/International/Un-an-a-la-Maison-Blanche-Donald-Trump-ne-doute-de-rien-1441484 « Trump ne doute de rien »], ''[[Paris Match]]'', semaine du 18 au 24 janvier 2018, p. 28-37.</ref>. La situation économique favorable se maintient durant l'année 2018 : les entreprises, grandes gagnantes de la réforme fiscale, investissent à un rythme élevé. En {{date|septembre 2018}}, le chômage tombe à son plus bas niveau depuis 1969 (3,7 %)<ref>{{Article|prénom1=Julie|nom1=Cloris|titre=Aux États-Unis, le chômage est à son plus bas niveau depuis 48 ans, mais…|périodique=[[Le Parisien]]|date=6 octobre 2018|lire en ligne=http://www.leparisien.fr/international/aux-etats-unis-le-chomage-est-a-son-plus-bas-niveau-depuis-48-ans-06-10-2018-7912545.php|archiveurl=https://web.archive.org/web/20190605231117/http://www.leparisien.fr/international/aux-etats-unis-le-chomage-est-a-son-plus-bas-niveau-depuis-48-ans-06-10-2018-7912545.php#xtor=AD-32280599|archivedate=2019-06-05|accès url=limité}}.</ref>. Trump se targue, en {{date|novembre 2017}}, d'avoir créé depuis son élection {{nombre|1,65|million}} d'emplois dans le secteur privé. Le nombre d'emplois créés, bien qu'important, est cependant inférieur à celui des 11 derniers mois du mandat de [[Barack Obama]]<ref name="tribune" />. Les dépenses publiques et le déficit budgétaire continuent cependant à augmenter et l'investissement immobilier recule<ref>[https://www.lemonde.fr/international/article/2018/07/27/donald-trump-triomphe-avec-une-croissance-trimestrielle-du-pib-de-4-1_5336859_3210.html Donald Trump triomphe avec une croissance trimestrielle du PIB de 4,1 %], ''[[Le Monde]]'', 27 juillet 2018</ref>. Donald Trump se félicite de ses résultats et déplore que les médias ne leur donnent pas suffisamment d'échos. [[Cable News Network|CNN]], tout en reconnaissant le mérite de Donald Trump dans la bonne santé de l'économie, rapporte que les résultats ne profitent pas suffisamment aux classes populaires {{incise|la réforme fiscale risquant au contraire d'augmenter les inégalités}} et que l'explosion des déficits publics est porteuse de problèmes futurs<ref>[https://edition.cnn.com/2018/07/27/politics/donald-trump-economy-trade-gdp-growth-credit/index.html Trump's right: The economy is doing well and he deserves some credit], ''CNN'', 27 juillet 2018</ref>.

Sur le plan international, Donald Trump opère un virage [[Protectionnisme|protectionniste]]. Le {{date|23 janvier 2017}}, il acte le retrait des États-Unis de l'[[accord de partenariat transpacifique]], qu'il qualifie de traité destiné à avantager la [[Chine]]. Des commentateurs observent que cet accord de libre-échange avait été au contraire conçu par Barack Obama pour contrebalancer l'influence de Pékin en Asie, et que le retrait américain risque de laisser les mains plus libres à la Chine dans la région<ref>[http://www.liberation.fr/planete/2017/01/24/trump-tire-un-trait-sur-le-tpp-pekin-se-frotte-les-mains_1543803 Trump tire un trait sur le TPP, Pékin se frotte les mains], ''Libération'', 24 janvier 2017.</ref>. En 2017, il lance une renégociation de l'[[Accord de libre-échange nord-américain]]. Le [[Accord Canada–États-Unis–Mexique|nouvel accord]], entré en vigueur le {{1er}} octobre 2018, contient notamment des dispositions visant à protéger l'industrie automobile américaine<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Here are some key differences between Trump's new trade deal and NAFTA |url=https://www.cnbc.com/2018/10/01/new-trump-trade-deal-leaves-nafta-largely-intact.html |site=[[CNBC]] |date=1 octobre 2018}}.</ref>.

En 2018, il lance une série de {{citation|guerres commerciales}} qui visent la [[Chine]], mais aussi l'[[Union européenne]] et d'autres pays comme le [[Canada]]. En janvier, il met en place pour une période de quatre ans des taxes douanières sur les machines à laver et les panneaux solaires, dont la Chine est une grande exportatrice<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Keith Collins |titre=All the Threats and Tariffs in the U.S.-China Trade Conflict |url=https://www.nytimes.com/interactive/2018/04/05/business/china-us-trade-conflict.html|site=The New York Times |date=15 juin 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr|titre=Droits de douane américains sur le solaire: Pékin porte plainte à l'OMC |périodique=Le Point |date=15 août 2018|lire en ligne=http://www.lepoint.fr/economie/pekin-fustige-des-droits-de-douane-des-usa-sur-le-solaire-plainte-a-l-omc-15-08-2018-2243671_28.php |consulté le=06 septembre 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr|titre=Protectionnisme: Trump taxe lourdement les panneaux solaires et les machines à laver |périodique=La Tribune |date=23 janvier 2018|lire en ligne=https://www.latribune.fr/economie/international/protectionnisme-trump-taxe-lourdement-les-panneaux-solaires-et-les-machines-a-laver-765723.html |consulté le=06 septembre 2018}}.</ref>. En mars, il annonce des taxes de 25 % sur les importations d'[[acier]] et de 10 % sur celles d'[[aluminium]]<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/03/08/acier-aluminium-donald-trump-promet-des-taxes-tres-equitables_5267915_3234.html Donald Trump impose des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium], ''[[Le Monde]]'', 8 mars 2018</ref>. En désaccord avec cette politique, [[Gary Cohn]], principal conseiller économique du président, donne sa démission<ref>[https://www.wsj.comarticles/gary-cohn-to-resign-as-president-trumps-economic-adviser-1520376157 Gary Cohn Resigns as White House Economic Adviser After Losing Tariffs Fight], [[The Wall Street Journal]], 6 mars 2018</ref>. D'autres taxes visant des produits chinois sont introduites dans le courant de l'année<ref>{{Lien web |titre=Nouvelle salve de Washington dans la guerre commerciale contre Pékin |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2018/07/11/washington-menace-de-nouvelles-taxes-sur-200-milliards-de-dollars-de-produits-chinois_5329425_3210.html |site=Le Monde |date=11 juillet 2018}}.</ref>{{,}}<ref name="beech1">{{Lien web|langue=en|auteur=Eric Beech |titre=U.S. says to slap tariffs on extra $200 billion of Chinese imports |url=https://www.reuters.com/article/us-usa-trade-china-tariffs/us-to-slap-tariffs-on-extra-200-billion-of-chinese-imports-idUSKBN1K0336 |site=Reuters |date=11 juillet 2018}}.</ref>{{,}}<ref name="beech2">{{Lien web|langue=en|auteur=Tony Munroe |auteur2=Eric Beech |titre=China vows to hit back over U.S. proposal for fresh tariffs |url=https://www.reuters.com/article/us-usa-trade-china/china-vows-to-hit-back-over-u-s-proposal-for-fresh-tariffs-idUSKBN1K1074 |site=Reuters |date=11 juillet 2018}}.</ref>, tandis que Pékin réplique en taxant des produits américains<ref name="beech1" />{{,}}<ref name="beech2" />. La politique commerciale de Trump suscite des tensions avec les alliés des États-Unis : en {{date|juin 2018}}, lors de la clôture du [[Sommet du G7 de 2018|sommet du G7 au Québec]], le Premier ministre canadien, [[Justin Trudeau]], déclare que les nouvelles taxes américaines sont {{citation|insultantes}} pour le Canada. Donald Trump annonce alors, par un tweet, qu'il se désolidarise du communiqué commun du G7 qu'il venait pourtant de signer<ref>[https://www.nouvelobs.com/monde/20180610.OBS7969/trump-torpille-l-accord-final-le-g7-vire-au-fiasco.html Trump torpille l'accord final, le G7 vire au fiasco], ''[[L'Obs]]'', 10 juin 2018</ref>.

Le chômage continue ensuite à diminuer pour s'établir à 3,6 % en {{date|avril 2019}}, un niveau jamais atteint depuis 1969, principalement en raison du nombre d'embauches dans les secteurs des services aux entreprises, de la santé et de l'assistance sociale<ref>{{Lien web |titre=Aux États-Unis, le chômage tombe à un niveau historiquement bas |url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/usa-le-taux-de-chomage-tombe-a-3-6-en-avril-20190503 |site=lefigaro.fr |consulté le=3 mai 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Colby Hall |titre=BREAKING: New Job Reports Reveals Lowest Unemployment Rate in 49 Years |url=https://www.mediaite.com/news/breaking-new-job-reports-reveals-lowest-unemployment-rate-in-49-years/ |site=mediaite.com |jour=3 |mois=mai |année=2019 |consulté le=3 mai 2019}}</ref>.

==== Immigration ====
{{Article connexe|Décret présidentiel 13769}}
[[Fichier:Donald Trump visits San Diego border wall prototypes.jpg|vignette|alt=|Donald Trump passant en revue les prototypes de [[Mur de Trump|son mur]] dans la lignée de la [[Barrière entre les États-Unis et le Mexique|barrière précédemment érigée entre les États-Unis et le Mexique]], avec notamment [[Kirstjen Nielsen]] et [[Kevin McAleenan]] ([[San Diego]], {{date|13 mars 2018}}).]]
Le {{date|27|janvier|2017}}, lors de la [[journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Trump banned refugees on Holocaust Remembrance Day |url=https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/jan/28/donald-trump-ban-refugees-holocaust-remembrance-day |site=theguardian.com |date=28 janvier 2017|consulté le=28 janvier 2017}}.</ref>, il signe [[Décret présidentiel 13769|un décret]] interdisant l'entrée sur le territoire américain aux [[réfugié]]s de toutes nationalités pendant {{nobr|120 jours}}, aux ressortissants [[irak]]iens, [[iran]]iens, [[soudan]]ais, [[libye]]ns, [[somalie]]ns et [[Yémen|yéménites]] pendant {{nobr|90 jours}}, et indéfiniment aux ressortissants [[syrie]]ns, à l'exception des détenteurs de visa diplomatique et des membres d'institutions internationales. Les pays visés sont tous des pays majoritairement [[Islam|musulmans]]. Face au tollé, Donald Trump se justifie en expliquant lors d'une conférence de presse qu'il souhaite protéger les Américains des « [[Terrorisme|terroristes]] [[Islamisme|islamistes]] radicaux ». Certains médias observent néanmoins une incohérence dans ces propos puisque l'[[Arabie saoudite]], dont de nombreux ressortissants ont perpétré des attentats sur le sol américain, n'est pas visée par ce décret, probablement pour des raisons économiques<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The Muslim country Trump isn't banning refugees from |url=https://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/trump-muslim-ban-saudi-arabia-executive-order-islam-migrants-syria-sudan-somalia-iraq-iran-libya-a7547531.html |site=independent.co.uk |date=27 janvier 2017|consulté le=28 janvier 2017}}.</ref>. Dans une interview sur une chaîne [[Christianisme|chrétienne]], il souligne par ailleurs que dorénavant, les réfugiés chrétiens et d'autres minorités religieuses au [[Moyen-Orient]], seront privilégiés par rapport aux réfugiés musulmans<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Trump Bars Refugees and Citizens of 7 Muslim Countries |url=https://www.nytimes.com/2017/01/27/us/politics/trump-syrian-refugees.html |site=nytimes.com |date=27 janvier 2017|consulté le=28 janvier 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=#Muslimban: les citoyens et réfugiés de 7 pays ne peuvent désormais plus entrer aux États-Unis |url=http://www.lesinrocks.com/2017/01/news/muslimban-citoyens-refugies-de-7-pays-ne-peuvent-desormais-plus-entrer-aux-etats-unis/ |site=lesinrocks.com |date=28 janvier 2017|consulté le=28 janvier 2017}}.</ref>. L'[[Iran]] décide d'appliquer le principe de réciprocité et interdit à son tour l'entrée sur son territoire aux ressortissants américains jusqu'à ce que la décision de Trump soit levée<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Interdit d'entrée aux États-Unis, l'Iran applique la réciprocité |url=http://www.lepoint.fr/monde/interdit-d-entree-aux-etats-unis-l-iran-applique-la-reciprocite-28-01-2017-2100770_24.php |site=lepoint.fr |date=28 janvier 2017|consulté le=28 janvier 2017}}.</ref>. Sa décision provoque des manifestations sur tout le territoire américain<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Emanuella Grinberg and Eliott C. McLaughlin|titre=Travel ban protests stretch from US to UK |url=https://edition.cnn.com/2017/01/30/politics/travel-ban-protests-immigration/index.html |site=CNN |jour=30 |mois=janvier |année=2017 |consulté le=31 janvier 2017}}.</ref> et des protestations aux quatre coins du monde<ref>{{Lien web |titre=Obama sort du silence |url=http://www.liberation.fr/planete/2017/01/29/obama-sort-du-silence_1544776 |site=[[Libération (journal)|Libération]] |jour=29 |mois=janvier |année=2017 |consulté le=31 janvier 2017}}.</ref>.

L'[[Washington (État)|État de Washington]] annonce le {{date|30 janvier 2017}} son intention de porter plainte contre le décret anti-immigration. Plusieurs entreprises dont le siège est situé dans cet État, dont [[Amazon]] et [[Expedia]], indiquent qu'elles s'associeront à ce recours devant la cour fédérale de l'État<ref>[https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2017/01/30/l-etat-de-washington-porte-plainte-contre-le-decret-anti-immigration-de-donald-trump_5071858_4853715.html L’État de Washington porte plainte contre le décret anti-immigration de Donald Trump], ''Le Monde'', 30 janvier 2017.</ref>.

Le {{date|31 janvier 2017-}}, Trump limoge la ministre de la Justice par intérim [[Sally Yates]], après qu'elle eut critiqué publiquement le décret anti-immigration et ordonné aux procureurs fédéraux de ne pas le défendre devant les tribunaux<ref>[https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2017/01/31/donald-trump-limoge-la-ministre-interimaire-hostile-a-l-application-du-decret-anti-immigration_5071879_4853715.html Trump limoge la ministre intérimaire hostile à l’application du décret anti-immigration], ''Le Monde'', 31 janvier 2017.</ref>.

Le {{date|3 février 2017-}}, un juge fédéral de l'État de Washington rend une décision qui bloque l'exécution du décret anti-immigration sur l'ensemble du territoire américain, afin de permettre l'examen de la plainte déposée par le ministre de la Justice de cet État<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/02/04/la-justice-americaine-bloque-le-decret-anti-immigration-de-donald-trump_5074495_3222.html La justice américaine bloque le décret anti-immigration de Donald Trump], ''Le Monde'', 4 février 2017.</ref>.

Fin {{date|décembre 2018}}, sa volonté de bâtir un mur de protection le long de la frontière terrestre américaine, une promesse lors de sa campagne présidentielle, se heurte à l'opposition du [[116e congrès des États-Unis|nouveau congrès élu]] dominé par le Parti démocrate. Cette situation conduit au {{Lien|trad=2018–19 United States federal government shutdown|fr=Arrêt des activités gouvernementales fédérales de 2018-2019 aux États-Unis|texte=plus long ''shutdown''}} de l'histoire des États-Unis<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Denise Lu |auteur2=Anjali Singhvi |titre=Government Shutdown Timeline : See How the Effects Are Piling Up |url=https://www.nytimes.com/interactive/2019/01/08/us/politics/government-shutdown-calendar.html |site=nytimes.com |date=22 janvier 2019|consulté le=22 janvier 2019}}.</ref>.

==== Autres aspects ====
Le {{date|24 mars 2017}}, faute de majorité pour faire adopter le texte, Trump est contraint de retirer le projet de loi de réforme de la santé destiné à abroger la législation de protection sociale, dite « [[Patient Protection and Affordable Care Act|Obamacare]] »<ref>{{Lien web |auteur=Philippe Gélie |titre=Donald Trump bluffe et perd sur l'Obamacare |url=http://www.lefigaro.fr/international/2017/03/24/01003-20170324ARTFIG00417-donald-trump-bluffe-et-perd-sur-l-obamacare.php |site=[[Le Figaro]] |consulté le=25 mars 2017}}.</ref>. S'agissant de la promesse phare de sa campagne, cet échec est considéré de manière unanime comme un grave revers politique par la presse américaine, laquelle parle de « débâcle », d'« humiliation » ou de « preuve d'incompétence »<ref>{{Article |titre=Réforme de la santé : la presse américaine unanime sur la « débâcle » de la présidence Trump |périodique=Le Monde.fr |date=25 mars 2017|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2017/03/25/reforme-de-la-sante-la-presse-americaine-unanime-sur-la-debacle-de-la-presidence-trump_5100834_4853715.html |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>. Le {{date|4 mai 2017-}}, lors d'un nouveau vote, la [[Chambre des représentants des États-Unis|Chambre des représentants]] adopte le projet d'abrogation de l'Obamacare<ref>{{Article |titre=Etats-Unis : la Chambre des représentants adopte un projet d’abrogation de l’« Obamacare » |périodique=Le Monde.fr |date=4 mai 2017|lire en ligne=http://abonnes.lemonde.fr/donald-trump/article/2017/05/04/etats-unis-la-chambre-des-representants-adopte-un-projet-d-abrogation-de-l-obamacare_5122490_4853715.html |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>. Le nouveau projet d'assurance maladie, surnommé {{citation|Trumpcare}}, est ensuite soumis à l'approbation du [[Sénat des États-Unis|Sénat]] : selon un rapport du bureau du budget du congrès, le texte présenté pourrait priver {{nobr|23 millions}} d'Américains de couverture maladie à l'horizon 2026<ref>{{Article |titre=La réforme de l’Obamacare priverait 23 millions d’Américains de couverture maladie |périodique=Le Monde.fr |date=25 mai 2017|lire en ligne=http://abonnes.lemonde.fr/donald-trump/article/2017/05/25/51-millions-d-americains-sans-couverture-sante-avec-trumpcare_5133587_4853715.html |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>. En {{date|juillet 2017}}, deux sénateurs républicains annoncent leur intention de voter contre la nouvelle mouture de {{citation|Trumpcare}}, rendant impossible une majorité au Congrès pour le projet. Face à ce nouveau revers, Donald Trump renvoie à plus tard la réforme de l'assurance-santé en appelant simplement le Congrès à {{citation|abolir Obamacare}}<ref>{{Article |titre=Donald Trump abandonne le projet de réforme du système de santé |périodique=Le Figaro |date=18 juillet 2017|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/international/2017/07/18/01003-20170718ARTFIG00038-donald-trump-abandonne-le-projet-de-reforme-de-la-sante-l-obamacare.php |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>. Fin {{date|juillet 2017-}}, une proposition d'abrogation partielle d'Obamacare est rejetée par le Sénat<ref>{{Article |titre=Obamacare : nouvel échec d'abrogation pour Trump, McCain en embuscade |périodique=Libération |date=28 juillet 2017|lire en ligne=http://www.liberation.fr/planete/2017/07/28/obamacare-nouvel-echec-d-abrogation-pour-trump-mccain-en-embuscade_1586759 |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>.

En {{date|septembre 2017-}} et {{date|octobre 2017}}, après le passage de l'[[ouragan Irma]] sur [[Porto Rico]], Donald Trump fait l'objet de nombreuses critiques en raison de la lenteur des secours apportés à ce territoire américain. Il réagit en dénonçant la gestion de la crise par les autorités locales et en appelant à une réforme des infrastructures de Porto Rico, tout en soulignant que l'aide fédérale apportée à l'île ne serait pas éternelle. Ses déclarations alimentent encore la polémique : la maire de [[San Juan (Porto Rico)|San Juan]], notamment, accuse le président d'être {{citation|incapable de remplir l’obligation morale}} d'aider la population portoricaine<ref>[http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2017/10/02/donald-trump-sous-le-feu-des-critiques-est-attendu-a-porto-rico_5194819_3244.html?xtmc=trump_porto_rico&xtcr=10 Donald Trump, sous le feu des critiques, est attendu à Porto Rico], ''Le Monde'', 2 octobre 2017</ref>{{,}}<ref>[http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2017/10/04/donald-trump-envisage-d-annuler-la-dette-de-porto-rico_5196152_3222.html?xtmc=trump_porto_rico&xtcr=5 Donald Trump déclare vouloir « faire quelque chose » pour la dette de Porto Rico], ''Le Monde'', 4 octobre 2017.</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/10/13/l-aide-federale-a-porto-rico-ne-sera-pas-eternelle-menace-trump-sur-twitter_5200147_3222.html L’aide fédérale à Porto Rico « ne sera pas éternelle », menace Trump sur Twitter], ''Le Monde'', 13 octobre 2017.</ref>.

Par ailleurs, dès les premiers mois de sa présidence, Trump prend un ensemble de mesures importantes sur le plan social et économique : il durcit l'accès des salariés aux comptes de retraite, autorise les entreprises de charbonnage à déverser leurs déchets dans les rivières et à exploiter les parcs naturels, annule l'obligation de déclarer les émissions de [[méthane]], et restreint les fonds alloués aux organismes d'aide à l'[[Interruption volontaire de grossesse|avortement]]<ref>[https://www.huffingtonpost.fr/2017/06/01/donald-trump-transforme-les-etats-unis-en-profondeur-pendant-que_a_22121281/ Donald Trump transforme les États-Unis en profondeur pendant que les scandales monopolisent l'attention], ''[[Le HuffPost|Huffington Post]]'', {{1er}} juin 2017.</ref>.

Dans le courant de sa première année à la Maison-Blanche, Trump nomme à trois fois plus de [[Juge fédéral des États-Unis|juges fédéraux]] que ne l'avait fait Barack Obama dans le même laps de temps. Effectuées à un rythme inhabituellement soutenu, ces nominations concernent des personnalités très [[Conservatisme|conservatrices]] qui, nommées à vie, sont appelées à avoir une profonde influence sur la législation américaine<ref>{{Lien web |titre=Une révolution discrète est en train de se produire aux USA et personne n’y prête attention |url=https://fr.express.live/2017/11/20/trump-nomination-juges/ |site=Express Business |date=20 novembre 2017}}.</ref>.

En {{date|octobre 2018}}, la nomination controversée de [[Brett Kavanaugh]] fait basculer la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême]] à droite, les [[Juge assesseur de la Cour suprême des États-Unis|juges]] conservateurs {{Incise|également nommés à vie}} y devenant majoritaires<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2018/07/10/01003-20180710ARTFIG00256-le-juge-kavanaugh-scelle-l-heritage-de-trump-a-la-cour-supreme.php Le juge Kavanaugh scelle l'héritage de Trump à la Cour suprême], ''Le Figaro'', 11 juillet 2018</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/10/06/cour-supreme-brett-kavanaugh-le-passage-en-force-couteux-de-donald-trump_5365455_3222.html Brett Kavanaugh à la Cour suprême, le passage en force coûteux de Donald Trump], ''Le Monde'', 6 octobre 2018</ref>{{,}}<ref>[https://www.lepoint.fr/monde/cour-supreme-le-juge-kavanaugh-a-prete-serment-donald-trump-jubile-07-10-2018-2260932_24.php Kavanaugh à la Cour suprême : la victoire des conservateurs], ''[[Le Point]]'', 8 octobre 2018</ref>. En {{date|septembre 2020}}, six semaines avant les élections, le décès de la juge [[Ruth Bader Ginsburg]] laisse un siège vacant à la Cour suprême (qui compte alors {{nobr|5 juges}} conservateurs et {{nobr|3 juges}} démocrates). Pour asseoir durablement la Cour dans le camp conservateur et, selon le ''New York Times'', bénéficier ainsi d'un recours ultime qui lui serait favorable s'il contestait les élections auprès de la Cour, Donald Trump s'empresse de nommer [[Amy Coney Barrett]], juge connue pour ses positions très conservatrices, notamment contre le droit à l'avortement<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Peter Baker and Maggie Haberman |titre=Trump selects Amy Coney Barrett to Fill Ginsburg's Seat on the Supreme Court |périodique=Tne New York Times |date=25 septembre 2020|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2020/09/25/us/politics/amy-coney-barrett-supreme-court.html |pages= }}</ref>. Ce basculement conduit à l’annulation des arrêts [[Roe v. Wade]] et {{Lien|Planned Parenthood v. Casey|lang=en}}<ref name="Backlash">{{Lien web |auteur1=Amandine Clavaud |auteur2=Lucie Daniel |auteur3=Clara Dereudre |auteur4=Lola-Lou Zeller |titre=Droits des femmes : combattre le « backlash » |url=https://www.jean-jaures.org/wp-content/uploads/2023/02/Rapport_Backlash.pdf |date=février 2023 |site=[[Fondation Jean Jaurès|jean-jaures.org]] |passage=25-26 |consulté le=17 février 2023}}.</ref>.

Selon les autrices d'un rapport de la [[Fondation Jean-Jaurès]] de 2023 sur les droits des femmes, {{cita|la présidence de Donald Trump a été dévastatrice pour les droits des femmes aux États-Unis et au niveau international}} : il a réactivé la {{Lien|Mexico City policy|texte=politique de Mexico|lang=en}}, surnommée ''Global Gag Rule'' {{incise|« règle du bâillon mondial »}}, introduite par [[Ronald Reagan]] en 1985 puis successivement abrogée par chaque administration démocrate et remise en place par chaque administration républicaine, qui empêche les organisations étrangères recevant une aide américaine en matière de planification familiale de pratiquer des avortements, de fournir des services de conseils et d’informations pour l’avortement, ou de faire du plaidoyer pour l’accès aux services d’avortement dans leur pays, même en utilisant des fonds non américains. Donald Trump a également mis en place des réglementations mettant en péril la santé des femmes et l’égalité de genre, ou encore supprimé le financement des États-Unis au [[Fonds des Nations unies pour la population]] (UNFPA) qui est la plus grande source de fonds pour la planification familiale et les DSSR dans le monde<ref name="Backlash"/>.

==== Pandémie de Covid-19 ====
{{Article connexe|Pandémie de Covid-19 aux États-Unis}}
[[Fichier:White House Coronavirus Update Briefing (49813119368).jpg|vignette|alt=|Donald Trump, Mike Pence et le conseiller scientifique William N. Bryan lors du point presse quotidien du groupe de travail de la Maison-Blanche sur le coronavirus ({{date|23 avril 2020}}).]]
[[Fichier:President Trump at the American Red Cross National Headquarters (50172805898).jpg|vignette|alt=|Donald Trump visitant un centre de donateurs de la [[Croix-Rouge américaine]] ({{date|30 juillet 2020}}, Washington, D.C.).]]

À partir du printemps 2020, Donald Trump participe à la gestion de l’[[Pandémie de Covid-19 aux États-Unis|épidémie mondiale de Covid-19]], qui constitue l'une des plus graves crises sanitaires de l'histoire américaine. Il nomme Mike Pence chef du groupe de travail (« ''task force'' ») de la Maison-Blanche sur le coronavirus<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Cancryn, Adam; Forgey, Quint; Diamond, Dan |titre=After fumbled messaging, Trump gets a coronavirus czar by another name |url=https://www.politico.com/news/2020/02/27/white-house-coronavirus-response-debbie-birx-117893 |site=[[Politico]] |consulté le=1 mars 2020}}.</ref>.

Donnant des conférences de presse quotidiennes, il tient des propos déroutants, comme lorsqu'il évoque l'éventualité de remèdes comme l'injection de désinfectant<ref>{{Article |titre=Les élucubrations du « docteur » Trump : rayons UV et désinfectant injecté dans les poumons pour lutter contre le coronavirus |périodique=lemonde.fr |date=24 avril 2020|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/24/rayons-uv-et-desinfectant-injecte-dans-les-poumons-les-elucubrations-du-docteur-trump-contre-le-covid-19_6037652_3210.html |consulté le=02 mai 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en-US |prénom1=Frank |nom1=Bruni |titre=Injections of Bleach? Beams of Light? Trump Is Self-Destructing Before Our Eyes |périodique=The New York Times |date=24 avril 2020|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2020/04/24/opinion/sunday/bleach-sunlight-coronavirus-trump.html |consulté le=02 mai 2020}}.</ref>. Se fiant à l'avis de personnels de santé, y compris de médecins chinois, il pointe la responsabilité de l'[[Organisation mondiale de la santé]] (OMS) {{incise|qui n’avait pas remis en cause les déclarations de la Chine}} et gèle la participation américaine à son financement<ref>{{Lien web |titre=Pourquoi l'OMS se retrouve coincée entre la Chine et Donald Trump |url=https://www.bbc.com/afrique/monde-52338355 |site=bbc.com |date=18 avril 2020|consulté le=2 mai 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Réaction tardive, complaisance envers la Chine... Pourquoi la gestion de la pandémie de Covid-19 par l'OMS est autant critiquée |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/reaction-tardive-complaisance-envers-la-chine-pourquoi-la-gestion-de-la-pandemie-de-covid-19-par-l-oms-est-autant-critiquee_3917025.html |site=francetvinfo.fr |date=15 avril 2020|consulté le=2 mai 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=Coronavirus : Donald Trump suspend la contribution américaine à l’OMS |périodique=Le Monde.fr |date=15 avril 2020|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/15/coronavirus-donald-trump-suspend-le-contribution-americaine-a-l-oms_6036604_3210.html |consulté le=02 mai 2020}}.</ref>. Il appelle les Nations unies à {{citation|tenir la Chine responsable de ses actions}} et blâme le gouvernement chinois pour la propagation mondiale du Covid-19<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Trump Demands U.N. Hold China to Account for Coronavirus Pandemic |url=https://www.nytimes.com/2020/09/22/world/americas/UN-Trump-Xi-China-coronavirus.html |site=nytimes.com |consulté le=22 septembre 2020}}.</ref>. Dans un premier temps, il [[Mouvement d'opposition au port du masque durant la pandémie de Covid-19|refuse]] de porter un [[Masque barrière|masque]] en public<ref>{{Lien web |auteur=R. T. |titre=Coronavirus : Donald Trump va-t-il être obligé de porter un masque ? |url=https://www.leparisien.fr/international/coronavirus-donald-trump-va-t-il-etre-oblige-de-porter-un-masque-29-06-2020-8344539.php |site=leparisien.fr |date=29 juin 2020|consulté le=10 novembre 2020}}</ref>, au contraire de la plupart des autres chefs d’État ; il en utilise un de façon occasionnelle par la suite, notamment après les premières recommandations des autorités sanitaires<ref>{{Lien web |titre=Trump vante finalement le port du masque, avec trois mois de retard |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/donald-trump-soutient-finalement-le-port-du-masque-quatre-mois-plus-tard_fr_5f161e97c5b6cac5b73062f5 |site=huffingtonpost.fr |date=21 juillet 2020|consulté le=10 novembre 2020}}.</ref>, sans toutefois l'imposer à la population.

Le {{date|2 octobre 2020}}, à un mois de l'élection présidentielle, Donald Trump annonce qu'il a été testé positif au coronavirus {{incise|tout comme son épouse, Melania}} et qu'il se place en quarantaine à la Maison-Blanche<ref>{{Lien web |titre=Etats-Unis : Donald Trump annonce qu'il a été testé positif au coronavirus |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/coronavirus-donald-trump-se-met-en-quarantaine-apres-le-test-positif-d-une-collaboratrice_4125931.html |site=francetvinfo.fr |date=2 octobre 2020|consulté le=2 octobre 2020}}.</ref>. Admis à l’hôpital le lendemain, il sort après trois jours d’hospitalisation<ref>{{Lien web |titre=Coronavirus : Donald Trump admis dans un hôpital militaire "pour quelques jours" |url=https://www.ladepeche.fr/2020/10/02/coronavirus-le-president-donald-trump-souffre-de-fatigue-mais-fait-lobjet-dun-traitement-experimental-9113311.php |site=ladepeche.fr |date=03 octobre 2020|consulté le=03 octobre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Covid-19 : Donald Trump sort de l’hôpital et promet de reprendre sa campagne |url=https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/covid-19-donald-trump-est-sorti-de-l-hopital_AV-202010050363.html |date=6 octobre 2020|site=bfmtv.com |consulté le=18 octobre 2020}}.</ref> prétextant être « immunisé », malgré les preuves de recontaminations chez des patients touchés<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump peut-il être immunisé contre le Covid-19, comme il le prétend ? |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/vraioufake-donald-trump-peut-il-etre-immunise-contre-le-covid-19-comme-il-le-pretend_4138531.html |site=francetvinfo.fr |date=13 octobre 2020|consulté le=10 novembre 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Coronavirus : Trump déclare être immunisé… mais un 5e patient a été réinfecté |url=https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/34120-Coronavirus-Trump-declare-immunise-5e-patient-reinfecte |site=pourquoidocteur.fr |consulté le=10 novembre 2020}}</ref>. À la suite de ces propos, le réseau social [[Twitter]] réduit la visibilité de ses messages afin de limiter la propagation de fausses informations sur le [[Maladie à coronavirus 2019|Covid-19]].

Le {{date|9 novembre 2020-}}, six jours après l’élection présidentielle, le laboratoire allemand [[BioNTech]] et son partenaire américain [[Pfizer]] annoncent que leur candidat-vaccin contre le Covid est « efficace à 90 % »<ref>{{Lien web |titre=Pfizer et BioNTech annoncent que leur candidat-vaccin contre le Covid-19 est « efficace à 90 % » |url=https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/09/covid-19-pfizer-annonce-que-son-candidat-vaccin-est-efficace-a-90-les-bourses-s-envolent_6059122_3244.html |date=9 novembre 2020|site=lemonde.fr |consulté le=27 mai 2021}}.</ref>. Le camp du président y voit un succès de Trump, mais la participation de celui-ci est démentie par les deux entreprises, dont le président accuse les dirigeants d'avoir retardé cette annonce pour le faire perdre<ref>{{Lien web |langue=en |titre=BioNTech chief rejects Trump claim it delayed Covid vaccine news|url=https://www.theguardian.com/world/2020/nov/12/biontech-chief-rejects-trump-claim-it-delayed-covid-vaccine-news-pfizer |site=The Guardian|consulté le=12 novembre 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Vaccin Pfizer: l'administration Trump y voit son propre succès, le laboratoire dément |url=https://www.bfmtv.com/sante/vaccin-pfizer-l-administration-trump-y-voit-son-propre-succes-le-laboratoire-dement_AV-202011100233.html |site=BFMTV |consulté le=11 novembre 2020}}</ref>. Le président Trump semble alors « se désintéresser de la pandémie » selon le journaliste Marc Chalamet<ref>{{Lien web |prénom=Marc |nom=Chalamet |titre=Etats-Unis : Donald Trump toujours dans le déni, la transition au point mort |url=https://www.leparisien.fr/international/etats-unis-donald-trump-toujours-dans-le-deni-la-transition-au-point-mort-11-11-2020-8407917.php |site=leparisien.fr |date=11 novembre 2020|consulté le=11 novembre 2020}}</ref>, annonce que son administration n'ordonnera pas de confinement et menace de ne pas livrer de vaccins à l'[[État de New York]] dirigé par le démocrate [[Andrew Cuomo]], l’accusant de ne pas croire à la fiabilité du vaccin<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=Martin Pengelly |auteur2=Victoria Bekiempis |titre=US sees record 184,000 new daily Covid cases as Trump politicises vaccine effort |url=https://www.theguardian.com/world/2020/nov/14/us-record-184000-new-covid-cases-trump-vaccine-biden |date=14 novembre 2020|site=theguardian.com |consulté le=27 mai 2021}}.</ref>.

Quelques mois après son départ de la Maison-Blanche, la possibilité d’un accident de laboratoire chinois ayant laissé s'échapper le virus est de nouveau évoquée lorsque Joe Biden demande un rapport sur l'[[Origine du SARS-CoV-2|origine du Covid-19]]<ref>{{Lien web |titre=Théorie de fuite d'un labo : Pékin fustige le « complotisme » de Washington |url=https://www.bfmtv.com/international/theorie-de-fuite-d-un-labo-pekin-fustige-le-complotisme-de-washington_AD-202105260309.html |date=26 mai 2021|site=bfmtv.com |consulté le=27 mai 2021}}.</ref>. Cette thèse, longtemps qualifiée de « complotiste » par les institutions internationales et les médias traditionnels, était celle de l’administration Trump, qui mettait en cause l'[[Institut de virologie de Wuhan]]<ref>{{Lien web |auteur=Adrien Jaulmes |titre=Coronavirus: Biden relance la piste du labo chinois |url=https://www.lefigaro.fr/international/coronavirus-biden-relance-la-piste-du-labo-chinois-20210527 |date=27 mai 2021|site=lefigaro.fr |consulté le=27 mai 2021}}.</ref>.

=== Environnement ===
Le {{date|1er|juin|2017}}, conformément à son programme électoral, il annonce le retrait des États-Unis de l'[[accord de Paris sur le climat]], sans toutefois exclure de réintégrer le processus après renégociation, voire de conclure un « nouvel accord qui protège » les États-Unis<ref name="Le Monde climat">{{Lien web |titre=Washington participera aux négociations sur le climat malgré son retrait des accords de Paris |url=https://www.lemonde.fr/climat/article/2017/08/05/washington-participera-aux-negociations-sur-le-climat-malgre-son-retrait-des-accords-de-paris_5168935_1652612.html#Oqyt5EBp4AIC3Q2W.99 |site=lemonde.fr}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2017/06/01/climat-donald-trump-annonce-le-retrait-des-etats-unis-de-l-accord-de-paris_5137402_4853715.html Climat : Donald Trump annonce le retrait des États-Unis de l’accord de Paris], ''[[Le Monde]]'', {{1er}} juin 2017.</ref>. En outre, il ne prévoit pas de sortie de l'accord avant fin 2020<ref name="Le Monde climat" />. Le retrait formel des États-Unis ne sera possible qu'après le {{date|4 novembre 2020}}, soit au lendemain de l'[[élection présidentielle américaine de 2020|élection présidentielle]]<ref>{{Article |prénom1=Jonathan |nom1=Ellis |titre=The Paris Climate Deal: What You Need to Know |périodique=The New York Times |jour=1 |mois=juin |année=2016 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/2017/06/01/climate/paris-climate-change-guide.html?_r=0}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Isabelle Hanne |titre=Retour à la casse climat pour l’administration Trump |url=https://www.liberation.fr/planete/2019/05/31/retour-a-la-casse-climat-pour-l-administration-trump_1730826 |site=liberation.fr |date=31 mai 2019|consulté le=5 août 2019}}.</ref>. Il justifie sa décision par une volonté de défendre l'économie américaine, en s'appuyant sur des données jugées mal interprétées ou erronées<ref>[https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/retrait-americain-de-l-accord-de-paris-les-9-contre-verites-de-donald-trump_2218521.html Retrait américain de l'accord de Paris : les 9 contrevérités de Donald Trump], ''France TV Info'', 2 juin 2017.</ref>. Cette annonce provoque de vives critiques aux États-Unis<ref>{{Lien web |titre=USA: Réaction mitigée des milieux d'affaires au retrait de l'accord de Paris |url=https://reuters.com/article/businessNews/idFRKBN18T0D9-OFRBS |site=Reuters |date=2 juin 2017}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/06/02/20002-20170602ARTFIG00035-climat-les-grands-patrons-americains-choques-et-decus-par-la-decision-de-trump.php Climat : les grands patrons américains choqués et déçus par la décision de Trump], ''Le Figaro'', 2 juin 2017.</ref>{{,}}<ref>[https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/les-grands-patrons-americains-prets-a-defier-donald-trump-sur-le-climat_2218346.html Les grands patrons américains prêts à défier Donald Trump sur le climat], ''France TV Info'', 2 juin 2017.</ref>{{,}}<ref>[http://www.liberation.fr/planete/2017/06/02/erreur-historique-et-honte-internationale-reactions-virulentes-aux-etats-unis-apres-l-annonce-de-tru_1574033 «Erreur historique» et «honte internationale»: réactions virulentes aux États-Unis après l'annonce de Trump], ''Libération'', 2 juin 2017</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr |titre="Honte à vous!": les stars exaspérées par la décision de Trump sur le climat |périodique=LExpress.fr |date=02 juin 2017|lire en ligne=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/honte-a-vous-les-stars-exasperees-par-la-decision-de-trump-sur-le-climat_1914043.html |consulté le=02 juin 2017}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/climat-pittsburgh-exprime-dans-la-rue-son-oui-a-paris-et-son-non-a-trump_2222853.html Climat : Pittsburgh exprime dans la rue son "oui" à Paris" et son "non" à Trump], ''France TV Info'', 5 juin 2017.</ref>{{,}}<ref name="WeAreStillIn">[http://www.novethic.fr/empreinte-terre/climat/isr-rse/we-are-still-in-l-initiative-des-poids-lourds-de-l-economie-americaine-pour-defier-donal-trump-sur-l-accord-de-paris-144496.html "We Are Still In", l’initiative des poids lourds de l’économie américaine pour défier Donald Trump sur l’Accord de Paris], ''Novethic'', 6 juin 2017.</ref>. Ce choix est également condamné par la quasi-totalité des dirigeants de la planète<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/accord-de-paris-un-tres-grave-delit-contre-l-humanite-pour-royal-01-06-2017-2132199_24.php Accord de Paris : la décision de Donald Trump suscite un tollé], ''Le Point'', {{1er}} juin 2017.</ref>{{,}}<ref>[http://abonnes.lemonde.fr/climat/article/2017/06/01/climat-l-europe-regrette-une-grave-erreur-apres-le-retrait-americain_5137410_1652612.html « Grave erreur », « faute » : les dirigeants mondiaux sévères après le retrait américain de l’accord de Paris], ''Le Monde'', {{1er}} juin 2017.</ref>. En {{date|août 2017}}, les États-Unis confirment leur présence à la [[Conférence de Bonn de 2017 sur les changements climatiques|conférence de Bonn sur le climat]]<ref name="Le Monde climat" />.

Après avoir promis durant la campagne électorale que le [[charbon]] resterait « roi » aux États-Unis, Donald Trump met fin peu après son élection au « Clean Power Act », un programme visant à inciter les producteurs d’électricité à réduire leurs émissions et à se tourner vers une énergie moins polluante<ref>{{Article |auteur1= LIBERATION |titre=Donald Trump signe un décret abrogeant une mesure phare de Barack Obama sur le climat |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=28-03-2017 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/planete/2017/03/28/donald-trump-signe-un-decret-abrogeant-une-mesure-phare-de-barack-obama-sur-le-climat_1559053 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>. Le président prend plusieurs autres décisions favorables au secteur, notamment en nommant un ex-lobbyiste du charbon, [[Andrew R. Wheeler]], à la tête de la [[Environmental Protection Agency]] (EPA)<ref>{{lien web |auteur1=Sciences et Avenir avec [[Agence France-Presse|AFP]] |titre=Un ancien lobbyiste nommé par Trump ministre de l'Environnement |url=https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement-depeches/andrew-wheeler-nomme-ministre-de-l-environnement-par-trump_130713 |accès url=payant |site=sciencesetavenir.fr |date=10-01-2019 |consulté le=28-10-2021}}.</ref> ; ou en autorisant les producteurs de charbon à déverser leurs rebuts dans les cours d’eau<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Benjamin Storrow,E&E |nom=News |titre=Trump’s EPA Made It Easier for Coal Plants to Pollute Waterways |url=https://www.scientificamerican.com/article/trump-rsquo-s-epa-made-it-easier-for-coal-plants-to-pollute-waterways/ |site=Scientific American |consulté le=2023-07-21}}</ref>. Il suspend en début de mandat les [[subvention]]s fédérales accordées au secteur des [[énergie renouvelable|énergies renouvelables]] et, dès {{date|janvier 2017}}, adopte des décrets relançant les deux projets d’oléoducs controversés [[Oléoduc Keystone#Projet d'extension : Keystone XL|Keystone XL]] et Dakota Access, auxquels l’administration Obama avait dû renoncer<ref>{{Article |auteur1=Clémence Apetogbor |titre=Donald Trump va relancer deux projets d'oléoducs controversés |périodique=[[20 Minutes (France)|20 minutes]] |date=24-01-2017 |lire en ligne=https://www.20minutes.fr/monde/2001815-20170124-donald-trump-va-relancer-deux-projets-oleoducs-controverses |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.

Le gouvernement américain autorise en 2017 l’abattage de grands prédateurs protégés en [[Alaska]] (tels que [[grizzli]]s et [[lenapes|loups]])<ref>{{lien web |titre=Trump autorise l'abattage de grands prédateurs protégés en Alaska |url=https://reporterre.net/Trump-autorise-l-abattage-de-grands-predateurs-proteges-en-Alaska |site=Reporterre, le quotidien de l'écologie |consulté le=28-10-2021}}.</ref>, et ouvert à l’[[Pétrole|exploitation pétrolière]] une zone protégée de cette même région<ref>{{lien web |titre=Trump ouvre une zone protégée de l'Alaska à l'exploitation pétrolière |url=https://reporterre.net/Trump-ouvre-une-zone-protegee-de-l-Alaska-a-l-exploitation-petroliere |site=Reporterre, le quotidien de l'écologie |consulté le=28-10-2021}}.</ref>. Il prend aussi des mesures en 2018 pour étendre considérablement le [[Plate-forme pétrolière|forage en mer]] dans les eaux américaines. Le [[Département de l'Intérieur des États-Unis|département de l'Intérieur]] propose d'ouvrir presque entièrement le littoral du pays au forage<ref>{{Article |auteur1= |auteur institutionnel=Le Monde |titre=Golfe du Mexique : 17 000 litres de pétrole s’échappent chaque jour d’une plate-forme depuis quinze ans |périodique=[[Le Monde]] |date=26-06-2019 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/26/maree-noire-dans-le-golfe-du-mexique-17-000-litres-de-petrole-deverses-chaque-jour-depuis-quinze-ans_5481748_3210.html |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.

Le président américain décide en {{date|avril 2017}} de faire réviser le statut des {{formatnum:40000}} [[Monument national (États-Unis)|monuments nationaux]] classés au cours des vingt dernières années. En {{date|février 2020}}, son gouvernement ouvre le [[Monument national de Grand Staircase-Escalante|Grand Staircase-Escalante]] et [[Bears Ears National Monument|Bears Ears]], situés dans l'[[Utah]], à l'exploitation minière et au forage. Le premier monument voit la taille de sa zone protégée être réduite de près de la moitié, quand le second en perd 85 %, ce qui constitue la plus grande élimination d'une surface protégée de l'histoire des États-Unis<ref>{{lien web |titre=Trump autorise l'exploitation minière et le forage dans les sites naturels de l'Utah |url=http://www.slate.fr/story/187260/trump-autorise-exploitation-miniere-forage-sites-naturels-utah-monument-protege |site=Slate.fr |date=08-02-2020 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.

=== Politique étrangère ===
Donald Trump impose rapidement, en politique étrangère, un style particulier et détonnant par rapport aux usages en vigueur. Selon l'universitaire Maya Kandel, l'intention de Donald Trump de {{citation|révolutionner la politique étrangère américaine}}, {{citation|au cœur de ses promesses de campagne}}, s'est traduite par un changement de paradigme associé à {{citation|l’émergence d’une nouvelle alliance entre non-interventionnistes et nationalistes}} : {{citation|la compétition stratégique et plus précisément la rivalité « systémique » avec la Chine a remplacé la lutte contre le terrorisme comme finalité première de la politique étrangère ; la page de l'extension des démocraties de marché est tournée}}<ref name="DoctrineTrump">{{Lien web |auteur=Maya Kandel |titre=La doctrine Trump |url=https://legrandcontinent.eu/fr/2020/10/23/la-doctrine-trump-1/ |date=23 octobre 2020|site=legrandcontinent.eu |consulté le=4 novembre 2020}}.</ref>.

[[Fichier:Emmanuel Macron with Donald Trump and Justin Trudeau in La Malbaie, Quebec - 2018.jpg|vignette|gauche|Donald Trump avec [[Emmanuel Macron]] et [[Justin Trudeau]] en 2018.]]

Outre l'[[accord de Paris sur le climat]] et l'[[accord de Vienne sur le nucléaire iranien]], Donald Trump annonce le désengagement des États-Unis de plusieurs organes ou programmes emblématiques : l'[[Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient]], le [[Conseil des droits de l'homme des Nations unies]], l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture]] (Unesco), et le [[Pacte mondial pour les réfugiés]]. Il annonce également le désengagement du financement du [[Fonds des Nations unies pour la population]]<ref>{{Lien web |auteur=Ronan Tésorière |titre=Isolationnisme : mais à quoi joue Donald Trump ? |url=http://www.leparisien.fr/international/isolationnisme-mais-a-quoi-joue-donald-trump-11-09-2018-7884612.php |site=leparisien.fr |date=11 septembre 2018|consulté le=5 août 2019}}.</ref>.

Donald Trump nomme son conseiller stratégique [[Steve Bannon]] au sein du ''[[Conseil de sécurité nationale (États-Unis)|National Security Council]]'', l'organe de décision au cœur du pouvoir pour les questions de sécurité nationale et de politique étrangère<ref>{{Article |auteur1=Amélie Quentel |titre=Donald Trump nomme le controversé Steve Bannon à la tête de la sécurité du pays |périodique=[[Les Inrockuptibles]] |date=30 janvier 2017|lire en ligne=http://www.lesinrocks.com/2017/01/30/actualite/donald-trump-nomme-controverse-steve-bannon-a-tete-de-securite-pays-11908352/ |consulté le=07 juin 2020}}.</ref>. Bannon, qui a dirigé le site [[Breitbart News]], est notamment réputé être un suprématiste blanc<ref>{{Lien web |auteur=Alexandra Schwartzbrod |titre=Bannon au National Security Council, une nouvelle ligne rouge franchie par Trump |url=http://www.liberation.fr/planete/2017/01/31/bannon-au-national-security-council-une-nouvelle-ligne-rouge-franchie-par-trump_1545143 |site=[[Libération (journal)|Libération]] |jour=31 |mois=janvier |année=2017 |consulté le=31 janvier 2017}}.</ref>.

Fin {{date|mai 2017}}, il effectue sa première tournée diplomatique. Après des étapes en Arabie saoudite et en Israël, il assiste au [[sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord|sommet de l'OTAN]] puis à celui du [[Groupe des sept (économie)|G7]], où son style et ses déclarations occasionnent des tensions avec les autres dirigeants. La réunion du G7 s'achève sans qu'aucune position commune sur le [[réchauffement climatique]] ait pu être trouvée<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170527.OBS9943/sommet-de-l-otan-et-g7-le-style-trump-inquiete-les-europeens.html Sommet de l'Otan et G7 : le style Trump inquiète les Européens], ''[[L'Obs]]'', 27 mai 2017.</ref>.

Le {{date|19|septembre|2017}}, il s'exprime à la tribune de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] pour exposer sa vision des relations internationales. Dans un discours d'une virulence inhabituelle pour les lieux, parsemé d'expressions imagées<ref>[http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/09/20/donald-trump-rabaisse-l-onu_5188427_3232.html Donald Trump rabaisse l’ONU], ''Le Monde'', 20 septembre 2017</ref>, il revient notamment sur la crise avec le régime de Pyongyang, en se disant prêt à {{citation|détruire totalement}} la [[Corée du Nord]] en cas d'attaque. Il dénonce également la {{citation|dictature socialiste}} [[Venezuela|vénézuélienne]] et déclare que l'[[Accord préliminaire de Genève sur le programme nucléaire iranien|accord sur le nucléaire iranien]] est {{citation|un des pires auquel les États-Unis aient jamais participé}}. Outre cette diatribe contre les {{citation|[[État voyou|États voyous]]}}, il souligne que la contribution américaine à l'ONU représente pour les États-Unis un {{citation|fardeau financier injuste}} et appelle à une réforme de l'institution<ref>[http://www.france24.com/fr/20170919-direct-premier-discours-attendu-donald-trump-emmanuel-macron-tribune-onu À l'ONU, Trump promet de "détruire entièrement" la Corée du Nord si elle persiste], ''France 24'', 19 septembre 2017.</ref>.

Le {{date|12 janvier 2018}}, le ''[[The Washington Post|Washington Post]]'' rapporte que la veille, lors d'une réunion à la Maison-Blanche consacrée à la protection des immigrés provenant d'[[Haïti]], du [[Salvador]] et de plusieurs nations [[Afrique|africaines]], Donald Trump se serait interrogé, en présence de plusieurs sénateurs, sur l'intérêt d'accueillir aux États-Unis autant de gens venus {{citation|de ces pays de merde (''shithole countries'')<ref group="alpha">''Shithole'' {{incise|littéralement {{citation|trou à merde}}, ce qui a donné la traduction française {{citation|pays de merde}}}} est une expression vulgaire de l'argot anglo-américain, qui désigne au sens propre des [[latrines]], et au sens figuré un endroit sale ou repoussant. Le terme peut être traduit sous une forme policée par {{citation|taudis}}, {{citation|porcherie}} ou {{citation|trou à rats}}. Cf [http://www.liberation.fr/planete/2018/01/12/pays-de-merde-les-medias-en-mal-de-la-bonne-traduction_1621996 «Pays de merde» : les médias en mal de la bonne traduction], ''Libération'', 12 janvier 2018.</ref>}}, ajoutant que les États-Unis devraient plutôt faire venir davantage d'immigrés de pays comme la [[Norvège]]. Lors de cette discussion, il aurait en outre rejeté l'éventualité d'un accord sur la protection des immigrés haïtiens, déclarant : {{citation|Pourquoi a-t-on besoin de plus d'Haïtiens ? Virez-les}}<ref>[https://www.washingtonpost.com/politics/trump-attacks-protections-for-immigrants-from-shithole-countries-in-oval-office-meeting/2018/01/11/bfc0725c-f711-11e7-91af-31ac729add94_story.html Trump derides protections for immigrants from ‘shithole’ countries], ''The Washington Post'', 12 janvier 2018.</ref>. Le jour même de la publication de l'article du ''Washington Post'', les ambassadeurs du groupe africain aux Nations unies publient un communiqué condamnant les propos attribués à Donald Trump et réclamant des {{citation|rétractations}} et des {{citation|excuses}} de la part de ce dernier<ref>p [https://www.lemonde.fr/international/article/2018/01/13/les-pays-de-merde-reclament-des-excuses-a-donald-trump_5241135_3210.html Les « pays de merde » réclament des excuses à Donald Trump], ''[[Le Monde]]'', 13 janvier 2018</ref>. Les propos rapportés ne sont tout d'abord pas démentis par la Maison-Blanche. Puis le président américain, sans démentir le fond de ses propos, affirme le lendemain dans un ''tweet'' ne pas avoir utilisé {{citation|ce langage}}. Les termes prêtés à Trump déclenchent un tollé et une vague d'indignation au niveau mondial : le président américain est accusé non seulement de grossièreté, mais aussi de [[racisme]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/13/01003-20180113ARTFIG00038-pays-de-merde-la-grossierete-de-donald-trump-suscite-un-tolle.php « "Pays de merde" : la grossièreté de Donald Trump suscite un tollé »], ''[[Le Figaro]]'' avec [[Agence France-Presse|AFP]] et [[Reuters]], 13 janvier 2018.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [https://edition.cnn.com/2018/01/11/politics/immigrants-shithole-countries-trump/index.html « ''Trump decries immigrants from 'shithole countries' coming to US'' »], Eli Watkins et Abby Phillip, [[CNN International|CNN]].com, 12 janvier 2018.</ref>{{,}}<ref>[https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/en-images-donald-trump-parle-de-pays-de-merde-les-dessinateurs-de-presse-lui-mettent-le-nez-dedans_2560157.html « Donald Trump parle de "pays de merde", les dessinateurs de presse lui mettent le nez dedans »], ''[[France Télévisions|francetvinfo.fr]]'', 13 janvier 2018.</ref>.

==== Arabie saoudite ====
[[Fichier:Abdel Fattah el-Sisi, King Salman of Saudi Arabia, Melania Trump, and Donald Trump, May 2017.jpg|vignette|Donald Trump en mai 2017, en compagnie du président égyptien [[Abdel Fattah al-Sissi]] et du roi [[Salmane ben Abdelaziz Al Saoud|Salman]] d'Arabie saoudite.]]
En [[Arabie saoudite]], première étape en {{date|mai 2017}} de sa tournée diplomatique, il prend des positions à rebours de celles de son prédécesseur, en s'alignant sur la vision saoudienne de la région et en dénonçant le rôle de l'[[Iran]]<ref>{{Lien web |titre=Arabie-Saoudite, Iran: Trump à rebours de la diplomatie Obama |url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/arabie-saoudite-iran-trump-a-rebours-de-la-diplomatie-obama_1910582.html |site=L'Express |date=22 mai 2017}}.</ref>. Il se rend ensuite en [[Israël]] où il affirme sa foi en l'alliance israélo-américaine, sans proposer de solution précise pour le [[conflit israélo-palestinien]]<ref>{{Lien web |titre=Le grand flou de Donald Trump sur le conflit israélo-palestinien |url=http://abonnes.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/05/23/trump-appelle-israeliens-et-palestiniens-au-compromis_5132598_3218.html |site=[[Le Monde]] |date=23 mai 2017}}.</ref>. Alors qu'il s'était engagé durant sa campagne à le réaliser dès le tout début de son mandat, il reporte le transfert de l'ambassade des États-Unis de [[Tel Aviv-Jaffa]] à [[Jérusalem]], réclamé aussi bien par la droite israélienne au pouvoir qu'au sein des conservateurs américains, contre lequel les pays arabes mènent une campagne de lobbying<ref>{{Lien web |auteur=[[Thomas Cantaloube]] |titre=Trump rompt une promesse en ne déménageant pas l'ambassade à Jérusalem |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/010617/trump-rompt-une-promesse-en-ne-demenageant-pas-lambassade-jerusalem |site=[[Mediapart]] |date=01 juin 2017|consulté le=2 juin 2017}}.</ref>.

==== Conflit israélo-palestinien ====
Le {{date|6 décembre 2017}}, revendiquant une nouvelle approche sur le [[conflit israélo-palestinien]], il reconnaît officiellement [[Jérusalem]] comme capitale d'[[Israël]] et donne l'instruction d'y déplacer l'ambassade américaine<ref>{{Article |langue=fr |titre=Donald Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël, au risque d’enflammer la région |périodique=Le Monde.fr |date=06 décembre 2017|issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/06/statut-de-jerusalem-trump-juge-qu-une-decision-aurait-du-etre-prise-depuis-longtemps_5225798_3218.html |consulté le=06 décembre 2017}}.</ref>. Sa décision est saluée par le Premier ministre israélien [[Benyamin Netanyahou]], qui déclare que l'annonce de Trump marque un « jour historique »<ref>{{Article |langue=fr|titre=Trump reconnaît Jérusalem comme la capitale d'Israël |périodique=BBC Afrique |date=06 décembre 2017|lire en ligne=http://www.bbc.com/afrique/monde-42259550 |consulté le=07 décembre 2017}}.</ref>. Le [[Hamas]] appelle les pays arabes et musulmans à expulser les ambassadeurs américains de leurs territoires<ref>{{Article |titre=Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël |périodique=leparisien.fr |date=2017-12-06|lire en ligne=http://www.leparisien.fr/international/trump-reconnait-jerusalem-comme-capitale-d-israel-06-12-2017-7437363.php |consulté le=07 décembre 2017}}.</ref>.

==== Russie ====
Donald Trump préconise dès {{date|janvier 2017}} une meilleure entente avec la [[Russie]], notamment dans le cadre de la lutte contre l'[[État islamique (organisation)|organisation État islamique]]<ref>{{Article |titre=Trump et Poutine parlent du conflit israélo-palestinien et de l’accord iranien |périodique=The Times of Israël |date=29 janvier 2017|lire en ligne=http://fr.timesofisrael.com/trump-et-poutine-parlent-du-conflit-israelo-palestinien-et-de-laccord-iranien/}}.</ref>. Les relations americano-russes sont cependant parcourues de périodes de tension, notamment dans le contexte de la [[guerre civile syrienne|guerre en Syrie]]. En {{date|avril 2018}}, Trump écrit dans un tweet que les relations des États-Unis avec la Russie sont {{citation|pires aujourd'hui qu'elles ne l'ont jamais été, y compris pendant la [[Guerre froide]]}}, et préconise une meilleure entente entre les deux pays<ref>[https://www.liberation.fr/direct/element/trump-affirme-que-les-relations-avec-la-russie-sont-pires-que-pendant-la-guerre-froide_80290/ Trump affirme que les relations avec la Russie sont pires que pendant la Guerre froide], ''Libération'', 11 avril 2018</ref>.

[[Fichier:Vladimir Putin & Donald Trump in Helsinki, 16 July 2018 (10).jpg|vignette|[[Vladimir Poutine]] remettant à Donald Trump le ballon officiel de la [[coupe du monde de football 2018]] lors du [[Sommet entre la Russie et les États-Unis à Helsinki en 2018|sommet d’Helsinki]].]]

Le {{date|16|juillet|2018}}, il rencontre le président russe [[Vladimir Poutine]] lors d’un [[Sommet entre la Russie et les États-Unis à Helsinki en 2018|sommet entre la Russie et les États-Unis]] à [[Helsinki]]. Peu avant, il déplore à nouveau sur Twitter la détérioration des relations russo-américaines et en rejette en partie la faute sur le procureur [[Robert Mueller]], qui vient d'inculper douze membres du renseignement russe dans le cadre de l'enquête sur l'ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine<ref>[https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/07/16/a-helsinki-donald-trump-en-quete-de-meilleures-relations-avec-la-russie_5332116_3214.html Vladimir Poutine domine la rencontre d’Helsinki face à Donald Trump], ''[[Le Monde]]'', 16 juillet 2018</ref>. Interrogé par les journalistes à Helsinki sur cette affaire, il désavoue ses propres services secrets en déclarant qu'il ne voit pas pourquoi la Russie l'aurait fait. Devant le tollé suscité par sa déclaration, il affirme que sa langue avait fourché et qu'il ne voyait pas de raison {{citation|pour que la Russie ne l'ait pas fait}}<ref>[https://www.lexpress.fr/actualite/monde/trump-accuse-d-etre-trop-conciliant-avec-poutine_2026027.html Trump accusé d'être trop conciliant avec Poutine], ''[[L'Express]]'', 17 juillet 2018</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2018/07/17/01003-20180717ARTFIG00316-trump-se-dedit-et-accuse-la-russie-d-ingerence-dans-la-presidentielle-de-2016.php Trump se dédit et accuse la Russie d'ingérence dans la présidentielle de 2016], ''[[Le Figaro]]'', 18 juillet 2018</ref>.

==== Iran ====
{{article détaillé|Retrait américain de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien}}
Le {{date|8 mai 2018}}, il concrétise sa promesse électorale aux [[Élection présidentielle américaine de 2016|élections présidentielles américaine de 2016]], par le retrait américain de l'[[accord de Vienne sur le nucléaire iranien]] (dont l'acronyme anglais est JCPoA). Cette décision est vivement critiquée par les pays signataires de l'accord, mais approuvée par les pays du [[Moyen-Orient]] alliés des [[États-Unis]]. Le {{date|21 mai 2018}}, [[Mike Pompeo]], le [[Secrétaire d'État des États-Unis|secrétaire d'État]] américain, pose douze conditions pour tout nouvel accord avec l'Iran et promet en cas de refus les « sanctions les plus dures de l'Histoire ».

Le {{date|3 janvier 2020}}, après une attaque attribuée à des milices pro-Iran sur l'ambassade américaine en Irak le {{date|31 décembre 2019}}, Donald Trump autorise une [[assassinat de Qassem Soleimani|attaque]] visant le général iranien [[Qassem Soleimani]] et le tuant.

==== Corée du Nord ====
{{article connexe|Sommet entre la Corée du Nord et les États-Unis à Singapour en 2018}}
[[Fichier:Trump Kim Summit at the Capella Hotel (2).jpg|vignette|Rencontre entre Donald Trump et [[Kim Jong-un]] le 12 juin 2018 à Singapour.]]
En vue de faire pression sur le régime nord-coréen, en réponse aux essais d'armes nucléaires et à l'usage d'armes balistiques, il annonce en {{date|avril 2017}} l'envoi d'une « armada » vers la péninsule coréenne. La [[Corée du Nord]] se dit alors {{citation|prête à la guerre}} et à répondre {{citation|à toute attaque nucléaire par le nucléaire}}<ref>{{Lien web |titre=La Corée du Nord prête à la «guerre» contre les États-Unis |url=http://www.lefigaro.fr/international/2017/04/11/01003-20170411ARTFIG00080-la-coree-du-nord-prete-a-la-guerre-contre-les-etats-unis.php |site=lefigaro.fr |date=11 avril 2017|consulté le=20 avril 2017}}.</ref>. Trump renonce finalement à envoyer un groupe aéronaval en Corée du Nord, constitué du porte-avions {{USS|Carl Vinson|CVN-70|6}} et de son escadre<ref>{{Lien web |auteur=Caroline Taïx |titre=Le coup de bluff de Trump avec la Corée du Nord |url=https://www.lemonde.fr/chroniques-de-la-presidence-trump/article/2017/04/20/le-coup-de-bluff-de-trump-avec-la-coree-du-nord_5114000_5077160.html |site=lemonde.fr |date=20 avril 2017|consulté le=20 avril 2017}}.</ref>.

Début {{date|mars 2018}}, plusieurs escalades verbales dans les relations américano-nord-coréennes font craindre un conflit nucléaire. Cependant, à la surprise générale, le dirigeant nord-coréen propose au président américain une rencontre où seraient notamment négociés les différends liés au nucléaire. Donald Trump accepte l'invitation<ref>Sébastien Falletti, [http://www.lefigaro.fr/international/2018/03/09/01003-20180309ARTFIG00254-kim-jong-un-le-stratege-de-pyongyang-brise-son-isolement.php « Le dictateur stratège de Pyongyang brise son isolement »], ''[[Le Figaro]]'', samedi 10 / dimanche 11 mars 2018, pages 2-3.</ref>. La rencontre est prévue pour le {{date|12 juin 2018}} à [[Singapour]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Trump-Kim summit plan draws positive reactions from key players |url=http://www.foxnews.com/politics/2018/03/09/trump-kim-summit-plan-draws-positive-reactions-from-key-players.html |site=Fox News |date=9 mars 2018}}.</ref>, mais elle est annulée par Trump en {{date|mai 2018-}} en raison du retour de la rhétorique belliqueuse de la Corée du Nord et du rejet par le gouvernement nord-coréen des demandes de dénucléarisation formulées par l'administration américaine<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Trump’s cancellation of summit with Kim raises fears of renewed tensions, destabilization |url=https://www.washingtonpost.com/politics/trump-cancels-nuclear-summit-with-north-korean-leader-kim-jong-un/2018/05/24/e502d910-5f58-11e8-a4a4-c070ef53f315_story.html|site=Washington Post |date=24 mai 2018}}.</ref>. Quelques jours plus tard, à la suite d'une déclaration de conciliation de la Corée du Nord, la rencontre est maintenue comme prévu<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Top North Korean official Kim Yong Chol heading to US |url=https://edition.cnn.com/2018/05/29/asia/kim-yong-chol-united-states-intl/index.html |site=CNN |date=30 mai 2018}}.</ref>. Cette rencontre est saluée par la communauté internationale<ref>{{Lien web |titre=Un sommet Trump-Kim salué dans le monde entier |url=http://www.lefigaro.fr/international/2018/06/12/01003-20180612ARTFIG00228-un-sommet-trump-kim-salue-dans-le-monde-entier.php |site=lefigaro.fr |date=12 juin 2018}}.</ref>.

Donald Trump continue par la suite à échanger avec Kim Jong-un. Le {{date|30 juin 2019}}, il pénètre à [[Panmunjeom]] aux côtés du dirigeant nord-coréen. Il s'agit d'une première historique, aucun président américain n'étant jusqu'ici entré en Corée du Nord. Les deux dirigeants réaffirment à cette occasion leur volonté de relancer le processus de dénucléarisation du pays<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump fait une entrée historique en Corée du Nord |url=https://www.france24.com/fr/20190630-asie-coree-nord-donald-trump-quelques-pas-historiques-kim-jong |site=France 24 |consulté le=10 juillet 2019}}.</ref>.

==== Mexique ====
En pleine tension diplomatique entre les États-Unis et le [[Mexique]], il dénonce sur Twitter le déficit commercial américain avec le pays voisin et le refus du gouvernement mexicain de payer le mur de séparation entre les deux pays, suscitant l'annulation de sa rencontre avec le [[président des États-Unis mexicains|président]] [[Enrique Peña Nieto|Peña Nieto]]<ref>{{Lien web |titre=Mexique-États-Unis : le "mur de la discorde" devient tabou |url=http://www.lepoint.fr/monde/mexique-trump-persiste-et-signe-sur-twitter-27-01-2017-2100588_24.php |site=Le Point|date=28 janvier 2017}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/mur-frontalier-trump-veut-faire-payer-le-president-mexicain-26-01-2017-2100329_24.php Mur frontalier : le président mexicain annule sa visite à Washington], ''Le Point'', 26 janvier 2017.</ref>.

Le {{date|25 janvier 2017}}, il signe un décret donnant le coup d'envoi de la construction du [[Barrière entre les États-Unis et le Mexique|mur à la frontière mexicaine]] qu'il avait promis pendant sa campagne.

==== Syrie ====
Le {{date|7 avril 2017}}, à la suite de l'[[attaque chimique de Khan Cheikhoun]], commis par l'armée syrienne, il fait [[Bombardement de la base aérienne d'Al-Chaayrate|bombarder la base aérienne d'Al-Chaayrate]]. Mi-{{date|mai 2017}}, il provoque une polémique en révélant, lors d'une rencontre à la Maison-Blanche avec le ministre des Affaires étrangères russe, [[Sergueï Lavrov]], des informations jugées confidentielles sur les opérations menées par un « pays allié » contre l'[[État islamique (organisation)|organisation État islamique]]<ref>[http://www.liberation.fr/planete/2017/05/16/quelles-informations-classifiees-trump-a-t-il-revelees-a-la-russie_1569784 Quelles informations classifiées Trump a-t-il révélées à la Russie ?], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 16 mai 2017.</ref>. Le {{date|12 juin 2017}}, le ''[[The New York Times|New York Times]]'' révèle qu'il s'agissait d'une opération de « [[hacker (sécurité informatique)|hackers]] israéliens ayant pénétré une petite cellule de terroristes de Daesh en Syrie. C'est grâce à cette infiltration et au partage des informations récoltées que les services de renseignement américains ont appris que le groupe terroriste travaillait à la fabrication d'explosifs capables de tromper les [[Scanner à rayons X|scanners à rayons X]] des aéroports en les faisant ressembler exactement à des batteries pour ordinateurs portables<ref>{{Lien web |titre=U.S. Cyberweapons, Used Against Iran and North Korea, Are a Disappointment Against ISIS |url=https://www.nytimes.com/2017/06/12/world/middleeast/isis-cyber.html?_r=0 |site=New york times |date=12 juin 2017}}.</ref>. En {{date|mars 2017-}}, le [[département de la Sécurité intérieure des États-Unis]] avait annoncé l'interdiction d'embarquer [[Cabine d'avion de ligne|en cabine]] des appareils électroniques pour les voyageurs à destination des [[États-Unis]] en provenance d'aéroports en Arabie saoudite, en Égypte, aux Émirats arabes unis, en Jordanie, au Koweït, au Maroc, au Qatar et en Turquie<ref>{{Lien web |titre=U.S. L'interdiction des ordinateurs en cabine pourrait être étendue à l'Europe |url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/05/11/97002-20170511FILWWW00017-l-interdiction-des-ordinateurs-en-avion-pourrait-etre-etendue-a-l-europe.php |site=Le Figaro |date=12 mai 2017}}.</ref>.

Le {{date|19|décembre|2018}}, il crée la surprise {{Incise|y compris au sein de sa propre administration}} en annonçant le retrait de Syrie des troupes américaines. Il justifie cette décision par le fait que l'État islamique a été {{citation|vaincu}}, ce qui rend à ses yeux inutile une présence militaire des États-Unis. Ce retrait américain aurait notamment pour conséquence d'abandonner les forces locales à dominante [[Kurdes|kurde]], soutenues par les Occidentaux, mais considérées comme des ennemis par la [[Turquie]], et jouerait également en faveur du régime de [[Bachar el-Assad]]<ref>[https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/20/donald-trump-renonce-a-toute-strategie-en-syrie_5400200_3210.html Avec leur départ de Syrie, les États-Unis prennent de court leurs alliés et comblent leurs adversaires], ''[[Le Monde]]'', 20 décembre 2018</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2018/12/19/01003-20181219ARTFIG00247-trump-decide-de-retirer-tous-ses-soldats-de-syrie.php Donald Trump décide de retirer tous ses soldats de Syrie], ''Le Figaro'', 19 décembre 2018.</ref>. Le secrétaire à la Défense, [[James Mattis (général)|James Mattis]], en désaccord avec cette décision, présente sa démission le lendemain<ref>[https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/etats-unis-le-chef-du-pentagone-claque-la-porte-apres-l-annonce-de-donald-trump-sur-la-syrie_3110947.html États-Unis : le chef du Pentagone claque la porte après l'annonce de Donald Trump sur le retrait de Syrie], ''[[France Télévisions]]'', 21 décembre 2018</ref>.

{{Article détaillé|Raid de Baricha}}

Le {{Date|27|octobre|2019}}, il annonce dans une allocution télévisée la mort du chef de l'[[État islamique (organisation)|État islamique]], [[Abou Bakr al-Baghdadi]], lors d'une [[opération militaire]] menée par des [[forces spéciales]] américaines en [[Syrie]] : fuyant les militaires, celui-ci est mort en déclenchant sa ceinture d'explosifs, tuant également trois de ses enfants<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Donald Trump confirme la mort du chef de l'Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi |url=https://www.rtbf.be/info/monde/detail_donald-trump-confirmera-t-il-la-mort-du-chef-de-l-etat-islamique-al-baghdadi-direct-14h?id=10352149 |site=RTBF Info |date=27 octobre 2019|consulté le=29 octobre 2019}}</ref>. Ces conditions font dire à Donald Trump que {{Citation|cette brute a passé ses dernières heures dans la panique, la peur et la terreur, terrifié par la force américaine qui s’abattait sur lui}}, qu'{{Citation|il est mort comme un chien, comme un lâche}} et que {{Citation|le monde est désormais un endroit plus sûr}}<ref>{{Lien web |titre=Trump annonce qu’Abou Bakr al-Baghdadi, chef de Daech, est « mort comme un chien, comme un lâche » |url=https://www.nouvelobs.com/l-amerique-selon-trump/20191027.OBS20354/donald-trump-annonce-la-mort-du-chef-de-daech.html |site=nouvelobs.com |date=27 octobre 2019|consulté le=30 octobre 2019}}.</ref>.

=== Controverses ===
==== Accusations de conflits d'intérêts ====
L'analyse des déclarations d'[[Actif (comptabilité)|actifs]] de Donald Trump publiée en novembre 2016 par le ''[[The Washington Post|Washington Post]]'' révèle qu'au moins {{nobr|111 entreprises}} appartenant à Trump ont fait des affaires dans dix-huit pays et territoires à travers l'Amérique du Sud, l'Asie et le Moyen-Orient, certaines dans des pays avec lesquels les États-Unis entretiennent des relations financières ou diplomatiques délicates, comme l'Arabie saoudite, la Turquie, les Émirats arabes unis, la Chine, Israël, l'Azerbaïdjan, l'Indonésie ou le Panama.

En dépit du risque important de voir ces liaisons d'affaires devenir autant de sources de [[conflit d'intérêts|conflits d'intérêts]], Trump annonce son refus de vendre ses actifs ou de les confier à un gestionnaire indépendant avant d'entrer à la Maison-Blanche, contrairement à la tradition suivie par la plupart des derniers présidents américains, de [[Ronald Reagan|Reagan]] à [[George W. Bush|Bush]], préférant s'engager à laisser la gestion de ses entreprises à ses enfants et à des cadres<ref>[https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-donald-trump-president-des-conflits-dinterets-sans-precedent États-Unis. Donald Trump président : des conflits d’intérêts sans précédent], ''Courrier international'', 21 novembre 2016.</ref>.

Cette situation inédite place le conglomérat de Trump dans une position sans précédent dans l'histoire présidentielle américaine, à la fois comme possible voie d'accès pour des intermédiaires en quête des faveurs de la présidence, et comme cible potentielle d'attaques ou de menaces à l'étranger. Pourtant, Donald Trump reconnaît lui-même comme « un petit conflit d'intérêt » le contrat de {{nobr|10 millions}} de dollars conclu en 2014 avec le consortium turc [[Doğan Holding]], devenu depuis un influent soutien du régime répressif d'[[Ankara]]. Les conseillers en éthique voient davantage ce contrat comme une source de revenus personnelle qui pourrait exposer Trump à des influences étrangères et faire pencher ses prises de décisions en tant que chef de l'exécutif.

D'autre part, de nombreux projets et biens immobiliers de Trump sont soutenus par des prêts consentis par de grandes banques étrangères, certaines allemandes ou chinoises comme la [[Bank of China]], que Trump a pourtant régulièrement critiquée. Ainsi la [[Deutsche Bank]], qui se trouve être le plus important créancier de Trump, est par ailleurs en cours de négociation pour le règlement éventuel de plusieurs milliards de dollars dans le cadre des abus liés à la [[crise des subprimes]]. La négociation de cette sanction est conduite avec le [[Département de la Justice des États-Unis|ministère de la Justice]], lequel sera dirigé prochainement par des responsables nommés par Donald Trump.

La question des avoirs de Trump à l'étranger reste toujours en suspens, celui-ci ayant refusé d'autoriser l'audit financier de ses investissements ainsi que de fournir certains documents tels que sa déclaration de revenus, qui permettraient une meilleure connaissance de ses comptes à l'étranger<ref>[https://www.washingtonpost.com/business/economy/a-scramble-to-assess-the-dangers-of-president-elects-global-business-empire/2016/11/20/1bbdc2a2-ad18-11e6-a31b-4b6397e625d0_story.html?hpid=hp_hp-top-table-main_trump-global-806pm%3Ahomepage%2Fstory ''{{langue|en|texte=A scramble to assess the dangers of President-elect Donald Trump’s global business empire}}''], ''The Washington Post'', 20 novembre 2016.</ref>{{,}}<ref>[https://www.washingtonpost.com/news/wonk/wp/2016/11/09/trumps-conflicts-of-interest-are-without-precedent-in-american-presidential-history/ ''{{langue|en|texte=Trump’s conflicts of interest are without precedent in American presidential history}}''], ''The Washington Post'', 9 novembre 2016.</ref>.

Le {{date|24 décembre 2016}}, Trump annonce son intention de dissoudre sa fondation pour « éviter ne serait-ce que l'apparence d'un conflit d'intérêt ». Cette annonce n'a pourtant quasiment aucune portée, sa fondation étant déjà de fait inactive par ordre de la justice américaine. D'autre part, une telle décision ne changerait rien aux liens capitalistiques de Trump avec les centaines de sociétés réunies dans son conglomérat, « opaque et non coté »<ref>{{Article |auteur1=Le Monde avec AFP |titre=Conflits d’intérêt : Trump a l’intention de dissoudre sa fondation |périodique=[[Le Monde]] |date=25 décembre 2016|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/12/25/conflits-d-interet-trump-a-l-intention-de-dissoudre-sa-fondation_5053762_829254.html}}.</ref>.

Le {{date|11 janvier 2017}}, Donald Trump annonce les mesures destinées à empêcher d'éventuels conflits d'intérêts, notamment celle de placer la [[The Trump Organization|Trump Organization]] sous le contrôle d'un trust dirigé par deux de ses fils. Walter Shaub, directeur du Bureau pour l'éthique gouvernementale aux États-Unis (U.S. Office of Government Ethics), détaille longuement ce plan lors d'une conférence<ref>[https://www.nytimes.com/interactive/2017/01/11/us/politics/trump-conflicts-of-interest.html Remarks of Office of Government Ethics Director Walter M. Shaub Jr.], ''[[The New York Times]]'', 11 janvier 2017.</ref>, le jugeant « totalement insuffisant » et déclarant qu'il « ne remplit pas les normes suivies par les personnes qu'il a nommées à son gouvernement, ni par chaque président depuis quatre décennies »<ref>[https://www.washingtonpost.com/news/powerpost/wp/2017/01/11/federal-ethics-chief-blasts-trumps-plan-to-break-from-businesses-calling-it-meaningless/ ''Federal ethics chief blasts Trump’s plan to break from businesses, calling it ‘meaningless’''], ''[[The Washington Post]]'', 11 janvier 2017.</ref>. Walter Shaub rappelle les recommandations faites à Donald Trump par le bureau : « Il doit céder ses parts. Rien d'autre ne permettra de résoudre ces conflits »<ref>[https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2017/01/12/les-garde-fous-de-trump-sont-insuffisants-selon-le-chef-de-l-ethique-gouvernementale_5061239_829254.html Conflits d’intérêts : les garde-fous de Trump sont insuffisants, juge le chef de l’éthique], ''[[Le Monde]]'', 12 janvier 2017.</ref>.

Le {{date|9 mars 2017}}, le Bureau des marques déposées de l'Administration d'État pour le commerce et l'industrie chinois donne son accord préalable à l'enregistrement de 38 marques déposées liées à Donald Trump, protégeant ainsi les droits de propriété intellectuelle du président américain et de sa famille en Chine. À l'instar du sénateur [[Ben Cardin]], membre de la [[Comité des affaires étrangères du Sénat des États-Unis|commission des affaires étrangères du Sénat]], de nombreux sénateurs démocrates et des juristes estiment que l'accord de la Chine sur la « marque Trump » peut être considéré comme une forme d'avantage accordé par un gouvernement étranger, ce que la Constitution américaine interdit à un président en exercice<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2017/03/09/pekin-aime-la-marque-trump_5091840_3234.html Pékin aime la marque « Trump »], ''Le Monde'', {{date|9 mars 2017}}.</ref>. En réponse à cette accusation de conflit d'intérêts, le responsable juridique de la Trump Organization déclare que le groupe cherchait à protéger ses droits en Chine depuis une dizaine d'années déjà. Pour autant, la demande d'enregistrement de ces marques commerciales a été déposée en avril 2016 par les avocats de Donald Trump, pour la plupart au nom de « Donald J. Trump »<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/03/09/97002-20170309FILWWW00029-la-chine-donne-son-feu-vert-au-developpement-de-la-marque-trump.php La Chine donne son feu vert au développement de la marque Trump], ''Le Figaro'', 9 mars 2017.</ref>.

Le {{date|12 juin 2017}}, les procureurs généraux du [[Maryland]] et du [[Washington (district de Columbia)|District de Columbia]] déposent plainte contre le président Trump, considérant qu'il est au centre d'une {{citation|violation sans précédent de la Constitution}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=[[Naomi Klein]] |titre=The U.S. Government Has Become the Ultimate Extension of Donald Trump’s For-Profit Brand |url=https://theintercept.com/2017/06/12/the-u-s-government-has-become-the-ultimate-extension-of-donald-trumps-for-profit-brand/ |site=The Intercept |date=12 juin 2017}}.</ref>. Une plainte similaire avait été déposée le {{date|23 janvier 2017-}} précédent par l'association {{Lien|langue=en|fr=Citizens for Responsibility and Ethics in Washington}}<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump attaqué en justice par une association anticorruption |url=https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/23/donald-trump-attaque-en-justice-par-une-association-anticorruption_5067864_3222.html |site=Le Monde |date=23 janvier 2017}}.</ref>.

Le {{date|14 juin 2017}}, {{nobr|196 sénateurs}} et représentants démocrates au Congrès déposent une plainte basée sur l'article premier, section 9, clause 8 de la [[Constitution des États-Unis]], dite clause des émoluments étrangers ou clause des titres nobiliaires. Cette clause interdit à toute personne occupant une fonction publique d'« accepter cadeau, émoluments, fonction ou titre de quelque sorte que ce soit d'un roi, prince, ou d'un État étranger » sans l'accord du Congrès. Dans leur plainte, ces élus rappellent que cette clause « a été adoptée pour s'assurer que les dirigeants de notre nation ne seraient pas corrompus par une influence étrangère ou qu'ils ne placeraient pas leurs intérêts financiers particuliers devant l'intérêt national », et que l'absence de coupure nette entre Trump et ses entreprises place celui-ci dans une situation de conflit d'intérêts permanent<ref>{{Lien web |titre=USA: près de 200 élus démocrates du Congrès déposent plainte contre Trump |url=http://www.lalibre.be/actu/international/usa-pres-de-200-elus-democrates-du-congres-deposent-plainte-contre-trump-59415d02cd702b5fbf27cb52 |site=La Libre Belgique |date=14 juin 2017}}.</ref>.

Le {{date|28 mars 2018}}, un tribunal fédéral du Maryland déclare recevable la plainte déposée en juin 2017 par les procureurs généraux du Maryland et du District de Columbia. Dans sa décision, le juge fédéral indique que {{citation|les plaignants ont allégué de manière suffisante que le président viole les clauses sur les émoluments étrangers et nationaux de la Constitution en raison de son implication et la réception de profits de l’hôtel Trump International et ses dépendances à Washington, ainsi que les opérations de l’Organisation Trump dans cette affaire}}. Il évoque notamment {{citation|un préjudice réel, clairement lié aux actions du président, et un préjudice qui peut être réparé par la cour}}. L'instruction de cette plainte pourrait être le début d'un long combat judiciaire, les collectivités démocrates comptant exiger les déclarations fiscales de Donald Trump, qu'il a toujours refusé de rendre publiques<ref>[https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/03/29/la-justice-americaine-valide-une-plainte-contre-donald-trump-pour-conflits-d-interets_5277755_4853715.html La justice américaine valide une plainte contre Donald Trump pour conflits d’intérêts], ''Le Monde'', 29 mars 2018.</ref>.

==== Liaisons alléguées ====
[[Fichier:Stormy Daniels 2015.jpg|vignette|redresse|[[Stormy Daniels]] en 2015.]]
Le {{date|12 janvier 2018}}, le ''[[The Wall Street Journal|Wall Street Journal]]'' affirme que l'[[Acteur pornographique|actrice de films pornographiques]] [[Stormy Daniels]] aurait perçu {{unité|130000|dollars}} juste avant l'élection présidentielle, en échange de son silence concernant une relation sexuelle qu'elle aurait eue avec Donald Trump en 2006, alors que son épouse [[Melania Trump|Melania]] était enceinte de leur fils [[Barron Trump|Barron]]. Le {{date|13 février 2018-}}, l'avocat personnel du président affirme que la somme a bien été versée<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Trump's lawyer says he paid $130,000 to porn star ahead of election |url=https://edition.cnn.com/2018/02/13/politics/michael-cohen-stormy-daniels-payment/index.html |site=cnn.com |date=14 février 2018|consulté le=25 mars 2018}}.</ref>. Début {{date|mars 2018-}}, l'actrice pornographique porte plainte pour faire invalider la clause de confidentialité liée au versement des {{unité|130000|dollars}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2018/03/07/01003-20180307ARTFIG00084-stormy-daniels-poursuit-donald-trump-pour-faire-invalider-leur-clause-de-confidentialite.php Stormy Daniels poursuit Donald Trump pour faire invalider leur clause de confidentialité], ''Le Figaro'', 7 mars 2018</ref>. Les avocats de Trump annoncent à leur tour qu'ils réclameront {{nobr|20 millions}} de dollars à Stormy Daniels pour violation de l'accord<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/17/97001-20180317FILWWW00036-stormy-daniels-doit-20-millions-de-dollars-a-trump-avocat.php Stormy Daniels doit {{nobr|20 millions}} de dollars à Trump (avocat)], ''Le Figaro'', 17 mars 2018</ref>.

Le {{date|20 mars 2018}}, l'ancienne [[playmate]] [[Karen McDougal]] porte plainte à son tour pour faire invalider une clause de confidentialité concernant la liaison qu'elle aurait eue avec Donald Trump. L'actrice et mannequin dit avoir perçu {{unité|150000|dollars}}, dont la moitié aurait été versée à son avocat en accord avec Trump<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump confronté aux témoignages d'anciennes maîtresses |url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/21/97001-20180321FILWWW00016-donald-trump-confronte-aux-temoignages-d-anciennes-maitresses.php |site=lefigaro.fr|date=21 mars 2018|consulté le=21 mars 2018}}.</ref>. Le {{date|25 mars 2018}}, Stormy Daniels accorde à [[Columbia Broadcasting System|CBS]] un entretien dans lequel elle raconte en détail sa relation avec Donald Trump, qui lui aurait fait à l'époque miroiter une participation à ''[[The Celebrity Apprentice]]''. Elle affirme en outre que l'entourage de Trump l'a menacée pour la dissuader de parler<ref>[https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/03/26/l-actrice-porno-stormy-daniels-avait-peur-de-devoiler-sa-relation-avec-trump_5276250_4853715.html L’actrice de films pornographiques Stormy Daniels avait « peur » de dévoiler sa relation avec Trump], ''Le Monde'', 26 mars 2018</ref>{{,}}<ref>[https://www.20minutes.fr/monde/2243671-20180326-video-fessee-menaces-rapport-non-protege-stormy-daniels-raconte-relation-donald-trump-television Fessée, menaces, rapport non protégé… Stormy Daniels raconte sa relation avec Donald Trump à la télévision], ''20 Minutes'', 26 mars 2018</ref>. En {{date|septembre 2018}}, elle publie un livre racontant sa version de l'histoire<ref>[https://www.lesinrocks.com//2018/09/20/actualite/stormy-daniels-livre-des-details-intimes-sur-sa-liaison-avec-trump-111127128/ Stormy Daniels livre des détails intimes sur sa liaison avec Trump], ''[[Les Inrockuptibles]]'', 20 septembre 2018</ref>. Donald Trump, de son côté, dément catégoriquement avoir eu une liaison avec l'actrice<ref>[https://www.huffingtonpost.fr/2018/03/26/donald-trump-dement-fortement-et-clairement-avoir-eu-une-liaison-avec-stormy-daniels_a_23395762/ Donald Trump dément "fortement et clairement" avoir eu une liaison avec Stormy Daniels], ''[[Le HuffPost|Huffington Post]]'', 26 mars 2018</ref>.

Le {{date|12|décembre|2018}}, [[Michael Cohen (avocat)|Michael Cohen]], ancien avocat personnel de Donald Trump, est condamné à trois ans de prison ferme pour avoir, pendant la campagne présidentielle de son client, acheté le silence de Stormy Daniels et de Karen McDougal en versant {{unité|130000|dollars}} à la première et {{unité|150000|dollars}} à la seconde<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2018/12/12/01003-20181212ARTFIG00308-l-ex-avocat-de-trump-michael-cohen-condamne-a-trois-ans-de-prison-ferme.php L'ex-avocat de Trump, Michael Cohen, condamné à trois ans de prison ferme], ''[[Le Figaro]]'', 12 décembre 2018</ref>.

==== Rapport avec les médias ====
À partir des élections de 2016, ''[[The Washington Post]]'', ''[[The New York Times]]'' ainsi que de nombreux commentateurs politiques établissent des parallèles entre l'ascension de Donald Trump et celle d'[[Adolf Hitler]].

Ces critiques soulignent les similitudes des rhétoriques, slogans et méthodes politiques des deux hommes et notent les rapprochements entre les situations historiques, s'inquiétant publiquement du danger qui leur paraît menacer la démocratie américaine<ref>[https://www.lequotidien.com/chroniques/des-similitudes-grandissantes-entre-trump-et-hitler-a9ed4367f0b39f9f804ccb586aca1b0f « Des similitudes grandissantes entre Trump et Hitler »], ''lequotidien.com'', 8 janvier 2018.</ref>.

Dans une tribune du ''[[Le Monde|Monde]]'', l'historien spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale [[Robert Paxton]] reconnaît que la tentation peut être forte de qualifier de « fasciste » le président nouvellement élu, du fait de sa personnalité autoritaire et des motifs typiquement fascistes qu'il reprend à son compte : {{citation|déploration du déclin national, imputé aux étrangers et aux minorités ; mépris des règles juridiques ; caution implicite de la violence à l’encontre des opposants ; rejet de tout ce qui est international, que ce soit le commerce, les institutions ou les traités en place}}. Pour Paxton, toutefois, {{citation|un pouvoir exécutif sans contrainte ni contrôle est indicateur de dictature en général, plutôt que de fascisme en particulier}}. Il estime que l'étiquette « fasciste » occulte le [[Libertarianisme|libertarisme]] économique et social favorable aux plus riches du régime de Trump, qu'il préfère qualifier de {{citation|[[ploutocratie]]}}<ref>{{Lien web |titre=Robert O. Paxton : « Le régime de Trump est une ploutocratie |url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/06/robert-o-paxton-le-regime-de-trump-est-une-ploutocratie_5089711_3232.html |site=Le Monde |date=6 mars 2017}}.</ref>. Dans ''[[Foreign Policy]]'', l'historien et universitaire Eliah Bures rappelle que la plupart des présidents américains ont été qualifiés de fascistes depuis les années 1970, et estime que Donald Trump ne peut être classé dans ce courant<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Don’t Call Donald Trump a Fascist |url=https://foreignpolicy.com/2019/11/02/donald-trump-fascist-nazi-right-wing/ |site=foreignpolicy.com |date=2 novembre 2019|consulté le=10 février 2020}}.</ref>.

Après son investiture, Donald Trump continue d'utiliser de façon régulière les réseaux sociaux, qui constituent selon lui un moyen de s'adresser directement aux citoyens sans passer par le biais<ref>[http://www.slate.fr/story/146721/obsession-twitter-trump-lassitude L'obsession de Trump pour Twitter lasse déjà les Américains], ''[[Slate (magazine)|Slate]]'', 8 juin 2017</ref> ou la prétendue censure des médias<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Philippe Bernier Arcand|titre=Trump et Twitter|périodique=La Croix|date=1er avril 2017|lire en ligne=https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Trump-Twitter-Philippe-Bernier-Arcand-1-2017-01-04-1200814673|accès url=libre}}</ref>. Le compte officiel [[Twitter]] de la Maison-Blanche et du président américain, @Potus, est administré par son directeur des communications adjoint [[Dan Scavino]]. Donald Trump continue néanmoins à communiquer avec son compte Twitter personnel, @RealDonaldTrump, beaucoup plus actif que le compte de la présidence. Il l'utilise de la même manière que pendant sa campagne, notamment pour critiquer les actions de ses opposants et des médias, ainsi que pour rappeler son agenda<ref name="lemonde20170124">{{Article |langue=fr |prénom1=Maxime Ferrer, Lucas Wicky et Jeanne |nom1=Dall'Orso |titre=Donald Trump et Twitter, une utilisation compulsive et émotionnelle |périodique=Le Monde.fr |date=24 janvier 2017|issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/01/24/compulsive-et-emotionnelle-quelle-est-l-utilisation-de-twitter-par-donald-trump_5068293_4355770.html |consulté le=13 juin 2017}}.</ref>. Très réactif sur Twitter, il s'y exprime {{citation|sans filtre}} en employant souvent le registre de l'émotionnel, voire de l'invective<ref>[https://www.20minutes.fr/high-tech/2164763-20171107-an-apres-election-twitter-devenu-aussi-indissociable-donald-trump-chevelure-cravate «Twitter est devenu aussi indissociable de Donald Trump que sa chevelure et sa cravate», juste un an après son élection], ''20 Minutes'', 7 novembre 2017.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/donald-trump-insulte-une-journaliste-au-faible-qi-29-06-2017-2139377_24.php Donald Trump insulte une journaliste "au faible QI"], ''Le Point'', 30 juin 2017</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/14/donald-trump-s-attaque-a-une-figure-des-droits-civiques_5062905_3222.html Donald Trump s’attaque à une figure de la lutte pour les droits civiques], ''Le Monde'', 14 janvier 2017</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Sad! Pathetic! A history of Donald Trump's Twitter insults |url=https://news.sky.com/story/sad-pathetic-a-history-of-donald-trumps-twitter-insults-11123543 |site=[[Sky News]] |date=12 novembre 2017}}.</ref>. Les tweets peuvent également avoir une incidence diplomatique : Donald Trump a ainsi provoqué des réactions de la part des autorités chinoises en écrivant de manière très directe son opinion sur la politique commerciale et militaire de la Chine<ref>{{Article |langue=fr |titre=Donald Trump menace de ne plus reconnaître une « Chine unique » |périodique=Le Monde.fr |date=11 décembre 2016|issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/12/11/donald-trump-menace-de-ne-plus-reconnaitre-une-chine-unique_5047146_829254.html |consulté le=13 juin 2017}}.</ref>.

[[Fichier:President Trump at the Fox News Town Hall (49627380273).jpg|vignette|Donald Trump lors d'un entretien accordé à [[Fox News Channel]] ({{date|mars 2020}}).]]
Entre {{date|janvier 2017-}} et {{date|avril 2017}}, le {{Lien|langue=en|trad=Shorenstein Center on Media, Politics and Public Policy|fr=Centre Shorenstein|texte=Centre Shorenstein}} sur les médias et la politique de l'[[université Harvard]] examine ce que les journalistes de dix grands médias ont publié par écrit sur Donald Trump durant les cent premiers jours de sa présidence. De cette étude, il ressort que<ref name="harv">{{en}} [https://shorensteincenter.org/news-coverage-donald-trumps-first-100-days/ News Coverage of Donald Trump’s First 100 Days], couverture journalistique des 100 premiers jours de Donald Trump par sept médias américains et trois européens, shorensteincenter.org, 18 avril 2017.</ref>{{,}}<ref>{{en}} Aaron Blake, [https://www.washingtonpost.com/news/the-fix/wp/2017/05/19/coverage-of-president-trump-has-been-4-to-1-negative-but-that-isnt-really-the-point/ Trump’s media coverage has been 4-to-1 negative — but that isn’t really the point], washingtonpost.com, 19 mai 2017.</ref> :
* Trump domine la couverture médiatique. Il est le sujet de 41 % de toutes les nouvelles (trois fois plus que pour les précédents présidents américains).
* Son aptitude à présider est mise en doute plus souvent en Europe qu'aux États-Unis.
* La couverture journalistique crée un nouveau standard en matière de presse défavorable. Pas un seul media n'est plus positif que négatif.
* Globalement, le ton est négatif dans 80 % des nouvelles (57 % négatif pour George W. Bush, 60 % pour Bill Clinton).
* Le ton négatif s'élève à 93 % pour [[Cable News Network|CNN]] et [[National Broadcasting Company|NBC]], à 91 % pour [[Columbia Broadcasting System|CBS]], à 87 % pour le ''[[The New York Times|New York Times]]'', à 83 % pour le ''[[The Washington Post|Washington Post]]'', à 70 % pour ''[[The Wall Street Journal]]'', à 52 % pour [[Fox News Channel|Fox News]] ; en Europe, le ton négatif atteint un record de 98 % pour [[ARD]], de 84 % pour le ''[[Financial Times]]'' et de 74 % pour la [[British Broadcasting Corporation|BBC]].
* Les trois sujets les moins contestés par les journalistes sont l'économie (54 % de ton négatif), la menace terroriste (70 %) et les autres affaires de politique intérieure (72 %)<ref name="harv" />.

Commentant cette étude, plusieurs médias rappellent qu'une tonalité négative ne signifie pas que le traitement de l'information soit biaisé<ref>{{en}} John Kass, [http://www.chicagotribune.com/news/columnists/kass/ct-trump-media-coverage-harvard-kass-0521-20170519-column.html Column: Harvard study: Media has been largely negative on Trump], chicagotribune.com, 19 mai 2017.</ref>{{,}}<ref>Mark Joyella, [https://www.forbes.com/sites/markjoyella/2017/05/19/trumps-getting-killed-in-the-media-but-not-because-of-bias/#3f86f2a0728e Trump's Getting Killed In The Media, But Not Because Of Bias], forbes.com, 19 mai 2017.</ref>. Commentant cette étude, le ''Washington Post'' souligne par ailleurs que {{citation|quand on fait des choses controversées {{incise|et les sondages montrent qu'une énorme quantité des choses que fait Trump le sont}} on se retrouve critiqué par certaines personnes. Et quand on promet d'accomplir des choses extraordinaires et que les résultats contredisent vos promesses, il est difficile de couvrir cela comme une victoire}}<ref>[https://www.washingtonpost.com/news/the-fix/wp/2017/05/19/coverage-of-president-trump-has-been-4-to-1-negative-but-that-isnt-really-the-point/ Trump’s media coverage has been 4-to-1 negative — but that isn’t really the point], ''The Washington Post'', 19 mai 2017.</ref>.

Pendant sa campagne et après son entrée en fonctions, Donald Trump entretient un rapport très conflictuel avec les [[médias de masse]], qu'il accuse de partialité à son encontre. Il déclare avoir {{citation|une guerre en cours avec les médias}} et va, dans ses tweets et ses diverses interventions, jusqu'à injurier les journalistes dans leur ensemble en les qualifiant d'{{citation| êtres humains les plus malhonnêtes du monde}}, de {{citation|menteurs}}, {{citation|imposteurs}}, {{citation|racailles}}, etc.<ref name="guerremédias">[http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2017/07/07/trump-et-les-medias-une-guerre-tres-rentable_5157285_3210.html Donald Trump et les médias, une guerre très rentable], ''Le Monde'', 7 juillet.</ref>. Le {{date|26 juin 2017}}, trois journalistes de [[Cable News Network|CNN]] sont contraints à la démission pour avoir publié un article qui comportait des informations inexactes sur les liens entre un membre de l'entourage de Donald Trump et les milieux financiers russes. Le président réagit alors en dénonçant l'ensemble des {{citation|[[fake news]]}} publiées sur son compte par divers grands médias américains<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/06/28/la-demission-de-trois-journalistes-de-cnn-offre-une-victoire-symbolique-a-donald-trump_5152385_3222.html#fdKAQhwOL0oc13Ot.99 « La démission de trois journalistes de CNN offre une victoire symbolique à Donald Trump »], ''Le Monde'', 28 juin 2017.</ref>. Quelques jours plus tard, il retweete un montage vidéo qui le montre frappant à coups de poing un personnage portant le logo de CNN à la place de la tête. La violence des polémiques entre la Maison-Blanche et les médias atteint un niveau inédit, ce que ''[[Le Monde]]'' résume comme {{citation|une bataille de mots et d’invectives sans précédent}}. Tout en réagissant régulièrement aux attaques de Trump, y compris par des scoops et des révélations, les médias américains en tirent également un profit économique : la couverture de la présidence Trump par les chaînes de télévision leur permet d'enregistrer des pics d'audience<ref name="guerremédias" />.

Durant l'année 2018, ses rapports continuent à se dégrader avec les grands médias américains qu'il qualifie régulièrement de « ''fake news'' », et de {{citation| véritables ennemis du peuple}} en réaction aux vives critiques soulevées après sa [[Sommet entre la Russie et les États-Unis à Helsinki en 2018|rencontre avec Vladimir Poutine à Helsinki]]<ref>[https://abcnews.go.com/Politics/trump-calls-fake-news-media-real-enemy-people/story?id=56687436 ''Trump calls 'fake news' media 'the real enemy of the people' over Putin summit''], [[ABC News]], 19 juillet 2018.</ref>. En {{date|juillet 2018-}} de cette année, [[Arthur Gregg Sulzberger]], directeur du ''New York Times'', titre qui compte parmi les médias les plus violemment attaqués par Donald Trump<ref>[https://www.lesinrocks.com/2017/07/25/actualite/comment-trump-est-devenu-le-meilleur-ennemi-du-new-york-times-11969478/ Comment Trump est devenu le meilleur ennemi du New York Times], ''Les Inrocks'', 25 juillet 2018.</ref>, confirme avoir eu un entretien avec le président à la Maison-Blanche, à la demande de ce dernier. Au cours de ces échanges, A. G. Sulzberger dit avoir prévenu le président {{citation| que ce langage incendiaire contribuait à une augmentation des menaces contre les journalistes et allait inciter à la violence}}, et l'avoir {{citation| imploré de revenir sur ses attaques démesurées contre le journalisme, que je pense être dangereuses et nuisibles pour notre pays}}<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/07/29/le-patron-du-new-york-times-denonce-la-rhetorique-anti-presse-de-donald-trump_5337354_3222.html Le patron du « New York Times » dénonce la « rhétorique anti-presse » de Donald Trump], ''Le Monde'', 29 juillet 2018.</ref>. Le {{date|16 août 2018-}} suivant, plus de 350 journaux, sites et magazines américains locaux et nationaux, progressistes et conservateurs, publient des éditoriaux pour réaffirmer leur droit d'informer face aux attaques du président, et pour insister sur l'importance de l'indépendance des médias<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/08/16/trump-n-est-pas-le-premier-homme-politique-a-attaquer-les-medias-mais-il-est-peut-etre-le-plus-acharne_5343114_3222.html « Trump n’est pas le premier homme politique à attaquer les médias, mais il est peut-être le plus acharné »], ''Le Monde'', 16 août 2018.</ref>.

Selon un sondage universitaire réalisé début 2018 auprès de 170 [[historien]]s et [[politologue]]s, il est [[Classement des présidents américains|classé]] pire président de l'[[histoire des États-Unis]]<ref>{{Lien web |langue=en-US |prénom=Gregory Eady, Justin S. Vaughn, and Brandon |nom=Rottinghaus |titre=Comparing Trump to the greatest—and the most polarizing—presidents in US history |url=https://www.brookings.edu/blog/fixgov/2018/03/20/comparing-trump-to-the-greatest-and-the-most-polarizing-presidents-in-u-s-history/ |site=Brookings |date=20 mars 2018|consulté le=05 avril 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en-US |prénom1=Brandon |nom1=Rottinghaus |prénom2=Justin S. |nom2=Vaughn |titre=Opinion {{!}} How Does Trump Stack Up Against the Best — and Worst — Presidents? |périodique=The New York Times |date=19 février 2018|issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/interactive/2018/02/19/opinion/how-does-trump-stack-up-against-the-best-and-worst-presidents.html,%20https://www.nytimes.com/interactive/2018/02/19/opinion/how-does-trump-stack-up-against-the-best-and-worst-presidents.html |consulté le=05 avril 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Brandon Rottinghaus |auteur2=Justin S. Vaughn |titre=Official Results of the 2018 Presidents & Executive Politics Presidential Greatness Survey |date=février 2018|pages totales=14 |lire en ligne=https://web.archive.org/web/20180221024752/https://sps.boisestate.edu/politicalscience/files/2018/02/Greatness.pdf}}.</ref>.

À l'image de sa [[#Contrevérités|campagne présidentielle]], son mandat se caractérise par un grand nombre de mensonges et approximations, notamment sur son compte Twitter. Fin {{date|avril 2019}}, en un peu plus de deux ans d'exercice, {{Unité|10111|}} déclarations inexactes sont relevées par le ''[[The Washington Post|Washington Post]]''<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Donald Trump a dit plus de 10 000 mensonges depuis le début de son mandat |url=https://www.lesinrocks.com/2019/04/30/actualite/actualite/donald-trump-a-dit-plus-de-10-000-mensonges-depuis-le-debut-de-son-mandat/ |site=Les Inrocks |consulté le=05 août 2019}}.</ref>, soit une moyenne de 12 « paroles fausses ou trompeuses » par jour. Après trois ans de mandat, le service de [[vérification des faits]] du même journal annonce plus de {{nombre|16200|informations}} « fausses ou erronés », avec une moyenne en hausse à 22 par jour en 2019<ref>{{Lien web|langue=en|titre=President Trump made 16,241 false or misleading claims in his first three years |url=https://www.washingtonpost.com/politics/2020/01/20/president-trump-made-16241-false-or-misleading-claims-his-first-three-years/ |site=washingtonpost.com |date=20 janvier 2020|consulté le=22 janvier 2020}}</ref>.

De nombreux observateurs constatent que la présidence de Trump a profondément bouleversé et clivé le monde des médias<ref>{{Article |langue=fr |titre=Comment Trump a remodelé le paysage médiatique américain |périodique=Le Monde.fr |date=17 janvier 2021|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/17/comment-trump-a-remodele-le-paysage-mediatique-americain_6066585_3234.html |consulté le=17 janvier 2021}}</ref>.

==== « ''Russiagate'' » ====
{{article détaillé|Affaire du Russiagate}}

Le « ''Russiagate'' » a assombri la première partie du mandat du président républicain sans faire émerger de preuves solides de collusion entre la Russie et Donald Trump<ref name="figaro202305">[https://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-procureur-special-epingle-les-faiblesses-de-l-enquete-du-fbi-sur-trump-et-la-russie-20230515 Les faiblesses de l'enquête du FBI sur Trump et la Russie épinglées dans un rapport], lefigaro.fr, 15 mai 2023</ref>.

Le {{date|13 février 2017}}, Donald Trump est contraint de forcer son [[conseiller à la sécurité nationale]], [[Michael T. Flynn]], à démissionner. Ce dernier est soupçonné d'avoir menti {{incise|notamment au vice-président Mike Pence}} sur la nature de ses conversations téléphoniques de {{date|décembre 2016}} avec l'ambassadeur de Russie aux États-Unis<ref>[http://www.lalibre.be/actu/international/flynn-conseiller-a-la-securite-nationale-de-donald-trump-force-de-demissionner-58a23a97cd703b9815352046 Flynn, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, forcé de démissionner], ''La Libre Belgique'', 13 février 2017.</ref>, et d'être potentiellement vulnérable à un chantage russe<ref>[https://www.washingtonpost.com/world/national-security/justice-department-warned-white-house-that-flynn-could-be-vulnerable-to-russian-blackmail-officials-say/2017/02/13/fc5dab88-f228-11e6-8d72-263470bf0401_story.html ''Justice Department warned White House that Flynn could be vulnerable to Russian blackmail, officials say''], Adam Entous, Ellen Nakashima & Philip Rucker, ''The Washington Post'', 13 février 2017.</ref>. Le {{date|2 mars 2017}}, face aux critiques dont il fait l'objet à la suite de révélations de la presse sur ses contacts avec l'ambassadeur de Russie, [[Jeff Sessions]], [[procureur général des États-Unis]], annonce se récuser de toute enquête sur la supposée ingérence russe dans l'élection présidentielle. Un article du ''New York Times'' du {{date|15 février 2017}} indique qu'avant son élection à la Maison-Blanche, des membres de l'équipe de campagne de Trump, dont [[Paul Manafort]], ont eu des contacts répétés avec de hauts responsables des services de renseignement russes. Selon le quotidien, les services de renseignement américains enquêteraient afin de déterminer si des membres de l'équipe de Donald Trump étaient de connivence avec les Russes pour [[Accusations d'ingérences russes dans l'élection présidentielle américaine de 2016|influer sur le cours de l'élection]]<ref>[https://www.lemonde.fr/chroniques-de-la-presidence-trump/article/2017/02/15/la-journee-de-donald-trump-abrogation-interrogatoire-et-demande-d-excuses_5079765_5077160.html La journée de Donald Trump : son équipe de campagne aurait eu des contacts répétés avec le renseignement russe], ''Le Monde'', 15 février 2017.</ref>.

Le {{date|9 mai 2017}}, Donald Trump limoge le [[Directeur du Federal Bureau of Investigation|directeur du FBI]] [[James Comey]], alors chargé de l'enquête sur les éventuelles collusions de son équipe de campagne avec la Russie. Le {{date|8 juin 2017-}}, lors d'une déposition devant la [[Comité judiciaire du Sénat des États-Unis|Commission judiciaire du Sénat]], James Comey déclare {{citation|avoir fait l'objet de pressions}} et affirme que le président l'a limogé afin de {{citation|modifier la façon dont l’enquête sur la Russie était conduite}} sans en apporter de preuves. Les avocats de Donald Trump annoncent porter plainte contre Comey pour divulgation d'informations confidentielles et le président accuse Comey {{citation|d'avoir menti lors de son audition devant le Congrès}}. Avant de témoigner à son tour, Jeff Sessions déclare n'avoir pas omis de déclarer une rencontre avec l'ambassadeur russe et dément les allégations de collusion entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump, les qualifiant de « mensonge détestable et consternant ».

En {{date|mars 2019}}, à l'issue de deux ans d'enquête, le procureur spécial Robert Mueller indique dans son rapport qu'il n'avait pas trouvé de preuves suffisantes pour mettre un individu de la campagne Trump en accusation pour conspiration, mais qu'il avait bien trouvé une dizaine de cas possibles d'obstructions de la justice<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=ANDREW DESIDERIO AND KYLE CHENEY |titre=Mueller refutes Trump’s ‘no collusion, no obstruction’ line |url=https://www.politico.eu/article/mueller-refutes-trumps-no-collusion-no-obstruction-line/ |site=politico.eu |date=24 juillet 2019}}</ref>.

En {{date|novembre 2021}}, l’enquête du procureur spécial John Durham jette de forts doutes sur les accusations de collusion entre Moscou et l'ex-président américain, notamment après l'arrestation et la mise en examen, le {{date|4 novembre 2021}}, d'Igor Danchenko, le principal informateur du « dossier Steele » à l’origine du Russiagate, inculpé de cinq chefs d'accusation de mensonge au FBI. Cet informateur est accusé d'avoir menti et d'avoir tenu ses informations d’un proche des Clinton, Charles Dolan, conseiller en relations publiques de plusieurs campagnes démocrates<ref name="Gyldén202111">Axel Gyldén, [https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/soupcons-contre-donald-trump-ce-russiagate-qui-fait-pschitt_2162111.html Soupçons contre Donald Trump : ce "Russiagate" qui fait pschitt], lexpress.fr, 12 novembre 2021</ref>{{,}}<ref name="McCarthy202111">{{en}} Andrew C. McCarthy, [https://nypost.com/2021/11/04/arrest-illustrates-how-steele-dossier-was-political-dirty-trick-by-hillary-clinton/ Arrest illustrates how the Steele dossier was a political dirty trick orchestrated by Hillary Clinton], nypost.com, 4 novembre 2021</ref>{{,}}<ref>{{en}} [https://www.cnbc.com/2021/11/04/durham-probe-analyst-tied-to-christopher-steele-trump-russia-dossier-arrested.html Durham probe: Analyst charged with lying to FBI about Christopher Steele’s Trump-Russia dossier], cnbc.com, 4 novembre 2021</ref>.

Le rapport de John Durham publié en {{date|mai 2023}} met en avant les faiblesses de l'enquête du FBI concernant le Russiagate et constate que la police fédérale a « manqué d'objectivité » dans l'analyse des liens entre Moscou et la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016<ref name="figaro202305"/>.

==== Conversation controversée avec Zelensky et première procédure de destitution ====
{{Article détaillé|Controverse concernant Donald Trump et l'Ukraine|Première procédure de destitution de Donald Trump}}
[[Fichier:President Trump Delivers Remarks (49498772251).jpg|vignette|Donald Trump au lendemain de son acquittement par le Sénat, le {{date|6 février 2020}}.]]
En {{date|septembre 2019}}, [[Nancy Pelosi]], [[Président de la Chambre des représentants des États-Unis|présidente de la Chambre des représentants]], lance à son encontre une procédure d'''[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]]'' (destitution) après qu'un [[lanceur d'alerte]] de la [[communauté du renseignement des États-Unis]] a révélé la teneur d'une conversation téléphonique au cours de laquelle le président américain demande au président ukrainien, [[Volodymyr Zelensky]], de faire déclencher une enquête sur [[Hunter Biden]], fils de [[Joe Biden]], potentiel candidat démocrate à l'[[élection présidentielle américaine de 2020]].

La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, le met en accusation pour {{citation|abus de pouvoir}} et {{citation|entrave à la bonne marche du Congrès}}, ce qui fait de lui le troisième président américain à être inculpé, après [[Andrew Johnson]] et [[Bill Clinton]]. À majorité républicaine, le Sénat l'acquitte à l'issue d'un procès de deux semaines, le {{date|5 février 2020}}.

=== Élection présidentielle de 2020 ===
{{Article connexe|Élection présidentielle américaine de 2020}}
[[Fichier:Donald Trump with supporters (49566886778).jpg|vignette|gauche|Donald Trump tenant une réunion publique à [[Phoenix (Arizona)|Phoenix]], le {{date|19 février 2020}}.]]

==== Annonce de candidature ====
Donald Trump annonce rapidement son intention de se présenter pour un second mandat et dévoile dès {{date|janvier 2017}} le slogan qu'il utilisera pour sa campagne : « ''Keep America great<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Donald Trump est déjà prêt pour 2020 et a officiellement déposé "Keep America Great!" comme slogan de réélection |url=https://www.huffingtonpost.fr/2017/01/24/donald-trump-est-deja-pret-pour-2020-et-a-officiellement-depose-slogan_a_21662113/ |site=HuffPost.com |date=24 janvier 2017|consulté le=01 avril 2018}}.</ref>!'' » (« Gardons sa grandeur à l'Amérique ! »), en résonance avec son slogan de 2016, « ''[[Make America Great Again]]'' ». Il nomme en outre un directeur de campagne, [[Brad Parscale]], qui a déjà travaillé pour lui lors de la campagne de 2016<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Donald Trump nomme un directeur de campagne pour l’élection présidentielle de 2020 |url=https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/02/27/donald-trump-nomme-un-directeur-de-campagne-pour-l-election-presidentielle-de-2020_5263338_3222.html |site=Le Monde.fr |date=27 février 2018}}</ref>. Il confirme qu'il souhaite que [[Mike Pence]] accomplisse un second mandat comme vice-président<ref>{{Lien web |langue=en-US |prénom=Maureen |nom=Groppe |titre=President Donald Trump and Vice President Mike Pence renew their political vows in advance of 2020 |url=https://www.usatoday.com/story/news/politics/elections/2018/11/07/president-trump-asks-vice-president-pence-his-2020-running-mate/1920319002/ |site=USA TODAY |consulté le=05 avril 2020}}</ref>.

==== Investiture républicaine ====
Il lance officiellement sa campagne présidentielle le {{date|18 juin 2019}}, depuis [[Orlando (Floride)|Orlando]], en [[Floride]], aux côtés de Mike Pence et de Melania Trump<ref>{{Lien web |titre=États-Unis : Donald Trump lance sa campagne pour 2020 |url=http://www.lefigaro.fr/international/etats-unis-donald-trump-lance-sa-campagne-pour-2020-20190619 |site=lefigaro.fr |date=19 juin 2019|consulté le=19 juin 2019}}</ref>. Lors des primaires républicaines, il est concurrencé par [[William Weld|Bill Weld]] et [[Joe Walsh (homme politique)|Joe Walsh]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Elections américaines : Donald Trump, un président en campagne permanente |url=https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/donald-trump-un-president-en-campagne-permanente-1168333 |site=Les Echos |date=02 février 2020|consulté le=05 février 2020}}</ref>. Il remporte sans difficulté l'ensemble des scrutins organisés (récoltant plus de 90 % des voix) et obtient suffisamment de délégués pour être à nouveau investi comme candidat du Parti républicain dès le {{date|17 mars 2020}}<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Trump officiellement candidat républicain à la présidentielle |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-officiellement-candidat-republicain-a-la-presidentielle-20200318 |site=lefigaro.fr |date=18 mars 2020|consulté le=19 mars 2020}}.</ref>. Il est investi candidat de son parti lors de la convention du {{date|24 août 2020}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Donald Trump officiellement investi par le Parti républicain pour la présidentielle américaine |url=https://www.lefigaro.fr/international/donald-trump-officiellement-investi-par-le-parti-republicain-pour-la-presidentielle-de-novembre-20200824 |site=lefigaro.fr |date=24 août 2020|consulté le=24 août 2020}}.</ref>.

==== Élection générale ====
Comme en 2016, les sondages le montrent largement devancé par son adversaire démocrate dans les intentions de vote au niveau national et dans la plupart des [[Swing state|États-clés]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Swing State Polls |url=https://poll.qu.edu/2020-presidential-swing-state-polls/release-detail?ReleaseID=3656 |site=poll.qu.edu |date=février 2020|consulté le=3 mai 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Election 2020 Presidential Polls |url=https://www.realclearpolitics.com/epolls/latest_polls/president/ |site=realclearpolitics.com |consulté le=3 mai 2020}}.</ref>.

La [[Pandémie de Covid-19 aux États-Unis|pandémie de Covid-19]] le contraint à suspendre sa campagne pendant plusieurs semaines<ref>{{Lien web |titre=Trump repart en campagne |url=https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/202005/03/01-5271934-trump-repart-en-campagne.php |site=lapresse.ca |date=3 mai 2020|consulté le=3 mai 2020}}.</ref>.

[[Fichier:Donald Trump October 2020 (cropped).jpg|vignette|redresse|Donald Trump interrogé par [[Sinclair Broadcast Group]] ([[Maison-Blanche]], {{date|octobre 2020}}).]]

Lors du premier débat télévisé le {{date|29 septembre 2020}} à Cleveland, il fait preuve d'une grande agressivité envers son adversaire démocrate [[Joe Biden]], au point que certains commentateurs américains qualifient la rencontre de « pire débat de l'histoire »<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Hank Stuever |titre=The first debate was one of the worst moments in television history |périodique=The Washington Post |date=30 septembre 2020|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/entertainment/tv/trump-biden-debate-tv-review/2020/09/30/f5217482-020d-11eb-a2db-417cddf4816a_story.html}}.</ref>. Donald Trump demande au groupe de miliciens néo-fascistes [[Proud Boys]] de se {{citation|mettre en retrait et de se tenir prêt}}, ajoutant qu'{{citation|il faut que quelqu'un fasse quelque chose au sujet de ces antifas et de la gauche. Ce n’est pas un problème de l’aile droite. C’est la gauche}}<ref>{{Lien web |titre=Aux États-Unis, les Proud Boys, miliciens d’extrême droite, fiers d’être cités par le président |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/30/les-proud-boys-miliciens-d-extreme-droite-fiers-d-etre-cites-par-le-president_6054233_3210.html |site=Le Monde |date=30 septembre 2020|consulté le=28 novembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Les Proud Boys revigorés, Trump veut limiter les dégâts |url=https://www.tvanouvelles.ca/2020/09/30/les-proud-boys-revigores-par-donald-trump |site=TVA Nouvelles |consulté le=01 octobre 2020}}.</ref>. Il menace également de contester devant la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême]] une éventuelle défaite<ref>{{Lien web |titre=Nomination à la Cour suprême: Trump plonge le processus dans la tourmente |url=https://www.lesoleil.com/actualite/presidentielle-americaine-2020/nomination-a-la-cour-supreme-trump-plonge-le-processus-dans-la-tourmente-de39cacb83c1787a61b22e2d2c8ec835 |site=Le Soleil |date=30 septembre 2020|consulté le=01 octobre 2020}}.</ref>.

Le {{date|2 octobre 2020}}, un mois avant l'élection présidentielle et quelques jours après [[Cluster de la Maison-Blanche|une réunion qui provoqua un cluster]], Donald Trump, alors âgé de {{nobr|74 ans}}, annonce qu'il est atteint, ainsi que sa femme Melania, par le Covid-19 et se met dans la foulée en quarantaine à la Maison-Blanche, suspendant ainsi ses meetings prévus pour sa campagne. Le médecin personnel du président déclare alors que ce dernier présente seulement de « légers symptômes, mais garde le moral »<ref>{{Article |langue=fr |titre=Donald Trump, diagnostiqué positif au Covid-19, se met en « quarantaine » |périodique=Le Monde |date=02 octobre 2020|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/02/covid-19-donald-trump-se-met-en-quarantaine-apres-le-test-positif-d-une-collaboratrice_6054454_3210.html}}.</ref>. Il reçoit alors un traitement expérimental d’anticorps de synthèse développé par la société [[Regeneron Pharmaceuticals|Regeneron]]<ref>{{Article |prénom1=Francesco |nom1=Fontemaggi |titre=Trump souffre de «fatigue» et reçoit un traitement expérimental |périodique=[[Le Devoir]] |jour=02 |mois=octobre |année=2020 |lire en ligne=adressesiteweb |consulté=02 octobre 2020}}.</ref>. Donald Trump est admis à [[Walter Reed National Military Medical Center|l'hôpital militaire Walter Reed]] dans la soirée du {{date|2 octobre 2020-}}. Souffrant de « fièvre et de fatigue », le président devrait rester hospitalisé durant « quelques jours par précaution ». Le chef de cabinet de la Maison-Blanche précise que le président continuera à assumer ses fonctions depuis les appartements présidentiels de l'hôpital<ref>{{Article |titre=Covid-19 : l’hospitalisation de Donald Trump enfièvre la présidentielle américaine |périodique=Le Monde.fr |date=03 octobre 2020|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/03/covid-19-l-hospitalisation-de-donald-trump-enfievre-la-presidentielle-americaine_6054608_3210.html |consulté le=03 octobre 2020}}.</ref>. Si Donald Trump était empêché d'exercer ses fonctions, le vice-président [[Mike Pence]] le remplacerait temporairement au pouvoir durant son incapacité à gouverner<ref>{{Lien web |auteur=Daniel Cassady |titre=Si Donald Trump Était Placé Sous Oxygène, Mike Pence Devrait Prendre Le Relais |url=https://www.forbes.fr/politique/si-donald-trump-est-place-sous-oxygene-mike-pence-devrait-prendre-le-relai/ |date=05 octobre 2020|consulté le=07 octobre 2020}}.</ref>. Il regagne la Maison-Blanche après trois jours d’hospitalisation et défend une nouvelle fois sa gestion critiquée de la pandémie<ref>{{Lien web |auteur=Isabelle Hanne |titre=Sorti de l’hôpital, Trump minimise la menace du Covid |url=https://www.liberation.fr/planete/2020/10/06/trump-sort-de-l-hopital_1801473 |date=06 octobre 2020|consulté le=07 octobre 2020}}.</ref>.

Guéri de la Covid-19, Donald Trump reprend immédiatement sa campagne et tient une série particulièrement importante de réunions publiques alors que la pandémie n’est pas terminée<ref>{{Article |langue=fr |titre=Présidentielle américaine, J − 21 : guéri, Donald Trump se lance dans un marathon de meetings |périodique=Le Monde.fr |date=13 octobre 2020|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/13/presidentielle-americaine-j-21-gueri-donald-trump-se-lance-dans-un-marathon-de-meetings_6055811_3210.html |consulté le=22 avril 2021}}.</ref>. Une étude réalisée par l’[[université Stanford]] estime que l’ensemble de ces réunions ont entraîné plus de {{nombre|30000|infections}} à la Covid-19 et environ {{nobr|700 morts}}<ref>{{Lien web |auteur= Ronan Tésorière |titre=Les meetings de Donald Trump ont-ils causé la mort de plus de 700 Américains ? |url=https://www.leparisien.fr/international/les-meetings-de-donald-trump-ont-ils-cause-la-mort-de-plus-de-700-americains-02-11-2020-8406172.php |site=leparisien.fr |date=02 novembre 2020|consulté le=22 avril 2021}}.</ref>.

Avant l’élection, Donald Trump et le Parti républicain mettent en garde contre le risque de fraudes en faveur de son adversaire en raison du recours historiquement important au [[Vote postal|vote par correspondance]] et par [[Vote anticipé|anticipation]] en raison de la [[pandémie de Covid-19 aux États-Unis|pandémie de Covid-19]]<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump peut-il influencer l'élection ? |url=https://www.franceculture.fr/politique/donald-trump-peut-il-influencer-lelection |site=franceculture.fr |date=2 septembre 2020|consulté le=9 janvier 2021}}.</ref>.

Au soir du scrutin le {{date|2 novembre 2020}}, comme pronostiqué par le président sortant avant le vote<ref name="Failles" /> et alors que la plupart des sondages prédisent une victoire écrasante de Joe Biden, aucun candidat ne remporte suffisamment de grands électeurs pour être procalmé vainqueur. Il est tout de même annoncé dès le soir de l'élection que Donald Trump a remporté la Floride<ref>{{Lien web|langue=en|titre=President Trump wins Florida, collects 29 electoral votes |url=https://apnews.com/article/election-2020-joe-biden-donald-trump-virus-outbreak-tallahassee-c13067371d409668309fb1f06d8a29d6 |site=AP NEWS |date=03 novembre 2020|consulté le=24 avril 2021}}.</ref> et l'Ohio<ref>{{Article |langue=en-GB|titre=Ohio 2020 election results: Donald Trump wins key battleground state |périodique=The Telegraph |date=04 novembre 2020|issn=0307-1235 |lire en ligne=https://www.telegraph.co.uk/news/2020/11/04/ohio-2020-election-results-trump-wins/ |consulté le=24 avril 2021}}.</ref>, États traditionnellement les plus disputés lors des dernières élections présidentielles. Cependant, le vote par correspondance et par anticipation ralentissent le processus de dépouillement dans les États où les résultats sont les plus serrés que sont l’Arizona, la Caroline du Nord, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie et le Wisconsin.

Quelques jours plus tard, le {{date|7 novembre 2020}}, les projections de différents médias ([[CNN International|CNN]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=2020 presidential election results |url=https://www.cnn.com/election/2020/results/president |site=cnn.com |consulté le=07 novembre 2020}}.</ref>, [[Fox News Channel|Fox News]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Elections 2020 |url=https://www.foxnews.com/elections/2020/general-results |site=Fox News |date=07 novembre 2020|consulté le=07 novembre 2020}}.</ref>, ''[[The New York Times]]''<ref>{{Article |langue=en |titre=Presidential Election Results: Biden Wins |périodique=The New York Times |date=07 novembre 2020|issn=0362-4331 |lire en ligne=Election Highlights: Biden Wins Presidency, Calling for End of ‘Grim Era’ |consulté le=07 novembre 2020}}.</ref>) attribuent au candidat démocrate le Wisconsin<ref>{{Lien web |titre=Completed Wisconsin recount confirms Biden's win over Trump |url=https://apnews.com/article/election-2020-joe-biden-donald-trump-madison-wisconsin-7aef88488e4a801545a13cf4319591b0 |site=AP NEWS |consulté le=24 avril 2021}}.</ref>, le Michigan<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Biden wins Michigan, Wisconsin, now on brink of White House |url=https://apnews.com/article/presidency-battleground-states-races-84ba06c8d2dd3c16434f0b9a852a5d17 |site=AP NEWS |consulté le=24 avril 2021}}.</ref> et enfin la Pennsylvanie<ref>{{Lien web |titre=Biden certified as winner of Pennsylvania presidential vote |url=https://apnews.com/article/election-2020-joe-biden-donald-trump-pennsylvania-elections-8a61a1609d7a0d60c1db13fa8e7c3019 |site=AP NEWS |date=24 novembre 2020|consulté le=17-08-2023}}.</ref>, anciens bastions démocrates que le président sortant était parvenu à faire basculer dans le camp républicain en 2016. Après avoir tenté à deux reprises d'accéder à la Maison-Blanche, Joe Biden, âgé de {{nobr|77 ans}}, est élu {{46e}} président des États-Unis. Donald Trump entre ainsi dans le cercle très fermé des présidents américains ayant accompli un seul mandat puisque depuis la seconde guerre mondiale, seuls [[Jimmy Carter]] et [[George H. W. Bush]] ont été battus avant lui<ref>{{Lien web |titre=La victoire de Joe Biden fait entrer Donald Trump dans le club des rares présidents battus |url=https://www.lefigaro.fr/international/la-victoire-de-joe-biden-fait-entrer-donald-trump-dans-le-club-des-rares-presidents-battus-20201107 |site=[[Le Figaro|lefigaro.fr]] |jour=07 |mois=novembre |année=2020 |consulté le=10 novembre 2020}}.</ref>. Il devient le premier président américain dont la [[Cote de popularité du président des États-Unis|cote de popularité]] n’a jamais dépassé la barre des 50 % dans les sondages conduits par l’institut [[The Gallup Organization|Gallup]]<ref name="ClubBattus">{{Lien web |auteur=Shaun Tandon |titre=Trump dans le club des rares présidents battus |url=https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-11-07/trump-dans-le-club-des-rares-presidents-battus.php |site=[[La Presse (Montréal)|La Presse]].ca |date=7 novembre 2020|consulté le=12 janvier 2021}}.</ref> , qui a été élu en étant devancé dans le [[Vote populaire dans les élections présidentielles américaines|vote populaire]] et qui a fait l'objet d'une procédure de destitution<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Was Trump First US President To Lose Popular Vote, Get Impeached, Then Lose Reelection? |url=https://www.snopes.com/fact-check/trump-venn-diagram/ |site=Snopes.com |consulté le=28 novembre 2020}}.</ref>.

==== Contestations du résultat ====
{{Article détaillé|Contestation des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020}}
Donald Trump refuse de reconnaître sa défaite<ref>{{Lien web |titre=Présidentielle américaine : Donald Trump refuse de reconnaître sa défaite |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/presidentielle-americaine-donald-trump-refuse-de-reconnaitre-sa-defaite_4174555.html |site=Franceinfo |date=09 novembre 2020|consulté le=28 novembre 2020}}</ref>, annonce qu'il a largement gagné l'élection<ref>{{Lien web |titre=Elections US - Trump annonce sur Twitter qu'il a "largement" gagné l'élection et va jouer au golf...Biden reste en tête du décompte |url=https://www.lindependant.fr/2020/11/07/elections-us-trump-annonce-sur-twitter-quil-a-largement-gagne-lelection-et-va-jouer-au-golfbiden-reste-en-tete-du-decompte-9188263.php |site=l'indépendant.fr |date=2020/11/07|consulté le=9 novembre 2020}}</ref> et dénonce des fraudes massives, sans apporter d'éléments tangibles à l'appui de ses allégations<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Election Highlights: Biden Wins Presidency, Calling for End of ‘Grim Era’ |url=https://www.nytimes.com/live/2020/11/07/us/biden-trump?action=click&module=Spotlight&pgtype=Homepage |site=nytimes.com |consulté le=07 novembre 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Dans un discours sidérant, Trump dénonce «une fraude» massive |url=https://www.liberation.fr/direct/element/dans-un-discours-siderant-trump-denonce-une-fraude-massive_121143/ |site=Libération.fr |date=9 novembre 2020|consulté le=28 novembre 2020}}</ref>. Il multiplie les fausses informations, dont beaucoup sont signalées trompeuses par Twitter<ref>{{Lien web |auteur=Jérôme Fenoglio |titre=Elections américaines : pour Joe Biden, transformer le soulagement en espoir |url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/08/pour-joe-biden-transformer-le-soulagement-en-espoir_6058950_3232.html |site=lemonde.fr |consulté le=08 novembre 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Twitter, nul en modération, a perdu face à Donald Trump |url=https://www.letemps.ch/economie/twitter-nul-moderation-perdu-face-donald-trump |site=letemps.ch.fr |consulté le=08 novembre 2020}}</ref>. Donald Trump, son équipe de campagne et son avocat personnel [[Rudy Giuliani]] entreprennent de nombreux recours judiciaires dans tous les principaux États qui ont scellé sa défaite, mais l'absence de preuve concernant d'éventuelles fraudes provoque l'échec de nombreuses plaintes déposées devant des juges locaux<ref name="Paris">{{Lien web |auteur=Gilles Paris |titre=Aux États-Unis, l’obstination de Donald Trump à nier sa défaite fracture le camp républicain |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/21/aux-etats-unis-l-obstination-de-donald-trump-fracture-le-camp-republicain_6060606_3210.html |site=lemonde.fr |consulté le=22 novembre 2020}}</ref>. Deux semaines après l'annonce de la victoire de Joe Biden, Donald Trump continue à crier à la fraude massive et tente d'intervenir dans les procédures de certification des votes, notamment en faisant pression sur les législateurs républicains du [[Michigan]] (un État remporté avec plus de {{nombre|150000|voix}} d'avance par Biden)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Michigan Presidential Election Results |url=https://www.nytimes.com/interactive/2020/11/03/us/elections/results-michigan-president.html |site=nytimes.com |consulté le=22 novembre 2020}}</ref>(à savoir que Joe Biden a été élu par les grands électeurs le {{date|14 décembre 2020}} puis ce vote a été confirmé par le Congrès le {{date|7 janvier 2021}}), dans l'idée qu'en l'absence de certification, il leur reviendrait de désigner eux-mêmes les grands électeurs, qui pourraient alors voter en faveur de Trump<ref name="Paris" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jim Rutenberg |auteur2=Kathleen Gray |titre=Duty or Party? For Republicans, a Test of Whether to Enable Trump |url=https://www.nytimes.com/2020/11/21/us/politics/trump-vote.html?action=click&module=Top%20Stories&pgtype=Homepagel |site=nytimes.com |consulté le=22 novembre 2020}}</ref>. Le {{date|23 novembre 2020-}}, alors que la victoire de Joe Biden dans le [[Michigan]] est certifiée, l'[[Administration des services généraux]] dirigée par Emily Murphy lance la procédure de [[transition présidentielle]] qui restait bloquée jusque là<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Emily Murphy |titre=Read: GSA letter to Biden stating that transition can formally begin |url=https://edition.cnn.com/2020/11/23/politics/gsa-transition-letter/index.html |site=cnn.com |consulté le=23 novembre 2020}}</ref>. Donald Trump lui-même accrédite ces faits, tout en continuant à crier à la fraude massive<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Michael D. Shear |auteur3=Maggie Haberman |auteur4=Nick Corasaniti |auteur5=Jim Rutenberg |titre=Trump Administration Approves Start of Formal Transition to Biden |url=https://www.nytimes.com/2020/11/23/us/politics/trump-transition-biden.html|site=nytimes.com |consulté le=23 novembre 2020}}</ref>.

Le {{date|14 décembre 2020-}}, le collège électoral se réunit et élit Joe Biden à la présidence des États-Unis avec un score final de {{unité|306|grands électeurs}} contre 232 pour Donald Trump. La bataille juridique et de communication continue néanmoins : encouragés par Trump, certains sénateurs républicains annoncent qu'ils contesteront le résultat lors du décompte officiel des voix, prévu le {{date|6 janvier 2021-}}<ref>{{Article |auteur1=Gilles Biassette |titre=Josh Hawley, défenseur jusqu’au-boutiste de Donald Trump au Congrès |périodique=La Croix |date=31 décembre 2020|lire en ligne=rhttps://www.la-croix.com/Monde/Josh-Hawley-defenseur-jusquau-boutiste-Donald-Trump-Congres-2020-12-31-1201132660 |pages= }}</ref>. Ceux qui entérinent trop vite la victoire de Biden se voient menacés par Trump<ref>{{Lien web|langue=en|prénom=Analysis by Chris Cillizza, CNN |nom=Editor-at-large |titre=Analysis: Why Donald Trump poses an existential threat to the future of the Republican Party |url=https://www.cnn.com/2021/01/02/politics/donald-trump-john-thune-kristi-noem-republican-party/index.html |site=CNN |consulté le=03 janvier 2021}}</ref>. Dans toutes ses interventions publiques durant cette période menant à l'assaut du 6 janvier contre le Congrès réuni au Capitole, il répète des centaines de fois qu'il a « obtenu une victoire écrasante », utilise autant de fois les mots ''rigged'' (truqué), ''fraud'', et ''fight'', pour « sauver » ou « reprendre » « notre pays »<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Larry Buchanan, Karen Yourish, Ainara Tiefenthäler, Jon Huang et Blacki Migliozzi|titre=Lie After Lie: Listen to How Trump Built His Alternate Reality|url=https://www.nytimes.com/interactive/2021/02/09/us/trump-voter-fraud-election.html|site= [[The New York Times]]|date=10 février 2021|consulté le=10 février 2021}}</ref>.

Bien que Donald Trump ait recueilli sept millions de voix de moins que son adversaire, le système électoral américain est tel qu'il aurait pu être réélu s'il avait « retourné » {{unité|32507|voix}} dans quatre États-clés<ref>[https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/01/04/presidentielle-americaine-malgre-son-retard-de-7-millions-de-voix-trump-aurait-pu-l-emporter-en-retournant-32-507-voix-dans-les-bons-etats_6065157_4355770.html « Présidentielle américaine : malgré son retard de {{nobr|7 millions}} de voix, Trump aurait pu l’emporter en « retournant » {{nombre|32507|voix}} dans quatre États-clés »], ''Le Monde'', 4 janvier 2021</ref>. Depuis plusieurs décennies en effet, le système du collège électoral est favorable aux États les moins peuplés, souvent conservateurs : de ce fait, lors des sept dernières élections, les candidats républicains ont remporté trois mandats présidentiels alors qu'ils ont été devancés six fois par les démocrates dans le [[Vote populaire dans les élections présidentielles américaines|vote populaire]]. Selon l'expert électoral [[Nate Silver]], un candidat démocrate doit ainsi obtenir deux à trois points de plus que son adversaire républicain pour obtenir la même chance d'être élu<ref name="Failles">[https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/12/presidentielle-americaine-l-asymetrie-du-college-electoral-profite-aux-republicains_6055672_3210.html Les failles de la démocratie américaine, épisode 1 : comment le collège électoral profite aux républicains], ''Le Monde'', 12 octobre 2020.</ref>.

=== Derniers jours de mandat ===
==== Invasion du Capitole ====
{{Article détaillé|Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump}}
[[Fichier:2021 storming of the United States Capitol 09.jpg|vignette|Partisans de Donald Trump devant le Capitole, le {{date|6 janvier 2021}}.]]
Dès {{date|décembre 2020-}}, Donald Trump, avec de nombreux tweets, convie ses partisans à manifester dans tout le pays et à participer, le {{date|06|janvier|2021}}, à un immense rassemblement devant la [[Maison-Blanche]] lorsque se déroule au [[Capitole des États-Unis|Capitole]] l'étape finale du processus électoral 2020 : la certification par le [[Congrès des États-Unis|Congrès]] des votes du [[Collège électoral des États-Unis|collège électoral]] et la victoire de Joe Biden, afin de la contester. Lors du rassemblement, il déclare notamment à ses milliers de partisans : {{citation|Notre pays en a assez. Nous ne pouvons plus le supporter. Et pour utiliser le terme favori qui vous a amené ici, nous allons stopper le vol. Vous ne reprendrez jamais notre pays avec faiblesse. Vous devez faire preuve de force et vous devez être forts. Vous devez vous battre comme des diables (''fight like Hell''). Si vous ne vous battez pas comme des diables, vous n'aurez plus de pays. Tout le monde ici marchera bientôt vers le Capitole [où a lieu la certification des résultats de l’élection présidentielle], pour pacifiquement et patriotiquement faire entendre vos voix}} (le mot « pacifiquement » n'étant prononcé qu'une fois en une heure de discours)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=This is what Trump told supporters before many stormed Capitol Hill |url=https://abcnews.go.com/Politics/trump-told-supporters-stormed-capitol-hill/story?id=75110558 |date=7 janvier 2021|site=abcnews.go.com |consulté le=11 janvier 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Jeanne Bulant |titre=Du discours de Trump à l’envahissement du Capitole |url=https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/capitole-envahi-par-des-manifestants-pro-trump-le-deroule-d-une-journee-chaotique-a-washington_AD-202101060419.html |date=6 janvier 2021|site=bfmtv.com |consulté le=11 janvier 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Insurrection à Washington : retour sur une journée de confusion totale au Capitole |url=https://www.rtbf.be/info/monde/detail_presidentielle-americaine-au-congres-des-elus-contestent-la-victoire-de-joe-biden-en-arizona?id=10667377 |date=6 janvier 2021|site=rtbf.be |consulté le=11 janvier 2021}}.</ref>. Peu après, l’[[Assaut du Capitole des États-Unis par des partisans de Donald Trump|assaut du Capitole]] par des centaines de ses partisans, considéré comme une insurrection ou une tentative de coup d'État<ref>{{lien web|langue=en|titre=READ: Mitch McConnell's Statement to the Senate on the Storming of the Capitol|url=https://www.usnews.com/news/elections/articles/2021-01-06/read-mitch-mcconnells-statement-to-the-senate-on-the-storming-of-the-capitol|site=usnews.com|date=6 janvier 2021|consulté le=27 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|titre=États-Unis : l'intrusion au Capitole est "une tentative de coup d'État", assure Leah Pisar, ancienne conseillère du président Clinton|url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/intrusions-de-pro-trump-au-capitole-on-peut-absolument-parler-d-une-tentative-de-coup-d-etat-selon-une-ancienne-conseillere-du-president-bill-clinton_4247797.html|site=francetvinfo.fr|jour=7|mois=janvier|année=2021|consulté le=7 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=« Wall Street, Donald Trump et la “populace” »|url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/13/wall-street-donald-trump-et-la-populace_6066045_3232.html |site=lemonde.fr|auteur=Arnaud Leparmentier|jour=13|mois=janvier|année=2021|consulté le=13 janvier 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr|format=vidéo |titre=Etats-Unis : Joe Biden qualifie d'"insurrection" les violences au Capitole |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/joe-biden/video-etats-unis-joe-biden-qualifie-d-insurrection-les-violences-au-capitole_4247225.html |site=francetvinfo.fr |date=|jour=6 |mois=janvier |année=2021 |consulté le=7 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |langue=en |titre=Conservative media members erupt with anger over protesters storming Capitol: 'This is domestic terrorism' |url=https://www.foxnews.com/media/conservative-media-members-erupt-anger-violent-protesters-storming-capitol |site=Fox News |date=}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |langue=en |prénom=Natalie |nom=Dreier |titre=Capitol violence: What is sedition? |url=https://www.kiro7.com/news/trending/capitol-violence-what-is-sedition/DRJBXNQPVJEB7EOEFKJZ6LAT5M/ |site=Cox Media Group National Content Desk |date=6 janvier 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|nom=Trepany|prénom=Charles|titre='This is domestic terrorism': Meghan McCain, Cardi B and more react to Capitol riot|date=6 janvier 2021|url=https://www.usatoday.com/story/entertainment/celebrities/2021/01/06/capitol-riot-chris-evans-maria-shriver-and-more-stars-react/6570298002/|consulté le=6 janvier 2021|site=USA Today}}.</ref>, suscite de vives réactions à son encontre dans le pays et à l'international, et des appels à sa destitution. Donald Trump apparaît alors particulièrement isolé, avec la perte de certains soutiens dans le camp républicain et la menace par les démocrates d'une nouvelle procédure de destitution<ref>{{Article |langue=fr |titre=En deux mois, Donald Trump est passé du statut de recours potentiel à celui de paria |périodique=Le Monde.fr |date=09 janvier 2021|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/09/en-deux-mois-donald-trump-est-passe-du-statut-de-recours-potentiel-a-celui-de-paria_6065690_3210.html |consulté le=09 janvier 2021}}</ref>. Certains de ses ministres démissionnent (les secrétaires d'État aux Transports et à l'Éducation, le ministre de la Santé<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Guillaume |nom=Petit |titre=Sombre fin de règne pour Trump : un ministre démissionne et dénonce les "discours" post-élection |url=https://fr.euronews.com/2021/01/16/sombre-fin-de-regne-pour-trump-un-ministre-demissionne-et-denonce-les-discours-post-electi |site=euronews |date=16 janvier 2021|consulté le=17 janvier 2021}}</ref>), alors que plusieurs démocrates, dont la présidente du Congrès [[Nancy Pelosi]], demandent à Mike Pence d'invoquer le [[Vingt-cinquième amendement de la Constitution des États-Unis|{{25e}} amendement de la Constitution]] pour déclarer le président Trump inapte à gouverner, ce que celui-ci refuse de faire. Un sondage [[YouGov]] indique que, si une majorité d’Américains considère l’attaque comme une menace pour la démocratie, 45 % des électeurs républicains sont favorables à l'initiative<ref>{{Lien web |titre=États-Unis : 45% des électeurs républicains sont favorables à l'assaut du Capitole, selon un sondage |url=https://www.marianne.net/monde/ameriques/etats-unis-45-des-electeurs-republicains-sont-favorables-a-lassaut-du-capitole-selon-un-sondage |date=8 janvier 2021|site=marianne.net |consulté le=9 janvier 2021}}.</ref>.

[[Fichier:A Message from President Donald J. Trump (2021-01-07).webm|vignette|gauche|Donald Trump condamnant l’assaut du Capitole, le {{date|7 janvier 2021}}.]]

Donald Trump publie le lendemain soir une vidéo dans laquelle il condamne l’assaut et les violences. Il prétend qu’il a {{citation|immédiatement déployé la [[United States National Guard|Garde nationale]] et les forces fédérales pour sécuriser le bâtiment et expulser les intrus}}, promet de faire payer {{Citation|ceux qui ont enfreint la loi}} et appelle ses partisans à {{Citation|rentrer chez eux}}. Actant sa défaite, mais réitérant ses accusations de fraudes, il affirme avoir voulu {{citation|protéger la démocratie américaine}} en usant des moyens légaux pour contester les résultats de l’élection, promet une {{citation|transition de pouvoir sans accroc}} et appelle à {{citation|la réconciliation}} après la certification du Congrès<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump calme le jeu : "À ceux qui ont enfreint la loi, vous paierez" |url=https://www.nouvelobs.com/videos/x7yjww7.DMT/donald-trump-calme-le-jeu-a-ceux-qui-ont-enfreint-la-loi-vous-paierez.html |date=8 janvier 2021|site=nouvelobs.com |consulté le=9 janvier 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Trump appelle ses partisans au calme après les avoir incités à marcher sur le Capitole |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/trump-appelle-ses-partisans-au-calme-apres-les-avoir-incites-a-marcher-sur-le-capitole_fr_5ff6206bc5b61a92a8bf074a |date=6 janvier 2020|site=huffingtonpost.fr |consulté le=9 janvier 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="JDD calme">{{Lien web |titre=Etats-Unis : Trump calme le jeu avant une nouvelle marche prévue à Washington |url=https://www.lejdd.fr/International/etats-unis-trump-calme-le-jeu-avant-une-nouvelle-marche-prevue-a-washington-4017214 |date=8 janvier 2021|site=lejdd.fr |consulté le=9 janvier 2021}}.</ref>. Ce revirement brutal, dicté par les circonstances, est destiné à répondre aux critiques venues de son propre camp. Donald Trump tente ainsi de corriger l’impression désastreuse laissée par la vidéo diffusée la veille, dans laquelle il réitérait ses allégations de fraude et d'élection « volée », et invitait les émeutiers à {{citation|rentrer chez [eux]}}, tout en assurant les comprendre et en leur exprimant son affection : {{citation|''We love you, you're very special''}}<ref>[https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/08/aux-etats-unis-le-parti-republicain-en-crise-apres-les-emeutes-du-capitole_6065572_3210.html Démissions en série aux États-Unis, Donald Trump de plus en plus isolé], ''Le Monde'', 8 janvier 2021.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|auteur= Travis Caldwell|titre=Trump's 'We love you' to Capitol rioters is more of the same|url=https://edition.cnn.com/2021/01/07/politics/trump-history-comments-trnd/index.html|site=cnn.com|date=7 janvier 2021|consulté le=19 janvier 2021}}</ref>.
{{clr|gauche}}

==== Éviction des réseaux sociaux ====

[[Fichier:Trump Twitter account suspended.svg|vignette|[[Capture d'écran]] du compte de Donald Trump suspendu par [[Twitter]], le {{date|8|janvier|2021}}.]]

Le {{date|8 janvier 2021}}, [[Twitter]] clôt son compte, qui était suivi par plus de {{nobr|88 millions}} de personnes, {{Citation|en raison d’un risque d’incitation à la violence}}<ref>{{Lien web |titre=Twitter suspend "de manière permanente" le compte de Donald Trump |url=https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/twitter-suspend-de-maniere-permanente-le-compte-de-donald-trump_AN-202101080402.html |site=BFMTV |consulté le=08 janvier 2021}}</ref>. Ses comptes [[Facebook]] et [[Instagram]] sont aussi fermés {{Citation|jusqu'à nouvel ordre}}<ref>{{Article |langue=fr |titre=« Trop, c’est trop » : l’heure de vérité pour Twitter, Facebook et YouTube face aux comptes de Donald Trump |périodique=Le Monde.fr |date=07 janvier 2021|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/07/trop-c-est-trop-l-heure-de-verite-pour-twitter-facebook-et-youtube-face-au-compte-de-donald-trump_6065485_4408996.html |consulté le=09 janvier 2021}}</ref>. Cette décision de la part de réseaux sociaux de clore ou suspendre le compte d’un chef d’État en exercice constitue une première mondiale, suscitant un vif débat aux États-Unis et dans le monde<ref name="LeMonde clôture">{{Lien web |titre=Vif débat après la fermeture du compte Twitter personnel de Donald Trump |url=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/09/vif-debat-apres-la-fermeture-du-compte-twitter-personnel-de-donald-trump_6065739_4408996.html |date=9 janvier 2020|site=lemonde.fr |consulté le=9 janvier 2021}}.</ref>. Le président mexicain, [[Andrés Manuel López Obrador]], s’interroge sur {{citation|la liberté et le droit à l’information}} et sur {{citation|le rôle des autorités légalement et légitimement constituées}}, tandis que le lanceur d’alerte [[Edward Snowden]], fait état d'un {{citation|tournant dans la bataille pour le contrôle de l’information}}. À l’inverse, pour une partie de la gauche américaine, cette décision intervient trop tardivement<ref name="LeMonde clôture" />.

[[Twitch]], [[Snapchat]] et [[YouTube]] ferment également les comptes officiels de Donald Trump pour une durée indéfinie. Le média social chinois [[TikTok]], que l'administration de Donald Trump voulait bannir en {{date||juillet|2020}}, supprime des vidéos de discours du président ainsi que certains [[Hashtag|mots-dièse]] et des [[Mot clé|mots-clés]] se référant au « parti patriotique »<ref>{{Lien web |langue=en-US |auteur=Sarah Perez |prénom=Sarah |nom=Perez |titre=TikTok bans videos of Trump inciting mob, blocks #stormthecapital and other hashtags |url=https://social.techcrunch.com/2021/01/07/tiktok-bans-videos-of-trump-inciting-mob-blocks-stormthecapital-and-other-hashtags/ |site=social.techcrunch.com |périodique=[[TechCrunch]] |date=08 janvier 2021|consulté le=04 février 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Damien Leloup |prénom1=Damien |nom1=Leloup |titre=Snapchat, YouTube, TikTok, Twitch… Les plates-formes en ligne multiplient les sanctions contre Donald Trump |périodique=[[Le Monde]] |date=08 janvier 2021|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/08/snapchat-youtube-tiktok-twitch-les-plates-formes-en-ligne-multiplient-les-sanctions-contre-trump_6065594_4408996.html |consulté le=04 février 2021|pages= }}</ref>. De son côté, [[Shopify]] retire les ventes des sites officiels de Donald Trump tels que les casquettes ''[[Make America Great Again]]''.

Le compte Twitter de Donald Trump est finalement réactivé le {{date|20 novembre 2022}}, après que le nouveau propriétaire de la plateforme, le milliardaire [[Elon Musk]], a réalisé la veille, sur son propre compte Twitter, un sondage intitulé : « Faut-il réintégrer l’ancien président Trump ? »<ref>{{Article|langue=fr|titre=Le compte Twitter de Donald Trump rétabli par Elon Musk|périodique=Le Monde.fr|date=2022-11-20|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/11/20/le-compte-twitter-de-donald-trump-retabli-par-elon-musk_6150712_4408996.html|consulté le=2022-11-20}}</ref>.

==== Seconde procédure de destitution ====
{{Article détaillé| Seconde procédure de destitution de Donald Trump}}
[[Fichier:Trump Second Impeachment Vote.png|vignette|gauche|La Chambre des représentants votant la [[seconde procédure de destitution de Donald Trump]].]]
À la suite de l'invasion du Capitole, plusieurs parlementaires démocrates envisagent de lancer dès le {{date|11 janvier 2021-}} une procédure de [[Impeachment (États-Unis)|destitution]] à l'encontre de Donald Trump. Si elle aboutissait, cette procédure aurait des conséquences non seulement symboliques, mais pourrait également rendre Donald Trump inéligible et l'empêcher alors de se présenter à l’[[Élection présidentielle américaine de 2024|élection présidentielle de 2024]]<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump sous la menace d’une nouvelle procédure de destitution |url=https://www.leparisien.fr/international/donald-trump-sous-la-menace-d-une-nouvelle-procedure-de-destitution-09-01-2021-8418164.php |site=leparisien.fr |date=09 janvier 2021|consulté le=10 janvier 2021}}.</ref>.

Le {{date|13 janvier 2021-}}, la Chambre des représentants approuve la mise en accusation de Donald Trump pour {{Citation|incitation à l'insurrection}} à {{nobr|232 voix}} (dont 10 Républicains) contre 197<ref name=BBCTI>{{Lien web |langue=en |titre=Trump impeached for 'inciting' US Capitol riots |url=https://www.bbc.com/news/world-us-canada-55656385 |site=BBC|consulté le=13 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=House impeaches Trump for role in deadly Capitol riot |url=https://edition.cnn.com/politics/live-news/house-trump-impeachment-vote-01-13-21/index.html |site=CNN |consulté le=13 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Live impeachment updates: Donald Trump impeached for ‘incitement’ of mob attack on US Capitol |url=https://eu.usatoday.com/story/news/politics/elections/2021/01/13/impeachment-live-updates-house-vote-gop-rift-trump-grows/6644827002/ |site=USA Today|consulté le=13 janvier 2021}}</ref>. Parmi les membres du parti du président qui ont voté pour le destituer se trouvait [[Liz Cheney]], troisième par ordre d'importance parmi les représentants républicains, qui a déclaré à propos de l'émeute : {{Citation|Il n'y a jamais eu de plus grande trahison de la part d'un président}}<ref name=BBCTI/>. Trump est ainsi le premier président de l'histoire des États-Unis à être mis en accusation à deux reprises<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Can President Trump be removed from office or banned from politics altogether? |url=https://www.bbc.com/news/world-us-canada-55586677|site=bbc.com|consulté le=14 janvier 2021}}</ref>.

Le {{date|18 janvier 2021-}}, l'institut Gallup publie les résultats d'une enquête d'opinion, qui fait état de 34 % d'opinions favorables en sa faveur. Trump n'a jamais dépassé la barre symbolique des 50 % d'intentions favorables pendant son mandat (il était à 49 % avant la pandémie de Covid). C'est le premier président dans cette situation depuis le début des sondages de cet institut en 1938<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Etats-Unis : Donald Trump quitte la Maison Blanche sur un dernier sondage défavorable |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/etats-unis-donald-trump-quitte-la-maison-blanche-sur-un-dernier-sondage-defavorable_4263853.html |site=francetvinfo.fr |date=19 janvier 2021|consulté le=19 janvier 2021}}.</ref>.

Donald Trump sera finalement acquitté par le [[Sénat des États-Unis|Sénat]] le {{date|13 février 2021-}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Donald Trump acquitté à l’issue de son second procès en destitution |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/13/le-proces-en-destitution-de-donald-trump-risque-de-se-prolonger-avec-la-convocation-de-temoins_6069866_3210.html |date=13 février 2021 |site=lemonde.fr |consulté le=4 avril 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Procès en destitution: l'ex-président Donald Trump acquitté par le Sénat américain |url=https://www.bfmtv.com/international/proces-en-destitution-l-ex-president-donald-trump-acquitte-par-le-senat-americain_AD-202102130300.html |site=BFMTV |consulté le=13 février 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=États-Unis : Donald Trump acquitté par le Sénat |url=https://information.tv5monde.com/info/etats-unis-donald-trump-acquitte-par-le-senat-396273 |site=tv5monde.com |consulté le=13 février 2021}}</ref>.

==== Dernière allocution télévisée à la nation ====
[[Fichier:Farewell Address of President Donald J. Trump (2021).webm|vignette|« Discours d’adieu » de Donald Trump prononcé le {{date|19 janvier 2021}} depuis la Maison-Blanche.]]
Le {{date|15 janvier 2021}}, admettant la victoire de Joe Biden, mais refusant de féliciter ce dernier, Donald Trump annonce qu'il quittera la [[Maison-Blanche|Maison Blanche]] dans la matinée du {{date|20 janvier 2021-}} à bord de [[Marine One]], pour ne pas avoir à croiser Joe Biden et ses équipes, et éviter ainsi toute passation de pouvoir<ref>{{Lien web |titre=Trump quittera Washington mercredi matin, avant l'investiture de Biden |url=https://www.leparisien.fr/international/trump-quittera-washington-mercredi-matin-avant-l-investiture-de-biden-15-01-2021-8419401.php |site=leparisien.fr |date=15 janvier 2021|consulté le=16 janvier 2021}}</ref>. Des spécialistes constatent des destructions d'[[archives]] présidentielles de la part de Trump, ce qu'accréditent des témoignages en interne<ref>{{Lien web |titre=Archives de la présidence Trump : la tentation du ménage ? |url=https://www.lepoint.fr/monde/archives-de-la-presidence-trump-la-tentation-du-menage-17-01-2021-2409970_24.php |site=Le Point |date=17 janvier 2021|consulté le=17 janvier 2021}}</ref>. Le {{date|19 janvier 2021-}}, pour la dernière fois, Donald Trump s'adresse à la nation en tant que président en fonction. Dans son discours, il déclare notamment « Alors que je termine mon mandat en tant que {{45e}} président des États-Unis, je me tiens devant vous vraiment fier de ce que nous avons accompli ensemble. Nous avons fait ce pour quoi nous sommes venus ici et bien plus encore. Cette semaine, nous inaugurons une nouvelle administration et prions pour qu'elle réussisse à assurer la sécurité et la prospérité de l'Amérique ». Puis, Donald Trump salue une dernière fois les Américains avec ces mots : « Je pars de ce lieu majestueux avec un cœur loyal et joyeux, un esprit optimiste et une confiance suprême que pour notre pays et pour nos enfants, le meilleur reste à venir. Être votre président a été le plus grand honneur de toute ma vie. Merci et adieu. Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique ». Il ne cite jamais le nom de son successeur dans cette ultime adresse à la nation<ref>{{Lien web |titre=Etats-Unis : Donald Trump invite les Américains à "prier" pour le succès de l'administration Biden |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/video-etats-unis-donald-trump-invite-les-americains-a-prier-pour-le-succes-de-l-administration-biden_4264387.html |site=francetvinfo.fr |date=19 janvier 2021|consulté le=20 janvier 2021}}.</ref>.

Dans les derniers jours de son mandat, Donald Trump propose une liste de cent personnes à [[Grâce (droit)|gracier]]. Parmi elles, se trouvent de nombreux proches et collaborateurs de tous ordres : membres de sa famille, hauts fonctionnaires, et rappeurs<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Au crépuscule de son mandat, Donald Trump s’apprête à accorder 100 grâces présidentielles |url=https://www.lci.fr/international/etats-unis-au-dernier-jour-de-son-mandat-donald-trump-s-apprete-a-accorder-100-graces-presidentielles-2175876.html |site=LCI |consulté le=18 janvier 2021}}</ref>. Ces listes ne seront pas nécessairement validées<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Pourquoi les grâces présidentielles accordées par Donald Trump suscitent-elles l'indignation? |url=https://www.bfmtv.com/international/pourquoi-les-graces-presidentielles-accordees-par-donald-trump-suscitent-elles-l-indignation_AN-202101180132.html |site=bfmtv.com |consulté le=18 janvier 2021}}.</ref>. Finalement, le {{date|19 janvier 2021-}}, il gracie {{nobr|73 personnes}}, dont [[Steve Bannon]], mais aucune personne de sa famille, ni lui-même<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Avant de quitter la Maison Blanche, Trump gracie 73 personnes dont son ex-conseiller Bannon |url=https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/avant-de-quitter-la-maison-blanche-trump-gracie-73-personnes-dont-son-ex-conseiller-bannon_AD-202101200039.html |site=BFMTV |consulté le=20 janvier 2021}}</ref>.

==== Départ de la Maison-Blanche ====
[[Fichier:The White House Congressional Ball (50800297712).jpg|vignette|Donald et Melania Trump le {{date|10 décembre 2020}}.]]

Contrairement à la tradition, Donald Trump n’assiste pas à la prestation de serment de son successeur, une première depuis [[Andrew Johnson]] en 1869<ref name="JDD calme" />. Le {{date|20 janvier 2021-}}, le président sortant quitte la Maison-Blanche à bord de [[Marine One]] en direction de la base aérienne militaire d'[[Andrews Air Force Base|Andrews]]. À son arrivée sur la base, des coups de canon sont tirés, et le président prononce un ultime discours, dans lequel il déclare : « Au revoir nous vous aimons. Nous reviendrons sous une forme ou une autre. Ayez une bonne vie, nous nous reverrons bientôt, adieu ». Le {{45e}} président des États-Unis décolle ensuite, à {{heure|9}}, pour la dernière fois à bord d'[[Air Force One]], en direction de [[Palm Beach (Floride)|Palm Beach]], en [[Floride]]. Donald Trump et son épouse s'installent ensuite dans leur club privé de [[Mar-a-Lago]]. Le mandat de Donald Trump s'achève à midi, au moment où Joe Biden [[Investiture de Joe Biden|prête serment]] sur la [[Bible]] devant le Capitole, et devient officiellement le {{46e}} président des États-Unis<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Alexis |nom=Buisson |titre=Mar-a-Lago, la cour trumpiste sous les palmiers |url=https://www.lepoint.fr/monde/mar-a-lago-la-cour-trumpiste-sous-les-palmiers-17-01-2021-2409943_24.php |site=lepoint.fr |date=17 janvier 2021|consulté le=18 janvier 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Donald Trump a quitté la Maison Blanche pour la Floride |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/donald-trump-a-quitte-la-maison-blanche-pour-la-floride_4265663.html |site=Franceinfo |date=20 janvier 2021|consulté le=12 août 2021}}</ref>.
{{clr|gauche}}

== Poursuites judiciaires postérieures au mandat présidentiel ==

=== Acquittement au Sénat ===
Le {{date|9 février 2021}} commence le procès en [[Impeachment (États-Unis)|destitution]] de Donald Trump au [[Sénat des États-Unis|Sénat]]<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Un procès "stupide": des ténors républicains contre la destitution de Trump |url=https://www.lepoint.fr/monde/un-proces-stupide-des-tenors-republicains-contre-la-destitution-de-trump-24-01-2021-2410974_24.php |site=Le Point |date=24 janvier 2021|consulté le=25 janvier 2021}}</ref>. Comme il ne peut plus être destitué, ayant quitté ses fonctions, une condamnation pourrait lui valoir une interdiction à vie d'exercer tout mandat politique aux États-Unis<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le procès en destitution de Donald Trump au Sénat commencera la deuxième semaine de février |url=https://www.lefigaro.fr/international/le-proces-en-destitution-de-donald-trump-au-senat-commencera-la-deuxieme-semaine-de-fevrier-20210123 |site=LEFIGARO |consulté le=23 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=EN DIRECT - Impeachment : le procès en destitution de Donald Trump commencera la 2e semaine de février |url=https://www.lci.fr/international/en-direct-impeachment-le-proces-en-destitution-de-donald-trump-commencera-la-2e-semaine-de-fevrier-2175961.html |site=LCI |consulté le=23 janvier 2021}}</ref>.

Les élus démocrates, en s'appuyant sur une série de vidéos, accusent Trump d'être l'{{Citation|incitateur en chef}} de l'[[Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump|invasion du Capitole]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Vidéos chocs à l’appui, les démocrates accusent Trump d’être l'"incitateur en chef" de l'assaut du Capitole |url=https://www.lci.fr/international/etats-unis-impeachment-videos-chocs-a-l-appui-les-democrates-accusent-donald-trump-d-etre-l-incitateur-en-chef-de-l-assaut-du-capitole-6-janvier-2021-2178066.html |site=LCI |consulté le=11 février 2021}}</ref>. Les élus républicains rejettent la procédure de destitution au motif qu'il est inconstitutionnel de juger un ancien président, arguant que la destitution ne s'applique qu'aux agents fédéraux en fonction<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Most Republican Senators Reject Constitutionality of Trump Impeachment |url=https://www.wsj.com/articles/republicans-challenge-trump-impeachment-trial-11611683182 |date=26 janvier 2021 |site=wsj.com |consulté le=4 avril 2023}}.</ref>. La défense de Trump est dirigée par les avocats [[:en:Michael van der Veen|Michael van der Veen]], David Schoen et Bruce Castor ; la plaidoirie de Bruce Castor suscite des railleries dans le camp démocrate et la consternation de Trump lui-même<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La performance de cet avocat de Trump a fait l'unanimité contre elle |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/proces-destitution-trump-bruce-castor_fr_60238ce6c5b6f38d06e8163c |site=Le HuffPost |date=10 février 2021|consulté le=10 février 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Impeachment: en découvrant ses avocats, Donald Trump fulmine |url=https://www.lefigaro.fr/international/impeachment-en-decouvrant-ses-avocats-donald-trump-fulmine-20210210 |site=lefigaro.fr|consulté le=10 février 2021}}</ref>.

Le {{date|13 février 2021-}}, Donald Trump est acquitté par le Sénat. Cinquante-sept sénateurs votent pour un verdict de culpabilité, dont sept républicains, et {{nobr|43 contre}}, en deçà de dix voix de la majorité des deux tiers requise par la Constitution<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Trump acquitted of inciting mob to attack US Capitol |url=https://www.bbc.com/news/live/world-us-canada-56054136 |date=13 février 2021 |site=bbc.com |consulté le=4 avril 2023}}.</ref>. Dans les procédures d'''impeachment'' qu'ont connues les États-Unis, jamais autant de sénateurs du même bord politique que le président n'avaient voté en faveur de sa destitution<ref>{{Article |langue=fr |titre=Donald Trump acquitté à l’issue de son second procès en destitution |périodique=Le Monde.fr |date=13 février 2021|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/13/le-proces-en-destitution-de-donald-trump-risque-de-se-prolonger-avec-la-convocation-de-temoins_6069866_3210.html |consulté le=13 février 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Assaut du Capitole : Trump acquitté par le Sénat américain |url=https://www.lefigaro.fr/international/assaut-du-capitole-une-condamnation-de-trump-de-moins-en-moins-probable-20210213 |site=lefigaro.fr|consulté le=13 février 2021}}</ref>. Le chef de la minorité républicaine, [[Mitch McConnell]], qui a voté « non coupable », en explique les raisons : il considère que ce n'est pas le rôle du Sénat de destituer un « simple citoyen »<ref name="Carl">{{lien web|auteur=Nicholas Fandos et Carl Hulse|titre=McConnell, Denouncing Trump After Voting to Acquit, Says His Hands Were Tied|url=https://www.nytimes.com/2021/02/13/us/mcconnell-trump-impeachment-acquittal.html?action=click&module=Spotlight&pgtype=Homepage|site=nyt.com|date=13 février 2021|consulté le=14 février 2021}}</ref> ; en revanche, il juge Donald Trump pleinement responsable du déroulement des évènements, de son mensonge sur la fraude à l'assaut du {{date|6 janvier 2021-}}, et indique que c'est à la justice des États-Unis de se saisir de son cas<ref name="Carl" />. De son côté, l'ancien président déclare, dans un communiqué : « Notre mouvement magnifique, historique et patriotique, ''Make America Great Again'', ne fait que commencer »<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Procès en destitution : Donald Trump acquitté |url=https://www.lepoint.fr/monde/proces-en-destitution-donald-trump-pourrait-etre-fixe-sur-son-sort-ce-samedi-13-02-2021-2413829_24.php |site=Le Point |date=13 février 2021|consulté le=13 février 2021}}</ref>.

=== Enquête parlementaire sur l’assaut du Capitole ===
Le {{date|2 février 2021}}, les procureurs démocrates évoquent une {{Citation|trahison d'une ampleur historique}} à propos des discours préalables à l'invasion du Capitole<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Deuxième procès en destitution de Donald Trump : l'ex-président accusé de "trahison historique" par les procureurs démocrates |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/procedure-de-destitution-de-donald-trump/deuxieme-proces-en-destitution-de-donald-trump-l-ex-president-accuse-de-trahison-historique-par-les-procureurs-democrates_4281115.html |site=francetvinfo.fr |date=02 février 2021|consulté le=03 février 2021}}.</ref>. Les avocats de Trump plaident quant à eux l'inconstitutionnalité de la procédure en raison du départ de celui-ci de la Maison-Blanche<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Destitution : les avocats de Donald Trump vont plaider l'inconstitutionnalité des poursuites |url=https://www.lefigaro.fr/international/destitution-les-avocats-de-donald-trump-vont-plaider-l-inconstitutionnalite-des-poursuites-20210203 |site=lefigaro.fr |consulté le=03 février 2021}}.</ref>.

Le {{date|19 décembre 2022}}, la commission parlementaire d'enquête sur [[Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump|l'assaut du Capitole]] rend ses conclusions et recommande au ministère de la Justice d'engager des poursuites pénales contre Donald Trump pour le rôle qu'il a joué dans cet événement<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Adrien Jaulmes |titre=Assaut du Capitole : la commission parlementaire recommande des poursuites pénales contre Trump |url=https://www.lefigaro.fr/international/assaut-du-capitole-donald-trump-a-montre-qu-il-etait-inapte-a-occuper-de-nouvelles-fonctions-publiques-selon-une-parlementaire-20221219 |accès url=libre |site=Le Figaro |date=2022-12-19 |consulté le=2022-12-20}}</ref>. Elle estime que l'ex-président américain pourrait être inculpé pour quatre motifs : obstruction d’une procédure officielle, conspiration contre les États-Unis, conspiration en vue de produire de fausses déclarations et incitation ou aide à une insurrection<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Piotr Smolar|titre=Assaut du Capitole : les conclusions accablantes pour Donald Trump de la commission d’enquête parlementaire|périodique=[[Le Monde]]|date=2022-12-20|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/20/assaut-du-capitole-les-conclusions-accablantes-pour-donald-trump-de-la-commission-d-enquete-parlementaire_6155130_3210.html|consulté le=2022-12-20}}</ref>.

=== Réactivation et nouvelles poursuites judiciaires ===
[[Fichier:Donald Trump (51336312710).jpg|vignette|Donald Trump en {{date|juillet 2021}}.]]

Plusieurs poursuites judiciaires sont réactivées à partir du {{date|20 janvier 2021-}}, en particulier des accusations de [[fraude]] et d'[[Agression sexuelle|agressions sexuelles]]. Les affaires en question portent sur le [[Financement des campagnes électorales|financement]] de la campagne présidentielle de 2016, les déclarations [[Fraude fiscale|fiscales]] de la Trump Organization, ses relations avec l'[[actrice pornographique]] [[Stormy Daniels]], et plusieurs accusations d'agression sexuelle<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Philippe |nom=Coste |titre=Trump, un futur ex-président à la merci des poursuites judiciaires |url=https://www.liberation.fr/planete/2021/01/17/un-futur-ex-president-a-la-merci-des-poursuites-judiciaires_1817846 |site=Libération.fr |date=17 janvier 2021|consulté le=18 janvier 2021}}</ref>.

En {{date|février 2021}}, dans une enquête relative à de possibles fraudes fiscales et bancaires, le procureur de Manhattan annonce examiner des documents couvrant 2011 à 2018. Le tout représente plusieurs millions de pages<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La justice a « des millions » de pages de déclarations d’impôts de Trump |url=https://www.20minutes.fr/monde/2985915-20210225-etats-unis-procureur-manhattan-obtenu-millions-pages-declarations-impots-donald-trump |site=20minutes.fr |consulté le=27 février 2021}}</ref>.

Dans la nuit du {{date|8 août 2022}}, le [[Federal Bureau of Investigation|FBI]] procède à une [[perquisition]] à [[Mar-a-Lago]], la résidence de Donald Trump en Floride. Selon le ''[[Washington Post]]'', les services secrets cherchaient des documents classés [[secret défense]] que l’ancien président est soupçonné avoir conservés après son départ de la Maison-Blanche, violant une loi fédérale sur l’espionnage aux États-Unis<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mar-a-Lago, théâtre d'une descente du FBI chez l'ex-président Donald Trump en Floride |url=https://www.lefigaro.fr/international/le-fbi-perquisitionne-la-residence-de-donald-trump-en-floride-20220809 |site=lefigaro.fr|date=2022-08-09 |consulté le=2022-08-14}}</ref>. Donald Trump annonce lui-même qu’un « raid » mené par les services secrets a eu lieu et dénonce une « persécution politique »<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Donald Trump dénonce une "persécution politique" après la perquisition de sa maison par le FBI |url=https://www.capital.fr/economie-politique/donald-trump-denonce-une-persecution-politique-apres-la-perquisition-de-sa-maison-par-le-fbi-1443615 |site=Capital.fr |date=2022-08-09 |consulté le=2022-08-14}}</ref>. Le FBI annonce quelques jours plus tard avoir trouvé des documents secrets dans la résidence de l’ancien chef d’État, dont certains concernent le « [[Emmanuel Macron|président de la République française]] »<ref>{{Article|langue=fr|titre=Perquisition chez Donald Trump : des documents « top secret », dont des informations sur le « président de la France », saisis par le FBI|périodique=Le Monde.fr|date=2022-08-12|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2022/08/12/perquisition-chez-donald-trump-des-documents-top-secret-saisis-par-le-fbi_6137909_3210.html|consulté le=2022-08-14}}</ref>. Lors d'une conférence de presse inhabituelle, le [[Procureur_général_des_États-Unis|ministre de la Justice]], [[Merrick Garland]], affirme avoir {{citation|personnellement approuvé}} la perquisition ; il condamne les {{citation|attaques infondées}} de la part des républicains contre son ministère et contre la police fédérale<ref>{{Lien web |titre=États-Unis : le ministre de la Justice a "personnellement approuvé" la perquisition chez Trump |url=https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20220811-%C3%A9tats-unis-le-ministre-de-la-justice-a-personnellement-approuv%C3%A9-la-perquisition-chez-trump |date=12/08/2022 |site=france24.com |consulté le=14/08/2022 |auteur=FRANCE24 avec l'AFP}}</ref>.

En {{date|mars 2023}}, Trump est inculpé par un grand jury de [[Manhattan]], à New York. Il est accusé d’avoir imputé à des dépenses juridiques une somme de {{formatnum:130000}} dollars versée à Stormy Daniels pour la faire taire sur la relation [[Adultère|extra-conjugale]] qu’il aurait eue avec elle en 2006. Trump aurait donc enfreint la loi électorale en falsifiant cette comptabilité. Il est le premier ancien président américain de l’histoire à faire l’objet d’une poursuite pénale<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Donald Trump inculpé par le procureur de Manhattan dans l'affaire Stormy Daniels |url=https://www.lefigaro.fr/international/un-grand-jury-a-new-york-a-vote-pour-inculper-au-penal-donald-trump-selon-des-medias-americains-20230330 |site=LEFIGARO |date=2023-03-30 |consulté le=2023-03-31}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Trump risque d'être arrêté dans les prochains jours |url=https://www.bbc.com/afrique/monde-65136933 |site=BBC News Afrique |date=2023-03-31 |consulté le=2023-03-31}}</ref>. Le {{date|4 avril 2023}}, formellement mis en état d'arrestation, Donald Trump plaide non-coupable des trente-quatre chefs d'accusation retenus contre lui<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Inculpation de Donald Trump : Comment va se dérouler la comparution historique de l’ex-président ce mardi |url=https://www.20minutes.fr/monde/4031012-20230403-inculpation-donald-trump-comment-va-derouler-comparution-historique-ex-president-mardi |date=4 avril 2023 |site=20minutes.fr |consulté le=4 avril 2023}}.</ref>. Il dénonce une persécution politique à son encontre à l'approche de l'élection présidentielle de 2024, souligne le fait que le procureur est démocrate et dénonce les faiblesses supposées de son argumentaire juridique<ref>https://www.lefigaro.fr/vox/monde/contre-donald-trump-la-justice-americaine-est-elle-politique-20230331</ref>.

==== Agression sexuelle et diffamation ====
En {{date|mai 2023}}, Donald Trump est condamné par un tribunal de Manhattan à verser 5 millions de dollars à E. Jean Caroll, qui l'accusait de viol en 2019 et de diffamation. Le jury requalifie le crime d'[[agression sexuelle]]<ref>{{Article|langue=en|titre=Trump found liable for sexual abuse of E. Jean Carroll, ordered to pay $5M|périodique=The Washington Post|date=9 mai 2023|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/nation/2023/05/09/e-jean-carroll-trump-trial-verdict/}}</ref>, le viol n'ayant pas été commis par l'introduction de son pénis, selon la qualification juridique du viol en vigueur à New York. Donald Trump conteste le montant des dommages et intérêts demandés, arguant qu'une telle somme serait excessive pour par exemple avoir frôlé un sein et intente un recours sous forme de motion. En {{date|mars 2024}}, le juge Kaplan rejette sa demande, exposant que le dossier est très clair, et qu'il s'agit bien d'un viol au sens courant du terme, justifiant la somme demandée<ref>{{Article|langue=en-US|prénom1=Aaron|nom1=Blake|titre=Analysis {{!}} Judge clarifies: Yes, Trump was found to have raped E. Jean Carroll|périodique=Washington Post|date=2024-01-26|issn=0190-8286|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/politics/2023/07/19/trump-carroll-judge-rape/|consulté le=2024-03-20}}</ref>.

==== Inculpations liées à ses tentatives de rester au pouvoir ====
Le {{date|1 août 2023}}, le procureur spécial Jack Smith, nommé par le ministère de la Justice, annonce l'inculpation de Donald Trump accusé de « complot contre les États-Unis », pour ce qui est qualifié d'{{citation|assaut sans précédent contre la démocratie américaine}} en relation avec ses [[Tentatives de renversement des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020|tentatives de conserver le pouvoir]] après sa défaite lors des élections présidentielles de 2020 et à l'[[Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump|Assaut du Capitole]]<ref>{{lien web|auteur=Corine Lestes|titre=Donald Trump inculpé pour un « assaut sans précédent contre la démocratie américaine »|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/02/donald-trump-inculpe-pour-un-assaut-sans-precedent-contre-la-democratie-americaine_6184170_3210.html|site=lemonde.fr|en ligne le=2 août 2023|consulté le=2 août 2023}}</ref>. Quinze jours plus tard, l'[[Géorgie (États-Unis)|État de Georgie]], où la pression de Trump et de ses alliés a été particulièrement forte, l'inculpe ainsi que dix-huit co-accusés pour notamment « fausses déclarations et faux documents, usurpation de fonction publique, faux et usage de faux, pressions sur des témoins....»<ref>{{lien web|auteur=Le Monde avec AFP|titre=Donald Trump inculpé en Géorgie pour tentative de manipulation du résultat de la présidentielle de 2020|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/15/donald-trump-dix-inculpations-dans-le-dossier-sur-la-tentative-d-inverser-le-resultat-de-l-election-presidentielle-en-georgie_6185417_3210.html#:~:text=L%27ancien%20président%20américain%20Donald,sur%20des%20responsables%20du%20scrutin.|site=lemonde.fr|en ligne le=15 août 2023|consulté le=17 août 2023}}</ref>.

=== Influence persistante au niveau national ===
L'ancien président fait sa première apparition officielle depuis son départ de la Maison-Blanche le {{date|28 février 2021}} en intervenant à la [[Conservative Political Action Conference]], où il évoque la possibilité de briguer de nouveau un second mandat, répétant qu'il pourrait « décider de battre les démocrates une troisième fois »<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump flirte avec l’idée de se représenter en 2024 |url=https://www.lepoint.fr/monde/trump-fait-son-grand-retour-public-en-attendant-son-come-back-politique-28-02-2021-2415763_24.php |site=lepoint.fr |date=28 février 2021|consulté le=04 juin 2021}}.</ref>. Les analystes estiment alors qu’il est toujours aussi influent au sein du Parti républicain et que sa popularité y est restée intacte malgré les évènements du Capitole de {{date|janvier 2021-}}<ref>{{Lien web |titre=Etats-Unis : pourquoi Donald Trump n'a rien perdu de son influence chez les républicains |url=https://www.lejdd.fr/International/etats-unis-pourquoi-donald-trump-na-rien-perdu-de-son-influence-chez-les-republicains-4049802 |site=lejdd.fr |consulté le=04 juin 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Le Point |nom=magazine |titre=Discret comme jamais, Trump reste profondément influent |url=https://www.lepoint.fr/monde/discret-comme-jamais-trump-reste-profondement-influent-26-01-2021-2411379_24.php |site=lepoint.fr |date=26 janvier 2021|consulté le=04 juin 2021}}.</ref>. Les enquêtes d'opinion le donnent grand favori en vue des [[Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2024|primaires républicaines de 2024]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=85% Of Republicans Want Candidates To Agree With Trump, Quinnipiac University National Poll Finds |url=https://poll.qu.edu/poll-release?releaseid=3810 |date=26 mai 2021|site=poll.qu.edu |consulté le=16 juin 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump serait le candidat favori des républicains pour 2024 |url=https://fr.news.yahoo.com/donald-trump-candidat-favori-republicains-2024-165254078.html |date=16 février 2021|site=news.yahoo.com |consulté le=16 juin 2021}}.</ref>.

Joe Biden demande le {{date|5 février 2021}} à ce que Donald Trump n'ait pas accès aux notes du Renseignement. Si les anciens présidents bénéficient traditionnellement de cet accès, Biden estime que Trump {{Citation|n'a pas besoin de recevoir les briefings des Renseignements}}. Il déclare : {{Citation|Quel sens cela a-t-il de lui donner un briefing des Renseignements ? Quel impact a-t-il encore, au-delà du fait qu'il pourrait déraper et dire quelque chose ?}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Biden estime que Trump ne devrait plus recevoir les briefings du renseignement américain |url=https://www.bfmtv.com/international/biden-estime-que-trump-ne-devrait-plus-recevoir-les-briefings-du-renseignement-americain_AD-202102060016.html |site=BFMTV |consulté le=06 février 2021}}</ref>.

[[Fichier:CPAC 2022 con Hermann Tertsch y Victor Gonzalez. (51915634644).jpg|vignette|Donald Trump à la [[Conservative Political Action Conference]] (CPAC) de 2022.]]
Toujours suspendu de [[Twitter]] et [[Facebook]], Trump lance et utilise son blog, baptisé « From The Desk of Donald Trump », dont le fonctionnement est similaire à celui de Twitter, entre {{date|mai 2021-}} et {{date|juin 2021}}, date à laquelle il le ferme<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Privé de Facebook et Twitter, Donald Trump lance un blog |url=https://www.20minutes.fr/high-tech/3035815-20210505-donald-trump-lance-son-propre-reseau-social |site=20minutes.fr |consulté le=04 juin 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Risée du Web, le blog de Donald Trump ferme après moins d'un mois |url=https://www.20minutes.fr/monde/3053139-20210603-risee-web-blog-donald-trump-ferme-apres-moins-mois |site=20minutes.fr |consulté le=04 juin 2021}}.</ref>. Au même moment est annoncée la suspension de ses comptes Facebook et [[Instagram]] pour deux ans minimum, jusqu’à ce que les « risques pour la sécurité du public aient disparu », ce qui conduit Donald Trump à parler d’« une insulte » faite à ses « {{nobr|75 millions}} d'électeurs » de l'élection présidentielle de 2020<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Facebook suspend Donald Trump pour deux ans, il dénonce une « insulte » à ses électeurs |url=https://www.nouvelobs.com/l-amerique-selon-trump/20210604.OBS44889/facebook-suspend-donald-trump-pour-deux-ans-il-denonce-une-insulte-a-ses-electeurs.html |site=nouvelobs.com |consulté le=04 juin 2021}}.</ref>.

Le {{date|26 juin 2021}}, à [[Wellington (Ohio)|Wellington]] ([[Ohio]]), l’ancien président organise un meeting pour la première fois depuis son départ de la Maison-Blanche. Il y dépeint les démocrates comme des « gauchistes radicaux » qui seraient responsables d’une recrudescence des crimes violents, décrit l'[[administration Biden]] comme étant « une catastrophe » et réitère ses accusations sans fondement de fraudes lors de l’élection présidentielle de 2020<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Avery |nom=Williams |titre=Trump rallies faithful in Lorain County |url=https://www.cleveland19.com/2021/06/26/what-expect-saturdays-trump-rally-lorain-county |date=26 juin 2021|site=cleveland19.com |consulté le=27 juin 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="guardian 26 juin">{{lien web|langue=en|url=https://www.theguardian.com/us-news/2021/jun/26/donald-trump-campaign-rally-ohio-republican-new-york-investigation-rudy-giuliani|prénom=Martin|nom=Pengelly|titre=Donald Trump returns to campaign trail with rally targeting Ohio Republican|site=theguardian.com|date=26 juin 2021|consulté le=27 juin 2021}}</ref>.

En {{date|octobre 2021}}, alors que les sondages continuent de le donner à égalité avec Joe Biden en cas de candidature à [[Élection présidentielle américaine de 2024|l'élection présidentielle de 2024]], Donald Trump annonce le lancement de son propre réseau social, baptisé « [[Truth Social]] ». La plateforme appartient au groupe nouvellement créé [[Trump Media & Technology Group|Trump Media & Technology]] (TMTG), une structure qui fournit également un service de vidéo à la demande et des podcasts « non-[[woke]] »<ref>{{Article |langue=fr |titre=Donald Trump annonce le lancement de son propre réseau social |périodique=Le Monde.fr |date=2021-10-21 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/21/donald-trump-annonce-le-lancement-de-son-propre-reseau-social_6099317_3210.html |consulté le=2021-10-21 }}</ref>. L'année suivante, le rachat de Twitter par le milliardaire [[Elon Musk]] permet son retour sur la plateforme, mais Donald Trump déclare préférer communiquer via son propre réseau social<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Elon Musk rouvre le compte Twitter de Donald Trump |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/donald-trump-fait-son-grand-retour-sur-twitter-grace-a-elon-musk-1880804 |accès url=libre |site=Les Echos |date=2022-11-20 |consulté le=2022-12-20}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Trump fait son grand retour sur Twitter grâce à Elon Musk |url=https://www.latribune.fr/technos-medias/trump-fait-son-grand-retour-sur-twitter-grace-a-elon-musk-941427.html |date=20 novembre 2022 |site=latribune.fr |consulté le=4 avril 2023}}.</ref>.

Durant la campagne pour les élections de mi-mandat de {{date|novembre 2022}}, Donald Trump mobilise intensivement ses partisans lors de grands meetings donnés à travers le pays<ref>{{lien web|langue=fr|titre=Etats-Unis : Biden et Trump rallient leurs troupes à la veille d’élections cruciales|date=2022-07-11|site=sudouest.fr|lire en ligne=https://www.sudouest.fr/international/etats-unis/etats-unis-biden-et-trump-rallient-leurs-troupes-a-la-veille-d-elections-cruciales-12892151.php|consulté le=2022-11-07}}</ref>. Sa mésentente avec le gouverneur de Floride, [[Ron DeSantis]], qui est présenté comme l’un de ses rivaux au sein du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]], apparaît publiquement<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Ron DeSantis, le Républicain qui pourrait concurrencer Donald Trump pour la Maison Blanche |url=https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/ron-de-santis-le-republicain-qui-pourrait-concurrencer-donald-trump-pour-la-maison-blanche_AN-202211060027.html |site=BFMTV |consulté le=2022-11-07}}</ref>.

== Campagne pour l'élection présidentielle de 2024 ==
{{Article détaillé|Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2024|Élection présidentielle américaine de 2024}}
[[Fichier:Trump 2024 2022 Campaign Logo.png|vignette|Logo de campagne de Donald Trump en vue de l'élection présidentielle de 2024.]]

Le {{date|15 novembre 2022}}, Donald Trump annonce officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 dans un discours prononcé depuis sa résidence de [[Mar-a-Lago]], en [[Floride]]. Il déclare notamment que « l’Amérique est de retour » et vante la performance réalisée par ses candidats aux [[Élections de mi-mandat aux États-Unis|élections de mi-mandat]], qui se sont déroulées quelques jours plus tôt<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Trump annonce sa candidature à la présidentielle de 2024 |url=https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/770893/trump-candidat-une-troisieme-fois-verdict-mardi-en-floride |site=Le Devoir |date=2022-11-15 |consulté le=2022-11-16}}</ref>.

Dans les semaines qui suivent l’annonce de sa candidature, il reprend les meetings à travers le pays et parvient à récolter des dons importants<ref>{{Lien web |langue=fr-FR|titre=Donald Trump en meeting pour se relancer dans la course à la présidentielle|date=2023-01-28|site=sudouest.fr |lire en ligne=https://www.sudouest.fr/international/etats-unis-cerne-par-les-scandales-donald-trump-en-meeting-pour-se-relancer-dans-la-course-a-la-presidentielle-13848684.php|consulté le=2023-04-04}}</ref>. Au début du mois de janvier 2023, un premier sondage donne Donald Trump gagnant face à Joe Biden<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Etats-Unis: un sondage donne Trump gagnant face à Biden en cas de nouveau duel en 2024 |url=https://www.bfmtv.com/international/etats-unis-un-sondage-donne-trump-gagnant-face-a-biden-en-cas-de-nouveau-duel-en-2024_AN-202303010510.html |site=BFMTV |consulté le=2023-04-04}}</ref>. En mars suivant, alors qu’il devient le premier président américain à être inculpé au pénal par la justice américaine, certains politologues estiment que cette inculpation pourrait tendre à « rassembler davantage autour de la personne Trump ». Sa cote de popularité augmente nettement à la veille de sa comparution devant la justice à [[Manhattan]], en avril 2023<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Donald Trump inculpé : sa cote de popularité monte en flèche |url=https://www.europe1.fr/politique/donald-trump-inculpe-sa-cote-de-popularite-monte-en-fleche-4175825 |site=Europe 1 |consulté le=2023-04-04}}</ref>.

Le {{date|15 janvier 2024}}, il remporte le [[caucus de l'Iowa]], avec 51 % des suffrages exprimés<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Julien |nom=Gester |titre=Primaire républicaine : avec son triomphe dans l’Iowa, Donald Trump conforte son statut de grand favori |url=https://www.liberation.fr/international/amerique/primaire-des-republicains-large-victoire-de-donald-trump-dans-liowa-20240116_QEJGOXLS6VDUPALZPFZBO6FYP4/ |site=Libération |consulté le=2024-01-16}}</ref>. Le {{date|24 janvier 2024-}}, il arrive à nouveau en première position lors de la primaire du [[New Hampshire]], récoltant plus de 54 % des voix, devant sa concurrente principale [[Nikki Haley]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=New Hampshire Primary Results 2024: Live Election Map {{!}} Races by County - POLITICO |url=https://www.politico.com/2024-election/results/new-hampshire/ |site=www.politico.com |date=2024-01-24 |consulté le=2024-01-28}}</ref>. Le {{Date|9 février 2024-}}, il remporte l’investiture républicaine dans le [[Nevada]] et reçoit 26 délégués supplémentaires<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump remporte facilement l’investiture républicaine dans le Nevada |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/09/etats-unis-donald-trump-remporte-facilement-l-investiture-republicaine-au-nevada_6215581_3210.html |site=Le Monde |date=9 février 2024 |consulté le=25 février 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Présidentielle américaine : Trump remporte facilement l'investiture républicaine au Nevada |url=https://www.lefigaro.fr/international/presidentielle-americaine-trump-remporte-facilement-l-investiture-republicaine-au-nevada-20240209 |site=Le Figaro |date=2024-02-09 |consulté le=2024-02-25}}</ref>. Le {{Date|25 février 2024-}}, Donald Trump poursuit sa série victorieuse en remportant les primaires républicaines en [[Caroline du Sud]] avec près de 60 % des suffrages<ref>{{Lien web |auteur=Piotr Smolar |titre=En Caroline du Sud, Donald Trump poursuit sa série victorieuse dans les primaires républicaines |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/25/en-caroline-du-sud-donald-trump-poursuit-sa-serie-victorieuse-dans-les-primaires-republicaines_6218406_3210.html |site=Le Monde |date=25 février 2024 |consulté le=25 février 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Adrien Jaulmes |titre=Primaire américaine : Donald Trump remporte une nouvelle victoire face à Nikki Haley en Caroline du Sud |url=https://www.lefigaro.fr/international/primaire-americaine-donald-trump-remporte-une-nouvelle-victoire-face-a-kikki-haley-en-caroline-du-sud-20240225 |site=Le Figaro |date=2024-02-25 |consulté le=2024-02-25}}</ref>. Le {{Date-|5 mars 2024-}}, il remporte le ''[[Super Tuesday]]'' en triomphant de sa rivale [[Nikki Haley]]<ref>{{Lien web |auteur=Piotr Smolar |titre=Présidentielle américaine 2024 : Joe Biden et Donald Trump s’avancent vers un nouveau duel, après un Super Tuesday sans surprise |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/06/presidentielle-americaine-2024-joe-biden-et-donald-trump-s-avancent-vers-un-nouveau-duel-apres-un-super-tuesday-sans-surprise_6220398_3210.html |site=Le Monde |date=6 mars 2024 |consulté le=6 mars 2024}}</ref>. Lors de cette grande journée électorale, il raffle 14 des 15 États mis en jeu dont la [[Californie]], la [[Caroline du Nord]] et le [[Texas]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Arthur Bijotat |titre=Primaires républicaines 2024 : la victoire de Donald Trump lors du «Super Tuesday» en cartes |url=https://www.lefigaro.fr/elections-americaines/primaires-republicaines-2024-la-victoire-de-donald-trump-lors-du-super-tuesday-en-cartes-20240306 |site=Le Figaro |date=2024-03-06 |consulté le=2024-03-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Marie-Violette Bernard |titre=Présidentielle américaine 2024 : Donald Trump seul en lice, Joe Biden conforté, deux résultats surprises… Ce qu'il faut retenir du "Super Tuesday" |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/presidentielle-americaine-2024-donald-trump-et-joe-biden-confortes-deux-resultats-surprises-ce-qu-il-faut-retenir-du-super-tuesday_6407227.html |site=France Info |date=2024-03-06 |consulté le=2024-03-06}}</ref>. Avec cette victoire, Donald Trump possède 995 délégués sur les 1 215 délégués nécessaires pour être officiellement investi candidat du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Élection américaine : après le Super Tuesday, où en est Trump ? Les résultats des primaires républicaines |url=https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/elections-americaines/infographies-election-americaine-2024-apres-le-super-tuesday-ou-en-est-donald-trump_AD-202403060382.html |site=BFM TV |date=2024-03-06 |consulté le=2024-03-06}}</ref>.

== Positions politiques ==
{{article détaillé|Positions politiques de Donald Trump}}
Donald Trump se définit comme un « républicain conservateur »<ref>{{Article|langue=en-US|auteur1=Megyn Kelly|auteur institutionnel=Kelly File|titre=Donald Trump: 'I want to make the country great again'|périodique=[[Fox News Channel|www.foxnews.com]]|date=2015-05-21|lire en ligne=http://www.foxnews.com/transcript/2015/05/21/donald-trump-want-to-make-country-great-again|archiveurl=https://web.archive.org/web/20160315034151/http://www.foxnews.com/transcript/2015/05/21/donald-trump-want-to-make-country-great-again|archivedate=2016-03-15|consulté le=2023-02-03|accès url=libre}}.</ref>, mais les commentateurs et les enquêtes d'opinion indiquent qu'il est beaucoup moins perçu comme un véritable conservateur (''true conservative'') ou comme une personne religieuse (''religious'') que les autres personnalités du Parti républicain<ref>{{Lien web |langue=en |titre=In G.O.P. image race, “strong” tops “conservative” |url=https://today.yougov.com/news/2016/01/12/gop-image-race-strong-tops-conservative/ |site=YouGov |date=2016/01/12|consulté le=26 juillet 2016}}.</ref>. Il indique être {{citation|totalement flexible sur beaucoup, beaucoup de sujets}}, et revendique sa capacité à être {{citation|imprévisible}}, ce qui le conduit régulièrement à changer de position<ref name="Flexible">{{Lien web |auteur=Gilles Paris |lien auteur=Gilles Paris |titre=Donald Trump, Monsieur « flexible » |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/05/15/donald-trump-monsieur-flexible_4919907_829254.html |site=lemonde.fr |jour=15 |mois=mai |année=2016 |consulté le=17 mai 2016}}.</ref>.

Il est parfois jugé sans {{citation|aucun équivalent dans l’histoire politique américaine}}<ref name="Affolant">{{Article|prénom1=Lucie|nom1=Robequain|titre=L'Affolant Donald Trump|périodique=[[Les Échos|www.lesechos.fr]]|date=2016-03-02|lire en ligne=http://www.lesechos.fr/02/03/2016/lesechos.fr/021736845491_l-affolant-donald-trump.htm|archiveurl=https://web.archive.org/web/20170129041614/http://www.lesechos.fr/02/03/2016/lesechos.fr/021736845491_l-affolant-donald-trump.htm|archivedate=2017-01-29|consulté le=14 mars 2016|accès url=libre}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Iris Deroeux |titre=Virée à Trump City… pardon, Atlantic City |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/150316/viree-trump-city-pardon-atlantic-city |site=[[Mediapart]] |jour=15 |mois=mars |année=2016 |consulté le=15 mars 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Iris Deroeux |titre=Mark Danner: «Avec Trump, nous explorons les nouveaux territoires de la politique» |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/290616/mark-danner-avec-trump-nous-explorons-les-nouveaux-territoires-de-la-politique |site=[[Mediapart]] |jour=29 |mois=juin |année=2016 |consulté le=29 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="MichelotMonde">{{Lien web |titre=Election américaine en direct : que faut-il retenir de la campagne ? |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/live/2016/11/08/election-americaine-en-direct-ouverture-des-premiers-bureaux-de-vote-sur-la-cote-est_5027375_829254.html |site=lemonde.fr |date=8 novembre 2016|consulté le=8 novembre 2016}}.</ref> ou {{citation|inclassable}}<ref name="VTournier">{{Lien web |prénom=Vincent |nom=Tournier |titre=Et maintenant Donald Trump traité de faux homme de droite ? L'attaque de Ted Cruz moins fausse qu'il n'y paraît |url=http://www.atlantico.fr/decryptage/et-maintenant-donald-trump-traite-faux-homme-droite-attaque-ted-cruz-moins-fausse-qu-parait-vincent-tournier-republicains-2673659.html |accès url=libre |site=[[Atlantico|www.atlantico.fr]] |jour=25 |mois=avril |année=2016 |consulté le=2023-02-03 |archive-url=https://web.archive.org/web/20190205044403/https://www.atlantico.fr/decryptage/2673659/et-maintenant-donald-trump-traite-de-faux-homme-de-droite-l-attaque-de-ted-cruz-moins-fausse-qu-il-n-y-parait-vincent-tournier-republicains |archive-date=2019-02-05}}.</ref>.

Soufian Alsabbagh le présente comme {{citation|un candidat [[Nativisme (politique)|nativiste]]-[[Nationalisme|nationaliste]]}}<ref name="Alsabbagh" />. L'historien [[Serge Berstein]] estime qu'il {{citation|pratique le [[populisme (politique)|populisme]] de la même manière que les partis populistes européens}}<ref name="Bernstein">{{Lien web |titre=Non, Donald Trump n'est pas fasciste mais... |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20160301.OBS5614/non-donald-trump-n-est-pas-fasciste-mais.html |site=tempsreel.nouvelobs.com |jour=1 |mois=mars |année=2016 |consulté le=18 juillet 2016}}.</ref> ; Soufian Alsabbagh, s'il souligne ses différences avec ces derniers, estime que son électorat partage des {{citation|motivations profondes}} avec les leurs<ref name="Alsabbagh" />. L'historien [[Robert Paxton]] juge qu'il ne représente pas {{citation|un extrémisme de droite, mais […] un extrémisme du centre, qui prône la suprématie de l'individu}}<ref name="Paxton">{{Lien web |titre=Donald Trump est-il fasciste ? |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20160331.OBS7523/donald-trump-est-il-fasciste.html |site=tempsreel.nouvelobs.com |jour=2 |mois=avril |année=2016 |consulté le=18 juillet 2016}}.</ref>. Pour Hadrien Desuin, Trump représente un populisme nouvelle génération : « [[Ultralibéralisme|ultralibéral]] en économie, il défend un État fort dans les domaines de la défense, de l'immigration et de la politique étrangère ».

Lors de sa campagne électorale de 2016, les idées qu’expriment Trump et son programme recueillent les faveurs et le soutien de mouvements américains d'[[extrême droite]] [[ultranationalisme|ultranationalistes]], [[racisme|racistes]] et [[suprémacisme|suprémacistes]] blancs, y compris le [[Ku Klux Klan]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2016/12/16/01003-20161216ARTFIG00237-etats-unis-les-ames-noires-du-ku-klux-klan.php « États-Unis : les âmes noires du Ku Klux Klan »], ''Le Figaro'', 16 décembre 2016.</ref>, qui se reconnaissent dans le discours de Trump et considèrent qu'il exprime leurs idées<ref>{{Article|auteur1=Julie Conan|titre=Comment Trump rallie les «suprémacistes blancs»|périodique=Le Soir|date=16 octobre 2016|lire en ligne=http://plus.lesoir.be/64136/article/2016-10-16/comment-trump-rallie-les-supremacistes-blancs#_ga=1.104767552.1728091190.1473438019|consulté le=17 octobre 2016|pages=}}.</ref> et le [[Parti nazi américain]]<ref>{{en}} Peter Holly, « [https://www.washingtonpost.com/news/post-nation/wp/2016/08/07/top-nazi-leader-trump-will-be-a-real-opportunity-for-white-nationalists/ Top Nazi leader: Trump will be a ‘real opportunity’ for white nationalists] » , ''Washington Post'', 7 août 2016.</ref>. Pour certains universitaires comme [[Robert Kagan]] ou [[Pierre de Senarclens]], il incarne un [[néofascisme|nouveau fascisme]]<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump, le retour du fascisme? |url=https://www.letemps.ch/opinions/2016/06/30/donald-trump-retour-fascisme |site=letemps.ch |jour=30 |mois=juin |année=2016 |consulté le=18 juillet 2016}}.</ref>. Alain Tourigny le qualifie sur le site ''lenouvelliste.ca'' d'imprévisible « maître de la planète », risquant de mener celle-ci à la [[Troisième Guerre mondiale|troisième guerre mondiale]]<ref>{{Lien web |titre=Donald Trump, futur maître de la planète? |url=https://www.lenouvelliste.ca/opinions/donald-trump-futur-maitre-de-la-planete-afbf92b326cb11c0e308ecae5ff7c62c |site=lenouvelliste.ca |date=21 janvier 2017|consulté le=28 novembre 2018}}.</ref>. L'association américaine [[Southern Poverty Law Center]] (SPLC), reconnue pour ses travaux d'étude et de surveillance des courants extrémistes, considère que {{citation|Trump est un héros pour l'''[[Alt-right]]''}}, la « droite alternative » regroupant différentes franges du mouvement conservateur américain partageant certaines idéologies, principalement [[racialisme|racialistes]] ou racistes comme le [[nationalisme blanc]] ou le suprémacisme, et qui toutes sont hostiles à l'immigration, au [[multiculturalisme]] et au « politiquement correct », autant de thèmes utilisés par Trump pour sa campagne<ref>{{en}} [https://www.splcenter.org/fighting-hate/extremist-files/ideology/alternative-right {{Langue|en|Alternative Right}}].</ref>.

[[Fichier:Donald Trump at 2015 Iowa Republican Party Lincoln Dinner.jpg|alt=|vignette|Donald Trump lors d'un dîner du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]] à [[Des Moines (Iowa)|Des Moines]] ([[Iowa]]) en 2015.]]

Certains analystes le comparent à [[George Wallace]], candidat indépendant à la présidence en [[Élection présidentielle américaine de 1968|1968]]<ref>{{Lien web |auteur=Denis Lafay |auteur2=[[Vincent Michelot]] |titre=Le phénomène Trump va faire pschitt |url=http://acteursdeleconomie.latribune.fr/debats/grands-entretiens/2016-02-01/-le-phenomene-trump-va-faire-pschitt.html |site=[[La Tribune (France, 1985)|La Tribune]] |jour=1 |mois=février |année=2016 |consulté le=14 mars 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Richard Hétu |titre=La violence, de George Wallace à Donald Trump |url=http://www.lapresse.ca/international/dossiers/maison-blanche-2016/201603/13/01-4960341-la-violence-de-george-wallace-a-donald-trump.php |site=[[La Presse (Montréal)|La Presse]] |jour=13 |mois=mars |année=2016 |consulté le=14 mars 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Jamelle Bouie |titre=Our George Wallace |url=http://www.slate.com/articles/news_and_politics/politics/2015/09/donald_trump_is_a_modern_day_george_wallace_the_republican_front_runner.html |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |jour=27 |mois=septembre |année=2015 |consulté le=14 mars 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="InterviewVinel">{{Lien web |auteur=Pierre Bouvier |auteur2=Jean-Christian Vinel |titre=Convention de Cleveland : « Le Parti républicain soutiendra Trump, quitte à perdre avec lui » |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/07/18/convention-de-cleveland-le-parti-republicain-decide-a-soutenir-trump-quitte-a-perdre-avec-lui_4971360_829254.html |site=lemonde.fr |jour=18 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=19 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Alsabbagh">{{Lien web |auteur=Eugénie Bastié |auteur2=Soufian Alsabbagh |titre=«Le trumpisme est un nationalisme renvoyant à l'Amérique des origines» |url=http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/03/02/01040-20160302ARTFIG00149-le-trumpisme-est-un-nationalisme-renvoyant-a-l-amerique-des-origines.php |site=lefigaro.fr |jour=2 |mois=mars |année=2016}}.</ref>, ou à [[Andrew Jackson]], septième président des États-Unis<ref>{{Lien web |auteur=Anne-Laure Delatte |titre=En 1829, Trump s’appelait Jackson |url=http://www.liberation.fr/debats/2016/03/28/en-1829-trump-s-appelait-jackson_1442454 |site=liberation.fr |jour=28 |mois=mars |année=2016 |consulté le=24 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Moïsi">{{Lien web |auteur=[[Dominique Moïsi]] |titre=Pourquoi l'Amérique de Trump rejette la mondialisation |url=https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021908435715-pourquoi-lamerique-de-trump-rejette-la-mondialisation-1220274.php |site=lesechos.fr |jour=9 |mois=mai |année=2016 |consulté le=24 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Steve Inskeep |titre=Donald Trump’s Secret? Channeling Andrew Jackson |url=https://www.nytimes.com/2016/02/17/opinion/campaign-stops/donald-trumps-secret-channelling-andrew-jackson.html |site=nytimes.com |jour=17 |mois=février |année=2016 |consulté le=24 juin 2016}}.</ref>. Le seul président américain auquel Donald Trump se réfère dans son discours d'investiture par le Parti républicain est [[Richard Nixon]] à travers la reprise de son slogan « ''Law and order'' » (« La loi et l'ordre »), ce qui est perçu comme un changement important dans un parti habitué à se référer essentiellement à [[Ronald Reagan]], et vise à mettre l'accent sur le thème de la [[Politique de sécurité nationale|sécurité nationale]]<ref name="Anti-Elites">{{Article |auteur1=Nicolas Bourcier |auteur2=Gilles Paris |titre=Donald Trump se veut le candidat anti-élites |périodique=Le Monde |numéro=22246 |jour=23 |mois=juillet |année=2016 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/07/22/donald-trump-se-veut-le-candidat-anti-elites_4973265_829254.html |pages=2}}.</ref>{{,}}<ref name="Post-Conservatisme">{{Lien web |auteur=Olivier Piton |titre=Donald Trump : du populisme au post-conservatisme |url=https://www.lopinion.fr/edition/international/donald-trump-populisme-post-conservatisme-110684 |site=[[L'Opinion (quotidien français)|L'Opinion]].fr |date=26 septembre 2016|consulté le=26 septembre 2016}}.</ref>. Bien qu'ayant des idées souvent opposées à celles de Ronald Reagan, tous deux sont parfois comparés car ils ont en commun de venir du milieu du spectacle, de ne pas être pris au sérieux par les élites et les médias lorsqu'ils lancent leur candidature pour la Maison-Blanche, et de susciter une grande incompréhension avec leur élection<ref name="ComparaisonReagan">{{Lien web |auteur=Clément Daniez |titre=La comparaison entre Trump et Reagan est-elle vraiment sérieuse? |url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/la-comparaison-entre-trump-et-reagan-est-elle-vraiment-serieuse_1842510.html |site=lexpress.fr |date=2 novembre 2016|consulté le=11 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="AllianceElectorale">{{Lien web |auteur=[[Romain Huret]] |titre=« Trump a réussi à créer une alliance électorale entre une élite conservatrice et une Amérique pauvre et ouvrière » |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/10/l-election-de-ronald-reagan-a-provoque-la-meme-incomprehension-que-celle-de-donald-trump_5028931_829254.html |site=lemonde.fr |date=10 novembre 2016|consulté le=11 novembre 2016}}.</ref>.

Il reprend par ailleurs des [[Théorie du complot|théories du complot]] sur des sujets divers<ref>{{Lien web |auteur=Vincent Destouches |titre=Comment l’élection présidentielle est devenue celle de la théorie du complot |url=http://www.lactualite.com/monde/comment-lelection-presidentielle-est-devenue-celle-de-la-theorie-du-complot/ |site=lactualite.com |jour=11 |mois=mai |année=2016 |consulté le=4 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Schneidermann">{{Lien web |auteur=[[Daniel Schneidermann]] |titre=Un conspirationniste nommé Donald Trump |url=http://www.liberation.fr/debats/2015/12/13/un-conspirationniste-nomme-donald-trump_1420415 |site=liberation.fr |jour=13 |mois=décembre |année=2015 |consulté le=4 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Hélène Vissière |titre=Donald Trump, théoricien du complot |url=http://www.lepoint.fr/monde/donald-trump-theoricien-du-complot-11-03-2016-2024563_24.php |site=lepoint.fr |jour=11 |mois=mars |année=2016 |consulté le=4 juin 2016}}.</ref> : [[Conspiracy Watch]] le propose comme l’héritier direct du courant pseudo-conservateur analysé par l’historien [[Richard Hofstadter]] dans sa célèbre conférence sur le style paranoïaque dans la politique américaine, à savoir un courant extrémiste de droite qui n'avait plus été représenté à ce niveau depuis la candidature de [[Barry Goldwater]] en [[élection présidentielle américaine de 1964|1964]]<ref name="ConspisPouvoir">{{Lien web |titre=Etats-Unis : l’élection qui met les conspirationnistes au pouvoir ? |url=http://www.conspiracywatch.info/Etats-Unis-l-election-qui-met-les-conspirationnistes-au-pouvoir_a1691.html |site=[[Conspiracy Watch]] |date=11 novembre 2016|consulté le=11 novembre 2016}}.</ref>. Certains observateurs voient dans sa propension au [[mensonge]] une manifestation de l'[[ère post-vérité]], dans la lignée de la campagne du [[référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne]]<ref>{{Lien web |titre=La vérité compte-t-elle encore en politique ? |url=https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/la-verite-compte-t-elle-encore-en-politique |site=[[France Culture]] |date=15 septembre 2016|consulté le=14 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Jane Suiter |titre=Post-truth Politics |périodique=Political Insight |volume=7 |numéro=3 |date=décembre 2016|lire en ligne=http://pli.sagepub.com/content/7/3/25.extract |consulté le=14 novembre 2016|pages=25-27}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Art of the lie |url=https://www.economist.com/news/leaders/21706525-politicians-have-always-lied-does-it-matter-if-they-leave-truth-behind-entirely-art |site=[[The Economist]].com |date=10 septembre 2016|consulté le=14 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=[[Pierre Haski]] |titre=Brexit, Trump : bienvenue dans l'ère "post-vérité" |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160914.OBS8003/brexit-trump-bienvenue-dans-l-ere-post-verite.html |site=tempsreel.nouvelobs.com |date=16 septembre 2016|consulté le=14 novembre 2016}}.</ref> ; le concept d'{{citation|[[hyperbole (rhétorique)|hyperbole]] vraie}}, issu de son ouvrage ''The Art of the Deal'' (1987) et né de la plume de son [[Nègre littéraire|nègre]] {{Lien|langue=en|trad=Tony Schwartz (author)|fr=Tony Schwartz (journaliste)|texte=Tony Schwarz}}, est considéré comme une théorisation de cette technique qu'il a mise en pratique tout au long de sa carrière d'homme d'affaires<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Ralph Keyes |titre=The Post-Truth Era |sous-titre=Dishonesty and Deception in Contemporary Life |passage=14-15 |éditeur=Macmillan |année=2004 |pages totales=320 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=f0Kvm3KObXoC}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Christian Salmon |titre=Trump ou la nuit des sorcières de l’Amérique |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/131116/trump-ou-la-nuit-des-sorcieres-de-l-amerique |site=[[Mediapart]] |date=13 novembre 2016|consulté le=14 novembre 2016}}.</ref>.

Ses biographes soulignent l'importance dans sa formation idéologique des sermons de [[Norman Vincent Peale]] à l'[[Collégiale Marble de New York|église Collégiale Marble de New York]], qu'il n'a jamais cessé de fréquenter depuis son enfance, en particulier dans son rapport à la vérité et à la réussite matérielle<ref name="HydreIdéologique">{{Lien web |auteur=Guillaume Gendron |titre=L’hydre idéologique du populiste Trump |url=http://www.liberation.fr/planete/2017/01/30/l-hydre-ideologique-du-populiste-trump_1545156 |site=liberation.fr |date=30 janvier 2017|consulté le=26 février 2017}}.</ref>.

Le 24 juin 2022, après l'annulation de l'arrêt [[Roe v. Wade]] garantissant depuis près d'un demi siècle le droit à [[Avortement|l'avortement]] au niveau [[Fédéralisme|fédéral]], Donald Trump salue dans un communiqué la décision de la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême]] et indique qu'il s'agit là de la « volonté de [[Dieu]] »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Droit à l'avortement révoqué : «C'est la volonté de Dieu», assure Donald Trump |url=https://www.europe1.fr/international/droit-a-lavortement-revoque-cest-la-volonte-de-dieu-assure-donald-trump-4119662 |site=Europe 1 |consulté le=2023-05-13}}</ref>.

== Synthèse des résultats électoraux ==
=== Primaires ===
{| class=wikitable style="text-align: center;"
|-
! scope=col rowspan=2 | Année
! scope=col rowspan=2 colspan=2 | Parti
! scope=col colspan=2 | Vote populaire
! scope=col rowspan=2 | Délégués
! scope=col rowspan=2 | Principal<br />adversaire
! scope=col rowspan=2 | Rang
|-
! scope=col | Voix
! scope=col | Pourcentage
|-
! scope=row| [[Élection présidentielle américaine de 2000#Primaires|2000]]
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|RPUSA}} |
| [[Parti de la réforme des États-Unis d'Amérique|Réforme]]
| colspan=5 {{NC}} <small>(abandon)</small>
|-
! scope=row| [[Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016|2016]]
| rowspan=2 {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
| rowspan=2 | [[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
| {{formatnum:14015993}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|44.9|100|hex={{Infobox Parti politique américain/couleurs|-REP}}}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|1441|2472|hex={{Infobox Parti politique américain/couleurs|-REP}}}}
| [[Ted Cruz]]
| rowspan=2 | {{1er}}
|-
! scope=row| [[Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2020|2020]]
| {{formatnum:18159752}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|94|100|hex={{Infobox Parti politique américain/couleurs|-REP}}}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|2549|2550|hex={{Infobox Parti politique américain/couleurs|-REP}}}}
| [[William Weld]]
|}

=== Élections générales ===
{| class=wikitable style="text-align: center;"
|-
! scope=col rowspan=2 | Année
! scope=col rowspan=2 colspan=2 | Parti
! scope=col rowspan=2 | Fonction<br />briguée
! scope=col rowspan=2 | Colistier
! scope=col colspan=2 | [[Vote populaire dans les élections présidentielles américaines|Vote populaire]]
! scope=col rowspan=2 | [[Collège électoral des États-Unis|Grands<br />électeurs]]
! scope=col rowspan=2 | Principal<br />adversaire
! scope=col rowspan=2 | Rang
|-
! scope=col | Voix
! scope=col | Pourcentage
|-
! scope=row| [[Élection présidentielle américaine de 2016|2016]]
| rowspan=2 {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
| rowspan=2 | [[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
| rowspan=2 | [[Président des États-Unis|Président]]
| rowspan=2 | [[Mike Pence]]
| {{formatnum:62984828}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|46.1|100|hex={{Infobox Parti politique américain/couleurs|-REP}}}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|304|538|hex={{Infobox Parti politique américain/couleurs|-REP}}}}
| [[Hillary Clinton]]
| {{1er}}
|-
! scope=row| [[Élection présidentielle américaine de 2020|2020]]
| {{formatnum:74216722}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|46.9|100|hex={{Infobox Parti politique américain/couleurs|-REP}}}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|232|538|hex={{Infobox Parti politique américain/couleurs|-REP}}}}
| [[Joe Biden]]
| {{2e}}
|}

== Vie privée ==
En 1977, il épouse [[Ivana Trump|Ivana Zelníčková]], athlète et mannequin [[Tchécoslovaquie|tchécoslovaque]], qu'il rencontre en 1976 dans le bar Maxwell's Plum<ref name="gold rush">{{Lien web |langue=en |auteur=Anthony Savignano |titre=After the gold rush |url=http://www.vanityfair.com/magazine/2015/07/donald-ivana-trump-divorce-prenup-marie-brenner |site=Vanityfair.com |date=septembre 1990}}.</ref>. Ils ont ensemble trois enfants : [[Donald Trump, Jr.]] (né le {{date|31|décembre|1977}}), [[Ivanka Trump]] (née le {{date|30|octobre|1981}}) et [[Eric Trump]] (né le {{date|6|janvier|1984}}). Ils divorcent en 1992. Donald Jr, Ivanka et Eric occupent tous trois des postes dans l'empire financier de leur père ; Ivanka et Eric quittent par la suite ces fonctions pour travailler à la Maison-Blanche.

Donald Trump dément la rumeur d'une relation qu'il aurait entretenue avec [[Carla Bruni]] en 1991<ref>{{Lien web |titre=Mick Jagger and Carla Bruni |url=http://www.nydailynews.com/entertainment/gossip/mick-jagger-affair-carla-bruni-exclusive-excerpts-christopher-andersen-mick-article-1.1109163 |site=NY Daily News |consulté le=08 décembre 2015}}.</ref>, rumeur qu'il aurait lui-même lancée<ref>[http://www.rtl.fr/actu/international/etats-unis-donald-trump-a-lui-meme-lance-la-rumeur-d-une-liaison-avec-carla-bruni-7782722454 « États-Unis : Donald Trump a lui-même lancé la rumeur d'une liaison avec Carla Bruni »], ''RTL'', 7 avril 2016.</ref>.

Le {{date|21 décembre 1993}}, il épouse l'actrice et présentatrice de télévision [[Marla Maples]], avec qui il a une fille, [[Tiffany Trump|Tiffany]] (née le {{date|13|octobre|1993}}). Le couple se sépare en 1997<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Karen S. Schneider |titre=The Donald Ducks Out |url=http://www.people.com/people/archive/article/0,,20122177,00.html |site=People.com |date=19 mai 1997}}.</ref> et divorce le {{date|8|juin|1999}}.

Depuis le {{date|22|janvier|2005}}, il est marié à [[Melania Trump|Melania Knauss]], mannequin originaire de [[Slovénie]] avec laquelle il a un fils, [[Barron Trump]] (né le {{date|20|mars|2006}}).

Par son fils Donald, Jr. et son épouse Vanessa Haydon Trump, il est grand-père de Kai Madison Trump (née le {{date|12|mai|2007}}), Donald John Trump III (né le {{date|18|février|2009}}), Tristan Milos Trump (né le {{date|2|octobre|2011}}), Spencer Frederick Trump (né le {{date|21|octobre|2012}}) et Chloe Sophia Trump (née le {{date|16|juin|2014}}). Sa fille [[Ivanka Trump|Ivanka]] et l'époux de cette dernière, [[Jared Kushner]], lui ont donné trois autres petits-enfants : Arabella Rose Kushner (née le {{date|17|juillet|2011}}), Joseph Frederick Kushner (né le {{date|14|octobre|2013}}) et Theodore James Kushner (né le {{date|27|mars|2016}})<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Louise Hall |titre=Donald Trump family tree: How many children and grandchildren does the president have? |url=https://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-politics/donald-trump-children-grandchildren-how-many-names-family-tree-a9688451.html?amp |site=Independent.co.uk |date=27 août 2020 |consulté le=20 décembre 2022}}</ref>. Son fils Eric et la femme de celui-ci, Lara Yunaska, lui ont également donné deux autres petits-enfants : Eric "Luke" Trump (né en {{date|septembre 2017}}) et Carolina Dorothy Trump (née en {{date|août 2019}})<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Julianne Pepitone |titre=Everything you need to know about Eric Trump |url=https://www.townandcountrymag.com/society/a9595569/eric-trump-facts/ |site=Townandcountrymag.com |date=6 août 2020 |consulté le=20 décembre 2022}}</ref>.

Donald Trump est un [[Protestantisme|protestant]] [[presbytérianisme|presbytérien]], et déclare aller à la [[Collégiale Marble de New York]], une des plus anciennes églises des États-Unis, située au cœur de Manhattan, où il a été influencé par son pasteur [[Norman Vincent Peale]], apôtre de la [[pensée positive]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Anne Toulouse |titre=Dans la tête de Donald Trump |passage=93 |éditeur=Stock |année=2016}}.</ref>. La [[pasteur (christianisme)|pasteure]] [[évangélisme|évangélique]] [[Paula White]] est sa conseillère spirituelle personnelle et a dirigé un comité consultatif évangélique à la Maison-Blanche<ref>{{Article | langue = fr | prénom1 = Philippe | nom1 = Gélie | titre = États-Unis : Paula White, la télévangéliste qui a signé un pacte avec Trump | périodique = [[Le Figaro]]| année = 2019 | mois = avril | jour = 15 | issn = 0182-5852 | url texte = https://www.lefigaro.fr/international/etats-unis-paula-white-la-televangelistequi-a-signe-un-pacte-avec-trump-20190415 | consulté le=5 novembre 2020}}.</ref>.

<gallery mode="packed" heights="110">
Fichier:Family trump in the Easter Egg Roll (cropped).jpg|alt=|Donald et [[Melania Trump]] avec leur fils, [[Barron Trump|Barron]], lors du [[Roulement des œufs|roulement des œufs de Pâques]] de 2017.
Fichier:White House Christmas 2018 (46369567571).jpg|alt=|Donald et Melania Trump dans le [[hall d'entrée de la Maison-Blanche]] à l’approche de [[Noël]] 2018.
Fichier:Earth-to-space call from the Oval Office (5).jpg|alt=|Donald Trump à la [[Maison-Blanche]] avec sa fille [[Ivanka Trump|Ivanka]], qui est sa [[Haut conseiller du président des États-Unis|haute conseillère]] durant sa présidence.
Fichier:President Trump and First Lady Melania Trump at Winfield House (48008124766).jpg|alt=|Donald Trump et sa famille recevant le prince [[Charles de Galles]] et son épouse [[Camilla Shand|Camilla]], en {{date|juin 2019}}.
Fichier:President Trump Travels to Georgia (50806725498).jpg|alt=|Donald Trump avec sa fille Ivanka et son fils [[Donald Trump, Jr.]] le {{date|4 janvier 2021}} à [[Washington (district de Columbia)|Washington, D.C.]]
</gallery>

{{Boîte déroulante/début|titre='''Arbre généalogique de la [[famille Trump]]'''}}
{{Famille Trump}}
{{Boîte déroulante/fin}}

== Dans la culture ==
Très médiatisé aux États-Unis dès les [[années 1980]], Trump est depuis cette époque l'une des figures de la [[culture populaire]] américaine.

Lise Wajeman, professeure de littérature comparée, relève peu après l'élection présidentielle de 2016 qu'{{citation|en quelques mois s’est forgée sur la Toile une sorte d’anthologie éparse des avatars de Trump dans les séries, films, bandes dessinées, romans}}, en particulier chez ses opposants, ce qui répond selon elle {{citation|à une triple nécessité : comprendre d’où le phénomène vient, imaginer où il va, essayer de le combattre}}<ref name="Wajeman2017">{{Lien web |auteur=Lise Wajeman |titre=Donald Trump, entre réalité et fiction |url=https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/060117/donald-trump-entre-realite-et-fiction |site=[[Mediapart]] |date=6 janvier 2017|consulté le=6 janvier 2017}}.</ref>.

En 2016 et 2017 s'ouvre aux États-Unis un débat par articles interposés, entre universitaires spécialistes de philosophie et [[psychologie politique]], examinant si Donald Trump, qui avait financé sa propre campagne (magnificence) possède ou non la « [[magnanimité]] » (conscience de ses grandes possibilités), vertu par excellence des gouvernants selon Aristote : ''Le magnificent M. Trump''<ref>{{Lien web|langue=en|titre=The Magnificent Mr. Trump |url=https://amgreatness.com/2016/11/06/the-magnificent-mr-trump/ |site=amgreatness.com |date=6 novembre 2016|consulté le=25 janvier 2018}}.</ref> ; ''La magnificence et la possible magnanimité de Trump au deuxième abord''<ref>{{Lien web|langue=en|titre=A second look at Trumps magnificence and possible magnanimity |url=https://amgreatness.com/2016/11/08/a-second-look-at-trumps-magnificence-and-possible-magnanimity/ |site=amgreatness.com |date=8 novembre 2016|consulté le=25 janvier 2018}}.</ref> ; ''Deux ou trois choses que Trump devrait apprendre d'Aristote''<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Trump should learn a thing or two from Aristotle |url=https://www.huffingtonpost.com/entry/trump-should-learn-a-thing-or-two-from-aristotle_us_5935ad8be4b033940169cce8 |site=huffingtonpost.com |date=5 juin 2017|consulté le=25 janvier 2018}}.</ref>. Dans ce dernier article, Peter F. Cannavò clôt le débat en soulignant qu'il ne faut pas confondre conscience de ses propres possibilités, éventuellement grandes, et arrogance.

Les projets, l'action et la manière particulière de s'exprimer de Donald Trump ont causé l'apparition du vocable « [[wikt:trumpisation|trumpisation]] », qui a donné « [[wikt:trumpiser|trumpiser]] » et « [[wikt:trumpisme|trumpisme]] »<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=20 phrases inoubliables de Donald Trump. |url=http://www.lepoint.fr/monde/20-phrases-inoubliables-de-donald-trump-08-10-2016-2074464_24.php |site=lepoint.fr |date=08 octobre 2016|consulté le=21 février 2018}}.</ref>. Il a été prononcé pour la première fois en public par l'ancien Premier ministre français Manuel Valls; ce néologisme a été accepté par le Conseil de la langue en Suède (trumpifiering)<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Trumpisation, néologisme de Valls, entre dans le dictionnaire suédois|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/27/97001-20161227FILWWW00213-trumpisation-neologisme-de-valls-entre-dans-le-dictionnaire-suedois.php |site=lefigaro.fr |date=27 décembre 2016|consulté le=21 février 2018}}.</ref>.

En 2017, le chercheur Vazrick Nazari décerne à un papillon le nom de ''[[Neopalpa donaldtrumpi]]'' en référence à la chevelure de Donald Trump<ref>{{Lien web|titre=Neopalpa donaldtrumpi : la mite nommée en référence à Donald Trump |url=https://www.geo.fr/photos/reportages-geo/neopalpa-donaldtrumpi-la-mite-nommee-en-reference-a-donald-trump-169122 |site=geo.fr |date=19 janvier 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |prénom=Anne-Sophie |nom=Tassart |titre=Un papillon arborant une étrange coiffe jaune nommé donaldtrumpi |url=https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/insectes/donald-trump-son-nom-donne-a-un-papillon-a-l-etrange-coiffe-jaune_109924 |site=[[Sciences et Avenir]] |date=20 janvier 2017}}.</ref>.

=== Livres ===
==== Fiction ====
Dans le roman ''[[American Psycho (roman)|American Psycho]]'' de [[Bret Easton Ellis]] (1991), Donald Trump est cité à plusieurs reprises par le protagoniste [[Patrick Bateman]], qui le considère comme un modèle<!-- référence nommée mais non explicitée : ref name="american psycho" / -->. ''A posteriori'', des œuvres de fiction [[Uchronie|uchroniques]] ou [[Dystopie|dystopiques]] sont présentées comme des anticipations de l'élection de Donald Trump, telles que ''[[Le Complot contre l'Amérique]]'' de [[Philip Roth]] (2004) ou ''[[Cela ne peut arriver ici]]'' de [[Sinclair Lewis]] (1935) ; un rapprochement est également fait avec le personnage de [[Lex Luthor]], ennemi de [[Superman]] élu président des États-Unis<ref>{{Lien web |titre=Les romans qui ont prédit Trump |url=http://www.books.fr/romans-ont-predit-trump/ |site=[[Books]].fr |date=7 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Jean-Marie Pottier |titre=Le roman noir de l'élection de Donald Trump |url=http://www.slate.fr/story/123269/election-trump-roman-fasciste |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |date=21 septembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Carlos Lozada |titre=How does Donald Trump stack up against American literature’s fictional dictators? Pretty well, actually. |url=https://www.washingtonpost.com/news/book-party/wp/2016/06/09/how-does-donald-trump-stack-up-against-american-literatures-fictional-dictators-pretty-well-actually/ |site=[[The Washington Post]].com |date=9 juin 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=L. Alemany |titre=Charles Linbergh, Lex Luthor y Donald Trump |url=http://www.elmundo.es/cultura/2016/11/09/582317e4468aebcb048b46c9.html |site=[[El Mundo (Espagne)|El Mundo]].es |date=9 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Melissa Leon |titre=The Many Ways Donald Trump Is a Real-Life Lex Luthor |url=http://www.thedailybeast.com/articles/2016/08/14/the-many-ways-donald-trump-is-a-real-life-lex-luthor.html |site=[[The Daily Beast]].com |date=14 août 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>. Dans ''[[La Parabole des talents]]'', roman dystopique d'[[Octavia E. Butler]] publié en 1998, le sénateur Andrew Steele, dont les partisans s'assemblent afin de brûler des sorcières {{incise|ce qu'il condamne {{citation|dans un langage si doux que ses partisans étaient libres d’entendre ce qu’ils voulaient entendre}}}}, utilise le slogan de Ronald Reagan repris par Donald Trump, « ''[[Make America Great Again]]'' »<ref name="Wajeman2017" />{{,}}<ref name="HuffPost0117">{{Lien web |langue=en |auteur=Maddie Crum |titre=A Dystopian Novelist Predicted Trump’s Campaign Slogan In The ‘90s |url=http://www.huffingtonpost.com/entry/octavia-butler-predicted-make-america-great-again_us_5776d9dce4b0416464100242 |site=[[HuffPost|The Huffington Post]].com |date=2 juillet 2016|consulté le=6 janvier 2017}}.</ref>. En 2017, ''[[La Maison Golden]]'' de [[Salman Rushdie]] se moque du président sous le personnage de Gary « Green » Gwynplaine<ref>{{Lien web|url= https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-tour-du-monde-des-idees/le-roman-sur-trump-de-salman-rushdie-peine-a-convaincre-les-critiques-4489592|titre= Le roman sur Trump de Salman Rushdie peine à convaincre les critiques|site= Radio France|date= 17-10-2017}}</ref>. Dans le roman ''[[L'Anomalie]]'' d'[[Hervé Le Tellier]] ([[prix Goncourt]] 2020), Donald Trump est un personnage qu'on devine, et ayant une part importante dans l'histoire, bien que son nom réel ne soit jamais cité (il est toujours désigné comme « le président américain »). Il est décrit dans le roman, comme présentant « une forte ressemblance avec un gros mérou à perruque blonde »<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Hervé Le Tellier|titre=L'Anomalie|lieu=États-Unis|éditeur=Gallimard|date=|isbn=}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|titre=Le prix Goncourt pour Hervé Le Tellier avec "L'Anomalie" |url=https://www.europe1.fr/culture/le-prix-goncourt-pour-herve-le-tellier-avec-lanomalie-4009019 |site=europe1.fr |date=30-11-2020 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.

==== Journalisme ====
En {{date|janvier 2018}}, le journaliste [[Michael Wolff]] publie le livre ''[[Le Feu et la Fureur : Trump à la Maison-Blanche]]'', qui décrit la première année de présidence de Trump comme particulièrement chaotique. Des témoignages rapportés par l'auteur mettent en doute les capacités intellectuelles de Trump ainsi que son aptitude à gouverner, voire sa santé mentale. Les ventes de l'ouvrage et son audience médiatique relancent le débat sur la question de l'équilibre mental de Donald Trump, ce qui provoque cette réaction de sa part sur Twitter : {{Citation|En fait, tout au long de ma vie, mes deux plus grands atouts ont été ma stabilité mentale et le fait d'être, genre, vraiment intelligent […]. Je suis passé d'homme d'affaires TRÈS prospère à grande vedette de la télévision… à président des États-Unis (dès mon premier essai). Je pense qu’on peut me qualifier non pas de malin, mais de génie… et un génie très équilibré en plus<ref>{{citation étrangère|langue=en|Actually, throughout my life, my two greatest assets have been mental stability and being, like, really smart. Crooked Hillary Clinton also played these cards very hard and, as everyone knows, went down in flames. I went from VERY successful businessman, to top T.V. Star… to President of the United States (on my first try). I I think that would qualify as not smart, but genius… and a very stable genius at that!}}<br>{{Lien web|titre=Donald Trump se qualifie de « génie très stable » |url=http://www.lepoint.fr/monde/donald-trump-se-qualifie-de-genie-tres-stable-08-01-2018-2184698_24.php |site=Le Point |jour=8 |mois=janvier |année=2018 |consulté le=8 janvier 2018}}.</ref> !}}

En {{date|septembre 2018}}, le journaliste politique [[Bob Woodward]] publie le livre ''[[Peur (Bob Woodward)|Peur]]'', qui décrit une Maison-Blanche en proie au chaos et un président incompétent et dépassé par sa tâche, auquel son entourage va jusqu'à subtiliser des documents à signer pour l'empêcher de prendre des décisions dangereuses<ref>[https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/09/05/bob-woodward-s-attaque-a-la-maison-blanche-de-donald-trump_5350316_4853715.html « C’est un idiot. Il a déraillé » : la Maison Blanche de Trump vue par le journaliste Bob Woodward], ''[[Le Monde]]'', 5 septembre 2018</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/09/12/la-maison-blanche-de-trump-selon-woodward-entre-predateurs-et-atelier-du-diable_5353710_3222.html La Maison Blanche de Trump, selon Bob Woodward, récit d’une administration à la dérive], ''Le Monde'', 12 septembre 2018</ref>.

=== Cinéma ===
Donald Trump a effectué divers [[caméo]]s dans des œuvres [[cinéma]]tographiques, la plupart du temps en jouant son propre rôle<ref name=":2">{{Lien web |langue=en |auteur=CH2 |titre=Every Donald Trump Cameo Ever |url=https://www.youtube.com/watch?v=yosAVMB47-Y |site=Youtube |année=14 novembre 2015}}.</ref> :
{{Colonnes|taille=30|
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Ghosts Can't Do It]]'' : lui-même
* [[1992 au cinéma|1992]] : ''[[Maman, j'ai encore raté l'avion !]]'' : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Home Alone 2 (1992) |url=https://www.imdb.com/title/tt0104431/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[1994 au cinéma|1994]] : ''[[Les Chenapans]]'' : le père de Waldo<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The Little Rascals (1994) |url=https://www.imdb.com/title/tt0110366/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[1995 au cinéma|1995]] : ''Across the Sea of Time'' : lui-même
* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Eddie (film)|Eddie]]'' : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Eddie (1996) |url=https://www.imdb.com/title/tt0116168/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* 1996 : ''[[L'Associé (film, 1996)|L'Associé]]'' : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The Associate (1996) |url=https://www.imdb.com/title/tt0115580/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[Studio 54 (film)|Studio 54]]'' : un client VIP
* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[Celebrity (film, 1998)|Celebrity]]'' : lui-même
* [[2001 au cinéma|2001]] : ''[[Zoolander]]'' : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Zoolander (2001) |url=https://www.imdb.com/title/tt0196229/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[L'Amour sans préavis]]'' : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Two Weeks Notice (2002) |url=https://www.imdb.com/title/tt0313737/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Wall Street : L'argent ne dort jamais]]'' : lui-même (scène [[Outtake|coupée au montage]] de la version cinéma mais visible lors de la sortie en vidéo)<ref>{{Lien web|langue=en|url= https://www.dailymail.co.uk/news/article-4747392/Trump-cut-Wall-Street-sequel-absurd-demands.html|titre= Revealed: Trump's absurd demands to appear in Wall Street sequel before scene was left on the cutting room floor - but his former communications director The Mooch DOES make a cameo|site= [[Daily Mail]]|date= 31-07-2017}}</ref>
}}

[[Joe Dante]], réalisateur de la série ''[[Gremlins]]'', s'en est inspiré pour créer le personnage Daniel Clamp dans le film ''[[Gremlins 2 : La Nouvelle Génération|Gremlins 2: La nouvelles génération]]''<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Antoine Katerji |titre=« Gremlins 2 », le premier film anti-Trump de l’histoire du cinéma |périodique=L'OBS |date=06 mars 2016|lire en ligne=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-bad-taste/20160306.RUE2269/gremlins-2-le-premier-film-anti-trump-de-l-histoire-du-cinema.html}}</ref>. [[Bob Gale]], scénariste de la série ''[[Retour vers le futur (trilogie)|Retour vers le futur]]'', dit aussi s'être inspiré de lui pour imaginer le personnage de Biff Tannen, devenu milliardaire dans un futur alternatif dans ''[[Retour vers le futur 2]]''<ref>[http://www.thedailybeast.com/articles/2015/10/21/how-back-to-the-future-predicted-trump.html ''Back to the Future'' Writer: Biff Tannen Is Based on Donald Trump], ''The Daily Beast'', 21 octobre 2015.</ref>. Dans ''[[Wonder Woman 1984]]'', le rôle du super-vilain [[Maxwell Lord]] est aussi inspiré de Donald Trump<ref>{{Lien web|url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/wonder-woman-1984-mechant-max-lord_fr_5f40f982c5b6763e5dc39337|titre=Dans "Wonder Woman 1984", ce méchant ne vous fait penser à personne? |date=22 août 2020|consulté le=30 septembre 2020|site=[[Le HuffPost]]}}.</ref>. Au début d'''[[Ocean's Eleven (film, 2001)|Ocean's Eleven]]'', Danny Ocean se trouve à [[Atlantic City]] et passe un coup de fil devant un hôtel appartenant à Trump (son nom y est affiché avec de grands néons rouges).

En {{date|octobre 2016}}, pendant la campagne présidentielle, le cinéaste [[Michael Moore]] sort un film intitulé ''[[Michael Moore in TrumpLand]]'' qui, contrairement à ce que le titre peut laisser entendre, n'est pas une attaque frontale contre Donald Trump, mais un plaidoyer pour [[Hillary Clinton]]<ref name="NYTimes1">{{Lien web|langue=en|auteur=Neil Genzlinger |titre=‘Michael Moore in TrumpLand’ Isn’t About Donald Trump |url=https://www.nytimes.com/2016/10/20/movies/review-michael-moore-in-trumpland.html?_r=0 |site=nytimes.com|date=19 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Point">{{Lien web |titre="Michael Moore in Trumpland": un plaidoyer optimiste en faveur d'Hillary Clinton |url=http://www.lepoint.fr/culture/michael-moore-in-trumpland-un-plaidoyer-optimiste-en-faveur-d-hillary-clinton-21-10-2016-2077463_3.php |site=Le Point|date=21 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Monde">{{Lien web |auteur=Stéphane Lauer |titre=Michael Moore s’immisce dans la campagne américaine |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/10/22/michael-moore-s-immisce-dans-la-campagne-a-clinton-en-plein-trumpland_5018542_829254.html |site=Le Monde|date=22 octobre 2016}}.</ref>. En 2018, dans un documentaire intitulé ''[[Fahrenheit 11/9]]'', il compare Donald Trump à [[Adolf Hitler]]<ref>[https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/09/07/97001-20180907FILWWW00101-michael-moore-compare-trump-a-hitler-dans-un-nouveau-documentaire.php « Michael Moore compare Trump à Hitler dans un nouveau documentaire »], ''Le Figaro'', 7 septembre 2018</ref>.

Il est l'un des personnages du film d'animation ''[[Royal Corgi]]'' (2019).

=== Télévision ===
Donald Trump a effectué de nombreux [[caméo]]s dans des œuvres [[série télévisée|télévisuelles]], en général dans son propre rôle<ref name=":2" /> :
{{Colonnes|taille=30|
* [[1985 à la télévision|1985]] : ''[[The Jeffersons]]'' (épisode 9 de la saison 11) : lui-même
* [[1987 à la télévision|1987]] : ''I'll take Manhattan'' (deuxième épisode) : lui-même
* [[1994 à la télévision|1994]] : ''[[Le Prince de Bel-Air]]'' (épisode 25 de la saison 4, ''Maison à vendre'') : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Le prince de Bel-Air (1990–1996) : For Sale by Owner |url=https://www.imdb.com/title/tt0582968/ |site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[1996 à la télévision|1996]] : ''[[Une nounou d'enfer]]'' (épisode 4 de la saison 4 : ''La Gloire de Miss Fine'') : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The Nanny (1993–1999) : The Rosie Show |url=https://www.imdb.com/title/tt0657353/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[1997 à la télévision|1997]] : ''[[Le Drew Carey Show]]'' (épisode 24 de la saison 2 : ''New York and Queens'') : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The Drew Carey Show (1995–2004) : New York and Queens |url=https://www.imdb.com/title/tt0566470/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* 1997 : ''{{Lien|langue=en|trad=Suddenly Susan|fr=Susan !|texte=Susan!}}'' (épisode 22 de la saison 1 : ''Impair et passe '') : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Suddenly Susan (1996–2000) : I'll See That and Raise You Susan |url=https://www.imdb.com/title/tt0712721/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[1998 à la télévision|1998]] : ''[[Spin City]]'' (épisode 14 de la saison 2 : ''Le maire cherche l'inspiration'') : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Spin City (1996–2002) : The Paul Lassiter Story |url=https://www.imdb.com/title/tt0707099/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[1999 à la télévision|1999]] : ''[[Sex and the City]]'' (épisode 8 de la saison 2 : ''Légendes urbaines'') : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Sex and the City (1998–2004) : The Man, the Myth, the Viagra |url=https://www.imdb.com/title/tt0698684/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[2001 à la télévision|2001]] : ''[[The Job]]'' (épisode 2 de la saison 1 : ''Elizabeth Hurley'') : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The Job (2001–2002) : Elizabeth |url=https://www.imdb.com/title/tt0616175/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
* [[2004 à la télévision|2004]] : ''[[Saturday Night Live]]'' (saison 29, épisode 16 : ''Donald Trump, [[Ben Harper]], [[Jack Johnson (musicien)|Jack Johnson]], [[Toots and the Maytals]]'') : lui-même<ref name="a.">“Donald Trump/Toots and the Maytals (2004)”. IMDb. imdb.com. Saturday Night Live (TV Series). Web. Consulté le 15 décembre 2016. <https://www.imdb.com/title/tt0694854/plotsummary?ref_=tt_ov_pl></ref>{{,}}<ref name="b.">“Saturday Night Live”. TV Guide. tvguide.com. First Aired: April 3, 2004. Web. Consulté le 15 décembre 2016.</ref>
* [[2005 au cinéma|2005]] : ''[[Des jours et des vies]]'' : lui-même
* [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[WWE Raw]]'' (épisodes du 15 et 22 juin) : lui-même<ref>{{Lien web |langue=en |titre=WWE Monday Night RAW (1993– ) : The 3-For-All |url=https://www.imdb.com/title/tt1457043/|site=Internet Movie Database}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=WWE Monday Night RAW (1993– ) : Trump Raw |url=https://www.imdb.com/title/tt1461149/|site=Internet Movie Database}}.</ref>
}}

En 1992, dans l'épisode ''L'Ange'' de la série ''[[Code Quantum]]'', Donald Trump enfant (joué par Justin Thomson) est transporté avec ses parents par Sam Beckett devenu chauffeur de taxi. En 1995, il fait une apparition dans son propre rôle, à la fin du téléfilm Pour l’amour du risque, ''Secrets de famille'' (''Hart to Hart : Secrets of the Hart''). En 2000, un épisode des ''[[Les Simpson|Simpsons]]'', ''[[Les Simpson dans 30 ans]]'', prédit son élection comme président des États-Unis : [[Lisa Simpson]] lui succède en 2030 après un bilan catastrophique<ref>{{Lien web |titre=Il y a 15 ans, les « Simpsons » prédisaient que Donald Trump serait président des États-Unis |url=https://www.20minutes.fr/insolite/1664823-20150810-15-ans-simpsons-predisaient-donald-trump-president-etats-unis |site=[[20 Minutes]] |date=10 août 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Léa Bodin |titre=Donald Trump président : les Simpson l'avaient prédit… en 2000 |url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18657643.html |site=[[Allociné]] |date=9 novembre 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>. Interrogé durant la campagne des primaires républicaines de 2016, le scénariste [[Dan Greaney]] indique que cette idée {{citation|est apparue logiquement comme la dernière étape avant de toucher le fond. Elle a été exploitée parce qu'elle était cohérente avec la vision d'une Amérique devenue folle}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre='Simpsons' Writer Who Predicted Trump Presidency in 2000: "It Was a Warning to America" |url=http://www.hollywoodreporter.com/live-feed/simpsons-writer-who-predicted-trump-876295 |site=[[The Hollywood Reporter]].com |date=16 mars 2016|consulté le=9 novembre 2016}}.</ref>.

Le {{date|3 avril 2004}}, [[Ben Harper]] et [[Jack Johnson (musicien)|Jack Johnson]] ont joué avec [[Toots and the Maytals]] dans [[Saturday Night Live]] (saison 29, épisode 16), un épisode avec Donald Trump comme invité principal<ref name="a." />{{,}}<ref name="b." />.

La {{formatnum:2327}}{{e}} étoile lui est décernée en 2007 sur le [[Hollywood Walk of Fame]], au titre de son émission de [[téléréalité]] ''The Apprentice''<ref name="vsd" />. Pour dénoncer la proposition de Trump d'édifier une muraille à la frontière mexicaine, l'artiste urbain Plastic Jesus s'est servi de cette étoile pour une œuvre éphémère, en l'entourant d'un mur fait de planches de bois, haut d'une quinzaine de centimètres et surmonté de fils barbelés<ref>{{Lien web |titre=Un mur de contestation autour de l’étoile de Donald Trump à Hollywood |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/video/2016/07/21/un-mur-de-contestation-autour-de-l-etoile-de-donald-trump-a-hollywood_4972852_829254.html |site=lemonde.fr |jour=21 |mois=juillet |année=2016 |consulté le=21 juillet 2016}}.</ref>.

Dans la [[saison 5 de Scandal|saison 5]] de la série télévisée ''[[Scandal (série télévisée)|Scandal]]'', le personnage de Hollis Doyle est inspiré de Donald Trump.

Sa candidature à l'[[Élection présidentielle américaine de 2016|élection présidentielle de 2016]] puis sa victoire en font un personnage très récurrent des sketches lors des ''shows'' télévisés américains<ref>{{Article |titre=Etats-Unis : comment les talk-shows s’adaptent à Trump |périodique=lejdd.fr |date=21 juin 2017|lire en ligne=http://www.lejdd.fr/International/USA/Etats-Unis-comment-les-talk-shows-s-adaptent-a-Trump-846095 |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>. Parmi ces nombreuses caricatures, celle du [[Saturday Night Live]] portée par [[Alec Baldwin]] dans le rôle de Donald Trump rencontre un grand succès aux États-Unis et dans le reste du monde<ref>{{Article |titre=Alec Baldwin impressionne avec son imitation de Donald Trump |périodique=TVA Nouvelles |date=2016/10/02|lire en ligne=http://www.tvanouvelles.ca/2016/10/02/alec-baldwin-impressionne-avec-son-imitation-de-donald-trump |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr|titre=Cette imitation d'Alec Baldwin au Saturday Night Live ne va pas plaire à Donald Trump |périodique=Le Huffington Post |date=02 octobre 2016|lire en ligne=https://www.huffingtonpost.fr/2016/10/02/video-alec-baldwin-donald-trump-imitation-saturday-night-live_n_12293692.html |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=Le SNL se paie magnifiquement Donald Trump, pour son premier sketch de l'année |périodique=Les Inrocks |date=16 janvier 2017|lire en ligne=http://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/snl-se-paie-magnifiquement-donald-trump-premier-sketch-de-lannee/ |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>, au point que les sketches sur Donald Trump et son entourage (notamment [[Kellyanne Conway]]<ref>{{Article |titre=Cinq trucs à savoir sur Kellyanne Conway, conseillère de Donald Trump la plus WTF |périodique=L'Obs |date=07 février 2017|lire en ligne=http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170207.OBS4969/cinq-trucs-a-savoir-sur-kellyanne-conway-conseillere-de-donald-trump.html |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>, [[Sean Spicer]]<ref>{{Article |langue=fr|titre=Melissa McCarthy parodie à merveille le porte-parole de la Maison Blanche |périodique=Slate.fr |date=05 février 2017|lire en ligne=http://www.slate.fr/story/136559/melissa-mccarthy-parodie-sean-spicer-snl |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>, [[Steve Bannon]]<ref>{{Lien web |titre=Avec Bannon en Grande Faucheuse, le SNL se moque des gaffes de Trump|url=http://fr.timesofisrael.com/avec-bannon-en-grande-faucheuse-le-snl-se-moque-des-gaffes-de-trump/ |site=The Times of Israël |date=8 février 2017|consulté le=15 novembre 2018}}.</ref> et le président russe « ami » de Trump [[Vladimir Poutine]]<ref>[https://www.huffingtonpost.fr/2016/12/19/le-sketch-hilarant-de-snl-qui-denonce-les-liens-entre-donald-tru/ Le sketch hilarant de SNL qui dénonce les liens entre Donald Trump et Vladimir Poutine], ''Le Huffington Post''.</ref>) font partie des chroniques phares de l'émission<ref>{{Article |prénom1=Marc-André |nom1=Lemieux |titre=SNL renaît grâce à Donald Trump |périodique=Le Journal de Montréal |date=2017/02/08|lire en ligne=http://www.journaldemontreal.com/2017/02/08/snl-renait-grace-a-donald-trump |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>. Donald Trump lui-même a vertement critiqué l'émission à plusieurs reprises sur [[Twitter]]<ref>{{Article |langue=fr|titre=Moqué par Saturday Night Live, Donald Trump critique l’émission (à laquelle il a pourtant participé) |périodique=tvmag.lefigaro.fr |date=20 novembre 2016|lire en ligne=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/moque-par-saturday-night-live-donald-trump-critique-l-emission-a-laquelle-il-a-pourtant-participe-_459b4132-af41-11e6-b27f-7a21f37b2c6a/ |consulté le=15 novembre 2018}}.</ref>.

L'acteur [[Brendan Gleeson]] est le premier acteur à incarner Donald Trump dans une fiction. En {{date|septembre 2020}}, le réalisateur [[Billy Ray]] adapte les mémoires de [[James Comey]], directeur du FBI dans la [[mini-série]] ''[[The Comey Rule]]''<ref>[https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/the-comey-rule-un-donald-trump-de-fiction-plus-vrai-que-vrai-sur-canal_f5772b6a-1933-11eb-9cb2-be6188e03555/ ''The Comey Rule: un Donald Trump de fiction plus vrai que vrai sur Canal +''], sur ''tvmag.lefigaro.fr'', consulté le 11 novembre 2020</ref>.

=== Musique ===
En 1990, le groupe [[The Time]] sort une chanson intitulée ''Donald Trump (Black Version)'', écrite par [[Prince (musicien)|Prince]]<ref>{{Lien web |titre=Quand Prince consacrait une chanson à Donald Trump |url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/quand-prince-consacrait-une-chanson-a-donald-trump_1785554.html |site=lexpress.fr |jour=22 |mois=avril |année=2016 |consulté le=23 avril 2016}}.</ref>.

En [[2011 en musique|2011]], le rappeur américain [[Mac Miller]] sort le morceau ''Donald Trump'' dans lequel il glorifie le mode de vie de l'homme d'affaires<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mac Miller, le rappeur devenu anti-Trump |url=https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2016/11/04/mac-miller-le-rappeur-devenu-anti-trump_5025634_4497186.html |site=Le Monde.fr |consulté le=26 avril 2018}}.</ref>.

Le {{date|19 octobre 2016}}, quelques heures avant le dernier [[Émission de débat|débat télévisé]] entre Hillary Clinton et le milliardaire, le [[rap]]peur [[Eminem]] diffuse avec ses comptes [[Twitter]] et [[Facebook]] une chanson intitulée ''[[Campaign Speech]]'' (''Discours de campagne'') dans laquelle il s'en prend violemment au candidat républicain<ref name="HPQuébec">{{Lien web |titre=Campaign Speech»: Eminem n'épargne pas Trump (et ses supporters) dans sa nouvelle chanson |url=http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/10/19/eminem-campaign-speech-donald-trump_n_12562306.html |site=Le Huffington Post Québec|date=19 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="Huffington">{{Lien web |titre=Eminem s'en prend violemment à Donald Trump dans son dernier morceau, "Campaign speech" |url=https://www.huffingtonpost.fr/2016/10/20/eminem-Campaign-speech-donald-trump/ |site=Huffington Post|date=20 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="RollingStone">{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Reed |titre=Hear Eminem Blast Donald Trump Supporters on New LP Tease 'Campaign Speech' |url=https://www.rollingstone.com/music/news/eminem-blasts-trump-supporters-on-new-song-campaign-speech-w445632 |site=RollingStone|date=19 octobre 2016}}.</ref>.

Il est le premier (et le seul) personnage historique à être interprété à trois reprises dans la [[web-série]] de [[Clash (rap)|clash musicaux]] ''[[Epic Rap Battles of History]]'', par [[Peter Shukoff]] en 2013 puis par [[Lloyd Ahlquist]] en 2016 et en 2020.

En 2019, la chanteuse de country [[Linda Ronstadt]] compare Donald Trump à [[Adolf Hitler]]<ref>[https://www.newsweek.com/linda-ronstadt-trump-hitler-history-same-1479845 « Linda Ronstadt Compares Donald Trump to Adolf Hitler, Says 'If You Read the History, You Won't Be Surprised' »], ''Newsweek'', 31 décembre 2019</ref>.

=== Peinture ===
[[Fichier:Donald Trump star Hollywood Walk of Fame.JPG|vignette|L'étoile de Donald Trump au [[Walk of Fame (Hollywood)|Walk of Fame]].]]
En 1989, le peintre {{Lien|trad=Ralph Wolfe Cowan|fr=Ralph Wolfe Cowan|texte=Ralph Wolfe Cowan}} réalise un portrait de Donald Trump sur commande de ce dernier ; le tableau est exposé à la bibliothèque de Mar-a-Lago, le club privé de Donald Trump à Palm Beach, en Floride<ref>{{Lien web |titre=L'artiste qui a peint Trump espère qu'il sera "inarrêtable" |url=http://videos.lexpress.fr/actualite/monde/video-l-artiste-qui-a-peint-trump-espere-qu-il-sera-inarretable_1792725.html |site=lexpress.fr |jour=17 |mois=mai |année=2016 |consulté le=17 mai 2016}}.</ref>.

Lors des primaires républicaines de 2016, l'artiste {{Lien|langue=de|trad=Illma Gore|fr=Illma Gore}} partage sur un réseau social un portrait de Donald Trump intitulé comme son slogan de campagne ''[[Make America Great Again]]'', qui le représente nu avec un [[micropénis]], ce qui vaut à l'artiste des menaces de poursuites judiciaires de la part de l'équipe de Donald Trump<ref>{{Lien web |titre=Un tableau de Donald Trump nu exposé à Londres |url=https://www.lemonde.fr/ameriques/video/2016/04/08/un-tableau-de-donald-trump-nu-expose-a-londres_4898898_3222.html |site=lemonde.fr |jour=8 |mois=avril |année=2016 |consulté le=23 avril 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Louise Des Ligneris|titre=Micro-pénis : l’artiste Illma Gore menacée de poursuites par Donald Trump|périodique=[[Les Inrockuptibles|style.lesinrocks.com]]|date=19 avril 2016|lire en ligne=http://style.lesinrocks.com/2016/04/19/micro-penis-lartiste-illma-gore-menacee-de-poursuites-par-donald-trump/|archiveurl=https://web.archive.org/web/20160423133604/http://style.lesinrocks.com/2016/04/19/micro-penis-lartiste-illma-gore-menacee-de-poursuites-par-donald-trump/|archivedate=2016-04-23|accès url=libre}}.</ref> et d'être agressée physiquement par un supporteur du candidat républicain<ref>{{Lien web |titre=Primaires américaines : une artiste ayant représenté Trump nu agressée à Los Angeles |url=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/05/03/primaires-americaines-une-artiste-ayant-represente-trump-nu-agressee-a-los-angeles_4913048_829254.html |site=lemonde.fr |jour=3 |mois=mai |année=2016 |consulté le=19 septembre 2016}}.</ref>. Le tableau est ensuite exposé dans une prestigieuse galerie londonienne<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Illma Gore: 'If anyone is going to be threatened by a small penis, it's Trump' |url=https://www.theguardian.com/us-news/2016/may/07/donald-trump-penis-painting-ilma-gore |site=theguardian.com |jour=7 |mois=mai |année=2016 |consulté le=8 novembre 2016}}.</ref>.

À la même période, l'artiste Mindaugas Bonanu réalise une peinture sur le mur d'un petit restaurant de [[Vilnius]], qui représente un baiser entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur le modèle du célèbre [[Mon Dieu, aide-moi à survivre à cet amour mortel|baiser entre Léonid Brejnev et Erich Honecker]] ; l'œuvre bénéficie d'une large communication [[Viralité (média)|virale]]<ref>{{Lien web |auteur=Jean-Laurent Cassely |titre=Que signifie la peinture murale du baiser de Poutine et Trump? |url=http://www.slate.fr/story/118159/peinture-murale-baiser-poutine-trump |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |jour=17 |mois=mai |année=2016 |consulté le=17 mai 2016}}.</ref>.

=== Jeu vidéo ===
Dans ''[[Donald Trump's Real Estate Tycoon]]'', un [[Jeu vidéo de simulation économique|jeu de simulation économique]] de [[spéculation immobilière]] sorti en {{date|novembre 2002}}, le but du joueur est de devenir plus riche que Donald Trump. Ce dernier a prêté sa voix aux deux versions du jeu<ref>{{Lien web |titre=News: Shipping: Donald Trumps Real-Estate Tycoon |url=http://www.gamershell.com/news_4328.html |site=gamershell.com |consulté le=22 novembre 2016}}.</ref>.

Dans le jeu ''{{langue|en|texte=Mr. President!}}'' de {{langue|en|texte=Game Developer X}}, sorti sur [[Steam]] en {{date||octobre|2016|en jeu vidéo}}, le joueur incarne un [[garde du corps]] devant sauver le candidat à la présidence Ronald Rump de multiples tentatives d'assassinat ; le jeu parodie à l'occasion les thèmes et les événements de la campagne électorale de Trump pour l'[[Élection présidentielle américaine de 2016|élection de 2016]]<ref name="Mr.President">{{Lien web |titre=Mr.President! |url=http://www.jeuxvideo.com/jeux/pc/jeu-549538/ |site=JeuxVidéo.com |consulté le=21 août 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="LET">{{Lien web |auteur=Amaury M. |titre=LET'S PLAY - Mr.President! : à vous de sauver Ronald Rump (ou pas) |url=https://www.gamergen.com/actualites/let-play-mr-president-sauvez-ronald-rump-ou-pas-gameplay-donald-trump-garde-corps-physique-humour-277790-1 |site=GamerGen.com |date=22 octobre 2016|consulté le=21 août 2017}}.</ref>.

=== Bande dessinée ===
En [[2018 en bande dessinée|mars 2018]], les Éditions i publient l'album parodique ''Trump en 100 tweets'', dessiné par [[François Boucq]] ([[grand prix de la ville d'Angoulême]] 1998) et scénarisé par Vanessa Duhamel<ref>{{Article|titre=Trump : des tweets et des dessins |périodique=[[Le Monde]] |date=01 mars 2018|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/ameriques/visuel/2018/03/01/trump-des-tweets-et-des-dessins_5264348_3222.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=Une parodie «Trump en 100 tweets» |périodique=[[Le Figaro]] |date=07 mars 2018|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/07/97001-20180307FILWWW00050-une-parodie-trump-en-100-tweets.php}}.</ref>. En [[2017 en bande dessinée|2017]], le [[Auteur de bande dessinée|cartooniste]] [[Garry Trudeau]] ([[prix Pulitzer]] 1975) publie une compilation de ses dessins dans la série satirique ''[[Doonesbury]]'', dont Trump est un personnage récurrent<ref>{{Article |prénom1=Frédéric |nom1=Potet |titre=Donald Trump, 30 ans de dérision en bande dessinée |périodique=[[Le Monde]] |date=7 novembre 2017|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2017/11/07/donald-trump-30-ans-de-derision-en-bande-dessinee_5211465_4497271}}.</ref>. En 2017, [[Art Spiegelman]] (prix Pulitzer 1992) dessine pour ''Resist!'', magazine graphique d'opposition à Donald Trump créé par son épouse [[Françoise Mouly]] et sa fille [[Nadja Spiegelman|Nadja]]<ref>{{Article|titre=Art Spiegelman en résistance contre Donald Trump |périodique=[[Le Monde]] |date=09 septembre 2017|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/09/09/art-spiegelman-en-resistance-contre-donald-trump_5183355_3232.html}}.</ref>.

== Distinctions et hommages ==
=== Distinctions ===
* 1983 : Tree of Life Award décerné par le [[Fonds national juif]] pour ses contributions aux [[relations entre les États-Unis et Israël]].
* 1986 : {{Lien|langue=en|fr=Ellis Island Medal of Honor}} pour célébrer les valeurs « du patriotisme, de la tolérance, de la fraternité et de la diversité ».
* 2007 : étoile sur le [[Hollywood Walk of Fame]].
* 2013 : membre du [[WWE Hall of Fame]].
* 2016 : choisi par le ''[[Time (magazine)|Time]]'' pour figurer sur la [[Time 100|liste des cent personnes les plus influentes au monde]].
* 2016 : [[Personnalité de l'année selon Time Magazine|personnalité de l'année]] selon le magazine américain ''[[Time (magazine)|Time]]'', accompagné de la mention « Président des États Divisés d'Amérique »<ref>{{Article |langue=fr |titre=Donald Trump désigné personnalité de l'année 2016 par le magazine « Time » |périodique=Le Monde.fr |date=07 décembre 2016|issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/12/07/donald-trump-designe-personnalite-de-l-annee-2016-par-le-magazine-time_5044947_829254.html |consulté le=08 décembre 2016}}.</ref>.
* 2017 : un boulevard Donald Trump est inauguré à [[Kamza]] ([[Albanie]])<ref>[http://www.bfmtv.com/breves-et-depeches/albanie-apres-des-rues-sarkozy-et-berlusconi-un-boulevard-trump-1128782.html « Albanie : après des rues Sarkozy et Berlusconi, un boulevard Trump »], bfmtv.com, 24 mars 2017.</ref>. Après que Donald Trump eut annoncé que les États-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d'Israël, le ministre israélien des Transports annonce que la station de train qui doit être construite près du [[mur des Lamentations]] l'année suivante portera le nom du président américain<ref>[http://www.europe1.fr/international/une-station-de-train-a-jerusalem-portera-le-nom-de-trump-3531683 « Une station de train à Jérusalem portera le nom de Trump »], europe1.fr, 27 décembre 2017.</ref>, de même pour un parc situé dans la municipalité de [[Kiryat-Yam]]<ref>« Une ville d'Israël baptiste un parc du nom de Donald Trump », ''[[Le Figaro]]'', encart « [[Le Figaro et vous]] », samedi 23 / dimanche 24 décembre 2017, p. 34.</ref>.

=== Statues ===
Après son [[Investiture de Donald Trump|investiture]] en [[2017]], le [[musée de cire]] [[Madame Tussauds]] de [[Londres]] lui dédie une statue. Après sa défaite lors de l'[[Élection présidentielle américaine de 2020|élection présidentielle de 2020]], elle est actualisée ironiquement avec une version du président en tenue de golf<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Après sa défaite, la statue de Donald Trump au musée Madame Tussauds rhabillée en tenue de golf |url=https://www.ladepeche.fr/2020/11/08/apres-sa-defaite-la-statue-de-donald-trump-au-musee-madame-tussauds-rhabillee-en-tenue-de-golf-9189871.php |site=ladepeche.fr |consulté le=17 janvier 2021}}</ref>.

Au [[Musée Grévin]], autre [[musée de cire]] [[France|français]], une [[Statue de cire|statue]] a été inaugurée le {{date|19 janvier 2017}}, soit un jour avant son [[Investiture de Donald Trump|investiture]]<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Comment le musée Grévin a dû statufier Donald Trump en urgence après avoir misé sur Hillary Clinton |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/donald-trump-statufie-en-urgence-le-musee-grevin-avait-mise-sur-hillary-clinton_2026018.html |site=Franceinfo |date=19 janvier 2017|consulté le=17 janvier 2021}}</ref>. À Berlin, le musée Tussaud choisit de représenter le {{date|3 novembre 2020}} la figure en cire de Donald Trump dans une [[Benne à ordures ménagères|benne à ordures]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Le musée Tussaud de Berlin choisit son camp et jette la statue de cire de Donald Trump à la poubelle|périodique=Le Figaro|date=3 novembre 2020|pages=|lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/culture/le-musee-tussaud-de-berlin-choisit-son-camp-et-jette-la-statue-de-cire-de-donald-trump-a-la-poubelle-20201103|consulté le=17 janvier 2021}}.</ref>.

== Ouvrages ==
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump avec Tony Schwartz |titre=[[Trump par Trump|Trump: The Art of the Deal]] |éditeur=[[Random House]] |année=1987 |pages totales=384 |isbn=978-0-345-47917-4}} ; traduction en français : {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Donald J. Trump avec Tony Schwartz |langue originale=en |titre=Trump par Trump |sous-titre=autobiographie |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions de l'Archipel]] |année=2017 |pages totales=336 |isbn=978-2-8098-2203-8}} Une première édition en français était sortie le 17 avril 1992 sous le titre {{douteux|{{Ouvrage |langue=fr |titre=Donald Trump Le Plaisir des affaires |éditeur=Ergo Presse |collection=Ergo Press Repo |année=1992 |isbn=978-2-86957-003-0}}|date= L'ISBN ne semble pas valide}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump avec Charles Leerhsen |titre=Surviving At the Top |éditeur=Random House |année=1990 |pages totales=236 |isbn=978-0-394-57597-1}} ; traduction en français : {{ouvrage|titre= Survivre au sommet|éditeur= [[Éditions Michel Lafon|Michel Lafont]]|année= 1991|ISBN= 2-86391-428-6}}, rééd. Archipel, 2018
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump with Kate Bohner |titre=The Art of the Comeback |éditeur=Times Books |année=1997 |pages totales=244 |isbn=978-0-8129-2964-5}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump |titre=The America We Deserve |éditeur=Renaissance Book |année=2000 |pages totales=304}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump avec Meredith McIver |titre=How to Get Rich |éditeur=Ballantine Books |année=2004 |pages totales=320 |isbn=978-0-345-48103-0}} ; traduction en français : ''Comment devenir riche'', François Bourin éditeur, 2005
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump |titre=Time to Get Tough |sous-titre=Make America Great Again! |éditeur=HarperBusiness |année=2008 |pages totales=384 |isbn=978-0-06-154784-3}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump |titre=Think Like a Champion |sous-titre=An Informal Education in Business and Life |éditeur=Running Press Miniature Editions |année=2010 |pages totales=192 |isbn=978-0-7624-3856-3}} ; traduction en français : ''Penser comme un champion : Guide d'éducation informelle sur l'art de mener sa vie et ses affaires'', François Bourin éditeur, 2009
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump with Meredith McIver |titre=Trump Never Give Up : How I Turned My Biggest Challenges into Success |éditeur=Wiley |année=2010 |pages totales=208}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump |titre=Think Big |sous-titre=Make It Happen in Business and Life |éditeur=Regnery Publishing |année=2015 |pages totales=256 |isbn=978-1-62157-495-8}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Donald J. Trump |titre={{Lien|langue=en|fr=Crippled America}} |sous-titre=How to Make America Great Again |année=2015 |pages totales=208 |isbn=978-1-5011-3796-9}} ; traduction en français : {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Donald J. Trump |langue originale=en |titre=L'Amérique paralysée |sous-titre=Pour que l'Amérique redevienne forte |lieu=Monaco/Paris |éditeur=[[Éditions du Rocher]] |année=2016 |pages totales=274 |isbn=978-2-268-08485-5}}
* {{Ouvrage |auteur1=Donald J. Trump |titre=Les 7 propositions de Donald Trump : Make America Great Again |année=2016 |asin=B01LA7JPWU}}

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=alpha}}

=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=30}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons= Category:Donald Trump|wikinews=Catégorie:Donald Trump|wikiquote=Donald Trump}}

=== Articles connexes ===
* [[Présidence de Donald Trump]]
* [[Trump's Troll Army]]
* [[Trump par Trump]]
* [[Ère post-vérité]]
* ''[[Un parrain à la Maison Blanche]]''

=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |auteur1=[[André Bercoff]] |titre=Donald Trump |sous-titre=les raisons de la colère |lieu=Paris |éditeur=First |collection=First Document |année=2016 |pages totales=304 |isbn=978-2-412-01554-4}}.
* {{Ouvrage |auteur1=David Da Silva |titre=Trump et Hollywood |tome=1 |titre volume=L'Arrivée au pouvoir |lieu=La Madeleine |éditeur=LettMotif |année=2017 |pages totales=176 |isbn=978-2-36716-211-9}}
* David Da Silva, ''Trump et Hollywood, t.2: Le cinéma trumpien'', La Madeleine, LettMotif, 2023, 228 p. {{ISBN|978-2-36716-376-5}}
* {{Ouvrage |auteur1=[[Paul Jorion]] |titre=La Chute de la météorite Trump : un objet populiste mal identifié |éditeur=Éditions du Croquant |année=2019}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Evelyne Joslain |lien auteur1=Évelyne Joslain |titre=Trump |sous-titre=pour le meilleur et pour le pire |lieu=Paris |éditeur=Presse de la Délivrance |année=2016 |pages totales=235 |isbn=979-10-95502-04-3}}.
*{{Article |auteur1=Maya Kandel |titre=La doctrine Trump |périodique=Le Grand Continent |date=23 octobre 2020|lire en ligne=https://legrandcontinent.eu/fr/2020/10/23/la-doctrine-trump-1/}}
* {{Ouvrage |prénom1=Laure |nom1=Mandeville |lien auteur1=Laure Mandeville |titre=Qui est vraiment Donald Trump |lieu=Paris |éditeur=Les Équateurs |année=2016 |pages totales=185 |isbn=978-2-84990-476-3}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Pierre Musso |titre=Le Temps de l'État-entreprise : Berlusconi, Trump, Macron |éditeur=Fayard |année=2019 |isbn=978-2-213-71023-5}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Frank N. Mitchell |titre=La Place de Donald Trump dans l'histoire |sous-titre=ce que personne ne sait |lieu=Londres |éditeur=Aquilion |année=2017 |pages totales=112 |isbn=978-2-9517415-5-3}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Anne Toulouse |titre=Dans la tête de Donald Trump |lieu=Paris |éditeur=Stock |année=2016 |pages totales=180 |isbn=978-2-234-08194-9}}.
* {{Ouvrage |auteur1=[[Michael Wolff]] |langue originale=en |titre=[[Le Feu et la Fureur : Trump à la Maison-Blanche]] |titre original=Fire and Fury: Inside the Trump White House |éditeur=Henry Holt & Company |année=2018 |isbn=978-2-221-21836-5}}.
* {{Ouvrage |auteur1=[[Bob Woodward]] |langue originale=en |titre=[[Peur (Bob Woodward)|Peur]] |titre original=Fear, Trump in the White House |éditeur=[[Simon & Schuster]] |année=2018 |isbn=978-1-4711-8130-6}}.

=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{en}} [https://trumpwhitehouse.archives.gov/people/donald-j-trump/ Biographie sur le site de la Maison-Blanche]
* {{en}} [https://www.45office.com/ Bureau du Président Donald Trump]

{{Palette
 |Donald Trump
 |Président des États-Unis
 |Cabinet Trump
 |Candidats républicains à la présidence des États-Unis
 |Personnalité de l'année
 |Business de Donald Trump
 |Déni du changement climatique
 |WWE Hall of Fame
}}
{{Portail|Politique aux États-Unis|New York|Télévision|Entreprise|Conservatisme|Nationalisme|Années 2010}}

{{CLEDETRI:Trump, Donald}}
[[Catégorie:Président des États-Unis au XXIe siècle]]
[[Catégorie:Présidence de Donald Trump]]
[[Catégorie:Personnalité politique américaine]]
[[Catégorie:Personnalité politique américaine du XXe siècle]]
[[Catégorie:Personnalité du Parti républicain (États-Unis)]]
[[Catégorie:Candidat à la présidence des États-Unis désigné par le Parti républicain]]
[[Catégorie:Personnalité de l'année selon Time Magazine]]
[[Catégorie:Homme d'affaires américain]]
[[Catégorie:Milliardaire américain]]
[[Catégorie:Personnalité liée à New York]]
[[Catégorie:Étudiant de la Wharton School]]
[[Catégorie:Hollywood Walk of Fame]]
[[Catégorie:Critique de l'islam]]
[[Catégorie:Opposition à l'immigration]]
[[Catégorie:Protectionnisme]]
[[Catégorie:Climato-sceptique américain]]
[[Catégorie:Personnalité ayant été dessaisie d'un doctorat honoris causa]]
[[Catégorie:Victime d'une tentative de meurtre]]
[[Catégorie:Personnalité liée à la pandémie de Covid-19 aux États-Unis]]
[[Catégorie:Désinformation sur la pandémie de Covid-19]]
[[Catégorie:Théoricien du complot américain]]
[[Catégorie:Personnalité américaine née d'un parent écossais]]
[[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre du roi Abdelaziz]]
[[Catégorie:Donald Trump| ]]
[[Catégorie:Famille Trump|Donald]]
[[Catégorie:Naissance en juin 1946]]
[[Catégorie:Naissance à Jamaica (Queens)]]
[[Catégorie:Célébrité membre du WWE Hall of Fame]]