« James Brown » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Brown|James Brown (homonymie)}}
{{Infobox biographie2
| charte = chanteur
| nom = James Brown
| image = James Brown Live Hamburg 1973 1702730029.jpg
| nom alias = « ''{{Langue|en|The Godfather of Soul}} (le parrain de la soul)'' »<br />''{{Langue|en|Mister Dynamite}}'' (monsieur Dynamite)<br />« ''{{Langue|en|The Hardest Working Man in Show Business}}'' (l'homme le plus travailleur du monde du spectacle)''<br/>''{{Langue|en|The King of Soul}}'' (le roi de la soul)'' »
| légende = James Brown en concert à Hambourg en 1973
| surnom = le parrain de la soul
| nom de naissance = James Joseph Brown
| date de naissance = {{date|3|mai|1933}}
| lieu de naissance = [[Barnwell (Caroline du Sud)|Barnwell]], [[Caroline du Sud]] ([[États-Unis]])
| date de décès = {{Date de décès|25|décembre|2006|3|5|1933}}
| lieu de décès = [[Atlanta]], [[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]] ([[États-Unis]])
| profession = [[Chanteur]], [[danse]]ur, [[Réalisateur artistique|producteur]]
| genre = [[Rhythm and blues]], [[Musique soul|soul]], [[funk]], [[jazz]]
| instrument = [[Guitare]], [[harmonica]], [[Guitare basse|basse]], [[clavier (musique)|claviers]], [[Batterie (musique)|batterie]], [[Instrument de percussion|Instruments de percussion]]
| années actives = [[1956]] - [[2006]]
| label = [[Federal Records|Federal]], [[King Records (États-Unis)|King Records]], Try Me, [[Smash Records|Smash]], [[Philips Records|Philips]], People, [[Polydor]], Scotti Bros.
| site web = [http://www.jamesbrown.com jamesbrown.com]
}}

'''James Joseph Brown, Jr''', né le {{date de naissance|3|mai|1933}} à [[Barnwell (Caroline du Sud)|Barnwell]], [[Caroline du Sud]], et mort le {{date de décès|25|décembre|2006}} à [[Atlanta]], est un [[musicien]], [[chanteur]], [[auteur-compositeur]], [[danse]]ur et [[Réalisateur artistique|producteur]] [[États-Unis|américain]]. Il est l'une des figures majeures du [[rhythm and blues]], du [[funk]], de la [[Musique soul|soul music]], et du [[mouvement Black Power]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=GRIN - James Brown and the Black Power Movement or Was America's Soul Brother Number One a Black Nationalist?|url=https://www.grin.com/document/60909|site=www.grin.com|consulté le=2019-06-18}}.</ref>.

Un des initiateurs du funk, il est fréquemment surnommé « ''The Godfather of Soul'' » (« le parrain de la soul »). Tout au long d'une carrière qui a couvert six décennies, Brown est l'une des figures les plus influentes de la musique populaire du {{s-|XX|e}} et est réputé pour ses performances scéniques. En 2004, le magazine ''[[Rolling Stone]]'' le classe à la {{7e}} place dans sa liste des 100 plus grands artistes de tous les temps (''{{Langue|en|texte=List of the 100 Greatest Artists of All Time}}'')<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.rollingstone.com/music/lists/100-greatest-artists-of-all-time-19691231/james-brown-20110420|titre=100 Greatest Artists|auteur=Joe Perry|date=2004|site=rollingstone.com}}.</ref>. James Brown a notamment été une grande source d'inspiration pour des chanteurs tels que [[Michael Jackson]] et [[Prince (musicien)|Prince]], pour ne citer qu'eux.

Après une période de prison pour cambriolage, James Brown commence sa carrière comme chanteur de gospel en [[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]], avant d'intégrer un groupe de R&B vocal nommé The Famous Flames et d'en devenir la figure de proue. Brown accède à une notoriété nationale à la fin des années 1950 avec des balades comme ''[[Please, Please, Please]]'' ou ''Try Me'', et se bâtit une réputation d'inlassable performeur scénique. Brown connaît son apogée dans les années 1960, avec des succès colossaux : ''[[Papa's Got a Brand New Bag]]'', ''[[I Got You (I Feel Good)]]'' et ''[[It's a Man's Man's Man's World]]''.

À la fin des années 1960, il modifie son approche musicale, passant d'un mix musical fondé sur le blues et le [[gospel]] à une approche plus rythmique qui jette les bases et ouvre la voie au développement de l'ensemble du courant funk. Au début des années 1970, Brown établit le son du [[funk]] avec la formation The J.B.'s, et des enregistrements tels que ''[[Get Up (I Feel Like Being a) Sex Machine]]'' ou ''The Payback''. James Brown chanta également des chansons engagées, notamment ''[[Say It Loud - I'm Black and I'm Proud]]'' (1968) pour soutenir la communauté [[Afro-américain|afro-américaine]]. Brown a continué à se produire et à enregistrer jusqu'à sa mort en 2006.

== Biographie ==
=== Jeunesse ===
Fils unique, James Brown<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Universalis|prénom1=Encyclopædia|titre=JAMES BROWN|url=http://www.universalis.fr/encyclopedie/james-brown/|site=Encyclopædia Universalis|consulté le=2019-06-18}}</ref> est né en {{Date-|1933}} à [[Barnwell (Caroline du Sud)|Barnwell]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=James Brown {{!}} Biography, Songs, & Facts|url=https://www.britannica.com/biography/James-Brown-American-singer|site=Encyclopedia Britannica|consulté le=2019-06-15}}</ref> ([[Caroline du Sud]]) de façon dramatique. L'accouchement réalisé chez ses parents, Joe Brown et Susan Behlings, se passe mal : il est considéré comme mort-né et c'est sa tante Minnie qui va le réanimer<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=James Brown {{!}} Encyclopedia.com|url=https://www.encyclopedia.com/people/literature-and-arts/music-popular-and-jazz-biographies/james-brown|site=www.encyclopedia.com|date=|consulté le=2019-06-15}}</ref>. Ses parents déménagent peu de temps après sa naissance à [[Augusta (Géorgie)|Augusta]] ([[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]])<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=James Brown|url=https://www.georgiaencyclopedia.org/articles/arts-culture/james-brown-ca-1933-2006|site=Georgia Encyclopedia|date=}}</ref>, et sa mère abandonne la famille pour vivre avec un autre homme. Il est alors confié à sa tante Honey qui dirige une maison close. La famille étant pauvre<ref>{{Lien web|langue=en|titre=James Brown, an icon of soul|url=https://aaregistry.org/story/james-brown-an-icon-of-soul/|site=African American Registry|consulté le=2019-06-18}}</ref>, le jeune James l'aide en cueillant du coton chez les propriétaires environnants ou en cirant les chaussures dans le centre-ville<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=James Brown|url=https://www.biography.com/musician/james-brown|site=Biography|consulté le=2019-06-15}}</ref>. À cette même époque, il commence à se produire dans les salles de danse de la région d'Augusta mais tombe petit à petit dans la [[délinquance]]. À quinze ans<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=James Brown (1933-2006) • BlackPast|url=https://www.blackpast.org/african-american-history/brown-james-1933-2006/|site=BlackPast|date=2007-01-23|consulté le=2019-06-18}}</ref>, il commet une attaque à main armée pour laquelle il est condamné<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=James Brown {{!}} Biography & History|url=https://www.allmusic.com/artist/james-brown-mn0000128099/biography|site=AllMusic|consulté le=2019-06-15}}</ref> et incarcéré dans un centre de détention juvénile au [[Camp Toccoa]] en [[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]]<ref>{{Lien web|titre=Camp Toccoa Timeline|url=https://www.camptoccoaatcurrahee.org/timeline|site=camptoccoaatcurrahee|date=|consulté le=2017-12-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Don Rhodes|titre=Say it loud|sous-titre=The life of James Brown|éditeur=Lyons Press|année=2014|isbn=978-1-59921-964-6}}</ref>. Pendant son séjour en prison, il fonde un groupe de gospel<ref>{{Lien web|titre=James Brown: African American Singer|url=http://www.myblackhistory.net/James_Brown.htm|site=www.myblackhistory.net|consulté le=2019-06-18}}</ref>. En 1952, sa peine est allégée et il est relâché aux conditions de ne pas retourner à Augusta et de trouver un emploi stable.

=== Carrière ===
==== Les débuts ====
{{Refnec|date=20 mars 2020|En {{Date-|1952}}, lors d'un match de [[baseball]] opposant l'équipe de la prison à une autre venue de l'extérieur, il rencontre le chanteur [[Bobby Byrd]] et se lie d'amitié avec lui, au point que sa famille l'aide à sortir de prison. Ensemble, ils créent le groupe de gospel {{Langue|en|The 3 Swanees}}. En se produisant à [[Macon (Géorgie)|Macon]] en [[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]], ils découvrent {{Langue|en|[[Little Richard]]}} et {{Langue|en|{{Lien|langue=en|trad=The "5" Royales|fr=}}}}, et orientent le groupe vers le [[rhythm and blues]]. Ils prennent le nom de {{Langue|en|The Flames}}, puis sur les conseils de {{Langue|en|Little Richard}} ils renomment le groupe {{Langue|en|{{Lien|langue=en|trad=The Famous Flames|fr=}}}}.}}

Le groupe se produit principalement dans le [[sud des États-Unis]] lorsqu'en [[1956 aux États-Unis|1956]] un agent du label {{Langue|en|[[King Records (États-Unis)|King Records]]}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=James Brown's band leader: King Records could be a 'monument to the city'|url=https://www.cincinnati.com/story/news/2018/04/20/james-browns-band-leader-king-records-could-monument-city/532806002/|site=Cincinnati.com|consulté le=2019-06-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|nom1=Hay|prénom1=Lee|titre=Celebrating King Records With Stories Of The Godfather Of Soul, James Brown|url=https://www.wvxu.org/post/celebrating-king-records-stories-godfather-soul-james-brown|site=www.wvxu.org|consulté le=2019-06-18}}</ref>, Ralph Bass<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Biographie de James Brown|url=https://www.universalmusic.fr/artiste/7175-james-brown/bio|site=Universal Music France|consulté le=2019-06-18}}</ref>, leur fait enregistrer le titre ''[[Please, Please, Please]]''<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=James Brown Biography - family, childhood, name, wife, mother, young, son, old, information, born|url=https://www.notablebiographies.com/Br-Ca/Brown-James.html|site=www.notablebiographies.com|date=|consulté le=2019-06-15}}</ref>, qui se vend à 1 million d'exemplaires. James Brown s'inspire de la façon de chanter de {{Langue|en|Little Richard}}, suppliante, qui restera un des éléments caractéristiques de son style.

Malgré ce succès les titres suivants ne se démarquent pas de la production ordinaire du [[rhythm and blues]]. Le producteur du groupe est prêt à rompre leur contrat, mais en [[1958 aux États-Unis|1958]] le succès est à nouveau au rendez-vous avec ''{{Lien|langue=en|trad=Try Me (James Brown song)|fr=Try Me}}'', qui se place directement numéro 1 des titres R&B. Ce nouveau hit est suivi d'autres succès, {{Langue|en|''I'll Go Crazy''}} (1959) et {{Langue|en|''Bewildered''}} (1960). Avec {{Langue|en|''I'll Go Crazy,''}} le style James Brown se distingue par les staccatos des cuivres, une basse puissante, une guitare distordue et un jeu de scène innovant.

Son interprétation de {{Langue|en|''[[Night Train]]''}} en 1961, issue de l'album du même nom, est un succès du [[rhythm and blues]] qui figure au box office<ref>{{Lien web|langue=en-GB|nom1=Hobart|prénom1=Mike|titre=The Life of a Song: ‘Night Train’|url=https://www.ft.com/content/170b97c8-44f7-11e5-af2f-4d6e0e5eda22|site=Financial Times|date=2015-09-04|consulté le=2019-06-15}}</ref>. La majorité des titres de l'album étant écrits ou coécrits par James<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Night Train: Mighty Instrumentals - James Brown {{!}} Songs, Reviews, Credits|url=https://www.allmusic.com/album/night-train-mighty-instrumentals-mw0000850047|site=AllMusic|consulté le=2019-06-15}}</ref>, et la prégnance de ses interprétations faisant la réputation du groupe, il s'impose naturellement comme leader, et le groupe prend le nom de {{Langue|en|James Brown & His Famous Flames}}.

==== Vers la gloire ====
Conscient qu'il donne le meilleur de lui-même en public, James Brown décide en 1963, malgré les réticences de son manager, de produire lui-même un concert public qui sera diffusé sous le nom de {{Langue|en|''[[Live at the Apollo (1963)|Live at the Apollo]]''}}. Les performances du chanteur et des musiciens sont accueillies favorablement par la critique<ref>{{Lien web|langue=en-US|nom1=Fields|prénom1=Gaylord|nom2=Fields|prénom2=Gaylord|titre=Live At The Apollo|url=https://www.rollingstone.com/music/music-album-reviews/live-at-the-apollo-255609/|site=Rolling Stone|date=2008-06-30|consulté le=2019-06-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-US|nom1=staff|prénom1=Goldmine|titre=Best live albums review: James Brown 'Live At The Apollo'|url=https://www.goldminemag.com/reviews/best-live-albums-review-james-brown-live-at-the-apollo|site=Goldmine Magazine|date=2011-10-30|consulté le=2019-06-18}}</ref> et leur assurent une notoriété nationale, puis internationale<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=James Brown fait péter l’Apollo|url=https://www.telerama.fr/musique/james-brown-fait-peter-l-apollo,150823.php|site=Télérama.fr|consulté le=2019-06-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en-GB|prénom1=James|nom1=Maycock|titre=James Brown Live at the Apollo – a classic report from the vaults|périodique=The Guardian|date=2012-10-24|issn=0261-3077|lire en ligne=https://www.theguardian.com/music/2012/oct/24/james-brown-live-apollo-classic-report|consulté le=2019-06-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-US|nom1=GoodGroovz|titre=Live at the Apollo by James Brown {{!}} Roots Rock Review|url=http://www.rootsrockreview.com/1963-james-brown-live-at-apollo/|consulté le=2019-06-18}}</ref>.

James Brown sort alors une série de titres qui deviennent tous des numéros 1 dans les classements R&B : ''Out of sight'' et ''Night train'' en 1964, ''Papa's Got A Brand New Bag'' et ''I Got You (I Feel Good)'' en 1965<ref name="James Brown : biographie |site=www.ramdam.com">{{Lien web|titre=James Brown : biographie|url=http://www.ramdam.com/bio/james-brown-biographie/|site=www.ramdam.com|consulté le=5 octobre 2010.}}.</ref>.

En 1967, ''Cold Sweat'' pose le premier jalon du funk. Les critiques voient dans cette chanson un point d'orgue de la musique des années 1960 et 1970, considérant le titre comme une démarcation au niveau des paroles et de l'arrangement musical. Le nouveau son de James Brown, le funk, qui va atteindre l'apothéose entre 1969 et 1974, se caractérise par un son brut et sans fioritures, des rifs de cuivres puissants, une basse amplifiée, une batterie qui impose sa pulsation à l'orchestre et un chant incantatoire.

À partir de ''Cold Sweat'', et jusqu'au début des années 1970, toutes les chansons de James Brown font place à l'affirmation de soi, à l'entraide communautaire et à la sexualité. Les batteurs Jabo Starks et surtout [[Clyde Stubblefield]] introduisent des rythmes de batterie syncopés et accrocheurs pour s'accorder à la basse métronomique et souligner les cuivres ([[Fred Wesley]] au trombone, [[Maceo Parker]] et [[Sainclair Pinckney]] au saxophone). Pendant cette période funk (1967-1974), James Brown nomme quatre chefs d'orchestre successifs : Nat Jones (batterie, 1966-1967), [[Maceo Parker]] (sax alto, 1967-1968), [[Pee Wee Ellis]] (sax ténor, 1968-1970) et [[Fred Wesley]] (trombone, 1970-1974).

==== Fin des années 1960 ====
James Brown emploie des musiciens et des arrangeurs issus du [[jazz]] mais, en tant que leader et auteur, il privilégie la simplicité du rythme R&B par rapport à la complexité et à la précision du jazz. Le groupe inclut le trompettiste [[Lewis Hamlin]], le saxophoniste [[Pee Wee Ellis|Alfred « Pee Wee » Ellis]], le guitariste {{Lien|langue=en|fr=Jimmy Nolen}} qui impose des [[Riff (musique)|riffs]] simples pour chaque chanson et le saxophoniste [[Maceo Parker]]. D'autres formations temporaires incluent le chanteur Bobby Byrd, le batteur John « Jabo » Starks, Clyde Stubblefield, Melvin Parker (frère de Maceo), le saxophoniste Sainclair Pinckney, le tromboniste Fred Wesley et le guitariste Alphonso Kellum.
[[Fichier:James Brown Music Scene 1969.jpg|vignette|James Brown en 1969.]]
À la fin des années 1960 Brown redéfinit encore son style avec ''I Got the Feelin'', ''Licking Stick-Licking Stick'' (1968) et ''[[Funky Drummer]]'' (1969). Dans ces titres il abandonne le chant traditionnel pour une approche plus rythmique calquée sur la musique. Régulièrement apparaissent des parties parlées s'adressant souvent directement au public. Il introduit aussi beaucoup de ruptures de rythmes et des breaks : on parle de déstructuration. Ce nouveau style, le [[funk]], influence beaucoup d'artistes comme [[Sly and the Family Stone|Sly and The Family Stone]] ou [[The Temptations]], et toute la [[Motown]] jusqu'aux nouvelles générations, dont [[Michael Jackson]] ou [[Prince (musicien)|Prince]]. James Brown deviendra ainsi l'artiste le plus [[Sample|samplé]], que ce soit par des DJ ou d'autres artistes.

Ses chansons se politisent également, portent une critique de la société et revendiquent la fin des [[discrimination]]s raciales, les meilleurs exemples étant ''[[Say It Loud (I'm Black and I'm Proud)]]'' en 1968 et ''I Don't Want Nobody to Give Me Nothing (Open Up the Door I'll Get It Myself)'' en 1970. Un événement marquant semble l'avoir conforté dans cet engagement nouveau : le {{date|5 avril 1968}}, 24 heures après l'[[assassinat de Martin Luther King]], James Brown donne un concert à [[Boston]] dans un contexte d'[[émeute]]s urbaines faisant suite à l'assassinat, alors qu'il a failli être annulé. James a tenu à maintenir le concert, et le [[maire]] de Boston, [[Kevin White (homme politique)|Kevin White]], ouvre le spectacle avec un discours appelant au calme. Le concert se déroulera finalement sans débordements du public. Cette soirée est devenue “La nuit où James Brown sauva Boston” <ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=Funk-u|titre=James Brown “Live at Boston Garden 68″ réédité en DVD avec des bonus|périodique=Funk-U|date=10/01/2015|lire en ligne=http://www.funku.fr/2015/james-brown-live-at-the-boston-garden-68-reedite-en-dvd-avec-des-bonus/|consulté le=2018-10-16|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en-US|titre=49 Years Ago Today, James Brown Saved Boston|périodique=Boston Magazine|date=2017-04-05|lire en ligne=https://www.bostonmagazine.com/news/2017/04/05/james-brown-saved-boston-king/|consulté le=2018-10-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|auteur1=History.com Editors|titre=James Brown calms Boston following the King assassination|périodique=HISTORY|date=16/11/2009|lire en ligne=https://www.history.com/this-day-in-history/james-brown-calms-boston-following-the-king-assassination|consulté le=2018-10-16|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|nom1=batmanmmv|titre=Mayor Kevin White with James Brown At The Boston Garden 04/05/1968|url=https://www.youtube.com/watch?v=lfEpQb_H1Pk|date=2012-01-27|consulté le=2018-10-16}}</ref>.

==== Années 1970 : The JB's ====
[[Fichier:James Brown at Tulane Stadium 24 October 1970.jpg|vignette|James Brown en 1970.]]
[[Image:James Brown & Lars Jacob 1972.jpg|thumb|James Brown avec DJ [[Lars Jacob]] après un concert à [[Tampa]] en 1972.]]
En [[1970]], la majorité des membres du groupe quittent James Brown pour de meilleures opportunités. Il crée alors un nouveau groupe avec [[Bobby Byrd]], incluant le bassiste [[Bootsy Collins]], le guitariste {{Lien|langue=en|fr=Catfish Collins}} et le tromboniste [[Fred Wesley]]. Ce nouveau groupe est baptisé The JB's et fait ses armes avec le titre ''Get Up (Sex Machine)''.

Brown développe son influence et sa notoriété en achetant des stations de radio et en créant son propre label chez [[Polydor]], ''People'', dans lequel il produit aussi certains de ses amis (dont [[Bobby Byrd]], [[Lyn Collins]], Myra Barnes ou Hank Ballard). Il s'investit beaucoup dans les albums qu'il produit. En 1973 il signe également la bande originale du film de [[blaxploitation]] {{Langue|en|''[[Black Caesar]]''}}.

Ses productions personnelles, à cette époque, résument les innovations musicales des vingt années précédentes. C'est l'époque de ''The Payback'' (1973), ''Papa Don't Take No Mess'' (1974), ''Funky President'' (1975), ''Get Up Offa That Thing'' (1976). [[Miles Davis]] et d'autres musiciens de [[jazz]] citent alors James Brown comme une influence majeure de leurs propres styles.

À la fin des années 1970, {{Langue|en|''{{Mr}} Dynamite''}} a déjà définitivement assis son statut de star internationale. Son groupe se sépare néanmoins, chacun ayant ses propres ambitions, comme [[Bootsy Collins]]. C'est alors l'avènement du disco ; James Brown, qui avait anticipé le mouvement, y participe un peu, mais l'époque a changé.

==== Années 1980 ====
À partir de cette période, James Brown est beaucoup moins prolifique. Cela lui laisse davantage de temps pour des tournées où son succès sur scène ne se dément pas. Il est ainsi invité à participer en Corse à la Fiera di Calzarellu de [[Prunelli di Fiumorbo]], en compagnie de [[Johnny Hallyday]] et de nombreux autres artistes. En 1983, au cours d'un concert à l'Apollo, il invite sur scène ses « successeurs » [[Michael Jackson]] et [[Prince (musicien)|Prince]], qui se sont mêlés aux spectateurs. Michael réalise des pas de danse rapides et précis plus proches du style de Brown que du sien, ainsi que son célèbre « [[moonwalk]] ». Prince joue ensuite de la guitare et danse également, faisant honneur à son hôte en exécutant le célèbre « Trick » avec le micro, indissociable de James Brown. Le public est conquis.
[[Fichier:JamesBrownNY87.jpg|vignette|gauche|James Brown en 1987.]]
À cette époque, James Brown adopte un style musical plus grand public. Il obtient dans le film ''[[Les Blues Brothers (film)|The Blues Brothers]]'' (1980) le rôle d'un prêtre prédicateur mystique subjuguant toute l'assistance, et est l'un des interprètes de la bande originale. Il apparaît également dans ''[[Rocky 4]]'' avec le titre ''[[Living in America]]'' ([[1985]]) qui devient un hit mondial. En 1987 il joue dans la série Deux Flics à Miami (Miami Vice) le personnage de Lou De Long (Saison 4, épisode 7 « Missing Hours »), où est joué le titre ''I Feel Good''. Il enregistre aussi en duo avec le rappeur [[Afrika Bambaataa]] (''Unity,'' 1984) et collabore avec des groupes [[hip-hop]] ({{lien|trad=Full Force|fr=Full Force}} en {{Date-|1988}}).

==== Fin de carrière ====
À partir de la fin des années 1980, malgré un réel retour en haut des charts, ''the Godfather of Soul'' se fait surtout remarquer pour ses démêlés judiciaires. Ainsi, en 1988 il est arrêté pour excès de vitesse, puis emprisonné pour détention d'armes et consommation de [[phencyclidine|PCP]] : il est condamné à six ans de prison (peine commuée à trois ans, il sort en 1991).
[[Fichier:James Brown in Concert.jpg|vignette|250px|James Brown en concert en 1996.]]
Jusqu'à sa mort, il alterne périodes de désintoxication, arrestations pour possession de drogue ou violences conjugales et périodes où il continue à enregistrer et à se produire à travers le monde.

Le {{date-|23 octobre 2000}}, aux Vogue Fashion Awards, il monte sur scène pour chanter en duo, avec Lenny Kravitz, ''Papa's Got A Brand New Bag''.

En 2002, il fait une brève apparition dans le film ''[[Le Smoking]]'', aux côtés de [[Jackie Chan]] et [[Jennifer Love Hewitt]].

En 2004, il est soigné, avec succès, d'un [[cancer de la prostate]].

En 2005, il chante en duo la chanson ''They Don't Want Music'' avec les [[The Black Eyed Peas|Black Eyed Peas]], sur leur album ''[[Monkey Business (album)|Monkey Business]].''

==== Décès de James Brown et bataille judiciaire ====
===== Mort =====
Le {{date-|23 décembre 2006}}, James Brown a un rendez-vous chez son dentiste à [[Atlanta]] ([[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]]) pour se faire poser un implant dentaire ; malade, il s'y rend avec quelques heures de retard. Le dentiste constate que le chanteur est « très mal ... faible et confus », renonce à poser l'implant, et conseille à James Brown de plutôt consulter immédiatement un médecin.

Le lendemain, James Brown est admis à l'Emory Crawford Long Hospital d'Atlanta, où les médecins diagnostiquent une [[pneumonie]].

Selon Charles Bobbit, manager et ami personnel du chanteur depuis de longues années, James Brown souffrait de sévères quintes de toux depuis qu'il était revenu d'un voyage en Europe en {{date-|novembre 2006}}, mais il ne se plaignait jamais et maintenait ses concerts quand il était souffrant.

Les concerts imminents à [[Waterbury (Connecticut)|Waterbury]] ([[Connecticut]]) et [[Englewood (New Jersey)|Englewood]] ([[New Jersey]]) doivent être annulés, mais le chanteur espère que les médecins le laisseront quitter l'hôpital à temps pour des concerts prévus lors du passage à l'année [[2007]]. En effet, il est prévu qu'il chante au ''Count Basie Theatre'' ([[New Jersey]]) et au club de blues de [[B.B. King]] à [[New York]]. Il doit aussi chanter une chanson en direct sur la chaîne de télévision [[Cable News Network|CNN]].

Mais Brown reste hospitalisé, et son état de santé se dégrade fortement tout au long de la journée.

James Brown meurt le {{date-|25 décembre 2006}} à {{Heure|1|45}} (heure locale) d'une [[défaillance cardiaque]] congestive, causée par une complication de sa [[pneumonie]]. Il avait 73 ans.

En 2019, l'enquête d'un journaliste de [[Cable News Network|CNN]], Thomas Lake, conduit à penser que James Brown (ainsi que son ancienne femme Adrienne) ont été assassinés<ref>{{Lien web|nom1=CNN|prénom1=Thomas Lake|titre=CNN investigation raises questions about the deaths of James Brown and his third wife, Adrienne|url=https://www.cnn.com/2019/02/05/us/james-brown-death-questions/index.html|site=CNN|consulté le=2019-02-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Was the Godfather of Soul murdered?|url=https://www.cnn.com/interactive/2019/02/us/james-brown-death-questions/|site=www.cnn.com|consulté le=2019-02-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Was James Brown’s wife murdered?|url=https://www.cnn.com/interactive/2019/02/us/james-brown-death-questions/|site=www.cnn.com|consulté le=2019-02-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=15 questions surrounding James Brown's death|url=https://www.cnn.com/interactive/2019/02/us/james-brown-death-questions/|site=www.cnn.com|consulté le=2019-02-26}}</ref>.

===== Commémorations, testament et funérailles =====
De nombreux invités célèbres et des milliers de fans participent à deux commémorations publiques en hommage au chanteur disparu, à l'[[Apollo Theater]] à [[New York]] le {{date-|28 décembre}} et au ''James Brown Arena'' à [[Augusta (Géorgie)|Augusta]] ([[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]]) le {{date-|30 décembre 2006}}.

Le 29 décembre a également lieu une cérémonie privée à laquelle participent la famille et les amis proches de James Brown. Des extraits de ses concerts sont diffusés. Parmi les célébrités présentes se trouvent entre autres [[Michael Jackson]], [[Joe Frazier]], [[Dick Gregory]], [[MC Hammer]], [[Jesse Jackson]], [[Don King]] et [[Paul McCartney]]. Le groupe de musiciens ayant accompagné James Brown durant sa carrière, The Soul Generals, joue quelques-unes de ses chansons les plus célèbres.

Durant la lecture du testament de James Brown, le {{date-|11 janvier 2007}}, l'avocat du chanteur Strom Thurmond révèle que ce testament (rédigé le {{Date|1|août|2000}}, soit dix mois avant la naissance de James II et plus d'un an avant son mariage avec {{Lien|langue=en|fr=Tomi Rae Hynie}}) ne cite que ses six enfants adultes (Terry Brown, Larry Brown, Daryl Brown, Yamma Brown Lumar, Deanna Brown Thomas et Venisha Brown). Sa femme Tomi Rae Hynie et son dernier fils âgé de cinq ans, James II, ne figurent pas dans la liste des héritiers possibles<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.wrdw.com/home/headlines/5164202.html|titre=James Brown, Jr. not included in will|date=2007|site=wrdw.com}}.</ref>. Le {{date-|24 janvier}}, les enfants de James Brown portent plainte contre les avocats personnels du chanteur. Dans leur requête, ils demandent au tribunal de les révoquer et de nommer un administrateur chargé de régler les problèmes liés à l'héritage<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://images.bimedia.net/documents/jb_petition.pdf|titre=Emergency petition for termination of appointment and removal of personal representatives and for emergency order restraining all personal representatives|date=1 février 2007|site=bimedia.net}}.</ref>. Tomi Rae Hynie porte également plainte le {{date-|31 janvier}} pour contester la validité du testament et pour être reconnue en tant que veuve de James Brown<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.findlaw.com/hdocs/docs/ent/brown13107pet.html|titre=James Brown’s Partner Sues For Half of the Singer’s Estate|date=31 janvier 2007|site=findlaw.com}}.</ref>. Des échantillons ADN sont prélevés afin de vérifier des paternités supposées.

Après les commémorations de {{date-|décembre 2006}}, et à cause des tergiversations entre les enfants et les avocats du défunt, James Brown n'est enterré que le {{date-|10 mars 2007}}, à Beech Island, en [[Caroline du Sud]], dans une crypte familiale sous la maison d'une de ses filles, Deanna Brown Thomas. Selon la famille, le corps du chanteur n'y reposerait que temporairement, car un mausolée public avec musée (à la manière de [[Graceland]] pour [[Elvis Presley]]) est en cours de construction à [[Atlanta]].

En {{date-|décembre 2007}}, cinq des enfants de James Brown exigent l'invalidation de son testament, arguant que ses anciens conseillers ont usé de leur influence pour pousser le chanteur à établir des fonds caritatifs dont ils pourraient tirer un profit personnel<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les enfants de James Brown contestent son testament|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/people/20071230.OBS2621/les_enfants_de_james_brown_contestent_son_testament.html|consulté le=2016-09-17}}.</ref>. En {{date-|janvier 2015}}, en vertu de la décision du juge Doyet Early III, Tomi Rae Hynie est déclarée officiellement veuve de James Brown, ce qui lui permet de prétendre à la succession de son mari. La décision est fondée sur les motifs que le mariage précédent d'Hynie est invalide et que James Brown a renoncé à annuler son mariage avec Hynie<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://artsbeat.blogs.nytimes.com/2015/01/23/judge-rules-tommie-rae-hynie-brown-was-married-to-james-brown/?_r=1|titre=Judge Rules Tommie Rae Hynie Brown Was Married to James Brown|auteur=Larry Rohter|date=23 janvier 2015|site=nytimes.com}}.</ref>.

Cependant, Associated Press écrit le {{date-|17|juin|2020}} qu'en dernière instance, la [[Cour suprême des États-Unis]] saisie a statué et invalidé la requête de la dernière veuve de James Brown, estimant que son mariage précédent n'ayant pas été annulé, elle ne pouvait pas se présenter comme veuve de celui-ci. Cette décision, assortie d'une injonction, a permis de finaliser les volontés posthumes du chanteur en faveur de plans d'éducation pour les jeunes enfants défavorisés de Caroline et de Géorgie<ref>{{Lien web|langue=en-EN|titre=Denying marriage claim, justices OK James Brown's dying wish|url=https://apnews.com/edd3d42756cfedb55bf432ea20ce46e5}}</ref>.

=== Vie privée ===
James Brown vivait dans le comté d'Aiken ([[Caroline du Sud]]), dans une maison au bord du fleuve [[Savannah (fleuve)|Savannah]], juste en face de la ville d'[[Augusta (Géorgie)|Augusta]] ([[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]]).

Brown a été marié quatre fois. Son mariage avec sa dernière épouse, [[Tommie Raye Hynie]], qui avait eu lieu en 2002, a été annulé peu de temps après. Ils se sont pourtant remariés en 2004 et ont eu un enfant. Brown a également eu deux enfants avec sa première femme, [[Velma Warren]], et trois avec sa deuxième, [[Deidre Jenkins]]. [[Adrienne Rodriegues|Adrienne Rodriguez]], sa troisième épouse, avait fait arrêter Brown quatre fois pour violences conjugales.

Comme pour [[Elvis Presley]], de nombreuses personnes ont prétendu après sa mort être ses [[Filiation naturelle|enfants naturels]]. Sur les douze [[Test de paternité|tests de paternité]] effectués, trois se sont révélés positifs, reconnaissant l'existence de trois enfants nés hors mariage<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Tass Grivakes|titre=Secret Bloodlines|éditeur=FriesenPress|année=2014|passage=130|isbn=}}.</ref>.

== Hommages ==
En {{Date-|novembre 1993}} la {{9e|rue}} d'[[Augusta (Géorgie)|Augusta]] est rebaptisée « James Brown Boulevard » au cours d'une cérémonie présidée par le maire de la ville, [[Charles DeVaney]]. En {{Date-|mai 2005}} une statue de [[bronze]] de plus de deux mètres de haut représentant James Brown est inaugurée à Augusta. L'inauguration aurait dû avoir lieu un an plus tôt, mais elle est reportée du fait d'une plainte à son encontre pour violences conjugales. En {{Date-|août 2006}} le stade local est aussi rebaptisé en ''James Brown Arena''.

Le [[film biographique]] ''[[Get on Up]]'' de [[Tate Taylor]] sort le {{date-|24|septembre|2014}}.

Chris Gibson des Gibson Brothers est l’instigateur du spectacle « Les Rois de la Soul », qui rend hommage, entre autres artistes de soul, à James Brown. Ce spectacle qui tourne en Europe depuis 2011 est animé par une pléiade d’artistes qui le présenteront au public dans toute la France à partir de 2015.

== Sur scène ==
[[Fichier:Jamesbrown3.jpg|thumb|right|James Brown en concert en 2005.]]
Célèbre pour sa musique et son influence sur beaucoup d'artistes, James Brown est aussi renommé pour ses performances sur scène et sa recherche de la perfection en tant que professionnel du spectacle, ce qui lui vaut le surnom, probablement auto-attribué, de ''Hardest Working Man in Show Business''<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Douglas Wolk|titre=James Brown's Live at the Apollo|éditeur=[[Bloomsbury Publishing]]|année=2004|passage=29|isbn=}}.</ref>.

=== La danse ===
Brown a un style de danse remarquable qu'il travaille en permanence et qui fait de lui une influence marquante de ceux qui l'ont suivi. On retrouve notamment son influence dans le [[Break dance|breakdance]] et chez pratiquement tous les artistes de [[funk]]. Le [[Moonwalk]] de [[Michael Jackson]] est probablement allé puiser dans le pas de danse glissant de Brown<ref>{{Ouvrage|auteur1=Stéphane Boudsocq|titre=Petit dico Michael Jackson|éditeur=[[Éditions du Rocher]]|année=2011|passage=47|isbn=}}.</ref>. Et son traditionnel grand-écart est adopté par [[Prince (musicien)|Prince]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Geoff Brown|titre=The Life of James Brown. A Biography|éditeur=Music Sales Group|année=2008|passage=103|isbn=}}.</ref>. Brown disait à ce sujet : « Je leur ai appris tout ce qu’ils savent, mais pas tout ce que je sais ! ».

La performance de Brown sur scène est un mélange de routines soigneusement répétées et d'improvisation. Il a compris que le rythme est sa plus grande force et, capable de danser plus vite que n'importe qui, il adopte toutes les danses qui naissent dans les clubs noirs, les adaptant pour en faire un style propre et créer notamment une danse qui porte son nom, la ''James Brown''<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=David Corio|auteur2=Vivien Goldman|titre=The black chord|sous-titre=visions of the groove|éditeur=Universe|année=1999|passage=53|isbn=}}.</ref>.

{{Référence nécessaire|Encore peu avant sa mort, chaque apparition de James Brown est l'occasion de découvrir un danseur dégageant une énergie extraordinaire, même s'il n'est plus capable de tenir le rythme aussi longtemps.|date=février 2012}}, car il a subi un infarctus en 1979 et est resté plus de quatre mois à l'hôpital.

=== Gimmicks ===
[[Fichier:Jamesbrown2.jpg|vignette|Danny Ray (au centre), le plus célèbre MC de James Brown.]]
Depuis les années 1960, un concert de James Brown commence invariablement par une mise en ambiance par l'orchestre et les choristes, tandis que Danny Ray, en maître de cérémonie généralement vêtu de blanc, harangue la foule. Alors que l'orchestre « chauffe la salle », il énumère quelques titres légendaires de James Brown et pousse la foule à appeler le maître pendant de longues minutes pour finalement annoncer {{citation étrangère|lang=en|And now, ladies and gentlemen: the Godfather of Soul! the hardest working man in show business! Mister Dynamite! Jaaaaaaaaaaaaames Brown!!!}}

Autre passage obligé d'un concert de Brown, la cérémonie de la cape de boxeur : feignant d'être épuisé, il s'écroule à genoux (souvent sur ''Please, Please, Please'') ; un assistant (souvent Danny Ray) vient poser sur ses épaules une cape argentée en soie, l'aide à se relever et entreprend de l'emmener vers les coulisses en le soutenant. Mais après quelques pas Brown se redresse soudain, se débarrasse de la cape et revient sur l'avant-scène pour satisfaire les appels de la foule en délire. Quelques minutes plus tard la scène se répète, parfois avec une cape d'une autre couleur (Brown ayant toujours soigné ses costumes), et peut se renouveler trois ou quatre fois de suite.

== Discographie ==
=== Albums ===
'''''RS500''' = élu parmi les 500 meilleurs albums de tous les temps par le magazine RollingStone''
{{Boîte déroulante|titre=Liste des albums|contenu=
{{colonnes|nombre=2|
* ''{{lien|langue=en|trad=Please Please Please (album)|fr=Please Please Please (album)|texte=Please Please Please}}'' (1959)
* ''{{lien|langue=en|Try Me!}}'' (1959)
* ''{{lien|langue=en|trad=Think! (James Brown album)|fr=Think! (album de James Brown)|texte=Think!}}'' (1960)
* ''{{lien|langue=en|The Amazing James Brown}}'' (1961)
* ''James Brown Presents His Band/Night Train'' (1961)
* ''{{lien|langue=en|Good, Good, Twistin'}}'' (1962)
* ''{{lien|langue=en|James Brown and His Famous Flames Tour the U.S.A.}}'' (1962)
* ''[[Live at the Apollo (1963)|Live at the Apollo]] - '''RS500''''' (1963)
* ''{{lien|langue=en|trad=Prisoner of Love (James Brown album)|fr=Prisoner of Love (album de James Brown)|texte=Prisoner of Love}}'' (1963)
* ''Pure Dynamite: Live at the Royal'' (1964)
* ''{{lien|langue=en|trad=Showtime (James Brown album)|fr=Showtime (album de James Brown)|texte=Showtime}}'' (1964)
* ''The Unbeatable James Brown'' (1964)
* ''{{lien|langue=en|Grits & Soul}}'' (1964)
* ''{{lien|langue=en|trad=Out of Sight (album)|fr=Out of Sight (album)|texte=Out of Sight}}'' (1964)
* ''{{lien|langue=en|trad=Papa's Got a Brand New Bag (album)|fr=Papa's Got a Brand New Bag (album)|texte=Papa's Got a Brand New Bag}}'' (1965)
* ''{{lien|langue=en|trad=I Got You (I Feel Good) (album)|fr=I Got You (I Feel Good) (album)|texte=I Got You (I Feel Good)}}'' (1966)
* ''{{lien|langue=en|James Brown Plays James Brown Today & Yesterday}}'' (1966)
* ''{{lien|langue=en|Mighty Instrumentals}}'' (1966)
* ''{{lien|langue=en|James Brown Plays New Breed (The Boo-Ga-Loo)}}'' (1966)
* ''{{lien|langue=en|trad=It's a Man's Man's Man's World (album)|fr=It's a Man's Man's Man's World (album)|texte=It's a Man's Man's Man's World}}'' (1966)
* ''{{lien|langue=en|James Brown Sings Christmas Songs}}'' (1966)
* ''{{lien|langue=en|Handful of Soul}}'' (1966)
* ''The James Brown Show'' (1967)
* ''{{lien|langue=en|James Brown Sings Raw Soul}}'' (1967)
* ''{{lien|langue=en|James Brown Plays the Real Thing}}'' (1967)
* ''Live at The Garden'' (1967)
* ''{{lien|langue=en|trad=Cold Sweat (album)|fr=Cold Sweat (album)|texte=Cold Sweat}}'' (1967)
* ''James Brown Presents His Show of Tomorrow'' (1968)
* ''{{lien|langue=en|I Can't Stand Myself When You Touch Me}}'' (1968)
* ''{{lien|langue=en|trad=I Got the Feelin' (album)|fr=I Got the Feelin' (album)|texte=I Got the Feelin'}}'' (1968)
* ''Live at the Apollo, Volume 2'' (1968)
* ''Jams Brown Sings Out of Sight'' (1968)
* ''{{lien|langue=en|Thinking About Little Willie John and a Few Nice Things}}'' (1968)
* ''{{lien|langue=en|A Soulful Christmas}}'' (1968)
* ''{{lien|langue=en|trad=Say It Loud – I'm Black and I'm Proud (album)|fr=Say It Loud – I'm Black and I'm Proud (album)|texte=Say It Loud – I'm Black and I'm Proud}}'' (1969)
* ''[[Gettin' Down To It]]'' (1969)
* ''{{lien|langue=en|trad=The Popcorn (album)|fr=The Popcorn (album)|texte=The Popcorn}}'' (1969)
* ''{{lien|langue=en|It's a Mother}}'' (1969)
* ''{{lien|langue=en|Ain't It Funky}}'' (1970)
* ''{{lien|langue=en|Soul on Top}}'' (1970)
* ''{{lien|langue=en|It's a New Day – Let a Man Come In}}'' (1970)
* ''Sex Machine'' (1970)
* ''Hey America'' (1970)
* ''Super Bad'' (1971)
* ''Sho' Is Funky Down Here'' (1971)
* ''Hot Pants'' (1971)
* ''Revolution of the Mind/Live At The Apollo, Volume 3'' (1971)
* ''Love Power Peace. live at the olympia Paris'' (1971)
* ''There It Is'' (1972)
* ''Get On the Good Foot'' (1972)
* ''Soul Classics'' (1972)
* ''Soul Classics, Volume 2'' (1973)
* ''Black Caesar'' (1973)
* ''Slaughter's Big Rip-Off'' (1973)
* ''The Payback'' (1974)
* ''Hell'' (1974)
* ''Reality'' (1975)
* ''Sex Machine Today'' (1975)
* ''Everybody's Doin' The Hustle and Dead on the Double Bump'' (1975)
* ''Hot'' (1976)
* ''Get Up Offa That Thing'' (1976)
* ''Bodyheat'' (1976)
* ''Mutha's Nature'' (1977)
* ''Solid Gold'' (1977)
* ''The Fabulous James Brown'' (1977)
* ''Jam 1980's'' (1978)
* ''Take A Look At Those Cakes'' (1979)
* ''The Original Disco Man'' (1979)
* ''People'' (1980)
* ''Hot On The One'' (1980)
* ''Soul Syndrome'' (1980)
* ''Can Your Heart Stand It?'' (1981)
* ''The Best of James Brown'' (1981)
* ''Nonstop!'' (1981)
* ''Live In New York'' (1981)
* ''Bring It On'' (1983)
* ''Roots of A Revolution'' (1984)
* ''The Federal Years, Part 1'' (1984)
* ''The Federal Years, Part 2'' (1984)
* ''Ain't That A Groove - The James Brown Story 1966-1969'' (1984)
* ''Doing It To Death - The James Brown Story 1970-1973'' (1984)
* ''Dead On The Heavy Funk 1974-1976'' (1985)
* ''The CD of JB: Sex Machine and Other Soul Classics'' (1985)
* ''The LP of JB'' (1986)
* ''Gravity'' (1986)
* ''In The Jungle Groove - '''RS500''''' (1986)
* ''James Brown And Friends'' (1988)
* ''Motherlode'' (1988)
* ''I'm Real'' (1988)
* ''Star Time'' - '''RS500''' (1991)
* ''Messin' With The Blues'' (1991)
* ''Greatest Hits - '''RS500''''' (1991)
* ''Love Over-Due'' (1991)
* ''Chronicles - Soul Pride'' (1993)
* ''Universal James'' (1993)
* ''Funky President'' (1993)
* ''Live At The Apollo'' (1995)
* ''JB40: 40th Anniversary Collection'' (1996)
* ''On Stage'' (1997)
* ''20 All-Time Greatest Hits'' Compilation (a déterminer)}}}}

=== Singles ===
{{colonnes|nombre=2|
* [[1956 en musique|1956]] :
** ''Please, Please, Please'' (R&B chart #6) / ''Why Do You Do Me ?''
** ''I Don't Know / I Feel That Old Feeling Coming Out''
** ''No, No, No / Hold My Baby's Hand''
** ''Just Won't Do Right / Let's Make It''
* [[1957 en musique|1957]] :
** ''Chonnie-on-Chon / I Won't Plead No More''
** ''Can't Be the Same / Gonna Try''
** ''Love or a Game / Messing With the Blues''
** ''You're Mine, You're Mine / I Walked Alone''
** ''That Dood It / Baby Cries Over the Ocean''
* [[1958 en musique|1958]] :
** ''Begging, Begging / That's When I Lost My Heart''
** ''Try Me'' (R&B chart #1 / Pop chart #48) / ''Tell Me What I Did Wrong''
* [[1959 en musique|1959]] :
** ''I Want You So Bad (R&B chart #20) / There Must Be a Reason''
** ''I've Got to Change / It Hurts to Tell You''
** ''Good Good Lovin' / Don't Let It Happen to Me''
** ''Got to Cry / It Was You''
* [[1960 en musique|1960]] :
** ''I'll Go Crazy'' (R&B #15) / ''I Know It's True (I Found Someone)''
** ''Think'' (R&B #7, Pop Chart #33) / ''You've Got the Power'' (R&B #14, Pop chart #86)
** ''This Old Heart'' (R&B #20, Pop chart #79) / ''Wonder When You're Coming Home''
** ''The Bells'' (Pop chart #68) / ''And I Do Just What I Want''
* [[1961 en musique|1961]] :
** ''Hold It (instrumental) / The Scratch (instrumental)''
** ''Bewildered'' (R&B #8, Pop chart #40) / ''If You Want Me''
** ''I Don't Mind'' (R&B #4, Pop chart #47) / ''Love Don't Love Nobody''
** ''Suds (instrumental) / Sticky (instrumental)''
** ''Cross Firing (instrumental) / Night Flying (instrumental)''
** ''Baby You're Right'' (R&B #2, Pop Chart #49) / ''I'll Never, Never Let You Go''
** ''I Love You, Yes I Do / Just You and Me, Darling (R&B #17)''
** ''Lost Someone'' (R&B #2, Pop chart #48) / ''Cross Firing (instrumental)''
* [[1962 en musique|1962]] :
** ''Night Train'' (R&B #5, Pop chart #35) / ''Why Does Everything Happen to Me ?''
** ''Shout and Shimmy'' (R&B #16, Pop chart #61) / ''Come Over Here''
** ''Mashed Potatoes U.S.A.'' (R&B #21, Pop chart #82) / ''You Don't Have to Go''
** ''I've Got Money'' (Pop chart #93) / ''Three Hearts in a Tangle (R&B #18''
* [[1963 en musique|1963]] :
** ''Every Beat of My Heart (instrumental)'' (Pop chart #99) / ''Like a Baby'' (R&B #24)
** ''Prisoner of Love'' (R&B #6, Pop Chart #18) / ''Choo Choo (Locomotion) (Instrumental)''
** ''These Foolish Things'' (R&B #25, Pop Chart #55) / ''(Can You) Feel It, Part 1 (Instrumental)''
** ''Signed, Sealed, and Delivered'' (Pop chart #77) / ''Waiting in Vain''
** ''I've Got to Change / The Bells''
* [[1964 en musique|1964]] :
** ''Oh Baby, Don't You Weep - Part 1'' (Pop chart #23) / ''Oh Baby, Don't You Weep - Part 2'' (w/ overdubbed crowd)
** ''Please, Please, Please'' (w/ overdubbed crowd, Pop chart #95) / ''In the Wee Wee Hours (On the Nite)''
** ''Caldonia'' (Pop chart #95) / ''Evil (instrumental)''
** ''Again / How Long, Darling ?''
** ''So Long / Dancin' Little Thing''
** ''The Things I Used to Do'' (Pop chart #99) / ''Out of Blue''
** ''Out of Sight'' (Pop chart #24) / ''Maybe the Last Time''
** ''Tell Me What You're Gonna Do / I Don't Care''
** ''Think / Try Me''
** ''Fine Old Foxy Self'' / Medley : ''Found Someone, Why Do You Do Me, I want You So Bad (live)''
** ''Have Mercy, Baby'' (Pop chart #92) / ''Just Won't Do Right''
* [[1965 en musique|1965]] :
** ''Devil's Hideaway (instrumental) / Whos's Afraid of Virginia Woolf (instrumental)''
** ''I Got You / Only You''
** ''This Old heart / It Was You''
** ''Papa's Got A Brand New Bag - Part 1'' (R&B #1, Pop chart #8) / ''Papa's Got A Brand New Bag - Part 2''
** ''Try Me (intrumental)'' (R&B #34, Pop chart #63) / ''Papa's Got A Brand New Bag (instrumental)''
** ''[[I Got You (I Feel Good)]]'' (R&B #1, Pop chart#3) / ''I Can't Help It (I just Do-Do-Do)''
* [[1966 en musique|1966]] :
** ''Lost Someone (live)'' (Pop chart #94) / ''I'll Go Crazy (live)'' (R&B #38, Pop chart#73)
** ''Ain't That a Groove, part 1'' (R&B #6, Pop chart#42) / ''Ain't That a Groove, part 2''
** ''Prisoner of Love / I've Got to Change''
** ''New Breed, part 1 (intrumental) / New Breed, part 2 (intrumental)''
** ''Come Over Here / Tell me What You're Gonna Do''
** ''It's A Man's Man's Man's World'' (R&B #1, Pop chart #8) / ''Is It Yes or Is It No ?''
** ''Just Won't Do Right / I've Got Money''
** ''James Brown's Boogaloo (intrumental) / Lost in a Mood of Changes (intrumental)''
** ''It Was You / I Don't Care''
** ''This Old Heart / How Long, Darling ?''
** ''Money Won't Change You - Part 1'' (R&B #11, Pop chart #53) / ''Money Won't Change You - Part 2''
** ''Don't Be A Drop-Out'' (R&B #4, Pop chart #50) / ''Tell Me That You Love Me''
** ''The Christmas Song (version 1) / The Christmas Song (version 2)''
** ''Sweet Little Baby Boy - Part 1 / Sweet Little Baby Boy - Part 2''
** ''Let's Make Christmas Mean Something This Year - Part 1 / Let's Make Christmas Mean Something This Year - Part 2''
* [[1967 en musique|1967]] :
** ''Bring It Up'' (R&B #7, Pop chart #29) / ''Nobody Knows''
** ''Let' Go Get Stoned (intrumental) / Our Day Will Come (intrumental)''
** ''Let Yourself Go /Stone Fox (intrumental)'' (retiré de la vente)
** ''Kansas City'' (R&B #21, Pop chart #55) / ''Stone Fox (intrumental)''
** ''Think'' (w/ Vicki Anderson) (Pop chart #100) / ''Think'' (by Vicki Anderson only)
** ''Let Yourself Go'' (R&B #5, Pop chart #46) / ''Good Rockin' Tonight''
** ''Jimmy Mack (intrumental) / What Do You Like ? (intrumental)''
** ''I Love You, Porgy / Yours and Mine (intrumental)''
** ''Cold Sweat'' - Part 1 (R&B #1, Pop chart #7) / ''Cold Sweat - Part 2''
** ''It Won't Be Me / Mona Lisa'' (retiré de la vente)
** ''Get It Together - Part 1'' (R&B #11, Pop chart #40) / ''Get It Together - Part 2''
** ''Funky Soul - N°1 (intrumental) / The Soul of JB (intrumental)''
** ''I Can't Stand Myself (When You Touch Me)'' (R&B #4, Pop chart #28) / ''There Was a Time (live)'' (R&B #3, Pop chart #36)
* [[1968 en musique|1968]] :
** ''America Is My Home, Pt. 1'' (R&B #13, US #52)
** ''Goodbye My Love'' (US #31)
** ''I Can't Stand Myself (When You Touch Me)'' (R&B #4, US #28)
** ''I Got The Feelin''' (R&B #1, US #6)
** ''I Guess I'll Have To Cry, Cry, Cry'' (R&B #15, US #55)
** ''Licking Stick - Licking Stick'' - Part 1 (R&B #2, US #14)
** ''[[Say It Loud - I'm Black And I'm Proud]]'' - Part 1 (R&B #1, US #10)
** ''There Was A Time'' (R&B #3, US #36)
** ''Tit For Tat'' (Ain't No Taking Back)" (US #86)
** ''You've Got To Change Your Mind'' (R&B #47)
* [[1969 en musique|1969]] :
** ''Ain't It Funky Now'' (R&B #3, US #24)
** ''Give It Up Or Turnit A Loose'' (R&B #1, US #15)
** ''I Don't Want Nobody To Give Me Nothing (Open Up The Door, I'll Get It Myself)'' (R&B #3, US #20)
** ''Let A Man Come In And Do The Popcorn'' - Part One (R&B #2, US #21)
** ''Lowdown Popcorn'' (R&B #16, US #41)
** ''Mother Popcorn (You Got To Have A Mother For Me)'' Part 1(R&B #1, US #11)
** ''The Popcorn'' (R&B #11, US #30)
* [[1970 en musique|1970]] :
** ''Ain't It Funky Now'' (US #24)
** ''Brother Rapp'' - Part 1 &" (Part 2)" (US #32)
** ''[[Funky Drummer]]'' - Part 1 (US #51)
** ''Get Up (I Feel Like Being Like A Sex Machine)'' (Part 1)" (R&B #2, US #15)
** ''It's A New Day'' - Part 1 & Part 2 (US #32
** ''Santa Claus Is Definitely Here To Stay'' (US #7)
** ''Super Bad'' - Part 1 & Part 2 (R&B #1, US #13)
* [[1971 en musique|1971]] :
** ''Escape-ism'' - Part 1 (R&B #6, US #35)
** ''Get Up, Get Into It, Get Involved'' - Pt. 1 (R&B #4, US #34)
** ''Hot Pants (She Got To Use What She Got To Get What She Wants)'' – Part 1 (R&B #1, US #15)
** ''I Cried'' (R&B #15, US #50)
** ''I'm A Greedy Man'' - Part I (R&B #7, US #35)
** ''Make It Funky'' - Part 1 (R&B #1, US #22)
** ''Soul Power'' - Pt. 1 (R&B #3, US #29)
** ''[[Spinning Wheel]]'' - Pt. 1 (US #90)
* [[1972 en musique|1972]] :
** ''Get On The Good Foot'' - Part 1 (R&B #1, US #18)
** ''I Got A Bag Of My Own'' (US #44
** '' King Heroin'' (R&B #6, US #40)
** ''Talking Loud And Saying Nothing'' - Part I (R&B #1, US #27)
* [[1973 en musique|1973]] :
** ''Down And Out In New York City'' (R&B #13, US #50)
** ''I Got A Bag Of My Own'' (R&B #3)
** ''I Got Ants In My Pants (and I Want to Dance)'' - Part 1 (US #27)
** ''Sexy, Sexy, Sexy'' (R&B #6, US #50)
** ''Think'' (R&B #15, US #77)
* [[1974 en musique|1974]] :
** ''Coldblooded'' (US #44)
** ''Funky President (People It's Bad)'' (R&B #4, US #44)
* * ''My Thang'' (R&B #1, US #29)
** ''Papa Don't Take No Mess'' - Part I (R&B #1, US #31)
** ''Stoned To The Bone'' - Part 1 (R&B #4, US #58)
** ''The Payback'' - Part I (R&B #1, US #26)
* [[1975 en musique|1975]] :
** ''Hustle!!!'' (Dead On It)" (R&B #11)
** ''Reality'' (R&B #19, US #80)
** ''Sex Machine'' (US #61)
** ''Superbad, Superslick'' - Part I (R&B #28)
* [[1976 en musique|1976]] :
** ''Get Up Offa That Thing'' (R&B #4, US #45)
** ''[[Hot (I Need to Be Loved, Loved, Loved)]]'' (R&B #31)
** ''I Refuse To Lose'' (R&B #47)
* [[1977 en musique|1977]] :
** ''Give Me Some Skin'' (R&B #20)
* [[1978 en musique|1978]] :
** ''Eyesight'' (R&B #38)
** ''The Spank'' (R&B #26)
* [[1979 en musique|1979]] :
** ''For Goodness Sakes, Look At Those Cakes'' - Part I (R&B #52)
** ''It's Too Funky In Here'' (R&B #15)
** ''Star Generation'' (R&B #63)
* [[1980 en musique|1980]] :
** ''Rapp Payback'' (Where iz Moses)" (R&B #46)
** ''Regrets'' (R&B #63)
* [[1981 en musique|1981]] :
** ''Stay With Me'' (R&B #80)
* [[1983 en musique|1983]] :
** ''The Night Time Is The Right Time'' (To Be With The One That You Love) (R&B #73)
* [[1985 en musique|1985]] :
** ''Living in America'' (R&B #10, US #4)
* [[1986 en musique|1986]] :
**'' Gravity'' (R&B #26, US #93)
* [[1987 en musique|1987]] :
** ''How Do You Stop'' (R&B #10)
* [[1988 en musique|1988]] :
** ''I'm Real'' (full force)
** ''Static, Pts. 1 & 2'' (full force)
* [[1991 en musique|1991]] :
** ''(So Tired of Standing Still We Got to) Move On'' (R&B #48)
* [[1993 en musique|1993]] :
** ''Can't Get Any Harder'' (R&B #76)
* [[2005 en musique|2005]] :
** ''They don't wan't music'' featuring [[The Black Eyed Peas|Black Eyed Peas]]
}}

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
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=== Articles connexes ===
* [[Funk]]
* [[Soul]]
* [[Rhythm and blues]]
* [[Musique afro-américaine]]
* [[Kool and The Gang]]
* [[P Funk]]
* [[Black Power]]
* [[Mouvement Black Power]]

=== Liens externes ===
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* {{Lien web|langue=en-us|titre=James Brown|url=https://www.nytimes.com/topic/person/james-brown|site=The New York Times|date=}}
* {{Lien web|langue=en-us|titre=Mr.Brown|url=https://www.newyorker.com/magazine/2002/07/29/mr-brown|site=The New Yorker|date=}}
* {{Lien web|titre=James Brown|url=https://www.lemonde.fr/recherche/?search_keywords=James+Brown|site=Le Monde|date=}}
* {{Lien web|titre=James Brown|url=https://www.francemusique.fr/emissions/les-legendes-du-jazz/inedit-james-brown-a-juan-les-pins-1-2-72003|site=France Musique|date=}}

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Réel ou pas ????????????? legit ???????


Diwen je t'aime aïe aïe aïe