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1er mai : rapport de la commission de Nicholas Wiehahn sur le travail en Afrique du Sud[1]. Autorisation des syndicats Noirs. Les syndicats multiraciaux restent interdits.
3 mai : les élections au Royaume-Uni ramènent les conservateurs au pouvoir.
À la suite de sa défaite, le parti travailliste effectue un virage à gauche avec l’élection à sa tête de Michael Foot (1980), qui préconise la planification de l’économie, davantage de nationalisations, l’augmentation des impôts, le retrait de l’Europe et l’abandon immédiat de tout armement nucléaire. La fraction modérée (Jenkins, Williams, Rodgers, Owen) fait sécession pour fonder le parti social-démocrate (SDP) qui négocie une alliance avec les libéraux de David Steel en vue des élections de 1983.
4 mai : Margaret Thatcher, du parti conservateur, qui ne cache pas son intention de mener de profondes réformes économiques et de "casser" les syndicats, devient premier ministre du Royaume-Uni. Elle est la première femme à occuper ce poste (jusqu'en 1990).
26 mai : Israël restitue officiellement à l'Égypte la ville d'El Arich, capitale du Sinaï, en application des accords de Camp David. Pour sortir de l’impasse, la question des territoires jordaniens et syriens occupés par Israël est occultée, ainsi que les problèmes des implantations de colons juifs en Cisjordanie et à Gaza, du statut ultime de Jérusalem et de l’autonomie palestinienne. La coalition arabe anti-israélienne perd sa principale force militaire.
29 mai : les pourparlers sur l’autonomie palestinienne reprennent entre l'Égypte et Israël en même temps que le retrait israélien du Sinaï (1979-1982).