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Le '''marsupium''', ou '''poche marsupiale''', voire '''mastothèque''', est un repli abdominal d'[[épithélium]] (peau ou [[cuticule]]) et de muscles qui forment une poche, espace protégé où la femelle [[Incubation (zoologie)|incube]] sa [[progéniture]]. |
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Le '''marsupium''' est une [[poche]] abdominale présente dans diverses [[classe (biologie)|classes]] d'animaux. |
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Le Marsupium abdominale ou la Poche [[Marsupial]]e ou la [[Mastothèque]] (nom donné par Illiger) est un repli cutané ventral, qui chez les [[mammifère]]s [[Marsupialia|marsupiaux]], environne et renferme les mamelles. |
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Chez les [[Marsupialia|marsupiaux]], lignée regroupant des [[mammifère]]s très divers tels que le [[Phalanger (genre)|phalanger]], le [[kangourou]] ou l'[[opossum]], la poche que possède la femelle contient les [[mamelle]]s, vers lesquelles, sitôt mises bas, les [[Larve|larves]] marsupiales<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Larousse|prénom1=Éditions|titre=Encyclopédie Larousse en ligne - marsupial|url=https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/marsupial/68427|site=www.larousse.fr|consulté le=2019-11-22}}</ref> vont migrer puis s'aboucher pour se nourrir et continuer leur [[biologie du développement|développement]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Flourens|titre=Cours sur la génération, l'ovologie et l'embryologie: fait au Muséum d'histoire naturelle en 1836|éditeur=Trinquart|date=1836|passage=105-107|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=KSthAAAAIAAJ&lpg=PA106&ots=guaZ-69nwE&dq=lactation%20marsupium&hl=fr&pg=PA106#v=onepage&q=lactation%20marsupium&f=false|consulté le=2019-11-16}}.</ref>{{,}}<ref name="RaffertyTikkanen_2010_08_23">{{Lien web|langue=en|auteur1=John P. Rafferty|auteur2=Amy Tikkanen|titre=Marsupium|année=2010|mois=août|jour=23|url=https://www.britannica.com/science/marsupium|éditeur=[[Encyclopædia Britannica]]|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>. Elles resteront ainsi jusqu'à atteindre le stade [[juvénile (organisme)|juvénile]] {{incise|les [[membre (anatomie)|membres]] étant enfin formés et fonctionnels, les jeunes font leurs premiers pas hors du marsupium mais continueront à y revenir jusqu'au sevrage<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |prénom1=Anaïs |nom1=Combes |titre=Contribution à l'imagerie médicale du Wallaby de Bennett (Macropus rufogriseus) |périodique=Thèse d'exercice |éditeur=Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse – ENVT |date=2007 |lire en ligne=https://oatao.univ-toulouse.fr/1793/1/debouch_1793.pdf |résumé=https://oatao.univ-toulouse.fr/1793/ |consulté le=2019-11-16 |format=pdf |pages=69–81 }}.</ref>|stop}}. Le marsupium des [[Échidné]]s est constitué d'un pli ventral qui apparaît en période de reproduction<ref name="RaffertyTikkanen_2010_08_23" />. |
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Chez la plupart des espèces qui présentent un marsupium, seule la femelle possède une poche, hormis de rares exceptions comme les mâles d'[[Chironectes minimus|Opossum aquatique]] ou de [[Thylacine]] qui sont munis d'une poche leur permettant de protéger leur [[scrotum]]<ref>{{en}} {{Ouvrage|titre=Semi-aquatic Mammals: Ecology and Biology|auteur=Glynnis A. Hood|url=https://www.google.fr/books/edition/Semi_aquatic_Mammals/rVP-DwAAQBAJ?hl=en&gbpv=1&dq=%22water+opossum%22+%22tasmanian+tiger%22&pg=PT156&printsec=frontcover}}</ref>. |
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== Chez les mammifères marsupiaux == |
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Chez la plupart des espèces, seule la femelle possède cette poche, hormis de rares exceptions comme les mâles d'[[Chironectes minimus|Opossum aquatique]] ou de [[Thylacine]]. |
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La poche [[marsupial]]e est une poche ventrale contenant les [[mamelle]]s, dans laquelle les petits des marsupiaux achèvent leur développement [[embryon]]naire après la naissance. |
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Chez les [[Peracarida]] (un [[super-ordre]] de [[Crustacés]]) et notamment les [[Isopoda|isopodes]] (dont les [[cloporte]]s et le [[bathynome géant]]) et les [[Amphipoda|amphipodes]] (dont les [[Talitridae|puces de mer]] et les [[Gammaridae|gammares]]), la femelle [[imago]] présente une poche incubatrice appelée marsupium, située entre les pattes, dans laquelle elle couve ses œufs jusqu'à éclosion<ref>{{article|langue=en|auteur1=Noretta E. Perry|auteur2=Gertrude W. Hinsch|url=https://www.researchgate.net/publication/233342253_Reproduction_in_the_Giant_Isopod_Bathynomus_giganteus|doi=10.1080/07924259.1991.9672192|titre=Reproduction in the Giant Isopod, Bathynomus giganteus|périodique=Invertebrate Reproduction and Development|année=1991|mois=novembre|volume=20|numéro=2}}.</ref>{{,}}<ref name="RaffertyTikkanen_2010_08_23" />. Chez les [[Mollusca|mollusques]], tels que les [[huître]]s, le marsupium est formé dans les [[branchie]]s<ref name="RaffertyTikkanen_2010_08_23" />. |
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== Notes et références == |
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Après une [[gestation]] très courte, 2 à 5 semaines, les petits marsupiaux naissent incomplètement développés et sont placés dans le marsupium par la mère, afin d'y terminer leur développement. Ils resteront dans la poche pour se nourrrir, accrochés à une mamelle, jusqu'à ce qu'ils soient capables de chercher leur propre nourriture. |
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{{Références}} |
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== Voir aussi == |
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Ces animaux vivent en [[Amérique]] et surtout en [[Australie]], [[Nouvelle-Guinée]] et [[Tasmanie]], où peu concurrencés par les [[euthériens]], ils s'adaptèrent en prenant toute sorte de formes: loup marsupial, souris marsupiale… |
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La femelle du [[bathynome géant]], ''un [[crustacé]]'', lorsqu'elle est sexuellement active, développe une poche incubatrice appelée marsupium, située sous le corps, entre les pattes, dans laquelle elle pourra couver ses œufs pour une durée encore inconnue. |
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Chez les [[Hippocampe (poisson)|hippocampes]], ''un [[poisson]]'', le [[Mâle (biologie)|mâle]] possède une poche comparable lui permettant de couver les [[alevin]]s. |
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Un [[cloporte]] femelle maintient les œufs fertilisés en dessous de son corps dans une poche incubatrice appelée marsupium. |
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Le marsupium, ou poche marsupiale, voire mastothèque, est un repli abdominal d'épithélium (peau ou cuticule) et de muscles qui forment une poche, espace protégé où la femelle incube sa progéniture.
Chez les mammifères[modifier | modifier le code]
Chez les marsupiaux, lignée regroupant des mammifères très divers tels que le phalanger, le kangourou ou l'opossum, la poche que possède la femelle contient les mamelles, vers lesquelles, sitôt mises bas, les larves marsupiales[1] vont migrer puis s'aboucher pour se nourrir et continuer leur développement[2],[3]. Elles resteront ainsi jusqu'à atteindre le stade juvénile — les membres étant enfin formés et fonctionnels, les jeunes font leurs premiers pas hors du marsupium mais continueront à y revenir jusqu'au sevrage[4]. Le marsupium des Échidnés est constitué d'un pli ventral qui apparaît en période de reproduction[3].
Chez la plupart des espèces qui présentent un marsupium, seule la femelle possède une poche, hormis de rares exceptions comme les mâles d'Opossum aquatique ou de Thylacine qui sont munis d'une poche leur permettant de protéger leur scrotum[5].
Chez les arthropodes[modifier | modifier le code]
Chez les Peracarida (un super-ordre de Crustacés) et notamment les isopodes (dont les cloportes et le bathynome géant) et les amphipodes (dont les puces de mer et les gammares), la femelle imago présente une poche incubatrice appelée marsupium, située entre les pattes, dans laquelle elle couve ses œufs jusqu'à éclosion[6],[3]. Chez les mollusques, tels que les huîtres, le marsupium est formé dans les branchies[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - marsupial », sur www.larousse.fr (consulté le )
- Pierre Flourens, Cours sur la génération, l'ovologie et l'embryologie: fait au Muséum d'histoire naturelle en 1836, Trinquart, (lire en ligne), p. 105-107.
- (en) John P. Rafferty et Amy Tikkanen, « Marsupium », Encyclopædia Britannica, (consulté le ).
- Anaïs Combes, « Contribution à l'imagerie médicale du Wallaby de Bennett (Macropus rufogriseus) », Thèse d'exercice, Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse – ENVT, , p. 69–81 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (en) Glynnis A. Hood, Semi-aquatic Mammals: Ecology and Biology (lire en ligne)
- (en) Noretta E. Perry et Gertrude W. Hinsch, « Reproduction in the Giant Isopod, Bathynomus giganteus », Invertebrate Reproduction and Development, vol. 20, no 2, (DOI 10.1080/07924259.1991.9672192, lire en ligne).
