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12 octobre : le maire de Montréal, Jean Drapeau, fait adopter un règlement antimanifestation. Le projet de loi, rebaptisé « loi pour promouvoir l’enseignement de la langue française au Québec » après des débats houleux à l’assemblée, est finalement adopté après de nombreuses modifications.
14 octobre : Olof Palme, Premier ministre social démocrate en Suède (fin en 1976). La social-démocratie se radicalise, tant en politique intérieure (intervention plus grande de l’État dans l’économie), qu’en politique extérieure (prise de distance à l’égard des États-Unis).
23 octobre, Canada : dépôt du projet de loi (« bill 63 »), qui donne le choix aux parents de la langue dans laquelle l’enseignement sera donné à leurs enfants. Tollé dans la population québécoise.
26 octobre : le Front commun du Québec français exige que l’Assemblée nationale proclame l’unilinguisme français à tous les niveaux. Le Québec connaît de nombreuses manifestations contre le principe qui sous-tend le projet de loi, à savoir l’égalité implicite de l’anglais et du français au Québec).
28 octobre : l’opposition libérale demande au gouvernement du Québec de Jean-Jacques Bertrand de surseoir immédiatement à l’adoption du principe du « bill 63 ».
31 octobre : le Front commun du Québec français organise une manifestation devant le parlement de Québec. Pour la première fois depuis la fondation du regroupement, la violence éclate et la police intervient.