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Les '''Presses universitaires de France''' ('''PUF''') sont une [[maison d'édition]] fondée en [[1921 en littérature|1921]] par un collège de professeurs. L'entreprise est spécialisée dans la publication de [[Revue scientifique|revues scientifiques]] et de manuels universitaires. La société est dissoute en 2017.
Les '''Presses universitaires de France''' ('''PUF''') sont une [[maison d'édition]] fondée en [[1921 en littérature|1921]] par un collège de professeurs. L'entreprise est spécialisée dans la publication de [[Revue scientifique|revues scientifiques]] et de manuels universitaires. En 2016, la société fusionne avec les [[Belin éditeur|éditions Belin]] au sein de l'entité [[Humensis]].


== Historique ==
== Historique ==
Le 17 décembre 1921 est créée une société coopérative, les Presses universitaires de France (PUF) par cinq professeurs, à savoir Pierre-Marcel Lévi dit Pierre-Marcel, Edmond Schneider, [[Maurice Caullery]], Charles Marie, Ferdinand Gros et [[Xavier Léon]]. Les deux premiers membres sont nommés directeurs. Le plus gros actionnaire est la Banque des coopératives<ref name="Fouché">[http://www.editionfrancaise.com/ ''Chronologie de l'édition française''], moteur de recherche en ligne.</ref>.
Le {{date-|17 décembre 1921}} est créée une société coopérative, les Presses universitaires de France (PUF) par cinq professeurs, à savoir [[Pierre-Marcel Lévi]] dit Pierre-Marcel, Edmond Schneider, [[Maurice Caullery]], Charles Marie, Ferdinand Gros et [[Xavier Léon]]. Les deux premiers membres sont nommés directeurs. Le plus gros actionnaire est la Banque des coopératives<ref name="Fouché">[http://www.editionfrancaise.com/ ''Chronologie de l'édition française''], moteur de recherche en ligne.</ref>.


En février 1922, une librairie est ouverte au 49 boulevard Saint-Michel à Paris : en juillet, sortie du premier livre de la marque PUF<ref name="Fouché"/>.
En {{date-|février 1922}}, une librairie est ouverte au 49 boulevard Saint-Michel à Paris : en juillet, sortie du premier livre de la marque PUF<ref name="Fouché"/>.


Entre 1926 et 1928, les PUF entrent au capital de [[Ernest Leroux|Leroux]] et de [[Rieder (édition)|Rieder]], puis rachètent l'imprimerie de François Launay à [[Vendôme]]<ref name="Fouché"/>.
Entre 1926 et 1928, les PUF entrent au capital de [[Ernest Leroux|Leroux]] et de [[Rieder (édition)|Rieder]], puis rachètent l'imprimerie de François Launay à [[Vendôme]]<ref name="Fouché"/>.


[[Fichier:PUF Quadrige logo 1961.jpg|vignette|''Le Quadrige'', logo apparu en 1939.]]
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Entre 1934 et décembre 1939, sous l'impulsion de [[Paul Angoulvent]] et à la suite de la faillite du principal actionnaire, la Banque des coopératives, le 28 septembre 1934, les Presses universitaires de France fusionnent avec trois éditeurs : [[Félix Alcan]] associé à son neveu [[René Lisbonne]] (principalement spécialiste de [[philosophie]]), [[Ernest Leroux|Leroux]] (éditeur d'histoire) et [[Rieder (édition)|Rieder]] (littérature générale). Ces quatre entités sont à l'origine de la marque « Quadrige ».


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Entre 1934 et {{date-|décembre 1939}}, sous l'impulsion de [[Paul Angoulvent]] et à la suite de la faillite du principal actionnaire, la Banque des coopératives, le {{date-|28 septembre 1934}}, les PUF fusionnent avec trois éditeurs : [[Félix Alcan]] associé à son neveu [[René Lisbonne]] (principalement spécialiste de [[philosophie]]), [[Ernest Leroux|Leroux]] (éditeur d'histoire) et [[Rieder (édition)|Rieder]] (littérature générale). Ces quatre entités sont à l'origine du logo « Quadrige » qu'arborent les publications des PUF à partir de cette époque<ref>[https://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2001-06-0141-005 Frédéric Saby ''Le quadrige, un siècle d'édition universitaire, 1860-1968''] sur le site ''Bbf.enssib.fr'', présentation du livre de Valérie Tesnière (même titre), Paris, PUF, 2001. 491 p. {{ISBN|978-2130517276}}.</ref>. Ce logo sera aussi l'origine du nom de la collection de philosophie ''[[Quadrige (collection)|Quadrige]]'' à partir de 1981.
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[[Paul Angoulvent]] exerce la présidence de la nouvelle maison d'édition d'alors, jusqu'à la mise en place en 1968 d'un [[Directoire (entreprise)|directoire]] et d'un Conseil de surveillance dont il prend la présidence. Son fils, [[Pierre Angoulvent|Pierre]], lui succède, comme président du directoire, et exerce cette fonction jusqu'en 1994, date à laquelle [[Michel Prigent]] lui succède jusqu'à sa mort en 2011. Il est suivi d'[[Alain Morvan]] puis de Monique Labrune en 2012.


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[[Paul Angoulvent]] exerce la présidence de la nouvelle maison d'édition d'alors, jusqu'à la mise en place en 1968 d'un [[Directoire (entreprise)|directoire]] et d'un Conseil de surveillance dont il prend la présidence. Son fils, [[Pierre Angoulvent|Pierre]], lui succède, comme président du directoire, et exerce cette fonction jusqu'en 1994, date à laquelle [[Michel Prigent]] lui succède<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Nomination aux PUF|url=https://web.archive.org/web/20160324221401/https://next.liberation.fr/livres/1995/07/06/nomination-aux-puf_138340 |site=next.liberation.fr|date=2016-03-24 |consulté le=2021-02-04}}</ref> jusqu'à sa mort en 2011<ref>{{Article |langue=fr |titre=Michel Prigent, président du directoire des PUF, est mort |périodique=Le Monde.fr |date=2011-05-23 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2011/05/23/michel-prigent-president-du-directoire-des-puf-est-mort_1526251_3382.html |consulté le=2021-02-04 }}</ref>. Il est suivi d'[[Alain Morvan]] puis de Monique Labrune en 2012.
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Les PUF ont connu une très importante restructuration en 2000 avec la cession de leur librairie, [[place de la Sorbonne]], et l'ouverture à l'apport des nouveaux capitaux (55,5 % pour la société civile Libris composée notamment des principaux auteurs, directeurs de collections, revues et dictionnaires, fondée par Michel Prigent, 16,4 % pour la [[Garantie mutuelle des fonctionnaires|GMF]], 15,1 % pour le [[groupe Flammarion]], 8,1 % pour le groupe [[Mutuelle d'assurance des artisans de France|MAAF]], 4,5 % pour la [[Fondation Martin Bodmer]], 0,4 % pour les anciens coopérateurs).

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Les PUF ont connu une très importante restructuration en 2000 avec le changement de l'ancien statut de [[coopérative]] en [[société anonyme]]<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Ange-Dominique |nom=BOUZET |titre=Marché aux PUF|url=https://www.liberation.fr/livres/2001/03/01/marche-aux-puf_356397/ |site=Libération |consulté le=2021-02-04}}</ref>, la cession de leur librairie<ref name=":0" />, [[place de la Sorbonne]], et l'ouverture à l'apport des nouveaux capitaux (55,5 % pour la société civile Libris composée notamment des principaux auteurs, directeurs de collections, revues et dictionnaires, fondée par Michel Prigent, 16,4 % pour la [[Garantie mutuelle des fonctionnaires|GMF]], 15,1 % pour le [[groupe Flammarion]], 8,1 % pour le groupe [[Mutuelle d'assurance des artisans de France|MAAF]], 4,5 % pour la [[Fondation Martin Bodmer]], 0,4 % pour les anciens coopérateurs){{Référence nécessaire||date=4 février 2021}}.


En 2010, les PUF font l'objet d'un nouvel apport de capitaux de la part des sociétés composant [[Covéa]], une [[Société de groupe d’assurance mutuelle|SGAM]] regroupant la [[Mutuelle d'assurance des artisans de France|MAAF]], [[Mutuelles du Mans Assurances|MMA]], et la [[Garantie mutuelle des fonctionnaires|GMF]], via le [[fonds de dotation]] Thôt, dans le cadre de la politique d'[[économie sociale]] de ce groupe<ref>http://www.journal-officiel.gouv.fr/publications/assoccpt/pdf/2010/3112/525120283_31122010.pdf</ref>. Après un net retour à la rentabilité, les PUF se retrouvent de nouveau en difficulté à la suite du décès de leur Président, Michel Prigent.
En 2010, les PUF font l'objet d'un nouvel apport de capitaux de la part des sociétés composant [[Covéa]], une [[Société de groupe d’assurance mutuelle|SGAM]] regroupant la [[Mutuelle d'assurance des artisans de France|MAAF]], [[Mutuelles du Mans Assurances|MMA]], et la [[Garantie mutuelle des fonctionnaires|GMF]], via le [[fonds de dotation]] Thôt, dans le cadre de la politique d'[[économie sociale]] de ce groupe<ref>http://www.journal-officiel.gouv.fr/publications/assoccpt/pdf/2010/3112/525120283_31122010.pdf</ref>. Après un net retour à la rentabilité, les PUF se retrouvent de nouveau en difficulté à la suite du décès de leur Président, Michel Prigent.


En 2014, le groupe de [[réassurance]] [[Scor]] prend une participation majoritaire au capital des PUF, par le biais d'une augmentation du capital. La gouvernance passe du régime « directoire et conseil de surveillance », à un « conseil d'administration », avec dissociation des fonctions de président ([[Jean-Claude Seys]]) et de directeur général (Frédéric Mériot)<ref>{{Lien web|langue= |format= |auteur= |lien auteur= |coauteurs= |url=http://www.actualitte.com/les-maisons/scor-prend-une-participation-majoritaire-dans-les-puf-49452.htm |titre=SCOR prend une participation majoritaire dans les PUF |série= |jour=10 |mois=04 |année=2014 |site=actualitte.com |éditeur=[[ActuaLitté]] |isbn= |page= |citation= |consulté le=11 avril 2014 |id=}}</ref>.
En 2014, le groupe de [[réassurance]] [[Scor]] prend une participation majoritaire au capital des PUF, par le biais d'une augmentation du capital. La gouvernance passe du régime « directoire et conseil de surveillance », à un « conseil d'administration », avec dissociation des fonctions de président ([[Jean-Claude Seys]]) et de directeur général ([[Frédéric Mériot]])<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.actualitte.com/les-maisons/scor-prend-une-participation-majoritaire-dans-les-puf-49452.htm |titre=SCOR prend une participation majoritaire dans les PUF|jour=10 |mois=04 |année=2014 |site=[[ActuaLitté]]|consulté le=11 avril 2014}}</ref>.


La collection encyclopédique « [[Que sais-je ?]] » a longtemps été l'un des fleurons de cet éditeur. Fondée en [[1941 en littérature|1941]] par Paul Angoulvent, l'idée était de traiter le plus grand nombre de sujets sous un format simple (format de poche, {{nombre|128|pages}}, imprimé uniquement en noir et blanc) et à un prix réduit. Cette collection rencontre un immense succès avec, au début du {{s-|XXI|e}}, environ {{unité|3800|titres}} disponibles, {{unité|200|millions}} d'exemplaires vendus et des [[traduction]]s dans {{unité|43|langues}}.
La collection encyclopédique « [[Que sais-je ?]] » a longtemps été l'un des fleurons de cet éditeur. Fondée en [[1941 en littérature|1941]] par Paul Angoulvent, l'idée était de traiter le plus grand nombre de sujets sous un format simple (format de poche, {{nombre|128|pages}}, imprimé uniquement en noir et blanc) et à un prix réduit. Cette collection rencontre un immense succès avec, au début du {{s-|XXI|e}}, environ {{unité|3800|titres}} disponibles, {{unité|200|millions}} d'exemplaires vendus et des [[traduction]]s dans {{unité|43|langues}}. Cette dernière deviendra une marque à part entière à la création de [[Humensis]].


La constitution au {{date|1 janvier 2017}} d'un groupe de presse [[Humensis]] avec les [[Éditions Belin]], qui a le même actionnaire [[Scor]], est en cours. Il devrait être le {{12e|français}} avec {{unité|30 millions|d'euros}} de chiffres d'affaires et 180 employés<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/07/18/les-editions-belin-et-puf-vont-se-rapprocher_4971119_3234.html Les éditions Belin et PUF vont se rapprocher], lemonde.fr, 18 juillet 2016.</ref>.
La constitution au {{date|1er décembre 2016}} d'un groupe de presse [[Humensis]] avec les [[Éditions Belin]], qui a le même actionnaire [[Scor]], est actée<ref>{{lien web |titre=Notre groupe |url=https://www.humensis.com/notre-groupe/ |site=Humensis |consulté le=05-07-2020}}.</ref>. Il devrait être le {{12e|éditeur français}} avec {{unité|30 millions|d'euros}} de chiffre d'affaires et 180 employés<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/07/18/les-editions-belin-et-puf-vont-se-rapprocher_4971119_3234.html Les éditions Belin et PUF vont se rapprocher], lemonde.fr, 18 juillet 2016.</ref>.


Le 24 janvier 2017, la société est dissoute à la suite de la fusion avec Humensis<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Puf : identité et dissolution|url=https://www.societe.com/societe/presses-universitaires-de-france-542087168.html|site=www.societe.com|périodique=|date=|consulté le=2019-10-06}}</ref>.
Le {{date-|24 janvier 2017}}, la société est dissoute à la suite de la fusion avec Humensis<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Puf : identité et dissolution|url=https://www.societe.com/societe/presses-universitaires-de-france-542087168.html|site=societe.com|consulté le=2019-10-06}}</ref>.


== Collections ==
== Collections ==
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* Major
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* [[Quadrige (collection)|Quadrige]]
* [[Quadrige (collection)|Quadrige]]
* Leviathan, collection consacré à la réflexion [[politique]], le nom référence l'[[Leviathan (Hobbes)|essai fameux]] de [[Thomas Hobbes]]
* Leviathan, collection consacrée à la réflexion [[politique]], le nom fait référence à l'[[Leviathan (Hobbes)|essai]] de [[Thomas Hobbes]]
* Thémis
* Thémis
* Nouvelle Clio
* Nouvelle Clio
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=== Collections disparues ===
=== Collections disparues ===
En 1984, les PUF « reviennent à une tradition qu'elles avaient depuis longtemps délaissée : la publication de romans. Elles créent la collection « Écrits », dirigée par Béatrice Didier, qui se donne pour but de publier « des textes inédits, de fiction, mais aussi de témoignages ou d'autobiographies »<ref>''Le Monde'' du {{date-|17 février 1984}}, « Des romans aux PUF » (Jo. S.), qui note alors : « deux récits inaugurent la collection : ''l'Empire de la passion'', de Bourbon-Busset, et ''l'Éducation inachevée'', de Robert André, Au cours de l'année seront publiés : ''Le Fleuve palimpseste'', de [[Pierre Gamarra]], ''Lignes d'une vie : mon entrée en littérature'', de [[René Étiemble]], ''Moments'', de [[Michel Butor]], ''la Maison mère'', de [[Marcelin Pleynet]], ''l'Apprenti'', de [[Philippe Barret]]. »</ref>. »
En 1984, les PUF « reviennent à une tradition qu'elles avaient depuis longtemps délaissée : la publication de romans. Elles créent la collection « Écrits », dirigée par Béatrice Didier, qui se donne pour but de publier « des textes inédits, de fiction, mais aussi de témoignages ou d'autobiographies »<ref>''Le Monde'' du {{date-|17 février 1984}}, « Des romans aux PUF » (Jo. S.), qui note alors : « deux récits inaugurent la collection : ''l'Empire de la passion'', de Bourbon-Busset, et ''l'Éducation inachevée'', de Robert André, Au cours de l'année seront publiés : ''Le Fleuve palimpseste'', de [[Pierre Gamarra]], ''Lignes d'une vie : mon entrée en littérature'', de [[René Étiemble]], ''Moments'', de [[Michel Butor]], ''la Maison mère'', de [[Marcelin Pleynet]], ''l'Apprenti'', de [[Philippe Barret]]. »</ref>. »


== Revues ==
== Revues ==
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=== Économie, finance et fiscalité ===
=== Économie, finance et fiscalité ===
* ''[[Sociétal (revue)|Sociétal]]''
* ''[[Sociétal (revue)|Sociétal]]''
[[File:Martiere et memoire.jpg|thumb|alt=Photo couverture matière et mémoire.|Une ancienne édition (1965) de [[Matière et mémoire]], un des ouvrages du [[philosophe]] [[Henri Bergson]] ([[Prix Nobel de littérature]]).]]
[[File:Martiere et memoire.jpg|thumb|alt=Photo couverture matière et mémoire.|Une ancienne édition (1965) de [[Matière et mémoire]], un des ouvrages du [[philosophe]] [[Henri Bergson]] ([[Prix Nobel de littérature]] en 1927).]]


=== Esthétique ===
=== Esthétique ===
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=== Histoire, géographie et arts ===
=== Histoire, géographie et arts ===
* ''[[L'Année épigraphique]]''
* ''[[L'Année épigraphique]]''
* ''[[Archives juives]]''
* ''Guerres mondiales et conflits contemporains''
* ''Guerres mondiales et conflits contemporains''
* ''[[Relations Internationales (revue)|Relations internationales]]''
* ''[[Relations Internationales (revue)|Relations internationales]]''
* ''[[Revue archéologique]]''
* ''[[Revue archéologique]]''
* ''Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale''
* ''[[Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale]]''
* ''[[Revue historique (France)|Revue historique]]''
* ''[[Revue historique (France)|Revue historique]]''
* ''Tous urbains''
* ''Tous urbains''
* ''[[XVIIe siècle (revue)|{{s-|XVII|e}}]]''


=== Lettres et linguistique ===
=== Lettres et linguistique ===
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* ''La Linguistique''
* ''La Linguistique''
* ''[[Revue d'histoire littéraire de la France]]''
* ''[[Revue d'histoire littéraire de la France]]''
* ''{{s-|XVII|e}}''
* ''[[XVIIe siècle (revue)|{{s-|XVII|e}}]]'''


=== Philosophie ===
=== Philosophie ===
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* ''[[Revue philosophique de la France et de l'étranger]]''
* ''[[Revue philosophique de la France et de l'étranger]]''
* ''[[Rue Descartes (revue)|Rue Descartes]]'' (revue du [[Collège international de philosophie]])
* ''[[Rue Descartes (revue)|Rue Descartes]]'' (revue du [[Collège international de philosophie]])
* ''[[XVIIe siècle (revue)|{{s-|XVII|e}}]]''


=== Psychologie et psychanalyse ===
=== Psychologie et psychanalyse ===
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* ''[[Cahiers internationaux de sociologie]]''
* ''[[Cahiers internationaux de sociologie]]''
* ''[[Ethnologie française]]''
* ''[[Ethnologie française]]''
* ''[[Sociologies pratiques]]''
* ''Sociologies pratiques''


=== Revues aujourd'hui disparues ===
=== Revues aujourd'hui disparues ===
* 1982-1991 : ''Corps Écrit'' (littérature et poésie), trente-six numéros thématiques<ref>http://www.puf.com/Collections/Ecriture</ref>
* 1982-1991 : ''Corps Écrit'' (littérature et poésie), trente-six numéros thématiques<ref>{{lien web |titre=Écriture |url=http://www.puf.com/Collections/Ecriture |site=puf.com |consulté le=23-05-2023}}.</ref>


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Presses universitaires de France}}
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage|titre=Le Quadrige |sous-titre=Un siècle d'édition universitaire, 1860-1968 |prénom1=Valérie |nom1=Tesnière |lieu=Paris |éditeur=Presses universitaires de France |année=2001 |pages totales=491 |isbn=2-13-051727-7}}
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===

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* [[Paul Angoulvent]]
* [[Paul Angoulvent]]
* [[Albert Fossey-François]]
* [[Albert Fossey-François]]
* [[Éditions Rieder]]
* [[Éditions Rieder]]

=== Liens externes ===
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{{Portail|entreprise|Édition|éducation|Paris}}
{{Portail|entreprise|Édition|éducation|Paris}}
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[[Catégorie:Entreprise ayant son siège à Paris]]
[[Catégorie:Entreprise fondée en 1921]]
[[Catégorie:Entreprise fondée en 1921]]
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Presses universitaires de France
Repères historiques
Création 1921
Dates clés 1934-1939 (fusion avec Alcan, Leroux & Rieder), 2016 (fusion avec les éditions Belin)
Fiche d’identité
Forme juridique maison d'édition (département du groupe Humensis)
Siège social Paris (France)
Dirigée par Jean-Claude Seys
Président du CA
Frédéric Mériot
Directeur général
Spécialités Revues, manuels universitaires, essais, monographies
Collections Épiméthée, Quadrige, Que sais-je, Perspectives critiques, Le lien social, Science, histoire, société, Éthique et philosophie morale, Intervention philosophique, Éducation et société, Sociologie d'aujourd'hui, Le Nœud gordien, Lignes d'art…
Langues de publication français
Site web www.puf.com
Préfixe ISBN 978-2-13Voir et modifier les données sur Wikidata
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Les Presses universitaires de France (PUF) sont une maison d'édition fondée en 1921 par un collège de professeurs. L'entreprise est spécialisée dans la publication de revues scientifiques et de manuels universitaires. En 2016, la société fusionne avec les éditions Belin au sein de l'entité Humensis.

Historique[modifier | modifier le code]

Le est créée une société coopérative, les Presses universitaires de France (PUF) par cinq professeurs, à savoir Pierre-Marcel Lévi dit Pierre-Marcel, Edmond Schneider, Maurice Caullery, Charles Marie, Ferdinand Gros et Xavier Léon. Les deux premiers membres sont nommés directeurs. Le plus gros actionnaire est la Banque des coopératives[1].

En , une librairie est ouverte au 49 boulevard Saint-Michel à Paris : en juillet, sortie du premier livre de la marque PUF[1].

Entre 1926 et 1928, les PUF entrent au capital de Leroux et de Rieder, puis rachètent l'imprimerie de François Launay à Vendôme[1].

Le Quadrige, logo apparu en 1939.

Entre 1934 et , sous l'impulsion de Paul Angoulvent et à la suite de la faillite du principal actionnaire, la Banque des coopératives, le , les PUF fusionnent avec trois éditeurs : Félix Alcan associé à son neveu René Lisbonne (principalement spécialiste de philosophie), Leroux (éditeur d'histoire) et Rieder (littérature générale). Ces quatre entités sont à l'origine du logo « Quadrige » qu'arborent les publications des PUF à partir de cette époque[2]. Ce logo sera aussi l'origine du nom de la collection de philosophie Quadrige à partir de 1981.

Paul Angoulvent exerce la présidence de la nouvelle maison d'édition d'alors, jusqu'à la mise en place en 1968 d'un directoire et d'un Conseil de surveillance dont il prend la présidence. Son fils, Pierre, lui succède, comme président du directoire, et exerce cette fonction jusqu'en 1994, date à laquelle Michel Prigent lui succède[3] jusqu'à sa mort en 2011[4]. Il est suivi d'Alain Morvan puis de Monique Labrune en 2012.

Les PUF ont connu une très importante restructuration en 2000 avec le changement de l'ancien statut de coopérative en société anonyme[5], la cession de leur librairie[5], place de la Sorbonne, et l'ouverture à l'apport des nouveaux capitaux (55,5 % pour la société civile Libris composée notamment des principaux auteurs, directeurs de collections, revues et dictionnaires, fondée par Michel Prigent, 16,4 % pour la GMF, 15,1 % pour le groupe Flammarion, 8,1 % pour le groupe MAAF, 4,5 % pour la Fondation Martin Bodmer, 0,4 % pour les anciens coopérateurs)[réf. nécessaire].

En 2010, les PUF font l'objet d'un nouvel apport de capitaux de la part des sociétés composant Covéa, une SGAM regroupant la MAAF, MMA, et la GMF, via le fonds de dotation Thôt, dans le cadre de la politique d'économie sociale de ce groupe[6]. Après un net retour à la rentabilité, les PUF se retrouvent de nouveau en difficulté à la suite du décès de leur Président, Michel Prigent.

En 2014, le groupe de réassurance Scor prend une participation majoritaire au capital des PUF, par le biais d'une augmentation du capital. La gouvernance passe du régime « directoire et conseil de surveillance », à un « conseil d'administration », avec dissociation des fonctions de président (Jean-Claude Seys) et de directeur général (Frédéric Mériot)[7].

La collection encyclopédique « Que sais-je ? » a longtemps été l'un des fleurons de cet éditeur. Fondée en 1941 par Paul Angoulvent, l'idée était de traiter le plus grand nombre de sujets sous un format simple (format de poche, 128 pages, imprimé uniquement en noir et blanc) et à un prix réduit. Cette collection rencontre un immense succès avec, au début du XXIe siècle, environ 3 800 titres disponibles, 200 millions d'exemplaires vendus et des traductions dans 43 langues. Cette dernière deviendra une marque à part entière à la création de Humensis.

La constitution au d'un groupe de presse Humensis avec les Éditions Belin, qui a le même actionnaire Scor, est actée[8]. Il devrait être le 12e éditeur français avec 30 millions d'euros de chiffre d'affaires et 180 employés[9].

Le , la société est dissoute à la suite de la fusion avec Humensis[10].

Collections[modifier | modifier le code]

Stand salon du livre.
Le stand des Puf au Salon du livre de Paris 2011.

Collections disparues[modifier | modifier le code]

En 1984, les PUF « reviennent à une tradition qu'elles avaient depuis longtemps délaissée : la publication de romans. Elles créent la collection « Écrits », dirigée par Béatrice Didier, qui se donne pour but de publier « des textes inédits, de fiction, mais aussi de témoignages ou d'autobiographies »[11]. »

Revues[modifier | modifier le code]

Droit, science politique et relations internationales[modifier | modifier le code]

Économie, finance et fiscalité[modifier | modifier le code]

Photo couverture matière et mémoire.
Une ancienne édition (1965) de Matière et mémoire, un des ouvrages du philosophe Henri Bergson (Prix Nobel de littérature en 1927).

Esthétique[modifier | modifier le code]

Histoire, géographie et arts[modifier | modifier le code]

Lettres et linguistique[modifier | modifier le code]

Philosophie[modifier | modifier le code]

Psychologie et psychanalyse[modifier | modifier le code]

Sociologie, ethnologie, démographie et sciences de l'éducation[modifier | modifier le code]

Revues aujourd'hui disparues[modifier | modifier le code]

  • 1982-1991 : Corps Écrit (littérature et poésie), trente-six numéros thématiques[12]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c Chronologie de l'édition française, moteur de recherche en ligne.
  2. ↑ Frédéric Saby Le quadrige, un siècle d'édition universitaire, 1860-1968 sur le site Bbf.enssib.fr, présentation du livre de Valérie Tesnière (même titre), Paris, PUF, 2001. 491 p. (ISBN 978-2130517276).
  3. ↑ « Nomination aux PUF », sur next.liberation.fr, (consulté le )
  4. ↑ « Michel Prigent, président du directoire des PUF, est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ a et b Ange-Dominique BOUZET, « Marché aux PUF », sur Libération (consulté le )
  6. ↑ http://www.journal-officiel.gouv.fr/publications/assoccpt/pdf/2010/3112/525120283_31122010.pdf
  7. ↑ « SCOR prend une participation majoritaire dans les PUF », sur ActuaLitté, (consulté le )
  8. ↑ « Notre groupe », sur Humensis (consulté le ).
  9. ↑ Les éditions Belin et PUF vont se rapprocher, lemonde.fr, 18 juillet 2016.
  10. ↑ « Puf : identité et dissolution », sur societe.com (consulté le )
  11. ↑ Le Monde du , « Des romans aux PUF » (Jo. S.), qui note alors : « deux récits inaugurent la collection : l'Empire de la passion, de Bourbon-Busset, et l'Éducation inachevée, de Robert André, Au cours de l'année seront publiés : Le Fleuve palimpseste, de Pierre Gamarra, Lignes d'une vie : mon entrée en littérature, de René Étiemble, Moments, de Michel Butor, la Maison mère, de Marcelin Pleynet, l'Apprenti, de Philippe Barret. »
  12. ↑ « Écriture », sur puf.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Valérie Tesnière, Le Quadrige : Un siècle d'édition universitaire, 1860-1968, Paris, Presses universitaires de France, , 491 p. (ISBN 2-13-051727-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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