Voir la source de Prosper Mérimée

{{Semi-protection longue}}
{{Voir homonymes|Mérimée (homonymie)}}
{{Infobox Biographie2|charte=écrivain
|image=Prosper Mérimée - photo Charles Reutlinger.jpg
|légende=Prosper Mérimée photographié par [[Charles Reutlinger]].}}

'''Prosper Mérimée''', né le {{Date de naissance|28|septembre|1803|en littérature}} à [[Paris]] et mort le {{Date de décès|23|septembre|1870|en littérature}} à [[Cannes]], est un [[écrivain]], [[historien]] et [[Archéologie|archéologue]] [[France|français]].

Issu d'un milieu bourgeois et artiste, Prosper Mérimée fait des études de droit avant de s'intéresser à la littérature et de publier dès 1825 des textes, en particulier des [[nouvelle]]s, qui le font connaître et lui valent d'être élu à l'[[Académie française]] en 1844.

En 1831, il entre dans les bureaux ministériels et devient en 1834 [[Inspection générale des monuments historiques|inspecteur général des monuments historiques]]. Il effectue alors de nombreux voyages d'inspection à travers la France et confie à l'architecte [[Eugène Viollet-le-Duc]] la restauration d'édifices en péril comme la [[Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay|basilique de Vézelay]] en 1840, la [[cathédrale Notre-Dame de Paris]] en 1843 ou la [[Cité de Carcassonne]], à partir de 1853. Proche de l'[[Eugénie de Montijo|impératrice Eugénie]], il est nommé sénateur en 1853 et anime les salons de la cour, par exemple avec sa fameuse [[Dictée de Mérimée|dictée]] en 1857. Il publie alors moins de textes littéraires, pour se consacrer à des travaux d'historien et d'archéologue et initiant, à partir de 1842, un classement des monuments historiques auquel rend hommage la [[base Mérimée]] créée en 1978.

L’œuvre littéraire de Prosper Mérimée relève d'« une esthétique du peu », son écriture se caractérisant par la rapidité et l'absence de développements, qui créent une narration efficace et un réalisme fonctionnel adaptés au genre de la nouvelle. Mais ce style a parfois disqualifié les œuvres de Mérimée, auxquelles on a reproché leur manque de relief {{Incise|{{Citation|Le paysage était plat comme Mérimée}}, écrit [[Victor Hugo]]|stop}}. Si le ''Théâtre de Clara Gazul'' n'a pas marqué l'époque, il n'en va pas de même pour ses nouvelles qui jouent sur l'[[exotisme]] (la [[Corse]] dans ''[[Mateo Falcone]]'' et ''[[Colomba (nouvelle)|Colomba]]'' ou l'[[Andalousie]] dans ''[[Carmen (nouvelle)|Carmen]]'', popularisée en 1875 par l'opéra de [[Georges Bizet]]), sur le [[fantastique]] (''[[Vision de Charles XI]]'', ''[[La Vénus d'Ille]]'', ''[[Lokis]]'') ou sur la [[roman historique|reconstitution historique]] (''[[L'Enlèvement de la redoute]]'', ''[[Tamango]]''). L'Histoire est d'ailleurs au centre de son unique roman : ''[[Chronique du règne de Charles IX]]'' (1829).

== Biographie ==
=== Naissance et famille ===
[[Fichier:Portrait of Mérimée as a Child.jpg|vignette|gauche|Prosper Mérimée enfant.]]
Prosper Mérimée naît le {{date|28|septembre|1803}}<ref>Certaines sources le font naître le 23 ([http://www.merimee.culture.fr/ Biographie de Prosper Mérimée]) ou le 27 septembre (notice du catalogue de la BnF).</ref> à [[Paris]] dans une famille bourgeoise. Son [[acte de naissance]] dans [[Registres paroissiaux et d'état civil à Paris|l'état civil de Paris]] indique qu'il est né le [[28 septembre|5 vendémiaire]] [[1803|an XII]], vers 22 heures au 7 [[Place Sainte-Geneviève|carré Sainte-Geneviève]], division du [[Panthéon (Paris)|Panthéon]], dans l'[[Ancien 12e arrondissement de Paris|ancien {{12e}} arrondissement]]<ref>L'original de l'[[acte de naissance]] a disparu avec tout l'[[Registres paroissiaux et d'état civil à Paris|état civil de Paris antérieur à 1860]] lors des incendies de la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris en 1871]] mais il en subsistait une copie conservée aux [[Archives de Paris]] et accessible ici : http://www.merimee.culture.fr/fr/html/bio/zooms/ow_bio_1_1a.html. Son [https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/259837 dossier de Légion d'honneur] indique bien le 28 septembre 1803.</ref>. Sa maison natale sera démolie quelques années plus tard lors du percement de la [[rue Clovis]] et des travaux autour du [[Panthéon (Paris)|Panthéon]].

Son père, [[Léonor Mérimée|Jean François Léonor Mérimée]] (1757-1836)<ref>Gaston Pinet, ''Léonor Mérimée (1757-1836)'', Honoré Champion éditeur, Paris, 1913, {{OCLC|26335016}}</ref>, est originaire de [[Normandie]] : né le {{date-|16 septembre 1757}} à [[Broglie (Eure)|Broglie]] et baptisé le {{date-|18 septembre 1757}} dans l'église de cette ville<ref>[[Registre paroissial]] de [[Broglie (Eure)]] (1757), [[Archives départementales de l'Eure]].</ref> nommée alors ''Chambrais'', il devient ensuite professeur de dessin à l'École polytechnique, et est plus tard secrétaire perpétuel de l'École des Beaux-Arts. Sa mère, Anne Louise Moreau (1774 Avallon<ref>Archives départements de l'Yonne, 5Mi248/4, registres paroissiaux d'Avallon (1773-1783), vue 75/446, 30 octobre 1774, baptême d'Anne Louise Moreau (elle a pour parrain Louis Bénigne François Bertier intendant de la généralité de Paris).</ref>-1852), est la fille de Nicolas Louis Joseph Moreau (Vezaponin, 1733 - Saint-Denis, 1781), chirurgien major de la généralité de Paris à son décès, et d'Elisabeth Grimard. Elle est portraitiste, et enseigne aussi le dessin.

La sœur de son père, Augustine Mérimée, est la mère de Louis-Jacques Fresnel (Broglie, 1786 - Jaca, 1809), lieutenant d'artillerie ; [[Augustin Fresnel]], physicien ; Léonor François Fresnel (Mathieu, 1790 - Paris, 1869), ingénieur en chef des ponts et chaussées ; et [[Fulgence Fresnel]] (Mathieu, 1795 - Bagdad, 1855), orientaliste.

Du côté de sa mère, Prosper Mérimée est sans doute l'arrière-petit-fils de [[Jeanne-Marie Leprince de Beaumont]] (1711-1776).

Les parents de Prosper, qui se sont mariés à ([[Anciens arrondissements de Paris|Paris {{12e}}]]) le {{date-|22 juin 1802}}, ont un solide bagage intellectuel et artistique datant du {{s-|XVIII}}, mais ne s'engagent guère dans les courants culturels naissants (romantisme). De l'éducation parentale, Mérimée retient l'horreur de l'emphase.

=== Études ===
Mérimée fait des études de droit, apprend le piano et étudie la philosophie et aussi {{refsou|de nombreuses langues : l'arabe, le russe, le grec et l'anglais. Il est l’un des premiers traducteurs de la langue russe en français.}} 

Il a obtenu son certificat musical de fin d'études à [[Rome]], où il remporte le premier prix international européen de piano, puis le troisième prix de chant, chorale et direction de chœur à [[Paris]].

Ses études au [[Lycée Henri-IV|lycée Napoléon]] le mettent en contact avec les fils de l'élite parisienne ; parmi eux, [[Adrien de Jussieu]], [[Charles Lenormant]] et [[Jean-Jacques Ampère]], avec qui il traduit ''[[Ossian]]''. En 1819, il s'inscrit à la faculté de droit, marchant ainsi dans les pas de son grand-père, François Mérimée, éminent avocat du Parlement de Rouen et intendant du [[François-Marie de Broglie|maréchal de Broglie]]. Il obtient sa licence en 1823. La même année, il est exempté du service militaire, pour faiblesse de constitution. Néanmoins, il sera incorporé en 1830 à la Garde nationale.

Dans les années 1820, il fréquente le salon littéraire d'[[Étienne-Jean Delécluze]], oncle maternel d'[[Eugène Viollet-le-Duc]]. Ce dernier reçoit, en effet, le dimanche à quatorze heures dans le « grenier » de son domicile au [[Rue Chabanais|1 rue Chabanais]] (aujourd'hui dans le {{2e|arrondissement}} de Paris), des artistes, des peintres et des architectes tels que : [[Ludovic Vitet]], [[Charles-Augustin Sainte-Beuve|Sainte-Beuve]], [[Stendhal]], [[Paul-Louis Courier]], etc. qui y conçoivent un « romantisme réaliste » qui cherche un compromis avec le classicisme, et s’oppose à l’emphase [[Victor Hugo|hugolienne]]. 

Mérimée, comme Stendhal, y testent alors leurs premières œuvres<ref>{{Lien web|titre=Sur les pas des ecrivains : Prosper Mérimée à Paris et ailleurs|url=http://www.terresdecrivains.com/Prosper-Merimee-a-Paris-et|site=www.terresdecrivains.com|consulté le=2019-04-17}}</ref>.

=== Inspecteur général des Monuments historiques (1834-1860) ===
[[Fichier:Drawing of Prosper Mérimée.jpg|vignette|Prosper Mérimée.]]
Après avoir fait ses études de politique, il se tourne vers la littérature. Il entre pourtant dans l’administration, puis il devient, après 1830, secrétaire du cabinet du [[Antoine Maurice Apollinaire d'Argout|comte d’Argout]]. Il passe rapidement par les bureaux des ministères du Commerce et de la Marine et il succède enfin à [[Ludovic Vitet]] en 1834 aux fonctions d'inspecteur général des [[Monument historique (France)|Monuments historiques]], où son père occupait la fonction de secrétaire. Cela lui permettra de poursuivre en toute liberté les travaux littéraires, auxquels il devait sa précoce réputation.

[[File:MerimeeRichard Cœur de Lion.jpg|thumb|Prosper Mérimée, ''[[Abbaye Notre-Dame de Fontevraud|Fontevraud]]. Relevé du gisant de [[Richard Cœur de Lion]]'', 1834.]]

C’est à ce moment qu’il demanda à l'architecte [[Eugène Viollet-le-Duc]], d’effectuer une de ses premières restaurations d’édifice en [[France]]. Ce poste lui donna en outre l’occasion de faire des voyages d'inspection dans le Midi, l’Ouest, le Centre de la France et en [[Corse]], voyages dont il publia les relations (1836-1841). Son action permet le classement, le {{date-|26 février 1850}}, de la [[Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent|crypte Saint-Laurent]] de [[Grenoble]] comme monument historique. À cette époque, il correspond avec nombre d'« antiquaires » ou érudits locaux, comme M. de Chergé, président de la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] à [[Poitiers]], ville dont il sauva nombre de vestiges, en particulier le [[Baptistère Saint-Jean de Poitiers|baptistère Saint-Jean]] menacé en 1850 de démolition. 

La même année, il découvre, dans la cathédrale du [[Le Puy-en-Velay|Puy-en Velay]], la peinture murale des « [[arts libéraux]] » sous un épais badigeon<ref>[http://www.cg43.fr/La-Cathedrale-Notre-Dame-du-Puy.html] Notre-Dame du Puy-site du conseil général de Haute-Loire.</ref>, œuvre majeure de l'art français de la fin du Moyen Âge, dans ce qui est un acte fondateur de l’[[archéologie du bâti]]. Dans le département des [[Deux-Sèvres]], il confie à l'architecte niortais Pierre-Théophile Segretain (1798-1864) la restauration de plusieurs églises ; lors de ses tournées d'inspecteur des monuments historiques dans la région, il s'arrêtait parfois dans la maison de celui-ci, au-dessus de la place de La Brèche (détruite), où, bon dessinateur, il se délassait à « crayonner » les chats de la famille. Il donne d'ailleurs des dessins, afin d'illustrer ''Les Chats'' (1869), ouvrage de son ami l'historien d'art et collectionneur [[Champfleury (écrivain)|Champfleury]].

Prosper Mérimée quitte son poste d'inspecteur général en 1860, tout en demeurant membre de la Commission des monuments historiques. C'est l'architecte [[Émile Boeswillwald]] qui lui succède.

=== Académicien ===
En 1844, il est élu membre de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] et, la même année, à l’[[Académie française]] en remplacement de [[Charles Nodier]].

Ayant pris fait et cause pour son ami le [[Guglielmo Libri Carucci dalla Sommaja|comte Libri]], Mérimée est condamné à quinze jours de prison et à mille francs d’amende. Il est écroué le {{date-|4 juillet 1852}} à la [[Conciergerie (palais de la Cité)|Conciergerie]]<ref>{{Lien web |titre=Prosper MERIMEE - Sénat |url=http://www.senat.fr/evenement/archives/D33/libri.html |site=senat.fr |consulté le=2021-06-25}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Prosper Mérimée 1803 - 1870 |url=https://web.archive.org/web/20160622123855/http://www.merimee.culture.fr/fr/html/bio/bio_2_4.html |site=archive.org |consulté le=11-04-2023}}.</ref>. Il parlera à son ami [[Antonio Panizzi]] de cette mésaventure et du retentissement qu'elle a provoqué<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Prosper|nom1=Mérimée|prénom2=Louis|nom2=Fagan|titre=Lettres à m. Panizzi, 1850-1870|éditeur=Calmann Lévy|date=1881|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=NYo4AQAAIAAJ&newbks=0&hl=fr|consulté le=2021-06-25}}</ref>.

En 1856 parait une correspondance dans laquelle il parle de sa mésaventure avec Libri et d'autres choses.

=== Relations avec la comtesse de Montijo et l'impératrice Eugénie ===
[[Fichier:Prosper Merimee2.jpg|vignette|Prosper Mérimée portraituré par [[Simon Jacques Rochard]], Paris, [[musée Carnavalet]], 1852.]]

Mérimée rencontre [[María Manuela Kirkpatrick]] (1794-1879), comtesse de Montijo et mère de la future [[impératrice Eugénie]] (1826-1920), en [[Espagne]] en 1830 et ils établissent des liens d'amitié. C'est elle qui lui donne l'idée de ''Carmen'' en lui rapportant un fait divers survenu récemment en [[Andalousie]]. Elle lui fournit aussi la documentation nécessaire à l'écriture de ''Don Pèdre {{Ier}}''<ref name=":02">{{Ouvrage|auteur1=Charlez Dantzig|titre=Lettres de Prosper Mérimée à Madame de Montijo|passage=12|lieu=Paris|éditeur=Mercure de France|date=1995|pages totales=600|isbn=2-7152-1823-0|titre chapitre=Le malheur d'avoir des amis}}</ref>{{,}}<ref name=":3">{{Lien web |titre=Comtesse Maria-Manuela de MONTIJO |url=https://web.archive.org/web/20181214095917/http://www.merimee.culture.fr/fr/html/bio/entourage/femmes/montijo.html |site=merimee.culture.fr (sur WaybackMachine) |date=2018-12-14 |consulté le=2022-06-21}}</ref>. Il entretient avec elle une correspondance importante, jusqu'à la fin de sa vie<ref>{{Ouvrage|prénom1=Prosper Mérimée|titre=Lettres de Prosper Mérimée à Madame de Montijo|éditeur=Mercure de France|date=1995|isbn=2-7152-1823-0|isbn2=978-2-7152-1823-9|isbn3=2-7152-1824-9|oclc=34167527}}</ref>. 

{{pas clair|Attaché à l'éducation des filles de la comtesse}}, [[María Francisca de Sales Portocarrero|Maria Francisca]] (1825-1860) et [[Eugénie de Montijo|Eugenia]], il envoie à cette dernière le {{date-|25 mai 1850}} un croquis « d'après un portrait de femme par Vélasquez de 55 sur {{unité|40|cm}}, acheté pour huit francs, qui paraît avoir été coupé d'une toile plus grande, et reconnu pour un original par tous les connaisseurs à qui je l'ai montré<ref>''Correspondance générale'', {{t.|VI}} (1850-1852), {{p.|53}}.</ref> ». 

Quand la jeune femme devient en 1853 l'épouse de [[Napoléon III]], devenu par un [[Coup d'État du 2 décembre 1851|coup d'État]] [[empereur des Français]], Mérimée est nommé l'année même [[Liste des sénateurs du Second Empire|sénateur]] du [[Second Empire]], puis est élevé successivement aux dignités de commandeur et de grand officier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]. 

C'est pour distraire la cour impériale qu'il met au point en 1857 sa célèbre [[Dictée de Mérimée|dictée]].

=== Auteur ===
[[Fichier:Prosper Mérimée (1803-1870).jpg|vignette|gauche|Prosper Mérimée portraituré par [[Mathilde Bonaparte]], Paris, musée Carnavalet, 1869.]]
Les honneurs lui vinrent au milieu de l’existence littéraire d’un homme ayant fait, pendant quarante ans de l’archéologie, de l’histoire et surtout des romans. Mérimée aime le [[mysticisme]], l’[[histoire]] et l’inhabituel. Il a été influencé par la fiction historique popularisée par [[Walter Scott]] et par la cruauté et les drames psychologiques d’[[Alexandre Pouchkine]]. Les histoires qu’il raconte sont souvent pleines de mystères et ont lieu à l’étranger, l’[[Espagne]] et la [[Russie]] étant des sources d’inspiration fréquentes. Une de ses [[nouvelle]]s a inspiré l’[[opéra]] ''[[Carmen (opéra)|Carmen]]''.

Cultivant à la fois le monde et l’étude, Prosper Mérimée, qui travaillait, à ses heures et suivant ses goûts, de courts écrits, bien accueillis dans les revues avant de paraître en volumes, avait conquis la célébrité, dès ses débuts, avec deux ouvrages apocryphes, attribués à des auteurs imaginaires : le ''Théâtre de Clara Gazul, comédienne espagnole'' ([[1825 en littérature|1825]]) de Joseph Lestrange, et ''la Guzla'', recueil de prétendus chants illyriens d’Hyacinthe Maglanovitch (1827).

La première de ces publications, l’une des plus complètes mystifications littéraires, précipita la révolution romantique en France, en stimulant les esprits par l’exemple de productions romantiques étrangères. Toutefois, les pièces de Clara Gazul ne paraissaient pas faites pour la scène et, lorsque plus tard Mérimée fut en position d’y faire accepter l’une d’elles, ''le Carrosse du Saint-Sacrement'', elle n’eut pas de succès ([[1850 au théâtre|1850]]).

Mérimée publia aussi sous le voile de l’anonyme : ''la Jacquerie, scènes féodales'', suivie de ''la Famille Carvajal'' ([[1828 en littérature|1828]]), et la ''[[Chronique du règne de Charles IX]]'' ([[1829 en littérature|1829]]) ; puis il signa de son nom les nouvelles, petits romans, épisodes historiques, notices archéologiques ou études littéraires, d'abord dans la ''[[Revue de Paris]]'' puis dans la ''[[Revue des deux Mondes]]'', et qui formèrent ensuite un certain nombre de volumes, sous leurs titres particuliers ou sous un titre collectif, parmi lesquelles se trouvent : ''[[Tamango]]'', ''la Prise de la Redoute'', ''[[la Vénus d'Ille]]'', ''[[les Âmes du purgatoire]]'', ''[[Vision de Charles XI|la Vision de Charles XI]]'', ''la Perle de Tolède'', ''la Partie de [[trictrac]]'', ''le Vase étrusque'', ''la Double méprise'', ''Arsène Guillot'', ''[[Mateo Falcone]]'', ''[[Colomba (nouvelle)|Colomba]]'' ([[1830 en littérature|1830]]-[[1840 en littérature|1840]]) ; puis à un plus long intervalle : ''[[Carmen (nouvelle)|Carmen]]'', ([[1847 en littérature|1847]], {{in-8o}}) ; ''Épisode de l’histoire de Russie, les Faux Démétrius'' ([[1852 en littérature|1852]], in-18) ; ''les Deux héritages'', suivis de ''l’Inspecteur général'' et des ''Débuts d’un aventurier'' ([[1853 en littérature|1853]], {{in-8o}}).

Mérimée publia aussi ses ''Voyages'' ou ''Rapports d’inspection archéologique'', réimprimés en volumes : ''Essai sur la guerre sociale'' ([[1841 en littérature|1841]], {{in-8o}}, avec pl.) ; ''Histoire de don Pédre {{Ier}}, roi de Castille'' ([[1843 en littérature|1843]], {{in-8o}}) ; un volume de ''Mélanges historiques et littéraires'' ([[1855 en littérature|1855]], in-18), contenant douze études diverses, puis des ''Notices'', ''Préfaces'' et ''Introductions'', entre autres ; ''Notice sur la vie et les ouvrages de Michel Cervantes'' ([[1828 en littérature|1828]]) et ''Introduction aux contes et poèmes de Marino Vreto'' ([[1855 en littérature|1855]]), etc. ; enfin, sans compter un certain nombre d’articles de revue non réimprimés, le recueil posthume de ''Lettres à une Inconnue'' ([[1873 en littérature|1873]], 2 vol. {{in-8o}}), qui excita une grande curiosité et qui fut suivie de ''Lettres à une Nouvelle inconnue'' ([[1875 en littérature|1875]]).

=== Vie privée ===
Sa vie sentimentale contient peu d'informations, il aurait eut de brèves liaisons avec quelques femmes dont George Sand<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Pellissier|titre=Prosper Mérimée|éditeur=Tallandier|date=2014-10-02|isbn=979-10-210-0243-2}}</ref>.

En 1836, il présente les [[María Manuela Kirkpatrick|Montijo]] à la famille de Gabriel Delessert, nouveau préfet de police de la monarchie de Juillet, dont l'épouse, Valentine Delessert née Laborde, est sa maîtresse depuis le 16 février 1836<ref name=":1">{{Ouvrage|auteur1=Chaude Schopp|titre=Lettres de Prosper Mérimée à madame de Montijo|passage=28-29|lieu=Paris|éditeur=Mercure de France|date=1995|pages totales=600|isbn=2-7152-1823-0|titre chapitre=Introduction}}</ref>. [[María Francisca de Sales Portocarrero|Paca]] et [[Eugénie de Montijo|Eugénie]] jouent avec sa fille Cécile. Il raconte sa longue liaison à la comtesse de Montijo dans leur correspondance. Pour Claude Schopp, ce {{Citation|célibataire endurci - qui accusera plus tard sa longue liaison avec Valentine d'avoir empêché toute tentative d'établissement - avait trouvé dans les Montijo une famille idéale : l'absence du père lui permettait de jouer un rôle que sa peur panique des engagements lui interdisait de remplir dans la vie réelle. Mérimée assouvissait son mal d'enfant, qu'après le départ de Paca et d'Eugénie il reportera sur les enfants de sa maîtresse, Cécile et surtout Édouard Delessert, ou sur des amis plus jeunes comme Viollet-le-Duc.}}<ref name=":1" />

Par ailleurs, sa correspondance avec ''une inconnue'' fait mention d'une longue amitié avec une femme, Jeanne-Françoise Dacquin<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Félix|nom1=Chambon|prénom2=Alphonse|nom2=Lefebvre|titre=La Célèbre Inconnue de Prosper Mérimée: Sa vie et ses œuvres authentiques, avec documents, portraits et dessins inédits|éditeur=BnF collection ebooks|date=2016-08-05|isbn=978-2-346-03848-0}}</ref>.

{{Citation|Peut-être ferez-vous l’acquisition d’un véritable ami, et moi peut-être trouverai-je en vous ce que je cherche depuis longtemps : une femme dont je ne sois pas amoureux et en qui je puisse avoir de la confiance. Nous gagnerons probablement tous deux à notre connaissance plus approfondie.}}<ref>{{Chapitre|prénom1=Prosper|nom1=Mérimée|titre chapitre=Lettres à une inconnue (1873)|titre ouvrage=Lettres à une inconnue (1873)|date=1874|lire en ligne=https://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_%C3%A0_une_inconnue/5|consulté le=2021-06-25|passage=19–23}}</ref>

Le romancier et critique d'art [[Louis Edmond Duranty]], disciple de [[Champfleury (écrivain)|Champfleury]] et qui fut portraituré par [[Edgar Degas|Degas]], passa longtemps pour son fils naturel.

=== Mort et funérailles ===
[[Fichier:Cannes 2008-05-25 046.JPG|vignette|120px|Tombe de Mérimée au cimetière du Grand Jas de Cannes.]]

Mérimée, souffrant d'asthme, fait de nombreuses cures, notamment à [[Cannes]]. En 1869, la nouvelle de sa mort se répand à Paris, puis est démentie par ''[[Le Figaro]]''.

Il meurt l'année suivante, le {{date-|23 septembre 1870}}, vers 23 heures<ref>Registre d'[[état civil]] de Cannes, acte de décès en date du 24 septembre 1870, [[Archives départementales des Alpes-Maritimes]].</ref>{{,}}<ref>Nikolaus Heim, « Épilogue », dans ''Mateo Falcone'', édition trilingue {{ISBN|3-89811-008-7}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/archives/ImageZoomViewerEC.php?IDDOC=20050427161435900705&COMMUNE=CANNES&PAROISSE=&TYPEACTE=Décès&DATE=1870_à_1873 Acte de décès à Cannes, n° 295, vue 77/454.]</ref>, trois semaines après la chute de Napoléon III ([[4 septembre 1870|4 septembre]]). Il est inhumé à Cannes au [[Cimetière du Grand Jas (Cannes)|cimetière du Grand Jas]]<ref>[https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-a-prosper-merimee-cannes/ Monument à Prosper Mérimée – Cannes]</ref>. 

Son [[tombeau de Prosper Mérimée|tombeau]] a été inscrit au titre des Monuments Historiques le {{date-|7 juin 2019}}<ref>[http://www.culture.gouv.fr/Media/Regions/Drac-Paca/Files/Politique-culturelle/Protection-Notices-listes/Alpes-Maritimes/Cannes/Cannes-Tombeau-de-Prosper-Merimee Tombeau de Prosper Mérimée]</ref>.

=== Incendie de la maison de Mérimée à Paris durant la Commune ===
Au cours de la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]] (mars-mai 1871), un [[Registres paroissiaux et d'état civil à Paris#Les incendies de la Commune de Paris de 1871 et la destruction des archives parisiennes|incendie]] détruit sa maison du 52 [[Rue de Lille (Paris)|rue de Lille]].

Cela entraîne la destruction de ses livres et de ses papiers, ainsi que de quelques tableaux, dont celui présenté par son père au [[Salon de peinture et de sculpture|Salon]] de 1791, ''L'Innocence nourrissant un serpent'', qui est cependant connu grâce à une gravure de [[Charles-Clément Bervic]].

== Galerie ==
<gallery>
Fichier:Maison de M%C3%A9rim%C3%A9e, 52, rue de Lille, en ruines apr%C3%A8s un incendie (1871).jpg|Maison de Mérimée à Paris détruite par un incendie.
Fichier:Maison cannoise o%C3%B9 mourut M%C3%A9rim%C3%A9e.jpg|Maison à Cannes où mourut Mérimée.
File:Prosper Mérimée - Cannes.jpg|Cannes le Suquet, gouache de Mérimée, Musée d'Art de Grasse. Don de [[François Carnot]]
Fichier:Chat faisant le dos rond, dessin de M%C3%A9rim%C3%A9e.png|Un des nombreux chats dessinés par Mérimée.
Fichier:M%C3%A9rim%C3%A9e dessin autoportrait.jpg|Un dessin autoportrait.
</gallery>

== La « base Mérimée » ==
À partir de 1834, Prosper Mérimée commence à faire recenser sur l’ensemble du territoire français les ensembles architecturaux remarquables<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=https://fondationmh.fr/ |url=https://fondationmh.fr/ |site=Fondation Mérimée pour les Monuments Historiques |consulté le=2021-06-25}}</ref>, annonçant avec un siècle d'avance « l'Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France», lancé plus tard par [[André Malraux]]<ref>https://malraux.org/wp-content/uploads/2016/06/p_19690912_m_invent_general.pdf</ref>.

C'est pourquoi, le ministère de la Culture et de la Communication a créé en 1978 la [[base Mérimée]], qui recense l’ensemble des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] et, au-delà, le « patrimoine architectural remarquable »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mérimée : une base de données du patrimoine monumental français de la Préhistoire à nos jours |url=https://www.culture.gouv.fr/Espace-documentation/Bases-de-donnees/Fiches-bases-de-donnees/Merimee-une-base-de-donnees-du-patrimoine-monumental-francais-de-la-Prehistoire-a-nos-jours |site=culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-25}}</ref>.

== La critique ==
[[Fichier:Prosper Mérimée par Simon-Jacques Rochard.jpg|vignette|Portrait de Prosper Mérimée par [[Simon Jacques Rochard]], Paris, musée Carnavalet.]]
* [[Stendhal]] lui écrit : « Je crois que vous seriez plus grand, mais un peu moins connu, si vous n’aviez pas publié la ''Jacquerie'' et la ''Guzla'', fort inférieures à ''Clara Gazul''. Mais comment diable auriez-vous deviné tout cela ? Quant à la gloire, un ouvrage est un billet à la loterie. L’''Africa'' est oubliée et c’est par des sonnets que [[Pétrarque]] est immortel. Écrivons donc beaucoup. » (Lettre à Mérimée du {{date-|23 décembre 1826}}<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|titre=Correspondance inédite. Deuxième série|éditeur=Michel Lévy frères|date=1855|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=UzFpAAAAcAAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PA79&dq=Je+crois+que+vous+seriez+plus+grand,+mais+un+peu+moins+connu,+si+vous+n%E2%80%99aviez+pas+publi%C3%A9+la+Jacquerie+et+la+Guzla,+fort+inf%C3%A9rieures+%C3%A0+Clara+Gazul.+Mais+comment+diable+auriez-vous+devin%C3%A9+tout+cela%C2%A0?+Quant+%C3%A0+la+gloire,+un+ouvrage+est+un+billet+%C3%A0+la+loterie.+L%E2%80%99Africa+est+oubli%C3%A9e+et+c%E2%80%99est+par+des+sonnets+que+P%C3%A9trarque+est+immortel.+%C3%89crivons+donc+beaucoup.%C2%A0&hl=fr|consulté le=2021-06-25}}</ref>). À noter toutefois qu'à une amie, qui prétend écrire un roman et à laquelle il reproche l'enflure de son style, Stendhal conseille : « Racontez-moi cela comme si vous m’écriviez. Lisez la ''[[La Vie de Marianne|Marianne]]'' de [[Marivaux]] et ''Quinze cent soixante-douze'' de M. Mérimée comme on prend une médecine noire, pour vous guérir du [[Phébus (figure de style)|phébus]] de province. » (Lettre à Mme Jules Gaulthier du {{date-|4 mai 1835}}<ref name=":0" />) Enfin, [[Stendhal]] avoue dans ses [[Souvenirs d'égotisme]] qu'il estime beaucoup Mérimée.
* Le critique [[Charles Du Bos]] juge inimitable son naturel dans la {{citation|transcription des propos tout à fait quelconques qui s’échappent au cours d’une conversation, une sorte de banalité de bon aloi.}}
* Citation de [[Victor Hugo]] : « Pas un coteau, des prés maigres, peu de gazon ; / Et j’ai pour tout plaisir de voir à l’horizon / Un groupe de toits bas d’où sort une fumée, / Le paysage étant plat comme Mérimée. » ''Toute la lyre'', recueil de poèmes de Victor Hugo<ref>{{Lien web |titre=Poème Lettre (I) - Victor Hugo |url=https://www.poesie-francaise.fr/victor-hugo/poeme-lettre-I.php |site=poesie-francaise.fr |consulté le=2021-06-25}}</ref>.
* L'écrivain [[Paul Léautaud]] rapporte ce commentaire de [[Rémy de Gourmont]] : « Je lui parle de ce ton que je trouve à Mérimée. Tout ce qu’il trouve à me répondre, c’est que Mérimée n’écrit pas toujours aussi bien que cela, qu’il est souvent négligé, ton de conversation, etc. Justement, ai-je envie de lui dire. C’est là pour moi le ton de la conversation. Un livre qui ressemble à une causerie, grande chance qu’il soit un chef-d’œuvre. » (''Journal littéraire'', {{date-|29 décembre 1906}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Paul|nom1=Léautaud|titre=Journal littéraire|éditeur=Mercure de France|date=1998|isbn=978-2-7152-2113-0}}</ref>)

== Postérité ==
* [[Carmen (opéra)|''Carmen'']], le célèbre opéra de [[Georges Bizet]] est inspiré du roman de Mérimée.
* ''[[Venus (opéra)|Venus]]'', op. 32, opéra en trois actes [[Armin Rüeger]], inspiré par la nouvelle ''[[La Vénus d'Ille]]'' de Mérimée (première représentation : {{date-|10 mai 1922}}, Stadttheater Zürich : « Théâtre municipal de [[Zurich]] »).
* [[Jean Renoir]] s'est librement inspiré de la pièce ''Le Carrosse du Saint-Sacrement'' pour son film ''[[Le Carrosse d'or]]''.
* [[Gérard Savoisien]], dans sa pièce intitulée ''Prosper et George'', imagine ce qu'a été la relation amoureuse entre Prosper Mérimée et [[George Sand]].
* ''[[Colomba (nouvelle)|Colomba]]'' a été adaptée pour la télévision française en 2005 par [[Laurent Jaoui (réalisateur)|Laurent Jaoui]]. Le compositeur français Jean-Claude Petit en a tiré un opéra, sur un livret de Benito Pelegrin, dont la première fut donnée en {{date-|mars 2014}} à l'opéra de Marseille.
* Depuis 1894, il existe une [[rue Mérimée]] à Paris. Il existe aussi un parking Prosper-Mérimée dans le centre-ville de [[Tours]].

== Liste des œuvres de Prosper Mérimée ==
;Roman
* ''[[Chronique du règne de Charles IX]]'' (1829)

;Poèmes en prose
* ''La Guzla'' (1827)
** ''Le Fusil enchanté''
** ''Le Ban de Croatie''
** ''Le Heydouque mourant''

;Nouvelles
{{colonnes|nombre=2|
* ''La Bataille'' (1824)
* ''[[Mateo Falcone]]'' (1829)
* ''[[Vision de Charles XI]]'' (1829)
* ''[[L'Enlèvement de la redoute]]'' (1829)
* ''[[Tamango]]'' (1829)
* ''La Perle de Tolède'' (1829)
* ''Federigo'' (1829)
* ''Histoire de Rondino'' (1830)
* ''[[Le Vase étrusque]]'' (1830)
* ''La Partie de trictrac'' (1830)
* ''[[Mosaïque (livre)|Mosaïque]]'' (1833), recueil de nouvelles et des ballades des années 1825-1830
* ''[[La Double Méprise]]'' (1833)
* ''[[Les Âmes du purgatoire]]'' (1834)
* ''[[La Vénus d'Ille]]'' (1837)
* ''[[Colomba (nouvelle)|Colomba]]'' (1840)
* ''Arsène Guillot'' (1844)
* ''L'Abbé Aubain'' (1844)
* ''[[Carmen (nouvelle)|Carmen]]'' (1845)
* ''Il Viccolo di Madama Lucrezia'' (1846)
* ''Marino Vreto, contes de la Grèce moderne'' (1865)
* ''La Chambre bleue'' (1866)
* ''[[Lokis]]'' (1869)
* ''Djoûmane'' (1870)
}}

;Pièces de théâtre
{{colonnes|nombre=2|
* ''Le Théâtre de [[Clara Gazul]]'' (1825)
** ''Les Espagnols au Danemark''
** ''Une femme est un diable ou La tentation de Saint Antoine''
** ''L'Amour africain''
** ''Inès Mendo, ou Le Préjugé vaincu''
** ''Inès Mendo, ou Le Triomphe du préjugé''
** ''Le Ciel et l'Enfer''
* ''La Jacquerie, scènes féodales'' (1828)
* ''La Famille de Carvajal'' (1828)
* ''[[Le Carrosse du Saint-Sacrement]]'', saynète (1829), parfois attribuée au ''Théâtre de Clara Gazul''
* ''L'Occasion'', comédie (1829), parfois attribuée au ''Théâtre de Clara Gazul''
* ''Les Mécontents'', proverbe (1833)
* ''Don Quichotte ou Les Deux Héritages'' (1850)
* ''Débuts d’un aventurier'' (1853)
}}

;Récits de voyages
{{colonnes|nombre=2|
* ''Les Grands Maîtres au Musée de Madrid'' (1830)
* ''Lettres d’Espagne'' (1832),{{Commentaire biblio|Contient ''Les Combats de taureaux'', ''Une exécution'', ''Les Voleurs'', ''Les Sorcières espagnoles''}}
* ''Notes de voyages'' (1835 — 1840)
* ''Notes d'un voyage dans le midi de la France'' (1835)
* ''Notes d'un voyage dans l'Ouest de la France'' (1836)
* ''Notes d'un voyage en Auvergne'' (1838)
* ''Notes d'un voyage en Corse'' (1841)
}}

;Essais et études historiques
{{colonnes|nombre=2|
* ''Essai sur la guerre sociale'' (1841)
* ''Études sur l’histoire romaine'' (1845)
* ''Histoire de Don Pèdre {{Ier}}, roi de Castille'' (1847)
* ''Henry Beyle'' (Stendhal) (1850)
* ''La Littérature en Russie, Nicolas Gogol'' (1851)
* ''Épisode de l'Histoire de Russie, Les Faux Démétrius'' (1852)
* ''Des monuments de France'' (1853)
* ''Les Mormons'' (1853)
* ''La Révolte de Stanka Razine'' (1861)
* ''Les Cosaques de l'Ukraine et leurs derniers attamans'' (1865)
* ''Ivan Tourguénef'' (sic) (1868)
* ''Portraits historiques et littéraires'' (1874)
}}

;Correspondance
* ''Lettres à Panizzi'' (recueil, 1856)
* ''Une correspondance inédite'' ({{date-|octobre 1854}}-{{date-|février 1863}}), avertissement de Fernand Brunetière ({{3e|édition}}, Calmann-Lévy 1897 - publiée pour la première fois dans ''[[La Revue des Deux Mondes]]'')
* ''Lettres à une Inconnue'' (recueil de 1873, 2 vol. {{in-8o}}) (posthume)
* ''Lettres à Madame de Montijo'' (2 volumes), préface de Charles Dantzig, introduction de Claude Schopp, {{coll.|Le Temps retrouvé}} ({{n°|67}} et 68), Mercure de France, 1995.

;Traductions
{{colonnes|nombre=2|
* ''[[La Dame de pique]]'' de [[Alexandre Pouchkine|Pouchkine]] (1849)
* ''[[Le Coup de pistolet]]'' de Pouchkine (1856)
* ''[[Apparitions (Tourgueniev)|Apparitions]]'' de [[Ivan Tourgueniev|Tourgueniev]] (1866)
* ''Le Juif'' de Tourgueniev (1869)
* ''Pétouchkof'' de Tourgueniev (1869)
* ''Le Chien'' de Tourgueniev (1869)
* ''Étrange histoire'' de Tourgueniev (1870)
}}

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Prosper Mérimée|wikisource=Prosper Mérimée}}

=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Comte D'Haussonville|titre=Étude sur Prosper Mérimée|lieu=Paris|éditeur=[[Calmann-Lévy]]|année=1885}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Trahard|titre=La Jeunesse de Prosper Mérimée (1803-1834)|volume=1 et 2|lieu=Paris|éditeur=Édouard Champion|année=1925|pages totales={{XVIII}}-358 + 424|présentation en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1927_num_6_1_6447_t1_0334_0000_2}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Trahard|titre=Prosper Mérimée de 1834 à 1853|lieu=Paris|éditeur=H. Champion|année=1928}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Trahard|titre=La Vieillesse de Prosper Mérimée (1854-1870)|lieu=Paris|éditeur=H. Champion|année=1930}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Charlotte Fruton|titre=Mérimée et la médecine|titre volume=thèse de doctorat en médecine|lieu=Tournan|éditeur=V. Farré|année=1938}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Marquis de Luppé|titre=Mérimée|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Albin Michel]]|année=1945}}.
* ''Mérimée, morceaux choisis'', en collaboration avec Jean Mallion, Paris, Didier, 1952.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Trahard|titre=Prosper Mérimée et l’art de la nouvelle|lieu=Paris|éditeur=Nizet|année=1953}}.
* Marcelle Mourgues, ''Mérimée à Cannes'', {{p.|184-198}}, dans ''Provence historique'', tome 6, fascicule 25, 1957 [http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/Pdf/PH-1956-06-025_02.pdf (''lire en ligne'')]
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=André Billy|titre=Mérimée|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|année=1959}}.
* [[Paul Léon]], ''Mérimée et son temps'', Paris, PUF, 1962
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Jean Autin]]|titre=Prosper Mérimée, écrivain, archéologue, homme politique|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Perrin]]|année=1983|pages totales=350|isbn=978-2-262-00273-2}}.
* André Fermigier, ''Mérimée et l'inspection des monuments historiques'', dans Pierre Nora (dir.), ''Les lieux de mémoire'', vol. 1, Paris: Gallimard Quarto, 1997, {{p.|1599-1614}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Xavier Darcos|titre=Mérimée|titre volume=Les grandes biographies (Prix France Télévision 1998)|lieu=Paris|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|année=1998|isbn=}}.
* ''Prosper Mérimée'' (''[[Connaissance des arts]]''), Paris : Monum, 2003.
* [[Christian Chelebourg]], ''Prosper Mérimée, le sang et la chair - Une poétique du sujet'', Paris, Minard ALM, 2003.

;Ouvrages de Maurice Parturier
* ''Une correspondance inédite de Prosper Mérimée'', Paris, supplément littéraire du ''Figaro'' des 2, 9, 16 et {{date-|23 mars 1929}}.
* ''Mérimée, Lettres aux Grasset'', Paris, La Connaissance, 1929.
* ''Curiosités sur Mérimée'', Paris, Le Figaro Littéraire, {{date-|17 octobre 1931}}.
* ''Lettres de Mérimée à la [[famille Delessert]]'', préface d'Émile Henriot, Paris, Plon, 1931.
* ''Précisions sur Mérimée'', Paris, La Revue de Paris, des {{1er}} et {{date-|15 septembre 1932}}.
* ''Autour de Mérimée'', Paris, Giraud-Badin, 1932.
* idem., Paris, Bulletin du Bibliophile, {{date-|20 mai 1932}}.
* ''Lettres de M. à Ludovic Vitet'', Paris, Plon, 1934.
* ''Deux lettres de P. M. à [[George Sand]]'', Paris, Le Divan, juillet-{{date-|septembre 1935}}.
* ''Lettres de P. M. à Madame de Beaulaincourt, 1866-1870'', Paris, Calmann-Lévy, 1936.
* ''Introduction aux lettres de M. aux Antiquaires de l'Ouest'', recueillies et annotées par Jean Maillon, Paris, 1937.
* ''Correspondance générale'', Paris, Le Divan ; {{t.|VI}}, 1850-1852. date de 1947.
* ''Une amitié littéraire, Prosper Mérimée et Ivan Tourgueniev'', Paris, Hachette, 1952.

=== Iconographie ===
* 1852 - ''Portrait de Prosper Mérimée'', par [[Simon Jacques Rochard]], professeur de dessin de Mérimée.

=== Liens externes ===
* [https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/259837 Base Léonore]
* [http://www.merimee.culture.fr/ Site du Ministère français de la culture sur Mérimée]
* [http://www.culture.fr/fr/sections/themes/patrimoine/articles/article_9/viewLanguage/fr Prosper Mérimée et le patrimoine monumental sur Culture.fr]***
* [http://prospermerimee.org/ Société Mérimée]

=== Notices et ressources ===
{{Liens}}

{{Palette
 |{{Palette Succession/Académie française|avant=[[Charles Nodier]]|Numéro=25|Période=1844-1870|après=[[Louis de Loménie]]
 }}
 |{{Palette Composition Académie française
|jour=election
|date=14 mars 1844
|précédent=Saint-Marc Girardin#election
|suivant=Charles-Augustin Sainte-Beuve#election
|fauteuil1=Narcisse-Achille de Salvandy|nom_fauteuil1=N. A. de Salvandy
|fauteuil2=Pierre-Antoine Lebrun|nom_fauteuil2=P. A. Lebrun
|fauteuil3=Étienne-Denis Pasquier|nom_fauteuil3=É. D. Pasquier
|fauteuil4=Pierre-Simon Ballanche|nom_fauteuil4=P. S. Ballanche
|fauteuil5=Victor Cousin
|fauteuil6=Philippe-Paul de Ségur|nom_fauteuil6=P. P. de Ségur
|fauteuil7=Alphonse de Lamartine
|fauteuil8=Pierre-Paul Royer-Collard|nom_fauteuil8=P. P. Royer-Collard
|fauteuil9=Pierre Baour-Lormian
|fauteuil10=Emmanuel Dupaty
|fauteuil11=Charles Brifaut
|fauteuil12=Charles de Lacretelle
|fauteuil13=Eugène Scribe
|fauteuil14=Victor Hugo
|fauteuil15=Antoine Jay
|fauteuil16=Pierre-François Tissot|nom_fauteuil16=P. F. Tissot
|fauteuil17=Abel-François Villemain|nom_fauteuil17=A. F. Villemain
|fauteuil18=Alexis de Tocqueville
|fauteuil19=François-René de Chateaubriand|nom_fauteuil19=F. R. de Chateaubriand
|fauteuil20=François-Auguste Mignet|nom_fauteuil20=F. A. Mignet
|fauteuil21=Joseph Droz
|fauteuil22=Jean-Pons-Guillaume Viennet|nom_fauteuil22=J. P. G. Viennet
|fauteuil23=Saint-Marc Girardin
|fauteuil24=Louis de Sainte-Aulaire|nom_fauteuil24=L. de Sainte-Aulaire
|fauteuil25=Prosper Mérimée
|fauteuil26=Henri Patin
|fauteuil27=Alexandre Soumet
|fauteuil28=Charles-Augustin Sainte-Beuve|nom_fauteuil28=C. A. Sainte-Beuve
|fauteuil29=Pierre Flourens
|fauteuil30=Jacques-François Ancelot|nom_fauteuil30=J. F. Ancelot
|fauteuil31=Jean-Baptiste Sanson de Pongerville|nom_fauteuil31=Sanson de Pongerville
|fauteuil32=Charles-Guillaume Étienne|nom_fauteuil32=C. G. Étienne
|fauteuil33=Prosper de Barante
|fauteuil34=Mathieu Molé
|fauteuil35=André Dupin
|fauteuil36=Étienne de Jouy
|fauteuil37=Alexandre Guiraud
|fauteuil38=Adolphe Thiers
|fauteuil39=Charles-Marie de Feletz|nom_fauteuil39=C. M. de Feletz
|fauteuil40=François Guizot
|date1=1811|membre1=François-René de Chateaubriand
|date2=1811|membre2=Charles de Lacretelle
|date3=1815|membre3=Étienne de Jouy
|date4=1815|membre4=Pierre Baour-Lormian
|date5=1821|membre5=Abel-François Villemain
|date6=1824|membre6=Alexandre Soumet
|date7=1824|membre7=Joseph Droz
|date8=1826|membre8=Charles Brifaut
|date9=1826|membre9=Alexandre Guiraud
|date10=1826|membre10=Charles-Marie de Feletz
|date11=1827|membre11=Pierre-Paul Royer-Collard
|date12=1828|membre12=Pierre-Antoine Lebrun
|date13=1828|membre13=Prosper de Barante
|date14=1829|membre14=Charles-Guillaume Étienne
|date15=1829|membre15=Alphonse de Lamartine
|date16=1830|membre16=Philippe-Paul de Ségur
|date17=1830|membre17=Jean-Baptiste Sanson de Pongerville
|date18=1830|membre18=Victor Cousin
|date19=1830|membre19=Jean-Pons-Guillaume Viennet
|date20=1832|membre20=Antoine Jay
|date21=1832|membre21=André Dupin
|date22=1833|membre22=Pierre-François Tissot
|date23=1833|membre23=Adolphe Thiers
|date24=1834|membre24=Eugène Scribe
|date25=1835|membre25=Narcisse-Achille de Salvandy
|date26=1836|membre26=Emmanuel Dupaty
|date27=1836|membre27=François Guizot
|date28=1836|membre28=François-Auguste Mignet
|date29=1840|membre29=Pierre Flourens
|date30=1840|membre30=Mathieu Molé
|date31=1841|membre31=Victor Hugo
|date32=1841|membre32=Louis de Sainte-Aulaire
|date33=1841|membre33=Jacques-François Ancelot
|date34=1841|membre34=Alexis de Tocqueville
|date35=1842|membre35=Étienne-Denis Pasquier
|date36=1842|membre36=Pierre-Simon Ballanche
|date37=1842|membre37=Henri Patin
|date38=1844|membre38=Saint-Marc Girardin
|date39=1844|membre39=Prosper Mérimée
|date40=1844|membre40=Charles-Augustin Sainte-Beuve
}}
|{{Palette Composition Académie française
|jour=deces
|date=23 septembre 1870
|précédent=Lucien-Anatole Prévost-Paradol#deces
|suivant=Émile Littré#election
|fauteuil1=Émile Augier
|fauteuil2=Pierre-Antoine Lebrun|nom_fauteuil2=P. A. Lebrun
|fauteuil3=Jules Dufaure
|fauteuil4=Franz de Champagny
|fauteuil5=Jules Favre
|fauteuil6=Philippe-Paul de Ségur|nom_fauteuil6=P. P. de Ségur
|fauteuil7=Émile Ollivier (homme politique)|nom_fauteuil7=Émile Ollivier
|fauteuil8=Charles de Rémusat
|fauteuil9=Joseph Autran
|fauteuil10=Victor de Laprade
|fauteuil11=Jules Sandeau
|fauteuil12=Louis de Carné
|fauteuil13=Octave Feuillet
|fauteuil14=Victor Hugo
|fauteuil15=Ustazade Silvestre de Sacy|nom_fauteuil15=U. Silvestre de Sacy
|fauteuil16=Félix Dupanloup
|fauteuil18=Albert de Broglie
|fauteuil19=Paul de Noailles
|fauteuil20=François-Auguste Mignet|nom_fauteuil20=F. A. Mignet
|fauteuil22=Joseph d’Haussonville
|fauteuil23=Saint-Marc Girardin
|fauteuil24=Prosper Duvergier de Hauranne|nom_fauteuil24=P. Duvergier de Hauranne
|fauteuil25=Prosper Mérimée
|fauteuil26=Henri Patin
|fauteuil27=Ludovic Vitet
|fauteuil28=Jules Janin
|fauteuil29=Claude Bernard
|fauteuil30=Ernest Legouvé
|fauteuil31=Xavier Marmier
|fauteuil32=Camille Doucet
|fauteuil33=Joseph Gratry
|fauteuil34=Alfred de Falloux
|fauteuil35=Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury|nom_fauteuil35=A. A. Cuvillier-Fleury
|fauteuil36=Auguste Barbier
|fauteuil38=Adolphe Thiers
|fauteuil39=Désiré Nisard
|fauteuil40=François Guizot
|date1=1828|membre1=Pierre-Antoine Lebrun
|date2=1830|membre2=Philippe-Paul de Ségur
|date3=1833|membre3=Adolphe Thiers
|date4=1836|membre4=François Guizot
|date5=1836|membre5=François-Auguste Mignet
|date6=1841|membre6=Victor Hugo
|date7=1842|membre7=Henri Patin
|date8=1844|membre8=Saint-Marc Girardin
|date9=1844|membre9=Prosper Mérimée
|date10=1845|membre10=Ludovic Vitet
|date11=1846|membre11=Charles de Rémusat
|date12=1849|membre12=Paul de Noailles
|date13=1850|membre13=Désiré Nisard
|date14=1854|membre14=Félix Dupanloup
|date15=1854|membre15=Ustazade Silvestre de Sacy
|date16=1855|membre16=Ernest Legouvé
|date17=1856|membre17=Alfred de Falloux
|date18=1857|membre18=Émile Augier
|date19=1858|membre19=Victor de Laprade
|date20=1858|membre20=Jules Sandeau
|date21=1862|membre21=Albert de Broglie
|date22=1862|membre22=Octave Feuillet
|date23=1863|membre23=Louis de Carné
|date24=1863|membre24=Jules Dufaure
|date25=1865|membre25=Camille Doucet
|date26=1866|membre26=Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury
|date27=1867|membre27=Joseph Gratry
|date28=1867|membre28=Jules Favre
|date29=1868|membre29=Joseph Autran
|date30=1868|membre30=Claude Bernard
|date31=1869|membre31=Franz de Champagny
|date32=1869|membre32=Joseph d’Haussonville
|date33=1869|membre33=Auguste Barbier
|date34=1870|membre34=Émile Ollivier (homme politique)|nom_membre34=Émile Ollivier
|date35=1870|membre35=Jules Janin
|date36=1870|membre36=Xavier Marmier
|date37=1870|membre37=Prosper Duvergier de Hauranne
}}
}}
{{Portail|littérature française|fantastique|Second Empire|Académie française|monuments historiques|France}}

{{CLEDETRI:Merimée, Prosper}}
[[Catégorie:Prosper Mérimée|*]]
[[Catégorie:Personnalité utilisant un pseudonyme]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie française]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres]]
[[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Romancier français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Nouvelliste français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Essayiste français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Dramaturge français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Épistolier français]]
[[Catégorie:Épistolier du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Auteur français de roman historique]]
[[Catégorie:Auteur de récits de voyage]]
[[Catégorie:Écrivain français de fantastique]]
[[Catégorie:Traducteur français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Traducteur depuis l'espagnol vers le français]]
[[Catégorie:Traducteur depuis le russe vers le français]]
[[Catégorie:Auteur publié dans la Bibliothèque de la Pléiade]]
[[Catégorie:Sénateur du Second Empire]]
[[Catégorie:Personnalité liée aux monuments historiques]]
[[Catégorie:Collaborateur de la Revue de Paris]]
[[Catégorie:Restaurateur d'œuvres d'art]]
[[Catégorie:Théoricien de la restauration]]
[[Catégorie:Grand officier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Antiesclavagiste français]]
[[Catégorie:Élève du lycée Henri-IV au XIXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1803]]
[[Catégorie:Naissance dans l'ancien 12e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès en septembre 1870]]
[[Catégorie:Décès à 66 ans]]
[[Catégorie:Décès à Cannes]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Grand Jas]]
[[Catégorie:Membre du Comité des travaux historiques et scientifiques]]