Mathieu Butet

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Mathieu Butet
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Grade militaire
Distinction

Mathieu Butet, né le , à Angers en Maine-et-Loire, est un colonel de l'armée française.

La carrière militaire[modifier | modifier le code]

Incorporé au 11e régiment d'infanterie de ligne le , il est nommé caporal le  ; il passe sergent le puis sergent-major le . Passé le au 2e bataillons d’infanterie légère d’Afrique (BILA) désormais appelé les "zéphirs", il accède à l’épaulette le . Il est alors affecté au 1er BILA. Lors de sa promotion au grade de lieutenant, il passe au 3e BILA le . Il est promu au grade de capitaine le . Il sert alors en qualité de chef du Bureau arabe de Guelma à partir de 1847. Il participe au siège de Zaatcha en 1849 où il est blessé. Par ordonnance du , il est nommé chef du cercle de la Medjana. Chef de bataillon, il passe au 51e régiment d’infanterie de ligne, le . L’année d’après, il est affecté aux tirailleurs algériens et commande le bataillon d’Alger à compter du . En avril, il commande le bataillon d’Oran. À la suite de la réorganisation des bataillons indigènes, il est titulaire du commandement du 1er bataillon de tirailleurs indigènes d’Oran le . Il passe au 2e RTA le .

La Légion étrangère[modifier | modifier le code]

Promu au grade de lieutenant-colonel ; il passe au 71e RI, le , puis au 1er régiment étranger, le en remplacement du lieutenant-colonel Genestez du Planhol, assurant l’intérim du régiment en raison de l’absence prolongée du colonel Mayer. Guerre d'Italie et bataille de Magenta le , il est nommé Gouverneur de la ville de Milan le . Colonel le , il commande provisoirement le régiment de tirailleurs algériens les "Turcos". Muté au 2e RE le , il devient chef de corps du régiment étranger à la fusion des deux régiments de Légion le .

Le sacrifice[modifier | modifier le code]

Il demande en 1862 à être muté à l’état-major des places, car il croit que sa personne est un empêchement à la désignation de son régiment pour l'expédition du Mexique. Il est remplacé par le colonel Pierre Joseph Jeanningros. Par décision du , Napoléon III le nomme au commandement de première classe de la place d’Oran. En congé, en attendant sa retraite, le , il quitte le service actif le .

Il décède à Bessé-sur-Braye dans la Sarthe le .

Décorations et citations[modifier | modifier le code]

  • Légion d'honneur[1] :
    • Chevalier le ,
    • Officier le ,
    • Commandeur le ,
  • Officier de l’ordre du Mérite militaire de Sardaigne et Piedmont le ,
  • Ordre militaire de Savoie le
  • Médaille d’Italie,

Citations :

  • Cité à la razzia des Beni Ouelben (El Arouche) en
  • Cité à l’ordre de l’armée d’Afrique -
  • Affaire contre les Zerdega - du 12 au
  • Cité au siège de Zaatcha - . Blessé à la jambe gauche le et contusion au poignet droit.
  • Cité au siège d’El Aghouat -
  • Cité à la bataille de Magenta -
  • Cité dans l’affaire des Beni Snassen au Maroc –

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Répertoire de chefs de corps de Légion - Centre de documentation de la Légion étrangère- Dossier 4 Yf 61718 au service historique de défense.
  • Louis Mézière, Un soldat d'Afrique : le colonel Mathieu Butet, Imprimerie E. Menard et Cie, Tours, 1909.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Répertoire de chefs de corps de Légion - Centre de documentation de la Légion étrangère- Dossier 4 Yf 61718 au service historique de défense.
  • Louis Mézière, Un soldat d'Afrique : le colonel Mathieu Butet, Imprimerie E. Menard et Cie, Tours, 1909.

Références[modifier | modifier le code]