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{{Infobox Cinéma (film)
==Résumé introductif==
| titre = Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde
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'''''Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde''''' est un film contestataire contre les fermetures abruptes des grandes usines (ici, l'usine de [[Vilvorde]] en [[Belgique]], fermée en [[1997]] par le groupe [[Renault]] lors de l'une de ses [[restructuration]]s) et il démontre les conséquences perverses de mettre à la rue, sans aucune préparation ou période de transition, des milliers de travailleurs.


== Synopsis ==
Le film est un film contestataire contre les fermetures abruptes des grandes usines (en 1997, ici, l'usine Renault en Belgique) et il démontre les conséquences perverses de mettre à la rue, sans aucune préparation ou période de transition, des milliers de travailleurs.
[[Jan Bucquoy]] avec sa caméra intrépide et Nathalie Sarthiaux à la poursuite du PDG [[Louis Schweitzer (haut fonctionnaire)|Louis Schweitzer]] de l'usine [[Renault]] à [[Vilvorde]] en [[Belgique]]. Les travailleurs affrontent la [[gendarmerie nationale belge|gendarmerie]].


Tandis que les ouvriers s'organisent et se fatiguent autour d'interminables réunions syndicales, Bucquoy prend en main l'argument ultime et désespéré d'une opération [[kamikaze]]. Puisque Schweitzer ne manifeste aucun signe d'humanité ou de compassion ''(sic)'' envers les travailleurs révoltés, on n'en aura pas pour lui : il kidnappe avec un ouvrier l'inflexible Schweitzer pour faire justice au peuple. Il commet son rapt en utilisant une Renault 5 (qui devient donc partenaire de la guérilla urbaine) et en braquant une arme contre les tempes de Schweitzer (?) qui a un sac autour de sa tête. Une fois dans sa planque, le réalisateur lui demande :
==Synopsis==
:- Pas question de revenir sur votre décision ?
:- Non.


[[Jan Bucquoy]] avec sa caméra intrépide et Nathalie Sarthiaux à la poursuite du P.D.G. [[Louis Schweitzer]] de l'usine [[Renault (Groupe)]] à [[Vilvoorde]] en [[Belgique]]. Les travailleurs affrontent la [[gendarmerie nationale belge|gendarmerie]].
Tandis que les ouvriers s'organisent et se fatiguent autour d'interminables réunions syndicales, Bucuqoy prend en main l'argument ultime et désespéré d'un opération [[kamikaze]]. Puisque Schweitzer ne manifeste aucun signe d'humanité ou de compassion (sic) envers les travailleurs révoltés , on n'en n'aura pas pour lui: il kidnappe avec un ouvrier l'inflexible Schweitzer pour faire justice au peuple. Dans un Renault 5 (qui devient donc partenaire de la guerilla urbaine) avec une arme braquée contre les tempes de Schweitzer (?) et un sac autour de sa tête. Une fois dans sa planque le réalisateur demande à lui :<BR>
- Pas question de revenir sur votre décision ?<BR>
- Non. <BR>
Le sang gicle.
Le sang gicle.
Puis c'est l'annonce télé: « Louis Schweitzer, le patron de Renault, est mort hier. Il a été assassiné. »
Puis c'est l'annonce télé : « Louis Schweitzer, le patron de Renault, est mort hier. Il a été assassiné. »
Le champagne coule, on entend [[L'Internationale]] et on montre des images du film ''[[Le Cuirassé Potemkine]]''.


Le champagne coule, on entend ''[[L'Internationale]]'' et on montre des images du film ''[[Le Cuirassé Potemkine]]'' ; [[Jean Ferrat]] chante ''[[Potemkine (album)|Potemkine]]'' (1965) :
==Autour du film==


:M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Ce film est une version [[Belgique|belge]] de [[Roger & Me]] de [[Michael Moore]] mais le réalisateur introduit le panache dans la fin [[surréaliste]]. Les ressemblances avec l'enlèvement de [[Georges Besse]] sont par hasard. Le film est entrecoupé pas des images télé et des manifestations dans lesquels on montre des personnages politiques ([[Jacques Chirac]] qui disait lors d'un conférence de presse lors de la fermeture : ''C'est la vie. Les arbres naissent, meurent. Les plantes, les animaux, les hommes. Et les entreprises !'', [[Lionel Jospin]] etc.) qui donnent un fond réaliste à l'intrigue. Troisième partie de la série de ''La Vie sexuelle des Belges'' qui montre les Belges dans l'environnement du [[travail (économie)|travail]], ''[[Camping Cosmos]]'' étant la deuxième partie, montrant les belges dans leurs loisirs, ''[[La vie sexuelle des Belges 1950-78]]'' étant le premier film de la [[trilogie]].
:Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan
Le film propose dans un mélange volontairement aigu, témoignages réels (interviews de [[Michel Rocard]], [[Hue]], [[Henri Emmanuelli]], [[Mauroy]] etc...) et passage à la fiction violente. Cette stratégie de la peur est une revendication de ressemblances à la [[Action directe]] et aux [[Cellules communistes combattantes]]; il y a un même refus du modèle hiérachique et une haine contre le pouvoir sans qu'on ne donne un précepte ou du crédit à la violence gratuite.
:M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
:Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents
:Ma mémoire chante en sourdine : Potemkine.
:Ils étaient des marins, durs à la discipline
:Ils étaient des marins, ils étaient des guerriers.
:Et le cœur d'un marin, au grand vent se burine
:Ils étaient des marins sur un grand cuirassier.


== Fiche technique ==
==Commentaire==
* Titre : ''Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde
Le film démontre que les patrons d'industrie ne se soucient pas du du fait qu’il y aie des contestations de la part de milliers des gens qui perdent leur travail. Les entrevues avec des ouvriers nous montrent leurs frustrations. Le réalisateur du film est impliqué dans l'action et il est même un collaborateur actif dans l'enlèvement fictif du directeur principal [[Louis Schweitzer]]. Une scène très convaincante et presque réelle. Le film est spécial parce qu'il trouble le spectateur par le fait qu’il ne sait pas où se situe la partie documentaire et où se situe la partie fiction. De cette manière il offre une ouverture à la colère des gens impliqués. Evidemment, [[Louis Schweitzer]] n'est pas assassiné par un des ouvriers. Mais le fait que cela puisse traverser l’esprit de quelqu'un est une idée suffisamment effrayante pour donner une forte composante [[thriller (cinéma)]] au film, en ce sens, c’est bien plus qu’un simple [[documentaire]] social.

==Fiche technique==

* Titre : Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde
* Réalisation : [[Jan Bucquoy]] et Nathalie Sartiaux
* Réalisation : [[Jan Bucquoy]] et Nathalie Sartiaux
* Production: [[Francis De Smet]]
* Production: [[Francis De Smet]]
* Musique : [[Francis De Smet]]; [[Léo Ferré]]: ''Ils ont voté''; [[Jean Ferrat]]; ''Mariage à l'essai'' d'[[Alain Chamfort]]
* Musique : [[Francis De Smet]]; [[Léo Ferré]] : ''Ils ont voté''; [[Jean Ferrat]]: ''Potemkine''; ''Mariage à l'essai'' d'[[Alain Chamfort]]
* Production : Transatlantic Films
* Production : Transatlantic Films
* Pays d'origine : [[Belgique]]
* Pays d'origine : [[Belgique]]
* Format : 1,85:1 - son mono - 16 mm
* Format : 1,85:1 - son mono - 16 mm
* Genre : documentaire fiction
* Genre : documentaire fiction
* Durée : 91 minutes
* Durée : 85 minutes
* Date de sortie : octobre 1998, Bruxelles; novembre 1999, Paris
* Date de sortie : {{date-|octobre 1998}}, Bruxelles; {{date-|novembre 1999}}, Paris
* Son : Marc Doutrepont
* Son : Marc Doutrepont
* Caméra : Nathalie Sartiaux
* Caméra : Nathalie Sartiaux


== Distribution ==
== Distribution ==

* Nathalie Sartiaux : elle-même
* Nathalie Sartiaux : elle-même
* Jan Bucquoy : lui-même
* Jan Bucquoy : lui-même
* [[Louis Schweitzer]] : lui-même
* [[Louis Schweitzer (haut fonctionnaire)|Louis Schweitzer]] : lui-même
* Marie Bucquoy: elle-même
* Marie Bucquoy : elle-même


== Liens externes ==
== Autour du film ==
Ce film est une version [[Belgique|belge]] de ''[[Roger et moi]]'' de [[Michael Moore]] mais le réalisateur introduit le panache dans la fin [[surréaliste]]. Les ressemblances avec l'enlèvement de [[Georges Besse]] sont le fait du hasard. Le film est entrecoupé pas des images télé et des manifestations dans lesquelles on montre des personnages politiques ([[Jacques Chirac]] qui disait lors d'une conférence de presse lors de la fermeture : « C'est la vie. Les arbres naissent, meurent. Les plantes, les animaux, les hommes. Et les entreprises ! », [[Lionel Jospin]], etc.) qui donnent un fond réaliste à l'intrigue. Troisième partie de la série de ''[[La Vie sexuelle des Belges (série de films)|La Vie sexuelle des Belges]]'' qui montre les Belges dans l'environnement du [[travail (économie)|travail]]. Il est précédé par ''[[La Vie sexuelle des Belges 1950-1978]]'' et ''[[Camping Cosmos]]''.<br />
Le film propose dans un mélange volontairement aigu, témoignages réels (interviews de [[Michel Rocard]], [[Robert Hue]], [[Henri Emmanuelli]], [[Pierre Mauroy]], etc.) et passage à la fiction violente. Cette stratégie de la peur est une revendication de ressemblances à [[Action directe]] et aux [[Cellules communistes combattantes]]; il y a un même refus du modèle hiérarchique et une haine contre le pouvoir sans qu'on ne donne un précepte ou du crédit à la violence gratuite.


== Commentaire ==
*[http://www.internetv.biz/trans/cosmos.asp?nr=3 Le site avec le film.]
[[Fichier:Cinéma Nova 01.JPG|200px|right|thumb|Le ''[[Cinéma Nova]]'', salle dans laquelle le film connut sa première à Bruxelles en [[1998]].]]
*[http://www.imdb.com/title/tt0187006/ IMDB]
*[http://www.mediadis.com/video/detail.asp?id=152938 Commentaires sur le film]
*[http://www.cinebel.be/portal/faces/public/exo/movie?portal:componentId=MovieDetailsPortlet&portal:type=render&portal:isSecure=false&lng=fr&portlet:mode=viewMovieDetails&movieId=2778 Commentaire]
*[http://movies2.nytimes.com/gst/movies/movie.html?v_id=179799 movies2]


Le film démontre que les patrons d'industrie ne se soucient pas du fait qu’il y ait des contestations de la part de milliers de gens qui perdent leur travail. Les entrevues avec des ouvriers nous montrent leurs frustrations. Le réalisateur du film est impliqué dans l'action et il est même un collaborateur actif dans l'enlèvement fictif du directeur principal [[Louis Schweitzer (haut fonctionnaire)|Louis Schweitzer]]. Une scène très convaincante et presque réelle. Le film est spécial parce qu'il trouble le spectateur par le fait qu’il ne sait pas où se situe la partie documentaire et où se situe la partie fiction. De cette manière il offre une ouverture à la colère des gens impliqués. Évidemment, [[Louis Schweitzer (haut fonctionnaire)|Louis Schweitzer]] n'est pas assassiné par un des ouvriers. Mais le fait que cela puisse traverser l’esprit de quelqu'un est une idée suffisamment effrayante pour donner une forte composante [[thriller (cinéma)|thriller]] au film, en ce sens, c’est bien plus qu’un simple [[documentaire]] social.
{{Multi bandeau|Portail cinéma|Portail Belgique}}

== Notes et références ==
{{Références}}
{{...}}

== Liens externes ==
* {{Bases audiovisuel}}
* [http://www.internetv.biz/trans/cosmos.asp?nr=3 Le site avec le film.]
* [http://www.mediadis.com/video/detail.asp?id=152938 Commentaires sur le film]
* [http://www.cinebel.be/portal/faces/public/exo/movie?portal:componentId=MovieDetailsPortlet&portal:type=render&portal:isSecure=false&lng=fr&portlet:mode=viewMovieDetails&movieId=2778 Commentaire]
* [http://movies2.nytimes.com/gst/movies/movie.html?v_id=179799 movies2]


{{Portail|cinéma belge|années 1990}}
[[it: Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde]]


[[Catégorie:Film belge|Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde]]
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[[Catégorie:Film belge sorti en 1998]]
[[Catégorie:Film documentaire belge]]
[[Catégorie:Titre de film en F|Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde]]
[[Catégorie:Documentaire belge|Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde]]
[[Catégorie:Film réalisé par Jan Bucquoy]]
[[Catégorie:Film documentaire sur le monde des affaires]]
[[Catégorie:Film documentaire sur le monde du travail]]
[[Catégorie:Vilvorde]]

Version du 26 mars 2024 à 17:23

Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde

Réalisation Jan Bucquoy
Scénario Jan Bucquoy
Sociétés de production De Smet Films
Transatlantic Films
Pays de production Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Documentaire
Durée 85 minutes
Sortie 1999

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde est un film contestataire contre les fermetures abruptes des grandes usines (ici, l'usine de Vilvorde en Belgique, fermée en 1997 par le groupe Renault lors de l'une de ses restructurations) et il démontre les conséquences perverses de mettre à la rue, sans aucune préparation ou période de transition, des milliers de travailleurs.

Synopsis

Jan Bucquoy avec sa caméra intrépide et Nathalie Sarthiaux à la poursuite du PDG Louis Schweitzer de l'usine Renault à Vilvorde en Belgique. Les travailleurs affrontent la gendarmerie.

Tandis que les ouvriers s'organisent et se fatiguent autour d'interminables réunions syndicales, Bucquoy prend en main l'argument ultime et désespéré d'une opération kamikaze. Puisque Schweitzer ne manifeste aucun signe d'humanité ou de compassion (sic) envers les travailleurs révoltés, on n'en aura pas pour lui : il kidnappe avec un ouvrier l'inflexible Schweitzer pour faire justice au peuple. Il commet son rapt en utilisant une Renault 5 (qui devient donc partenaire de la guérilla urbaine) et en braquant une arme contre les tempes de Schweitzer (?) qui a un sac autour de sa tête. Une fois dans sa planque, le réalisateur lui demande :

- Pas question de revenir sur votre décision ?
- Non.

Le sang gicle. Puis c'est l'annonce télé : « Louis Schweitzer, le patron de Renault, est mort hier. Il a été assassiné. »

Le champagne coule, on entend L'Internationale et on montre des images du film Le Cuirassé Potemkine ; Jean Ferrat chante Potemkine (1965) :

M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan
M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents
Ma mémoire chante en sourdine : Potemkine.
Ils étaient des marins, durs à la discipline
Ils étaient des marins, ils étaient des guerriers.
Et le cœur d'un marin, au grand vent se burine
Ils étaient des marins sur un grand cuirassier.

Fiche technique

  • Titre : Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde
  • Réalisation : Jan Bucquoy et Nathalie Sartiaux
  • Production: Francis De Smet
  • Musique : Francis De Smet; Léo Ferré : Ils ont voté; Jean Ferrat: Potemkine; Mariage à l'essai d'Alain Chamfort
  • Production : Transatlantic Films
  • Pays d'origine : Belgique
  • Format : 1,85:1 - son mono - 16 mm
  • Genre : documentaire fiction
  • Durée : 85 minutes
  • Date de sortie : , Bruxelles; , Paris
  • Son : Marc Doutrepont
  • Caméra : Nathalie Sartiaux

Distribution

  • Nathalie Sartiaux : elle-même
  • Jan Bucquoy : lui-même
  • Louis Schweitzer : lui-même
  • Marie Bucquoy : elle-même

Autour du film

Ce film est une version belge de Roger et moi de Michael Moore mais le réalisateur introduit le panache dans la fin surréaliste. Les ressemblances avec l'enlèvement de Georges Besse sont le fait du hasard. Le film est entrecoupé pas des images télé et des manifestations dans lesquelles on montre des personnages politiques (Jacques Chirac qui disait lors d'une conférence de presse lors de la fermeture : « C'est la vie. Les arbres naissent, meurent. Les plantes, les animaux, les hommes. Et les entreprises ! », Lionel Jospin, etc.) qui donnent un fond réaliste à l'intrigue. Troisième partie de la série de La Vie sexuelle des Belges qui montre les Belges dans l'environnement du travail. Il est précédé par La Vie sexuelle des Belges 1950-1978 et Camping Cosmos.
Le film propose dans un mélange volontairement aigu, témoignages réels (interviews de Michel Rocard, Robert Hue, Henri Emmanuelli, Pierre Mauroy, etc.) et passage à la fiction violente. Cette stratégie de la peur est une revendication de ressemblances à Action directe et aux Cellules communistes combattantes; il y a un même refus du modèle hiérarchique et une haine contre le pouvoir sans qu'on ne donne un précepte ou du crédit à la violence gratuite.

Commentaire

Le Cinéma Nova, salle dans laquelle le film connut sa première à Bruxelles en 1998.

Le film démontre que les patrons d'industrie ne se soucient pas du fait qu’il y ait des contestations de la part de milliers de gens qui perdent leur travail. Les entrevues avec des ouvriers nous montrent leurs frustrations. Le réalisateur du film est impliqué dans l'action et il est même un collaborateur actif dans l'enlèvement fictif du directeur principal Louis Schweitzer. Une scène très convaincante et presque réelle. Le film est spécial parce qu'il trouble le spectateur par le fait qu’il ne sait pas où se situe la partie documentaire et où se situe la partie fiction. De cette manière il offre une ouverture à la colère des gens impliqués. Évidemment, Louis Schweitzer n'est pas assassiné par un des ouvriers. Mais le fait que cela puisse traverser l’esprit de quelqu'un est une idée suffisamment effrayante pour donner une forte composante thriller au film, en ce sens, c’est bien plus qu’un simple documentaire social.

Notes et références

Liens externes