Modification de Joan Crawford

{{Voir homonymes|Lesueur|Crawford}}
{{À sourcer|date=mars 2020}}
{{Infobox Cinéma (personnalité)
| nom               = Joan Crawford
| image             = JoanCrawford-colour.jpg
| upright           = 1.33
| légende           = Joan Crawford en [[1948 au cinéma|1948]].
| nom de naissance  = Lucille Fay LeSueur
| surnom            = Billie Cassin
| date de naissance = {{date de naissance|23 mars 1904}}<ref name="naissance"/>
| lieu de naissance = [[San Antonio]] ([[Texas]], [[États-Unis]])  
| date de mort      = {{date de décès|10|5|1977|23|3|1904}}
| lieu de mort      = [[New York]] ([[État de New York]], États-Unis) 
| nationalité       = {{USA-d}} [[États-Unis|Américaine]]
| profession = 
| films notables    = ''[[Grand Hotel]]''<br />''[[Mannequin (film, 1937)|Mannequin]]''<br />''[[Femmes (film, 1939)|Femmes]]''<br />''[[Le Roman de Mildred Pierce]]''<br />''[[Johnny Guitare]]''<br />''[[Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?]]''
| profession(s)     = [[Acteur|Actrice]], [[producteur de cinéma|productrice]]
| signature = Joan Crawford Signature.svg
}}

'''Joan Crawford''', [[nom de scène]] de '''Lucille Fay LeSueur''', est une [[Acteur|actrice]] et [[producteur de cinéma|productrice]] [[États-Unis|américaine]] née le {{date de naissance|23 mars 1904|au cinéma}}<ref name="naissance">Date sujette à caution. Crawford a toujours maintenu qu'elle était née en 1908 (année également gravée sur sa tombe). Les registres de naissance de [[San Antonio]] ne sont pas disponibles pour les années antérieures à 1910 mais le [https://www.myheritage.fr/research/collection-10132/1910-recensement-federal-des-etats-unis?formId=census-us-1&formMode&action=query&exactSearch=0&useTranslation=0&qname=Name+ln.Casson&qlivedin=Event+et.livedin+ep.Comanche%2C%2F3Oklahoma recensement d'avril 1910] mentionne 5 ans. Certains biographes affirment qu’elle est née en 1904, dont la propre fille de Crawford, Christina, dans ''Mommie Dearest'' (1978).</ref> à [[San Antonio]] ([[Texas]]) et morte le {{date de décès|10 mai 1977|au cinéma}} à [[New York]] ([[État de New York]])<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Joan Crawford {{!}} Biography, Films, Mommie Dearest, & Facts|url=https://www.britannica.com/biography/Joan-Crawford|site=Encyclopedia Britannica|consulté le=2020-03-24}}.</ref>.

Star emblématique de l’âge d’or d'[[Hollywood]], elle a été l’une des actrices américaines dont la carrière a été la plus longue. Sa carrière couvre ainsi, sur plus de quarante ans, les différentes époques des [[Liste de sociétés de production de cinéma américaines#Grands studios américains (ou « majors »)|grands studios américains]], du [[cinéma muet]] jusqu'aux [[années 1960]]. Elle joua les filles délurées (les « ''flappers'' ») des [[années folles]], les jeunes femmes arrivistes dans les années 1930, les victimes dans des [[Mélodrame (cinéma)|mélodrames]] des [[années 1940]] et [[Années 1950|1950]]. Elle obtient un [[Oscar de la meilleure actrice|Oscar]] en [[1945 au cinéma|1945]] pour ''[[Le Roman de Mildred Pierce]]'' et est nommée par l'[[American Film Institute]] dixième meilleure actrice de légende du cinéma.

== Biographie ==
=== Les débuts ===
[[Image:Joancrawford3crop.jpg|left|thumb|200px|Joan Crawford dans les années 1920]]
D’origine modeste et de parents séparés avant sa naissance, Lucille Fay LeSueur se passionne pour la [[Scène (théâtre)|scène]] et le [[Divertissement|spectacle]] dès son plus jeune âge<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |auteur=Dominique Besnehard |titre=Joan Crawford |url=https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-dominique-besnehard/la-chronique-de-dominique-besnehard-05-mai-2019 |site=www.franceinter.fr |date=5 mai 2019 |consulté le=2021-05-20}}.</ref>(son beau-père, qui quitte également sa mère, est propriétaire d’un théâtre à [[Lawton (Oklahoma)|Lawton]] en [[Oklahoma]]). Elle adopte, en même temps que le pseudonyme de son beau-père, un nom de scène : Billie Cassin.

Elle effectue une scolarité décousue<ref name=":0" />. Âgée d’à peine douze ans, elle effectue divers travaux ménagers, elle travaille dans une blanchisserie puis comme vendeuse et comme serveuse de restaurant. Battue par ses proches et [[Humiliation|humiliée]] dans sa vie quotidienne, la jeune femme ravale sa [[fierté]] et n’a qu’une idée en tête : sortir de la [[misère]]. Elle cultive sa passion, la [[danse]], et continue à prendre des cours et passer des [[Casting|castings]].

Elle finit par devenir ''girl'', danseuse de [[revue (théâtre)|revue]] et cabaret dans une [[Compagnie théâtrale|troupe de théâtre]], et reprend son nom de Lucille LeSueur. Elle se produit successivement dans un hôtel de [[Kansas City (Missouri)|Kansas City]] en 1921, dans la revue d’Ernie Young à [[Chicago]] en 1923, à [[Détroit (Michigan)|Détroit]] puis à [[Théâtre de Broadway|Broadway]] en 1924 où elle devient spécialiste des danses à la mode (le [[Charleston (danse)|charleston]] et le [[black bottom]]).

Après un an de mariage, elle divorce de son premier mari, James Welton en 1924. C’est en gagnant un concours de danse qu’elle se fait remarquer par un responsable de la [[Metro-Goldwyn-Mayer]], [[Harry Rapf]] qui lui propose de tenter sa chance au [[Cinéma américain|cinéma]] en lui faisant passer un test<ref name="a">''Metro Goldwyn Mayer, Splendeur du cinéma américain'' de Peter Hay, traduit par Paule Pagliano, Bordas {{ISBN|2-04-019778-8}}.</ref>.

=== Les années MGM ===
[[Image:Joancrawford1.jpg|thumb|240px|Joan Crawford à l'avènement du parlant.]]
Elle commence à 17 dollars la semaine pour la [[Metro-Goldwyn-Mayer|MGM]], double l'actrice [[Norma Shearer]]<ref name="b">''Le Cinéma'' Grande histoire illustrée du {{7e|art}}. Volume 2. Éditions Atlas.</ref> qui deviendra sa rivale attitrée et multiplie les [[Figurant|figurations]]<ref name=":0" />. Elle tourne en 1925 dans ''[[Pretty Ladies]]'' et obtient son premier rôle important dans ''[[Vieux Habits, Vieux Amis]]''. Mais son nom ne convient pas : un concours national est lancé pour lui trouver un [[pseudonyme]] et la voilà rebaptisée Joan Crawford<ref name="a"/>. La transformation peut commencer.

Elle tourne dans plus de vingt [[Cinéma muet|films muets]] en quatre ans dont ''[[Plein les bottes]]'' avec [[Harry Langdon]], ''[[L'Inconnu (film, 1927)|L'Inconnu]]'' de [[Tod Browning]] avec [[Lon Chaney]], ''[[Un soir à Singapour]]'' avec [[Ramon Novarro]]. Ambitieuse et impatiente de réussir, elle veut progresser. Elle assiste à d’autres [[Tournage (audiovisuel)|tournages]], elle fréquente leurs [[Réalisateur|réalisateurs]] et les stars de l’époque, mais ça n’avance pas assez vite à son goût. « Comment décrocher un bon rôle quand [[Norma Shearer]] couche avec le patron ? » dira Joan Crawford. L'actrice Norma Shearer était en effet mariée à [[Irving Thalberg]], le grand [[Producteur de cinéma|producteur]] de la MGM. Crawford trouve enfin le succès et la consécration dans le role d'une ''[[flapper]]'' dans ''[[Les Nouvelles Vierges]]'' de [[Harry Beaumont]], rôle initialement prévu pour [[Clara Bow]]. Film symbolique sur l’ère du [[jazz]] qui bat alors son plein, elle y incarne une jeune fille « moderne », cheveux courts, buvant sec et changeant de partenaires masculins avec désinvolture. Elle y gagne ses galons de [[Star (personnalité)|star]].

Dès lors, [[Louis B. Mayer]], le directeur de la MGM, la bichonne et lui achète une maison et une voiture de luxe. La transformation continue ; on la coule dans un moule et on lui crée une image de toutes pièces. Les [[Esthéticien|esthéticiennes]] des studios se mettent au travail. «…Elle copie l’allure de [[Gloria Swanson]] et se fait la bouche de [[Mae Murray]]. Elle accentue le relief de ses [[Joue|pommettes]], épile et arque ses [[Sourcil|sourcils]]. Elle subit des [[Opération chirurgicale|interventions chirurgicales]] à la [[mâchoire]] pour redresser ses dents. L'[[Émail dentaire|émail]] si blanc de ses dents est le résultat de ces longues et douloureuses opérations. Elle se soumet à des [[Régime alimentaire|régimes]] stricts et à un entraînement physique sévère. »<ref name="a"/>. Elle est confiée aux bons soins du brillant costumier [[Adrian (costumier)|Adrian]], qui se charge, en 1929, de créer le style « Crawford » : glamour et [[Attirance sexuelle|sexy]]. Jusqu’en 1943, il dessina toutes ses toilettes à l’écran et presque toutes celles qu’elle porta à la ville<ref name="a"/>. Il dira d'elle : « Joan est quelqu’un de très hardi et de très déterminé. C’est pourquoi elle est copiée. Il n’y a rien de négatif chez elle. Alors des milliers de femmes sont forcées de l’imiter, non seulement parce qu’elles sont persuadées qu’elles peuvent lui ressembler mais aussi parce qu’elles espèrent pouvoir acquérir ce tempérament positif qui contribue à son rayonnement. »<ref>Penny Stallings et Howard Mandelbaum, ''Hollywood : L’Envers du décor'', Ramsay Cinéma, 1978 {{ISBN|2-841 14-049-0}}.</ref>. Un jour, enfin, elle « trouve » son personnage : lèvres charnues soulignées d’un [[rouge à lèvres]] agressif, œil et [[Cil (anatomie)|cils]] maquillés de façon à approfondir le regard, sourcils épais. Le photographe [[George Hurrell|George Hurell]] aide à modeler sa nouvelle image<ref name=":0" />. Elle sera transformée en une des plus grandes légendes de l’écran [[noir et blanc]] par la grâce de la machine à fabriquer les stars qu’est la MGM.

[[Image:Possessed lobby card 3.jpg|left|thumb|260px|[[Clark Gable]] et Joan Crawford dans ''[[Fascination (film, 1931)|Fascination]]''.]]

En 1929, elle passe avec succès « l’examen » du [[Cinéma sonore|parlant]] avec ''[[Indomptée]]'' de [[Jack Conway]]. À cette époque, Joan Crawford est l'épouse de [[Douglas Fairbanks Jr.]] (le mariage eut lieu à l'[[Église Saint-Malachie (New York)|église Saint-Malachie]] du [[Theater District]] à [[New York]]), relation qui fait les choux gras de la [[presse du cœur]]. Grâce à lui, elle pénètre dans les milieux les plus fermés de la haute société hollywoodienne. Bien que les célèbres père et belle-mère de son mari, [[Douglas Fairbanks]] et [[Mary Pickford]], n’approuvent pas leur mariage, on la voit souvent à [[Pickfair]], le domaine des Fairbanks, haut lieu du « beau monde » cinématographique<ref name="b"/>.

Les rôles de [[Greta Garbo]] et Norma Shearer l'attirent : aussi, quand cette dernière, enceinte, doit s'arrêter<ref>''La Fabuleuse Histoire de la Metro Goldwyn Mayer en 1714 films'', Le Livre de Paris, Odège, [[1977 en littérature|1977]], {{ISBN|2-245-00616-X}},</ref>, elle la remplace dans ''[[Paid (film, 1930)|Paid]]'' en 1930. Joan Crawford gagne alors autant d’argent que ses deux stars rivales de la MGM. Garbo est d’ailleurs troublée par cette jeune star risquant de l’éclipser<ref>« Le Cinéma », ''Grande histoire illustrée du {{7e|art}}'', vol. 1, éditions Atlas.</ref>, dans le film d’[[Edmund Goulding]] de 1932, ''[[Grand Hotel]]'', réunissant quelques-unes des plus grandes stars de la MGM et où Joan Crawford prouve que son jeu peut rivaliser avec celui de Garbo. Dans les années 1930, elle va ainsi culminer au [[box-office]]<ref name=":0" />.[[Image:Joan Crawford in Rain 1.jpg|thumb|right|240px|''[[Pluie (film, 1932)|Pluie]]'' (1932)]] Au moment de la « [[Grande Dépression]] » des [[années 1930]], Joan Crawford incarne dans une série de films des personnages « au quotidien » auxquels les spectateurs peuvent s’identifier, contrairement aux inaccessibles stars du muet<ref name=":0" />. Ce sont des rôles de jeunes vendeuses ou d’employées faisant leur chemin dans la vie malgré les difficultés et qui atteignent un [[Stratification sociale|niveau social]] élevé tout en vivant dans le regret et le remords d’avoir renié leurs origines modestes, dans des films comme : ''[[Fascination (film, 1931)|Fascination]]'' de [[Clarence Brown]] avec [[Clark Gable]], ''[[Le Tourbillon de la danse]]'' (1933) de [[Robert Z. Leonard]] avec de nouveau Clark Gable, ''[[Vivre et aimer (film)|Vivre et aimer]]'' (1934) de [[Clarence Brown]] et surtout ''[[Mannequin (film, 1937)|Mannequin]]'' (1937) de [[Frank Borzage]] avec [[Spencer Tracy]] (avec qui elle aura une liaison brève et torride)<ref>Jane Ellen Wayne, ''The Leading Men of MGM'', éditions First Carroll, 2005, {{p.|209-210}}.</ref>. Dans ce rôle, Joan Crawford donne une de ses meilleures interprétations. Sortant tout juste d'une liaison secrète et intense avec [[Myrna Loy]] dont il était fou amoureux, Spencer Tracy jette son dévolu sur Joan Crawford<ref>{{en}} Spencer Tracy, ''A Life in Pictures : Rare, Candid, and Original Photos'', New England Vintage Film Society, , 2012, {{p.|130}}.</ref>. Cette dernière, durant sa liaison avec lui pendant le tournage de ''[[Mannequin (film, 1937)|Mannequin]],'' est incommodée par l'[[alcoolisme]] de l'acteur<ref name="Quirk89"/>, gênant leur relation<ref>[http://www.legendaryjoancrawford.com/clotheshorse.html].</ref>. Elle a reconnu qu'il était un grand acteur, mais que son « alcoolisme était un vrai problème », rendant impossible un second film avec lui<ref name="Quirk89">Lawrence J. Quirk, William Schoell, ''Joan Crawford : The Essential Biography'', 2013, {{p.|89}}.</ref>.

Pendant cette période, elle forme avec [[Clark Gable]] le couple idéal et explosif de la MGM. « […] M. Mayer avait flairé dans le courant qui passait entre Clark et moi la possibilité de réaliser un gros boom financier […] Les films que nous tournions faisaient tous recette… »<ref name="c">Gabe Essoe, ''Clark Gable'', éditions Henri Veyrier {{ISBN|2-85199-269-4}}.</ref>. Ils jouèrent ensemble dans huit films, de genres variés : des [[Mélodrame (cinéma)|mélodrames]] comme ''[[La Pente]]'', leur premier film ensemble, ''[[La Pécheresse (film, 1931)|La Pécheresse]]'', ''[[Fascination (film, 1931)|Fascination]]'' (''Possessed'') ; un [[Drame (cinéma)|drame]] sentimental ''[[La Passagère (film, 1934)|La Passagère]]'' ; un [[film musical]] ''[[Le Tourbillon de la danse]]'' ; des [[Comédie|comédies]] légères ''[[Souvent femme varie]]'', ''[[Loufoque et Cie]]'' et même un [[Film d'aventures|film d’aventure]] carcérale ''[[Le Cargo maudit]]''. L’actrice évoquera également une liaison avec l’acteur<ref name="c"/>.

[[Image:Joan Crawford in The Women trailer 1.jpg|left|thumb|260px|Joan Crawford dans ''[[Femmes (film, 1939)|Femmes]]'', sa robe très épaulée a été créée par le costumier attitré de la MGM [[Adrian (costumier)|Adrian]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Bruno Remaury|titre=Dictionnaire de la mode au {{s-|XX}}|lieu=Paris|éditeur=éditions du Regard|année=1994|pages totales=592|passage=20|isbn=2-84105-048-3}}.</ref>.]]

Divorcée de Douglas Fairbanks Jr. en 1933, elle épouse l'acteur [[Franchot Tone]] en 1935, qu’elle impose dans plusieurs de ses films. Mais la magnifique mécanique s’enraye<ref name="b" /> et à la fin des années 1930, le succès n'est plus au rendez-vous<ref name="b"/>. Trop cantonnée dans des rôles de jeune fille pauvre et ambitieuse, dans les mélodrames typiques de la « Grande dépression »<ref name="d">Hervé Dumont, ''Frank Borzage : Sarastro à Hollywood'', Mazzotta, Cinémathèque française {{ISBN|88-202-1065-7}}.</ref>, l’actrice a du mal à se renouveler. Malgré quelques essais, elle est mal à l’aise dans la [[screwball comedy]] (comédie loufoque) et trop moderne pour les films à costumes<ref name="d"/>. On la qualifie de « calamité pour le box-office »<ref name="a"/>. La MGM qui a reconduit son contrat à {{unité|300000|dollars}} par an<ref name="a"/> (pour cinq années) s'inquiète.

[[Marcel Pagnol]] a, pendant un moment, pensé à l'engager pour le rôle d'Aurélie dans ''[[La Femme du boulanger]]'', et a contacté son agent ; comme elle ne parlait pas le [[français]], il a réduit ses répliques au minimum, avant de confier finalement le rôle à [[Ginette Leclerc]]<ref>Raymond Castans, ''Marcel Pagnol'', éditions de Fallois, 1995.</ref>. ''[[Femmes (film, 1939)|Femmes]]'' de [[George Cukor]], en 1939, lui rend pour un moment la confiance de son public. Avec son [[casting]] exclusivement féminin, le film la confronte, pour la dernière fois, à sa grande rivale Norma Shearer. On peut citer dans cette fin de règne à la MGM : ''[[Le Cargo maudit]]'' de [[Frank Borzage]] où Joan Crawford retrouve pour la dernière fois son partenaire favori, Clark Gable, et deux films de [[George Cukor]], ''[[Il était une fois (film, 1941)|Il était une fois]] ''et ''[[Suzanne et ses idées]]''. Les films suivants sont des échecs et sa carrière à la MGM s’effondre. En 1943, elle quitte par « la petite porte »<ref name="b"/> la compagnie après {{nobr|18 ans}} de bons et loyaux services.

=== Les années Warner Bros ===
Après avoir fait le siège de la [[Warner Bros.|Warner Bros]], la compagnie lui ouvre ses portes avec l’idée surprenante d’en faire la rivale de la grande star maison, [[Bette Davis]]<ref name="b"/>, un choix sans doute prescrit pour calmer les revendications de cette exigeante actrice qui avait eu bien des conflits avec [[Jack Warner]], le patron de la compagnie, et peut-être même pour lui succéder<ref name="e">Patrick Brion, ''Le Film noir'', éditions de la Martinère, 2004 {{ISBN|2-7324-3144-3}}.</ref>. Les deux actrices entretiendront cette animosité dans leur vie de longues années durant<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |prénom=Paris |nom=Match |titre=Bette Davis : ses pires vacheries contre Joan Crawford |url=https://www.parismatch.com/People/Bette-Davis-Joan-Crawford-rivalite-1651119 |date=06/10/2019 |consulté le=2021-05-20}}.</ref>.

==== ''Le Roman de Mildred Pierce'' ====
[[Image:Joan Crawford in Mildred Pierce trailer 2.jpg|thumb|260px|Joan Crawford dans ''[[Le Roman de Mildred Pierce]]''.]]Joan Crawford va prendre son temps et examiner les projets qu’on lui propose pour réussir son retour. C’est sur un scénario rejeté par Bette Davis et [[Barbara Stanwyck]] qu’elle va faire son choix<ref name="e"/>. Et bien qu’elle soit au creux de la vague, Crawford va réaliser un come-back retentissant avec ''[[Le Roman de Mildred Pierce]]'', en 1945. Un rôle dont elle hérite à la suite des désistements de nombreuses actrices qui, comme [[Ann Sheridan]], [[Olivia de Havilland]], [[Joan Fontaine]] ou [[Rosalind Russell]], étaient engagées dans d'autres projets<ref>Mildred Pierce IMDB - https://www.imdb.com/title/tt0037913/trivia.</ref>. Sa meilleure amie et confidente, [[Myrna Loy]], elle aussi contactée, renonce au rôle, après avoir repris clandestinement sa liaison amoureuse avec Spencer Tracy auprès de qui elle veut jouer dans un film ''[[Le Maître de la prairie|Le maître de la prairie]]''<ref>Myrna Loy Being and Becoming, James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy, éditions Knopf 1987, page 154.</ref>{{,}}<ref>Lion of Hollywood: the life and legend of Louis B. Mayer, Auteur : Scott Eyman, Kindle editions 2005.</ref>{{,}}<ref>Katharine the Great: A Lifetime of Secrets Darwin Porter - 2004. p. 372</ref>. Les actrices sollicitées étant indisponibles, Myrna Loy étant enlacée à son amant, Joan Crawford a désormais le chemin libre pour s'investir dans ce projet. Ce film, un mélange de mélodrame et de [[film noir]], est l’histoire d’une mère désenchantée ; il est réalisé de façon magistrale<!-- Subjectif --> par [[Michael Curtiz]] et rarement Crawford est aussi émouvante et ce, malgré ses rapports difficiles avec le cinéaste<ref>Le film noir – Patrick Brion – Éditions de la Martinère – 2004.</ref>. C’est le succès critique et public, avec une recette de cinq millions de dollars<ref name="Warner Bros 1">Clive Hirschorn, ''La Fabuleuse Histoire de la Warner Bros.'', CELIV, [[1984 en littérature|1984]], {{p.|255}} {{ISBN|2-86535-050-9}}.</ref>. [[James M. Cain|James Cain]], auteur du roman dont est adaptée l'œuvre, ému par sa prestation, lui offre un exemplaire, relié de cuir, de son ouvrage avec une dédicace : ''« À Joan Crawford, ma gratitude éternelle à celle qui donna vie à Mildred comme j’avais toujours espéré »''<ref>Dark City – Le monde perdu du film noir – Eddie Muller, Collection CinéFiles, Clairac éditeurs, 2007, {{p.|84}}.</ref>. Michael Curtiz, lui-même, reconnaît s'être trompé sur son compte<ref>Joan Crawford. A Biography. de Bob Thomas, Simon and Schuster, 1978, New York.</ref>. Crawford déclare : « Le personnage que je jouais dans le film était un mélange des rôles que j’avais joués précédemment et d’éléments provenant de ma propre personnalité et de mon propre caractère. Pas tellement d’ailleurs la souffrance, car je crois trop à la [[Christian Science]] pour souffrir des heures et des heures. Mais mes univers professionnel et personnel avaient tant évolué... Des amis étaient morts ou partis... Le public lui-même ne semblait plus savoir ce qu’il souhaitait... Les compagnies cinématographiques avaient de plus en plus de problèmes. Mes jours dorés et souvent glorieux s’étaient achevés et Mildred Pierce apparaissait comme une sorte de célébration amère de la fin. »<ref>Conversations With Joan Crawford de Roy Newquist, Citadel Press, 1980, Secaucus (New Jersey).</ref>. Elle reçoit la consécration avec l’[[Oscar de la meilleure actrice]] et sa carrière redémarre. La Warner lui signe un contrat pour sept ans à deux cent mille dollars par film. Le soir de la cérémonie des Oscars, Joan Crawford prétexte une pneumonie, et c’est alitée, parfaitement pomponnée, qu’elle reçoit la précieuse statuette.

Son film suivant, ''[[Humoresque]]'', confirme la résurrection de la star et dès lors, toutes ses apparitions se soldent par un succès commercial : ''[[Femme ou maîtresse]]'' d’[[Otto Preminger]], ''[[La Possédée (film, 1947)|La Possédée]] (1947),'' ''[[Boulevard des passions]]'' (1950) de [[Michael Curtiz]], ''[[L'Esclave du gang]]'', ''[[Le Masque arraché]]'' (1952).

En 1952, Joan Crawford quitte la Warner et devient indépendante.

=== Le chant du cygne ===
Elle revient triomphale à la MGM en 1953, après dix années d’absence, pour tourner un film musical ''[[La Madone gitane]]''. Mais surtout, elle tourne ''[[Johnny Guitare]]'' en 1954, [[western]] baroque et flamboyant, un film de [[Nicholas Ray]] qui lui offre un de ses plus beaux rôles, celui de la farouche Vienna, tenancière de [[saloon]]. Toutefois, [[Johnny Guitare#Tournage|elle se comporte de manière odieuse]] lors du tournage de ''Johnny Guitare''. Elle continue de tourner dans des mélodrames, ces « films de femmes » qui sont maintenant rivées devant le petit écran et le préfèrent au grand<ref name="b"/>. De plus, avec l’âge, les rôles se font de plus en plus rares.

[[Image:Joan Crawford in Whatever Happened to Baby Jane trailer2.jpg|thumb|260px|''[[Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?]]'']]
Joan Crawford tourne son [[chant du cygne]] en 1962 avec [[Robert Aldrich]] dans ''[[Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?]]'' face à [[Bette Davis]], les deux actrices y jouent deux sœurs ennemies. Confrontées pour la première fois, la rencontre des deux monstres sacrés est terrible et vire à un véritable affrontement. Lors de la [[Oscars du cinéma|cérémonie des Oscars]] 1963, Crawford monte sur scène pour recevoir l'[[Oscar de la meilleure actrice]] attribué à [[Anne Bancroft]] (absente de la cérémonie) et fait ainsi un de pied de nez à sa rivale Bette Davis qui était pressentie pour la statuette<ref>({{article|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/03/20/olivia-de-havilland-s-emporte-contre-la-fiction-americaine_5273437_4497186.html|périodique=Le Monde|titre=L’actrice de 101 ans Olivia de Havilland refuse de passer pour une peste dans la série « Feud »|jour=20|mois=mars|année=2018|auteur=Samuel Blumenfeld}}).</ref>. Mais le film est un succès et il redonne aux deux stars une renommée internationale. C'est un tel triomphe qu'une nouvelle production les réunissant est entreprise en 1965, ''[[Chut... Chut, chère Charlotte]]''. Mais Joan Crawford tombe malade et déclare forfait. C’est [[Olivia de Havilland]] qui la remplace auprès de Bette Davis.

En 1968, alors que sa fille Cristina elle-même actrice est en convalescence à l'hôpital après une opération d'urgence, Joan Crawford demande à la « remplacer » dans le [[Soap opera|feuilleton]] télévisé ''The Secret Storm,'' sans lui en parler. Elle apparaît ainsi dans quatre épisodes durant lesquels l'audience augmente de 40 %<ref>{{Article |langue=en-US |prénom1=Robert |nom1=Windeler |titre=Joan Crawford Takes Daughter's Soap Opera Role |périodique=The New York Times |date=1968-10-23 |issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/1968/10/23/archives/joan-crawford-takes-daughters-soap-opera-role.html |consulté le=2021-05-21 }}.</ref>.

Elle joue par la suite dans des [[Film d'horreur|films d’horreur]] et travaille beaucoup pour la [[télévision]]. Elle est dirigée en 1969 par [[Steven Spielberg]] dans l'épisode ''The Eyes'', un des trois épisodes pilotes de [[Night Gallery]]. Après un dernier film en [[Grande-Bretagne]] en 1970, ''[[L'Abominable Homme des cavernes|Trog]]'', elle met un terme à sa carrière.

Joan Crawford meurt dans son appartement de l'[[Upper East Side]] de [[Manhattan]] à New York, le {{date-|10 mai 1977}}, d'un [[infarctus du myocarde]], alors qu'elle souffrait d'un [[cancer du pancréas]]<ref name=":2">{{Lien web |langue=en-US |prénom=Charlotte |nom=Chandler |titre=Daughter Dearest |url=https://www.vanityfair.com/news/2008/03/crawford200803 |site=Vanity Fair |date=5 FÉVRIER 2008 |consulté le=2021-05-21}}.</ref>.

Selon sa volonté, elle est incinérée et ses cendres sont placées au [[Cimetière de Ferncliff]] dans le [[comté de Westchester]] à côté de son dernier mari, Alfred Steele<ref name=":2" />.

=== Vie privée ===
{{...}}
Selon certaines sources, notamment dans le livre de sa fille adoptive Christina, Joan Crawford aurait été [[Bisexualité|bisexuelle]]<ref>{{en}} Lawrence J. Quirk, William Schoell, ''Joan Crawford: The Essential Biography'', {{p.|173}}.</ref>{{,}}<ref name=":1" />. Comme d'autres acteurs dans ce cas, elle aurait dû cacher son [[orientation sexuelle]] afin de préserver sa popularité<ref>{{en}} Wheeler W. Dixon, ''Straight: Constructions of Heterosexuality in the Cinema'', Sunny Press (2003), {{p.|54}}.</ref>. Un livre paru en 2012 affirme qu'elle aurait eu une relation avec [[Marilyn Monroe]]<ref>{{en}} « [http://www.huffingtonpost.com/2012/07/26/marilyn-monroe-lesbian-book_n_1706190.html ''Marilyn Monroe A Lesbian? Hollywood Icon Had Affairs With Women, New Book Alleges''] », ''[[The Huffington Post]]'', 26 juillet 2012.</ref>, information confirmée par les confidences faites par Marilyn  Monroe à son psychiatre Ralph Greenson. Ces informations sont réfutées par d'autres de ses biographes (pour [[Donald Spoto]], aucun document ne viendrait confirmer ces rumeurs)<ref>[https://www.advocate.com/arts-entertainment/film/2010/11/11/no-more-mommie-dearest No More !] sur advocate.com du 11 novembre 2010.</ref>.

Après un troisième mariage avec l’acteur Phillip Terry de 1942 à 1946, elle épouse le [[PDG]] de [[Pepsi-Cola]], {{Lien|Alfred Steele}}, en 1955. Il lui lègue la société, à sa mort en 1959, et elle s’installe au [[Équipe de direction|comité de direction]] de la [[multinationale]] pendant quinze ans.

N'ayant pu avoir d’enfants, l’actrice avait [[Adoption|adopté]] trois filles, Christina (1939-) adoptée en 1940, les jumelles Kathy (1947–2020) et Cindy (Cindy, 1947–2007) adoptées en 1947, ainsi qu'un premier garçon, Christopher, adopté en 1942, qui est bientôt récupéré par sa mère biologique puis un autre garçon, également prénommé Christopher (1942–2006) adopté en 1943<ref name=":2" />. Christina, déshéritée comme son frère Christopher, de toute part de l'héritage de deux millions de dollars<ref>Poursuivant en justice une action pour invalider le testament, Christopher et Cristina parviennent à un règlement judiciaire conclu le 13 juillet 1979, leur accordant 55 000 $ de la succession de leur mère. Lire [http://www.theconcludingchapterofcrawford.com/post1977.html en ligne].</ref>, publie en 1979, après la mort de sa mère, une [[biographie]] ''Maman très chère'' (''Mommie Dearest''), très critique sur sa manière d'éduquer ses enfants, qui est un succès commercial mais est contesté par d'autres enfants de Crawford et certains de ses amis<ref name=":2" />. Le livre fera l’objet d’[[Maman très chère|une adaptation cinématographique]] avec [[Faye Dunaway]] dans le rôle de Joan Crawford, dépeinte en mère violente et cruelle envers ses deux aînés, Christina et Christopher<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":2" />.

== Postérité ==
Pour imaginer la silhouette et le visage de la [[Reine-sorcière]] de ''[[Blanche-Neige]]'', [[Walt Disney]] s'est inspiré de l'actrice<ref>{{fr}} Robin Allan, ''[[Référence:Il était une fois Walt Disney : Aux sources de l'art des studios Disney|Il était une fois Walt Disney : Aux sources de l'art des studios]]'', {{p.|144}} et 200.</ref>.

* En 1981, le groupe de [[hard rock]] [[Blue Öyster Cult]] évoque les parts d'ombre de l'actrice dans sa chanson ''Joan Crawford''

* En 1981, dans le biopic de [[Frank Perry]], [[Maman très chère]], Faye Dunaway interprète ''Joan Crawford''

* En 2017, dans la série télévisée ''[[Feud (série télévisée)|Feud]]'', de [[Ryan Murphy]], Joan Crawford est interprétée par [[Jessica Lange]]

== Filmographie ==
[[Image:Joan Crawford in Rain 4.jpg|thumb|''[[Pluie (film, 1932)|Pluie]]'' (1932).]]
[[Fichier:Today We Live lobby card 1933.JPG|thumb|''[[Après nous le déluge (film, 1933)|Après nous le déluge]]'' (1933).]]
[[Fichier:Gorgeous Hussy5.JPG|thumb|''[[L'Enchanteresse (film, 1936)|L'Enchanteresse]]'' (1936).]]
[[Fichier:Love on the Run lobby card 1936.JPG|thumb|''[[Loufoque et Cie]]'' (1936).]]
[[Fichier:Joan Crawford in The Last of Mrs Cheyney trailer 2 cropped.jpg|thumb|''[[La Fin de Mme Cheyney]]'' (1937).]]
[[Fichier:Bride Wore Red 1937.JPG|right|thumb|''[[L'Inconnue du palace]]'' (1937).]]
[[Fichier:Poster - Women, The 01.jpg|right|thumb|''[[Femmes (film, 1939)|Femmes]]'' (1939).]]
[[Fichier:Strange Cargo (1940 film).jpg|right|thumb|''[[Le Cargo maudit]]'' (1940).]]
[[Fichier:A Woman's Face lobby card.jpg|thumb|''[[Il était une fois (film, 1941)|Il était une fois]]'' (1941).]]
[[Fichier:Joan Crawford in Humoresque, 1946.jpg|thumb|''[[Humoresque]]'' (1946).]]
[[Fichier:Johnny guitar.jpg|thumb|''[[Johnny Guitare]]'' (1954).]]

=== Cinéma ===

==== Années 1920 ====
* [[1925 au cinéma|1925]] : ''[[Les Feux de la rampe (film, 1925)|Les Feux de la rampe]]'' (''Pretty Ladies'') de [[Monta Bell]] : ''Bobby'' (sous le nom de Lucille Le Sueur)
* [[1925 au cinéma|1925]] : ''[[La Dame de la nuit]]'' (''{{lang|en|Lady of the Night}}'') de [[Monta Bell]]
* [[1925 au cinéma|1925]] : ''[[Une femme sans mari]]'' (''A Slave of Fashion''), de [[Hobart Henley]] : ''Mannequin'' (non créditée)
* [[1925 au cinéma|1925]] : ''[[La Veuve joyeuse (film, 1925)|La Veuve joyeuse]]'' (''The Merry Widow'') d'[[Erich von Stroheim]] (non créditée)
* [[1925 au cinéma|1925]] : ''[[The Circle (film, 1925)|The Circle]]'' de [[Frank Borzage]] : Lady Catherine
* [[1925 au cinéma|1925]] : ''[[Vieux Habits, Vieux Amis]]'' (''Old Clothes'') d'[[Edward F. Cline]] : Mary Riley
* [[1925 au cinéma|1925]] : ''[[Poupées de théâtre]]'' (''Sally, Irene and Mary'') d'[[Edmund Goulding]] : Irene
* [[1926 au cinéma|1926]] : ''[[Plein les bottes]]'' (''Tramp, Tramp, Tramp'') de [[Harry Edwards (réalisateur)|Harry Edwards]] : Betty Burton
* [[1926 au cinéma|1926]] : ''[[Le Balourd]]'' (''The Boob'') de [[William A. Wellman]] : Jane
* [[1926 au cinéma|1926]] : ''[[Paris (film, 1926)|Paris]]'' de [[Edmund Goulding]] : une fille
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[Les Écumeurs du Sud]]'' (''Winners of the Wilderness'') de [[W. S. Van Dyke]] : Renée Contrecœur
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[Taxi-girl (film, 1927)|Taxi-girl]]'' (''The Taxi Dancer'') de [[Harry F. Millarde]] : Joslyn Poe
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[Le Dernier Refuge]]'' (''The Understanding Heart'') de [[Jack Conway]] : Monica Dale
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[L'Inconnu (film, 1927)|L'Inconnu]]'' (''The Unknown'') de [[Tod Browning]] : Estellita ou Nanon
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[Le Bateau ivre (film, 1927)|Le Bateau ivre]]'' (''Twelve Miles Out'') de [[Jack Conway]] : Jane
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[Le Temps des cerises (film, 1927)|Le Temps des cerises]]'' (''Spring Fever'') d'[[Edward Sedgwick]] : Allie Monte
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[L'Irrésistible (film, 1927)|L'Irrésistible]]'' (''West Point'') d'[[Edward Sedgwick]] : Betty Channing
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[La Mauvaise Route]]'' (''The Law of the Range'') de [[William Nigh]] : Betty Dallas
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[Rose-Marie (film, 1928)|Rose-Marie]]'' de [[Lucien Hubbard]] : Rose-Marie
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[Un soir à Singapour]]'' (''Across to Singapore'') de [[William Nigh]] : Priscilla Crowninshield
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[La Prison du cœur]]'' (''Four Walls'') de [[William Nigh]] : Frieda
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[Les Nouvelles Vierges]]'' (''Our dancing daughters''), de [[Harry Beaumont]] : Diana Medford
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[Cœur de tzigane]]'' (''Dream of Love'') de [[Fred Niblo]] : Adrienne Lecouvreur
* [[1929 au cinéma|1929]] : ''[[Hollywood chante et danse]]'' (''The Hollywood Revue of 1929'') de [[Charles Reisner]] : elle-même
* [[1929 au cinéma|1929]] : ''[[La Tournée du grand duc]]'' (''The Duke Steps Out'') de [[James Cruze]] : Susie
* [[1929 au cinéma|1929]] : ''[[Jeunes filles modernes]]'' (''Our Modern Maidens'') de [[Jack Conway]] : Billie Brown
* [[1929 au cinéma|1929]] : ''[[Indomptée]]'' (''Untamed'') de [[Jack Conway]] : Alice « Bingo » Dowling

==== Années 1930 ====
* [[1930 au cinéma|1930]] : ''[[Great Day]]'' de [[Harry Beaumont]]
* [[1930 au cinéma|1930]] : ''[[Montana Moon]]'' de [[Malcolm St. Clair (réalisateur)|Malcolm St. Clair]] : Joan « Montana » Prescott
* [[1930 au cinéma|1930]] : ''[[Cœurs impatients]]'' (''Our Blushing Brides''), de [[Harry Beaumont]] : Geraldine « Gerry » March
* [[1930 au cinéma|1930]] : ''[[Il faut payer]]'' (''Paid''), de [[Sam Wood]] : Mary Turner
* [[1931 au cinéma|1931]] : ''[[La Pente]]'' (''Dance fools, danse'') de [[Harry Beaumont]] : Bonnie
* [[1931 au cinéma|1931]] : ''[[Les Bijoux volés (film, 1931)|Les Bijoux volés]]'' (''The Slippery Pearls'') de [[William C. McGann]] : caméo
* [[1931 au cinéma|1931]] : ''[[La Pécheresse (film, 1931)|La Pécheresse]]'' (''Laughing sinners'') de [[Harry Beaumont]] : Ivy Stevens
* [[1931 au cinéma|1931]] : ''[[Aimer, rire, pleurer]]'' (''This Modern Age'') de [[Nick Grinde]] : Valentine Winters
* [[1931 au cinéma|1931]] : ''[[Fascination (film, 1931)|Fascination]]'' (''Possessed'') de [[Clarence Brown]] : Marian Martin
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''[[Grand Hotel]]'' d'[[Edmund Goulding]] : ''Flaemmchen''
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''[[Captive (film, 1932)|Captive]]'' (''Letty Lynton'') de [[Clarence Brown]] : Letty Lynton
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''[[Pluie (film, 1932)|Pluie]]'' (''Rain'') de [[Lewis Milestone]] : Sadie Thompson
* [[1933 au cinéma|1933]] : ''[[Après nous le déluge (film, 1933)|Après nous le déluge]]'' (''Today We Live'') de [[Howard Hawks]] : Diana Boyce-Smith
* [[1933 au cinéma|1933]] : ''[[Le Tourbillon de la danse]]'' (''Dancing Lady'') de [[Robert Z. Leonard]] : Janie Barlow
* [[1934 au cinéma|1934]] : ''[[Vivre et aimer (film)|Vivre et aimer]]'' (''Sadie McKee'') de [[Clarence Brown]] : Sadie McKee
* [[1934 au cinéma|1934]] : ''[[La Passagère (film, 1934)|La Passagère]]'' (''Chained'') de [[Clarence Brown]] : Diane Lovering
* [[1934 au cinéma|1934]] : ''[[Souvent femme varie]]'' (''Forsaking all others'') de [[W. S. Van Dyke]] : Mary Clay
* [[1935 au cinéma|1935]] : ''[[La Femme de sa vie]]'' (''No more ladies'') de [[George Cukor]] et [[Edward H. Griffith]] : Marcia Townsend
* [[1935 au cinéma|1935]] : ''[[Vivre sa vie (film, 1935)|Vivre sa vie]]'' (''I Live My Life'') de [[W. S. Van Dyke]] : Kay Bentley/Ann Morrison
* [[1936 au cinéma|1936]] : ''[[L'Enchanteresse (film, 1936)|L'Enchanteresse]]'' (''The Gorgeous Hussy'') de [[Clarence Brown]] : Margaret O'Neal Eaton
* [[1936 au cinéma|1936]] : ''[[Loufoque et Cie]]'' (''Love on the Run'') de [[W. S. Van Dyke]] : Sally Parker
* [[1937 au cinéma|1937]] : ''[[La Fin de Mme Cheyney]]'' (''The Last of Mrs Cheyney'') de [[Richard Boleslawski]] : Fay Cheyney
* [[1937 au cinéma|1937]] : ''[[L'Inconnue du palace]]'' (''The Bride Wore Red'') de [[Dorothy Arzner]] : Anni Pavlovitch
* [[1937 au cinéma|1937]] : ''[[Mannequin (film, 1937)|Mannequin]]'' (''Mannequin'') de [[Frank Borzage]] : Jessie Cassidy
* [[1938 au cinéma|1938]] : ''[[L'Ensorceleuse]]'' (''The Shining Hour'') de [[Frank Borzage]] : Olivia « Maggie » Riley Linden
* [[1939 au cinéma|1939]] : ''[[La Féerie de la glace]]'' (''Ice Follies of 1939'') de [[Reinhold Schünzel]] : Mary McKay
* [[1939 au cinéma|1939]] : ''[[Femmes (film, 1939)|Femmes]]'' (''The Women'') de [[George Cukor]] : Crystal Allen

==== Années 1940 ====
* [[1940 au cinéma|1940]] : ''[[Le Cargo maudit]]'' (''Strange cargo'') de [[Frank Borzage]] : Julie
* [[1940 au cinéma|1940]] : ''[[Suzanne et ses idées]]'' (''Susan and God'') de [[George Cukor]] : Susan Trexel
* [[1941 au cinéma|1941]] : ''[[Il était une fois (film, 1941)|Il était une fois]]'' (''A woman's face'') de [[George Cukor]] : Anna Holm
* [[1941 au cinéma|1941]] : ''[[Duel de femmes]]'' (''When Ladies meet'') de [[Robert Z. Leonard]] : Mary « Minnie » Howard
* [[1942 au cinéma|1942]] : ''[[Embrassons la mariée]]'' (''They All Kissed the Bride'') de [[Alexander Hall]] : Margaret J. Drew
* [[1942 au cinéma|1942]] : ''[[Quelque part en France]]'' (''Reunion in France'') de [[Jules Dassin]] : Michelle de la Becque
* [[1943 au cinéma|1943]] : ''[[Un espion a disparu]]'' (''Above suspicion'') de [[Richard Thorpe]] : Frances Myles
* [[1944 au cinéma|1944]] : ''[[Hollywood Canteen (film)|Hollywood Canteen]]'' de [[Delmer Daves]] : cameo
* [[1945 au cinéma|1945]] : ''[[Le Roman de Mildred Pierce]]'' (''Mildred Pierce'') de [[Michael Curtiz]] : Mildred Pierce Beragon
* [[1946 au cinéma|1946]] : ''[[Humoresque]]'' de [[Jean Negulesco]] : Helen Wright
* [[1947 au cinéma|1947]] : ''[[Femme ou Maîtresse]]'' (''Daisy Kenyon'') d'[[Otto Preminger]] : Daisy Kenyon
* [[1947 au cinéma|1947]] : ''[[La Possédée (film, 1947)|La Possédée]]'' (''Possessed'') de [[Curtis Bernhardt]] : Louise Howell Graham
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Boulevard des passions]]'' (''Flamingo Road'') de [[Michael Curtiz]] : Lane Bellamy
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Les Travailleurs du chapeau]] (It's a Great Feeling)'' de [[David Butler (réalisateur)|David Butler]] : elle-même

==== Années 1950 ====
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[L'Esclave du gang]]'' (''The Damned Don't Cry'') de [[Vincent Sherman]] : Ethel Whitehead/Lorna Hansen
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[La Perfide]]'' (''Harriet Craig'') de [[Vincent Sherman]] : Harriet Craig
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[La Flamme du passé]]'' (''Good bye my fancy'') de [[Vincent Sherman]] : Agatha Reed
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[La Reine du hold-up]]'' (''This Woman Is Dangerous'') de [[Felix E. Feist]] : Elizabeth Austin
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Le Masque arraché]]'' (''Sudden fear'') de [[David Miller (réalisateur)|David Miller]] : Myra Hudson - également productrice exécutive
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[La Madone gitane]]'' (''Torch Song'') de [[Charles Walters]] : Jenny Stewart
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Johnny Guitare]]'' (''Johnny Guitar'') de [[Nicholas Ray]] : Vienna
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[La Maison sur la plage]]'' (''Female on the beach'') de [[Joseph Pevney]] : Lynn Markham
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Une femme diabolique]]'' (''Queen bee'') de [[Ranald MacDougall]] : Eva Phillips
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Feuilles d'automne]]'' (''Autumn leaves'') de [[Robert Aldrich]] : Millicent Wetherby
* [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[Le Scandale Costello]]'' (''The Story of Esther Costello'') de [[David Miller (réalisateur)|David Miller]] : Margaret Landi
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Rien n’est trop beau]]'' (''The Best of everything'') de [[Jean Negulesco]] : Amanda Farrow

==== Années 1960 ====
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?]]'' (''What Ever Happened to Baby Jane?'') de [[Robert Aldrich]] : Blanche Hudson
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[La Cage aux femmes]]'' (''The Caretakers'') de [[Hall Bartlett]] : Lucretia Terry
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Della (film, 1964)|Della]]'' de [[Robert Gist]] : Della Chappell
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[La Meurtrière diabolique]]'' (''Strait jacket'') de [[William Castle]] : Lucy Harbin
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Tuer n'est pas jouer (film, 1965)|Tuer n'est pas jouer]]'' (''I Saw What You Did'') de [[William Castle]] : Amy Nelson
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Tueurs au karaté]]'' (''The Karate Killers'') de [[Barry Shear]] : Amanda True (images d'archives)
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Le Cercle de sang]]'' (''Berserk'') de [[Jim O'Connolly]] : Monica Rivers

==== Années 1970 ====
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Trog]]'' de [[Freddie Francis]] : Dr. Brockton
* [[1974 au cinéma|1974]] : ''[[Il était une fois Hollywood]]'' (''That's Entertainement Part I'') de [[Jack Haley Jr]]
* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Hollywood, Hollywood]]'' (''That's Entertainment, Part II'') de [[Gene Kelly]]

=== Télévision ===
==== Téléfilms et documentaires ====
* [[1959 à la télévision|1959]] : ''[[Woman on the Run]]'' : Susan Conrad 
* [[1961 à la télévision|1961]] : ''[[The Foxes]]'' : Millicent Fox
* [[1962 à la télévision|1962]] : ''Lykke og krone'' (documentaire)
* [[1964 à la télévision|1964]] : ''The Big Parade of Comedy'' (documentaire)
* [[1969 à la télévision|1969]] : ''[[Journey to the Unknown]]'' : présentatrice
* 1969 : ''[[Night Gallery]]'' :  Claudia Menlo 
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''Journey to Murder'' : présentatrice
* [[1972 à la télévision|1972]] : ''[[Beyond the Water's Edge]]'' : Allison Hayes 
* 1972 : ''Hollywood: The Dream Factory'' (documentaire)
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''That's Action'' (documentaire)

==== Séries télévisées ====
* [[1953 à la télévision|1953]] : ''[[The Revlon Mirror Theater]]'' : Margaret Hughes (1 épisode)
* [[1954 à la télévision|1954]]-1959 : ''[[General Electric Theater]]'' : Mary, Ruth Marshall, Ann Howard (3 épisodes) 
* [[1959 à la télévision|1959]] - 1961 : ''{{Lien|trad=Dick Powell's Zane Grey Theater|lang=en|fr=Zane Grey Theater|texte=Zane Grey Theater}}'' : Stella Faring / Sarah/Melanie Davidson Hobbes (2 épisodes) 
* [[1961 à la télévision|1961]] : ''[[Zane Grey Theater]]'' : invitée mystère (1 épisode)
* [[1962 à la télévision|1962]] : ''[[Your First Impression]]'' : invitée mystère (1 épisode)
* [[1963 à la télévision|1963]] : ''[[Route 66 (série télévisée)|Route 66]]'' : Morgan Harper (1 épisode)
* [[1967 à la télévision|1967]] : ''[[Des agents très spéciaux]]'' (''The Man from UNCLE'') : Amanda True' (1 épisode)
* [[1968 à la télévision|1968]] : ''[[The Secret Storm]]'' : Joan Borman Kane (5 épisodes)
* [[1970 à la télévision|1970]] : ''[[Le Virginien]]'' : Stephanie White (1 épisode) 
* [[1971 à la télévision|1971]] : ''[[Les Règles du jeu (série télévisée)|Les Règles du jeu]]'' (''The Name of the Game'') : l'administratrice (1 épisode)  
* 1972 : ''[[Le Sixième Sens (série télévisée, 1972)|Le Sixième Sens]]'' : Joan Fairchild (1 épisode)

== Distinctions ==
=== Récompenses ===
* [[Golden Apple Awards]] 1945 : Golden Apple 
* [[National Board of Review]] 1945 : meilleure actrice pour ''[[Le Roman de Mildred Pierce]]''
{{saut|0.7em}}
* Golden Apple Awards 1946 : Golden Apple 
* [[18e cérémonie des Oscars|Oscars 1946]] : meilleure actrice pour ''[[Le Roman de Mildred Pierce]]''
{{saut|0.7em}}
* [[Laurel Awards]] 1953 : Golden Laurel de la meilleure actrice pour ''[[Le Masque arraché]]''
{{saut|0.7em}}
* Laurel Awards 1954 : Golden Laurel de la meilleure actrice pour ''[[La Madone gitane]]''
{{saut|0.7em}}
* [[27e cérémonie des Golden Globes|Golden Globes 1970]] : [[Cecil B. DeMille]] Award

=== Nominations ===
* [[New York Film Critics Circle Awards]] 1946 : meilleure actrice lors des pour ''[[Le Roman de Mildred Pierce]]''
{{saut|0.7em}}
* [[20e cérémonie des Oscars|Oscars 1948]] : meilleure actrice pour ''[[La Possédée (film, 1947)|La Possédée]]''
{{saut|0.7em}}
* [[10e cérémonie des Golden Globes|Golden Globes 1953]] : meilleure actrice pour ''[[Le Masque arraché]]''
* [[25e cérémonie des Oscars|Oscars 1953]] : meilleure actrice pour ''Le Masque arraché''
{{saut|0.7em}}
* [[12e cérémonie des Golden Globes|Golden Globes 1955]] : Cecil B. DeMille Award 
{{saut|0.7em}}
* [[17e cérémonie des British Academy Film Awards|BAFA 1964]] : meilleure actrice étrangère pour ''[[Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?]]''
{{saut|0.7em}}
* [[Laurel Awards]] 1966 : Golden Laurel

== Notes et références ==
{{Références nombreuses|taille=24}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Joan Crawford}}

=== Bibliographie ===
* {{en}} Joan Crawford et Jane Kesner Ardmore, ''A portrait of Joan : the autobiography of Joan Crawford'', Garden City, N.Y., Doubleday, 1962, 239 p.
* {{en}} Joan Crawford, ''My way of life'', New York, Simon and Schuster, 1971, 224 p.
* Maxime Donzel, ''Joan Crawford : Hollywood monster'', Paris, Capricci, 2019, 108 p., coll. « Capricci stories »

=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{en}} [http://film.virtual-history.com/person.php?personid=300 Photos de Joan Crawford]

{{Palette Oscar de la meilleure actrice}}
{{Portail|cinéma américain|télévision}}

{{DEFAULTSORT:Crawford, Joan}}
[[Catégorie:Nom de scène]]
[[Catégorie:Actrice américaine]]
[[Catégorie:Actrice américaine du muet]]
[[Catégorie:Naissance en mars 1904]]
[[Catégorie:Décès en mai 1977]]
[[Catégorie:Décès à 73 ans]]
[[Catégorie:Productrice américaine]]
[[Catégorie:Oscar de la meilleure actrice]]
[[Catégorie:Naissance à San Antonio]]
[[Catégorie:Décès à New York]]
[[Catégorie:WAMPAS Baby Stars]]
[[Catégorie:Cecil B. DeMille Award]]
[[Catégorie:Hollywood Walk of Fame]]
[[Catégorie:Actrice de film noir]]
[[Catégorie:Mort d'un infarctus]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière de Ferncliff]]
[[Catégorie:Pré-Code]]