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'''Ana Amaya Molina''', connue sous les nom de '''Aniya la Gitana''' ou '''Anilla la de Ronda''', née en [[1855]] à [[Ronda (Espagne)|Ronda]] ([[Andalousie]], [[Espagne]]) et morte en [[1933]] à [[Barcelone]] ([[Catalogne]], [[Espagne]], est une gitane chanteuse, danseuse et guitariste de [[flamenco]] espagnole.
'''Ana Amaya Molina''', connue sous les noms de '''Aniya la Gitana''' ou '''Anilla la de Ronda''', née en [[1855]] à [[Ronda (Espagne)|Ronda]] ([[Andalousie]], [[Espagne]]) et morte en [[1933]] à [[Barcelone]] ([[Catalogne]], [[Espagne]]), est une [[Roms|gitane]] chanteuse, danseuse et guitariste de [[flamenco]] espagnole.


== Biographie ==
== Biographie ==
Ana Amaya Molina débute sa carrière artistique dans les cafés de sa région. Elle y rencontre notamment le chanteur [[Antonio Chacón]] et la chanteuse [[Paca Aguilera]], gitane de Ronda comme elle, avec qui elle se produit en [[1890]] au Café Chinitas de [[Malaga]], haut lieu du flamenco de l'époque<ref name=elartedevivir>{{es}} [https://elartedevivirelflamenco.com/cantaores70.html Biographie] sur le site ''elartedevivirelflamenco.com''</ref>.
Ana Amaya Molina commence sa carrière artistique dans les cafés de sa région. Elle y rencontre notamment le chanteur [[Antonio Chacón]] et la chanteuse [[Paca Aguilera]], gitane de [[Ronda (Espagne)|Ronda]] comme elle, avec qui elle se produit en [[1890]] au ''Café Chinitas'' de [[Malaga]], haut lieu du flamenco de l'époque<ref name=elartedevivir>{{es}} [https://elartedevivirelflamenco.com/cantaores70.html Biographie] sur le site ''elartedevivirelflamenco.com''</ref>.


Diverses anecdotes témoignent de la notoriété qu'elle atteint par la suite : La célèbre danseuse [[Séville|sévillane]] [[Pastora Imperio]] insiste pour la rencontrer et lui offre un [[Costume de danseuse de flamenco|costume de danseuse]] ; la [[Liste des conjoints des souverains espagnols|reine-consort d'Espagne]] [[Victoire-Eugénie de Battenberg|Victoire-Eugénie]] la fait chanter dans une fête privée de la famille royale et lui donne un [[châle]] de Manille ; enfin, [[Federico García Lorca]] la cite, avec d'autres chanteuses, dans sa conférence intitulée « Importance historique et artistique du chant primitif andalou appelé Cante Jondo », lue à [[Grenade (Espagne)|Grenade]] en [[1922]]<ref name=elartedevivir/>.
Diverses anecdotes témoignent de la notoriété qu'elle atteint par la suite : la célèbre danseuse [[Séville|sévillane]] [[Pastora Imperio]] insiste pour la rencontrer et lui offre un [[Costume de danseuse de flamenco|costume de danseuse]] ; la [[Liste des conjoints des souverains espagnols|reine-consort d'Espagne]] [[Victoire-Eugénie de Battenberg|Victoire-Eugénie]] la fait chanter dans une fête privée de la famille royale et lui donne un [[châle]] de Manille ; enfin, [[Federico García Lorca]] la cite, avec d'autres chanteuses, dans sa conférence intitulée « Importance historique et artistique du chant primitif andalou appelé Cante Jondo », lue à [[Grenade (Espagne)|Grenade]] en [[1922]]<ref name=elartedevivir/>.


En [[1930]], alors âgée de soixante-quinze ans, elle est une des attractions principales de la Semaine Andalouse à l'Exposition de Barcelone. Elle y chante et y danse, accompagnée à la guitare par [[Ramón Montoya]]. Un journaliste d'alors la surnomme ''la reine des gitans'' et raconte : « La maison où vit Anita Amaya à Ronda est un lieu de pèlerinage. Le juge, le maire, le pharmacien, le notaire, les dames de haute et basse conditions, tous défilent dans son logement, archive du savoir populaire. Quotidiennement, depuis Barcelone, on envoie un télégramme au secrétaire de mairie de Ronda, pour dire que la vieille gitane mange bien, dort peu et boit beaucoup. On envoie aussi des télégrammes aux gitans qui, déjà impatients, réclament son retour. Mais elle ne souhaite pas repartir. »<ref name=elartedevivir/>
En [[1930]], alors âgée de soixante-quinze ans, elle est une des attractions principales de la Semaine andalouse à l'Exposition de [[Barcelone]]. Elle y chante et y danse, accompagnée à la guitare par [[Ramón Montoya]]. Un journaliste d'alors la surnomme ''la reine des gitans'' et raconte : « La maison où vit Anita Amaya à Ronda est un lieu de pèlerinage. Le juge, le maire, le pharmacien, le notaire, les dames de haute et basse conditions, tous défilent dans son logement, archive du savoir populaire. Quotidiennement, depuis Barcelone, on envoie un télégramme au secrétaire de mairie de Ronda, pour dire que la vieille gitane mange bien, dort peu et boit beaucoup. On envoie aussi des télégrammes aux gitans qui, déjà impatients, réclament son retour. Mais elle ne souhaite pas repartir. »<ref name=elartedevivir/>


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[[Fichier:Calle Real - Calle Santa Cecilla - Ronda - Church of Padre Jesús - statue - Aniya la Gitana (14653408045).jpg|centré|vignette|Statue d'Aniya la Gitana à [[Ronda (Espagne)|Ronda]].]]


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Cet article est une ébauche concernant le flamenco et une chanteuse espagnole.

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Aniya la Gitana
Aniya la Gitana.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Ana Amaya MolinaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

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Ana Amaya Molina, connue sous les noms de Aniya la Gitana ou Anilla la de Ronda, née en 1855 à Ronda (Andalousie, Espagne) et morte en 1933 à Barcelone (Catalogne, Espagne), est une gitane chanteuse, danseuse et guitariste de flamenco espagnole.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ana Amaya Molina commence sa carrière artistique dans les cafés de sa région. Elle y rencontre notamment le chanteur Antonio Chacón et la chanteuse Paca Aguilera, gitane de Ronda comme elle, avec qui elle se produit en 1890 au Café Chinitas de Malaga, haut lieu du flamenco de l'époque[1].

Diverses anecdotes témoignent de la notoriété qu'elle atteint par la suite : la célèbre danseuse sévillane Pastora Imperio insiste pour la rencontrer et lui offre un costume de danseuse ; la reine-consort d'Espagne Victoire-Eugénie la fait chanter dans une fête privée de la famille royale et lui donne un châle de Manille ; enfin, Federico García Lorca la cite, avec d'autres chanteuses, dans sa conférence intitulée « Importance historique et artistique du chant primitif andalou appelé Cante Jondo », lue à Grenade en 1922[1].

En 1930, alors âgée de soixante-quinze ans, elle est une des attractions principales de la Semaine andalouse à l'Exposition de Barcelone. Elle y chante et y danse, accompagnée à la guitare par Ramón Montoya. Un journaliste d'alors la surnomme la reine des gitans et raconte : « La maison où vit Anita Amaya à Ronda est un lieu de pèlerinage. Le juge, le maire, le pharmacien, le notaire, les dames de haute et basse conditions, tous défilent dans son logement, archive du savoir populaire. Quotidiennement, depuis Barcelone, on envoie un télégramme au secrétaire de mairie de Ronda, pour dire que la vieille gitane mange bien, dort peu et boit beaucoup. On envoie aussi des télégrammes aux gitans qui, déjà impatients, réclament son retour. Mais elle ne souhaite pas repartir. »[1]

Statue d'Aniya la Gitana à Ronda.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c (es) Biographie sur le site elartedevivirelflamenco.com

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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