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Biographie
Naissance	23 mai 1933; Kraubath an der Mur
Décès	28 janvier 2013 (à 79 ans); Vienne
Nationalité	autrichienne
Activités	Peintre, écrivaine, artiste visuelle
Fratrie	Mongo Stojka (d)
Parentèle	Harri Stojka (neveu par le frère)
Lieux de détention	Auschwitz, Bergen-Belsen, Ravensbrück
Distinction	Berufstitel Professor (d)

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Ceija Stojka, née le 23 mai 1933 à Kraubath an der Mur (Autriche) et morte le 28 janvier 2013 à Vienne (Autriche), est une écrivaine et artiste peintre autrichienne d'origine rom, rescapée du génocide rom durant la Seconde Guerre mondiale^[1]^,^[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

D'abord connue pour ses témoignages sur la déportation des roms et sinti d'Autriche, elle-même étant rescapée du camp de concentration d'Auschwitz, de Ravensbrück et de Bergen-Belsen, elle s'est lancée de manière discrète dans la peinture dans les années 1990. L'essentiel de son œuvre est découvert de manière posthume^[3].

Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d'une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom d'Europe Centrale, issue des Lovara. Sa famille est contrainte de se sédentariser à la suite de l'Anschluss en 1938. Déportée à l'âge de dix ans avec sa mère Sidonie et d'autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen. Après la capitulation de l'Allemagne, Ceija et sa mère rejoignent Vienne. Elle y vend des tapis et des tissus en porte-à-porte ou sur les marchés jusqu'en 1984. Elle a trois enfants.

C'est seulement quarante ans plus tard, en 1988, à l’âge de 55 ans, qu'elle ressent le besoin et la nécessité d'en parler ; elle se lance dans un important travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d'elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire, contre l'oubli et le déni, contre le racisme ambiant.

Son témoignage ne s'arrête pas aux textes qu'elle publie (quatre livres entre 1988 et 2005), et qui très vite lui attribuent un rôle de militante, activiste pro-rom dans la société autrichienne. À partir des années 1990, elle se met à peindre et à dessiner, alors qu'elle est également autodidacte dans ce domaine. Elle s’y consacre dès lors corps et âme, jusqu’à peu de temps avant sa disparition en 2013.

Son œuvre peinte ou dessinée, réalisée en une vingtaine d'années entre 1988 et 2012, sur papier, carton fin ou toile, compte plus d'un millier de pièces. Ceija peignait tous les jours, dans son appartement de la Kaiserstrasse à Vienne.

On note deux axes dans son travail pictural :

la représentation, sans omettre les détails, des années terribles de guerre et de captivité endurées par sa famille et par son peuple. Près de 500 000 Roms ont été assassinés sous le régime nazi^[4] ;
en parallèle, elle peint des paysages colorés idylliques, évocations des années d'avant-guerre, quand la famille Stojka, avec d'autres Roms, vivait heureuse et libre en roulotte dans la campagne autrichienne.

Publications[modifier | modifier le code]

Écrits[modifier | modifier le code]

Wir leben im Verborgenen. Erinnerungen einer Rom-Zigeunerin, 1988. Paru en français sous le titre Nous vivons cachés. Récits d’une Romni à travers le siècle, traduction Sabine Macher, Éditions Isabelle Sauvage, 2018.
Reisende auf dieser Welt, Picus Verlag, 1992.
Ceija Stojka : Bilder & Texte 1989-1995, Éd. Patricia Meier-Rogan, 1995.
Träume ich, dass ich lebe? Befreit aus Bergen-Belsen, Picus Verlag, 2005. Paru en français sous le titre Je rêve que je vis ?, traduction Sabine Macher, Éditions Isabelle Sauvage, 2016.
Auschwitz ist mein Mantel, éditions Exil, Vienne 2008. Paru en édition bilingue français/allemand sous le titre Auschwitz est mon manteau, et autres chants tsiganes, traduction François Mathieu, préface de Murielle Szac, éditions Bruno Doucey, 2018.
Le tournesol est la fleur du Rom, illustrations d'Olivia Paroldi, éditions Bruno Doucey, 2020.

Peinture[modifier | modifier le code]

Meine Wahl zu schreiben - ich kann es nicht (Ceija et Nuna Stojka), 2003.
Lith Bahlmann et Mathias Reichelt, Ceija Stojka : Sogar der Tod hat Angst vor Auschwitz, 2014.
TOT, Le Dernier Cri, 2017.
Ceija Stojka, collection Paroles d'artiste, Fage Éditions, 2017.

Musique[modifier | modifier le code]

Me Diklem Suno, 2000. Albums de chants romani de dialecte lovari interprétés par Ceija Stojka.

Exposition[modifier | modifier le code]

En 2018, La Maison rouge (Paris) présente (du 23 février au 20 mai 2018^{[n 1]}) pour la première fois en France une exposition monographique de cette artiste^[7]^,^[8]. Les commissaires en sont Antoine de Galbert et Xavier Marchand. Un catalogue est édité à l'occasion de l’exposition (Ceija Stojka, une artiste rom dans le siècle)^[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

↑ Avant cette exposition, plus étoffée, une partie des œuvres a été exposée à Marseille à la Friche Belle de Mai^[5]^,^[6] . Voir aussi la revue de presse de l’exposition à Marseille en 2017 [lire en ligne].

Références[modifier | modifier le code]

↑ « À la rencontre de Ceija Stojka, écrivain, peintre », Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme,‎ 27 septembre 2016 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2017)
↑ STANDARD Verlagsgesellschaft m.b.H., « Autorin und Malerin Ceija Stojka gestorben », derStandard.at,‎ 29 janvier 2013 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2017).
↑ Florence Aubenas, « Ceija Stojka : à la découverte d’une artiste rom et déportée », lemonde.fr, 24 février 2017 (consulté le 4 mars 2017).
↑ Le nombre exact de victimes n’a jamais été déterminé.
↑ Lorraine Rossignol, « Rescapée des camps, Ceija Stojka a peint quarante ans plus tard l’horreur du nazisme », sur Télérama, 9 avril 2018 (consulté le 2 avril 2022)
↑ ^{a et b} Eric Tariant, « Le travail de mémoire de Ceija Stojka », Le Temps,‎ 25 mai 2018 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 2 avril 2022)
↑ Valérie Oddos, « Ceija Stojka à la Maison rouge : la mémoire d'une artiste rom rescapée des camps », sur Franceinfo, 16 mars 2018 (consulté le 18 mars 2022)
↑ Wilma Ladopoulos, « Ceija Stojka, une artiste rom dans le siècle », Hommes & migrations, n^o 1327,‎ 1^er octobre 2019, p. 177–179 (ISSN 1142-852X, lire en ligne, consulté le 18 mars 2022)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Ceija Stojka, sur Wikimedia Commons
Ceija Stojka, sur Wikiquote

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(fr + en + de) Ceija Stojka : une artiste rom dans le siècle = a Roma artist in the century (catalogue d'exposition, Paris, La Maison rouge), Fage, 2018 (ISBN 978-2-84975-496-2)
Ceija Stojka. Esta ha pasado, Madrid, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, 2019 (ISBN 978-848026-606-2)
Ceija Stojka. The Paper is Patient, Paraguay Press, 2021 (ISBN 978-2-918252-70-2)

Filmographie[modifier | modifier le code]

Mémoires tsiganes, l'autre génocide - Les Tsiganes dans l'Europe de la Seconde Guerre mondiale, documentaire écrit par Henriette Asséo et réalisé par Juliette Jourdan et Idit Bloch, Production Kuiv - Mémoire Magnétique Productions Ceija Stojka figure parmi les témoins du génocide présentés dans le film.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative au spectacle :
- Les Archives du spectacle
Ressource relative aux beaux-arts :
- Artists of the World Online
Ressource relative à plusieurs domaines :
- Radio France
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Deutsche Biographie
- Dictionnaire universel des créatrices
Notices d'autorité :
- VIAF
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- Japon
- CiNii
- Pays-Bas
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- Israël
- Tchéquie
- WorldCat

[7] Avant cette exposition, plus étoffée, une partie des œuvres a été exposée à Marseille à la Friche Belle de Mai^[5]^,^[6] . Voir aussi la revue de presse de l’exposition à Marseille en 2017 [lire en ligne].

[1] « À la rencontre de Ceija Stojka, écrivain, peintre », Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme,‎ 27 septembre 2016 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2017)

[2] STANDARD Verlagsgesellschaft m.b.H., « Autorin und Malerin Ceija Stojka gestorben », derStandard.at,‎ 29 janvier 2013 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2017).

[3] Florence Aubenas, « Ceija Stojka : à la découverte d’une artiste rom et déportée », lemonde.fr, 24 février 2017 (consulté le 4 mars 2017).

[4] Le nombre exact de victimes n’a jamais été déterminé.

[5] Lorraine Rossignol, « Rescapée des camps, Ceija Stojka a peint quarante ans plus tard l’horreur du nazisme », sur Télérama, 9 avril 2018 (consulté le 2 avril 2022)

[Tariant2018-6] {a et b} Eric Tariant, « Le travail de mémoire de Ceija Stojka », Le Temps,‎ 25 mai 2018 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 2 avril 2022)

[8] Valérie Oddos, « Ceija Stojka à la Maison rouge : la mémoire d'une artiste rom rescapée des camps », sur Franceinfo, 16 mars 2018 (consulté le 18 mars 2022)

[9] Wilma Ladopoulos, « Ceija Stojka, une artiste rom dans le siècle », Hommes & migrations, n^o 1327,‎ 1^er octobre 2019, p. 177–179 (ISSN 1142-852X, lire en ligne, consulté le 18 mars 2022)

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+'''Ceija Stojka''', née le {{date|23 mai 1933}} à [[Kraubath an der Mur]] ([[Autriche]]) et morte le {{date|28 janvier 2013}} à [[Vienne (Autriche)|Vienne]] (Autriche), est une [[écrivain]]e et [[artiste peintre]] [[Autriche|autrichienne]] d'origine [[Roms|rom]], rescapée du [[Porajmos|génocide rom]] durant la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>{{Article|titre=À la rencontre de Ceija Stojka, écrivain, peintre|périodique=Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme|date=2016-09-27|lire en ligne=https://www.mahj.org/fr/programme/la-rencontre-de-ceija-stojka-ecrivain-peintre-47179|consulté le=2017-01-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=|prénom1=STANDARD Verlagsgesellschaft|nom1=m.b.H.|titre=Autorin und Malerin Ceija Stojka gestorben|périodique=derStandard.at|date=29 janvier 2013|lire en ligne=http://derstandard.at/1358304979867/Roma-Kuenstlerin-Ceija-Stojka-gestorben|consulté le=2017-01-16|pages=}}.</ref>.
 == Biographie ==
 D'abord connue pour ses témoignages sur la déportation des roms et [[Sinté|sinti]] d'Autriche, elle-même étant rescapée du camp de concentration d'[[Auschwitz]], de [[Ravensbrück]] et de [[Bergen-Belsen]], elle s'est lancée de manière discrète dans la peinture dans les [[années 1990]]. L'essentiel de son œuvre est découvert de manière posthume<ref>{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/02/24/ceija-stojka-a-la-decouverte-d-une-artiste-rom-et-deportee_5085087_4497186.html|titre=Ceija Stojka : à la découverte d’une artiste rom et déportée|éditeur=lemonde.fr|date=24 février 2017|auteur=[[Florence Aubenas]]|consulté le=4 mars 2017}}.</ref>.
-Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d'une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom d'Europe Centrale, issue des Lovara. Sa famille est contrainte de se sédentariser à la suite de l'[[Anschluss]] en 1938. Déportée à l'âge de dix ans avec sa mère Sidonie et d'autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen. Après la [[Actes de capitulation du Troisième Reich|capitulation de l'Allemagne]], Ceija et sa mère rejoignent [[Vienne (Autriche)|Vienne]]. Elle y vend des tapis et des tissus en porte-à-porte ou sur les marchés jusqu'en 1984. Elle a trois enfants.
+Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d'une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom d'Europe Centrale, issue des [[Lovara]]. Sa famille est contrainte de se sédentariser à la suite de l'[[Anschluss]] en 1938. Déportée à l'âge de dix ans avec sa mère Sidonie et d'autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, [[Auschwitz|Auschwitz-Birkenau]], [[Ravensbrück]] et [[Bergen-Belsen]]. Après la [[Actes de capitulation du Troisième Reich|capitulation de l'Allemagne]], Ceija et sa mère rejoignent [[Vienne (Autriche)|Vienne]]. Elle y vend des tapis et des tissus en porte-à-porte ou sur les marchés jusqu'en 1984. Elle a trois enfants.
-C'est seulement quarante ans plus tard, en 1988, à l’âge de 55 ans, qu'elle ressent le besoin et la nécessité d'en parler ; elle se lance dans un important travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d'elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire, contre l'oubli et le déni, contre le racisme ambiant.
+C'est seulement quarante ans plus tard, en 1988, à l’âge de {{nombre|55|ans}}, qu'elle ressent le besoin et la nécessité d'en parler ; elle se lance dans un important travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d'elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire, contre l'oubli et le déni, contre le racisme ambiant.
-Son témoignage ne s'arrête pas aux textes qu'elle publie (quatre livres entre 1988 et 2005), et qui très vite lui attribuent un rôle de militante, activiste pro-rom dans la société autrichienne. À partir des années 1990, elle se met à peindre et à dessiner, alors qu'elle est également autodidacte dans ce domaine. Elle s’y consacre dès lors corps et âme, jusqu’à peu de temps avant sa disparition en 2013.
+Son témoignage ne s'arrête pas aux textes qu'elle publie (quatre livres entre 1988 et 2005), et qui très vite lui attribuent un rôle de militante, activiste pro-rom dans la société autrichienne. À partir des années 1990, elle se met à peindre et à dessiner, alors qu'elle est également [[Autoformation|autodidacte]] dans ce domaine. Elle s’y consacre dès lors corps et âme, jusqu’à peu de temps avant sa disparition en 2013.
-Son œuvre<!-- ensemble des œuvres : substantif masculin --> peint ou dessiné, réalisé en une vingtaine d'années entre 1988 et 2012, sur papier, carton fin ou toile, compte plus d'un millier de pièces. Ceija peignait tous les jours, dans son appartement de la Kaiserstrasse à Vienne.
+Son œuvre<!-- ensemble des œuvres : substantif masculin --> peinte ou dessinée, réalisée en une vingtaine d'années entre 1988 et 2012, sur papier, carton fin ou toile, compte plus d'un millier de pièces. Ceija peignait tous les jours, dans son appartement de la Kaiserstrasse à Vienne.
 On note deux axes dans son travail pictural :
-* la représentation, sans omettre les détails, des années terribles de [[Seconde Guerre mondiale|guerre]] et de captivité endurées par sa famille et par son peuple. Près de {{formatnum:500000}} Roms ont été assassinés sous le [[régime nazi]]<ref>Le nombre exact de victimes n’a jamais été déterminé.</ref> ;
+* la représentation, sans omettre les détails, des années terribles de [[Seconde Guerre mondiale|guerre]] et de captivité endurées par sa famille et par son peuple. Près de {{unité|500000|Roms}} ont été assassinés sous le [[Troisième Reich|régime nazi]]<ref>Le nombre exact de victimes n’a jamais été déterminé.</ref> ;
 * en parallèle, elle peint des paysages colorés idylliques, évocations des années d'avant-guerre, quand la famille Stojka, avec d'autres Roms, vivait heureuse et libre en roulotte dans la campagne autrichienne.
 == Publications ==
-=== Récit ===
+=== Écrits ===
 * ''Wir leben im Verborgenen. Erinnerungen einer Rom-Zigeunerin'', 1988. Paru en français sous le titre ''Nous vivons cachés. Récits d’une Romni à travers le siècle'', traduction Sabine Macher, Éditions Isabelle Sauvage, 2018.
 * ''Reisende auf dieser Welt'', Picus Verlag, 1992.
 * ''Ceija Stojka : Bilder & Texte 1989-1995'', Éd. Patricia Meier-Rogan, 1995.
-* ''Träume ich, dass ich lebe? Befreit aus Bergen-Belsen'', Picus Verlag, 2005. Paru en français sous le titre ''Je rêve que je vis'', traduction Sabine Macher, Éditions Isabelle Sauvage, 2016.
+* ''Träume ich, dass ich lebe? Befreit aus Bergen-Belsen'', Picus Verlag, 2005. Paru en français sous le titre ''Je rêve que je vis ?'', traduction Sabine Macher, [[Éditions Isabelle Sauvage]], 2016.
-* ''Auschwitz ist mein Mantel'', éditions Exil, Vienne 2008.  Paru en édition bilingue français/allemand sous le titre ''Auschwitz est mon manteau, et autres chants tsiganes'', traduction François Mathieu, préface de [[Murielle Szac]], Doucey Éditions, 2018<ref>[http://www.editions-brunodoucey.com/auschwitz-est-mon-manteau-et-autres-chants-tsiganes/ editions-brunodoucey.com].</ref>.
+* ''Auschwitz ist mein Mantel'', éditions Exil, Vienne 2008. Paru en édition bilingue français/allemand sous le titre ''Auschwitz est mon manteau, et autres chants tsiganes'', traduction François Mathieu, préface de [[Murielle Szac]], éditions [[Bruno Doucey]], 2018.
+*''Le tournesol est la fleur du Rom'', illustrations d'Olivia Paroldi, éditions Bruno Doucey, 2020.
 === Peinture ===
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 == Exposition ==
+En 2018, [[La Maison rouge, fondation Antoine-de-Galbert|La Maison rouge]] (Paris) présente (du 23 février au 20 mai 2018{{note|groupe=n|texte=Avant cette exposition, plus étoffée, une partie des œuvres a été exposée à Marseille à la [[Friche Belle de Mai]]<ref>{{Lien web|auteur= Lorraine Rossignol|titre=Rescapée des camps, Ceija Stojka a peint quarante ans plus tard l’horreur du nazisme |url=https://www.telerama.fr/sortir/rescapee-des-camps,-ceija-stojka-a-peint-quarante-ans-plus-tard-lhorreur-du-nazisme,n5553522.php |site=Télérama |date=2018-04-09 |consulté le=2022-04-02}}</ref>{{,}}<ref name=Tariant2018>{{Article|auteur= Eric Tariant |titre=Le travail de mémoire de Ceija Stojka|périodique=Le Temps|date=2018-05-25|issn=1423-3967|lire en ligne=https://www.letemps.ch/culture/travail-memoire-ceija-stojka|consulté le=2022-04-02}}</ref> . Voir aussi la revue de presse de l’exposition à Marseille en 2017 {{lire en ligne|url=https://lanicolacheur.com/wp-content/uploads/2021/04/revue_de_presse_ceija_light.pdf}}.}}) pour la première fois en France une exposition monographique de cette artiste<ref>{{Lien web |auteur=Valérie Oddos|titre=Ceija Stojka à la Maison rouge : la mémoire d'une artiste rom rescapée des camps |url=https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture/ceija-stojka-a-la-maison-rouge-la-memoire-d-une-artiste-rom-rescapee-des-camps_3386185.html |site=Franceinfo |date=2018-03-16 |consulté le=2022-03-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Wilma|nom1=Ladopoulos|titre=Ceija Stojka, une artiste rom dans le siècle|périodique=Hommes & migrations|numéro=1327|date=2019-10-01|issn=1142-852X|lire en ligne=https://journals.openedition.org/hommesmigrations/10411|consulté le=2022-03-18|pages=177–179}}</ref>. Les commissaires en sont [[Antoine de Galbert]] et Xavier Marchand. Un catalogue est édité à l'occasion de l’exposition ({{Harvsp|id=Expo2018|texte=''Ceija Stojka, une artiste rom dans le siècle''}})<ref name=Tariant2018/>.
-En 2018, [[La Maison rouge, fondation Antoine-de-Galbert|La Maison rouge]], qui devait initialement fermer, présente, du 23 février au 20 mai, pour la première fois à [[Paris]] une sélection de 150 œuvres de cette artiste. Les commissaires en sont [[Antoine de Galbert]] et Xavier Marchand. Un catalogue est édité à l'occasion de cette exposition<ref>''Ceija Stojka. Une artiste rom dans le siècle'', Fage Éditions, 2018 {{ISBN|978-2-84975-496-2}}.</ref>.
 == Notes et références ==
+=== Notes ===
+{{Références|groupe=n}}
+=== Références ===
 {{Références}}
-== Liens externes ==
+== Voir aussi ==
+{{Autres projets
-* {{Autorité}}
+|commons=Category:Ceija Stojka
+|q=Ceija Stojka}}
+=== Bibliographie ===
+* {{Ouvrage|lang=fr/en/de|titre=Ceija Stojka : une artiste rom dans le siècle = a Roma artist in the century|nature ouvrage=catalogue d'[https://archives.lamaisonrouge.org/documents/mr44journalCeijaStojkasortie10270.pdf exposition], Paris, La Maison rouge|édition=Fage|date=2018|isbn=978-2-84975-496-2|id=Expo2018}}
+*''Ceija Stojka. Esta ha pasado'', Madrid, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, 2019 {{ISBN|978-848026-606-2}}
+*''Ceija Stojka. The Paper is Patient'', Paraguay Press, 2021 {{ISBN|978-2-918252-70-2}}
+=== Filmographie ===
-{{Portail|littérature|peinture|Autriche|Seconde Guerre mondiale|minorités}}
+* ''Mémoires tsiganes, l'autre génocide - Les Tsiganes dans l'Europe de la Seconde Guerre mondiale'', documentaire écrit par [[Henriette Asséo]] et réalisé par [[Juliette Jourdan]] et [[Idit Bloch]], Production Kuiv - Mémoire Magnétique Productions {{commentaire|Ceija Stojka figure parmi les témoins du génocide présentés dans le film.}}
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+=== Liens externes ===
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