« Tennesse » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Abracadabra (discuter | contributions)
...
Ligne 2 : Ligne 2 :
{{Infobox Élément/Tennessine}}
{{Infobox Élément/Tennessine}}


Le '''tennessine'''{{note|groupe=alpha|L'[[Union internationale de chimie pure et appliquée|IUPAC]] a retenu le nom ''{{lang|en|tennessine}}'' en anglais en vertu de sa recommandation d'{{nobr|avril 2016}} selon laquelle les [[éléments du groupe 17]] devraient normalement avoir la [[désinence]] ''{{lang|en|-ine}}''<ref name="10.1515/pac-2015-0802">
Le '''tennessine'''{{note|groupe=alpha|L'[[Union internationale de chimie pure et appliquée|UICPA]] a retenu le nom ''{{lang|en|tennessine}}'' en anglais en vertu de sa recommandation d'{{nobr|avril 2016}} selon laquelle les [[éléments du groupe 17]] devraient normalement avoir la [[désinence]] ''{{lang|en|-ine}}''<ref name="10.1515/pac-2015-0802">
{{Article
{{Article
| langue = en
| langue = en

Version du 27 mars 2017 à 20:20

Modèle:Infobox Élément/Tennessine

Le tennessine[a] ou tennesse[b], de symbole Ts[c], est l'élément chimique de numéro atomique 117. Il correspond à l'ununseptium (Uus) de la dénomination systématique de l'IUPAC, et est encore appelé élément 117 dans la littérature. Il a été synthétisé pour la première fois en janvier 2010 par les réactions 249Bk(48Ca,3n)294Ts et 249Bk(48Ca,4n)293Ts au Joint Institue for Nuclear Research (JINR) à Dubna, en Russie. L'IUPAC a confirmé son identification en décembre 2015 et lui a donné en novembre 2016 son nom définitif en référence au Tennessee, État américain où se trouve le laboratoire national d'Oak Ridge d'où provient la cible de berkélium ayant permis la synthèse de l'élément 117.

C'est un transactinide très radioactif, dont l'isotope connu le plus stable, le 294Ts, a une période radioactive d'environ 51 ms. Situé sous l'astate dans le tableau périodique des éléments, il appartient au bloc p et serait probablement de nature métallique[8], plus précisément un métal pauvre.

Dénomination

L'ancien nom ununseptium relève de la dénomination systématique attribuée par l'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) aux éléments chimiques inobservés ou dont la caractérisation expérimentale n'est pas encore formellement validée. Il est composé de racines latines signifiant « un-un-sept » et du suffixe -ium générique pour les noms d'éléments chimiques.

La découverte de l'élément 117 fut confirmée par l'UICPA le 30 décembre 2015[9]. Le 8 juin 2016, la division de chimie inorganique de l'UICPA annonça sa décision de retenir comme nom finaliste anglais tennessine, de symbole Ts. Une consultation publique fut ouverte jusqu'au 8 novembre 2016[10],[11]. L'UICPA l'adopta définitivement le 28 novembre 2016[12].

Synthèse

Cible de berkélium (visible ici en solution bleutée dans l'ampoule) utilisée pour produire l'élément 117[13].

La première synthèse de l'élément 117 est le fruit d'une collaboration entre le laboratoire national d'Oak Ridge (ORNL) à Oak Ridge, dans le Tennessee, et l'Institut unifié de recherches nucléaires (JINR) à Dubna, dans l'oblast de Moscou. L'ORNL était alors le seul laboratoire au monde à pouvoir fournir la cible en berkélium nécessaire à l'expérience, tandis que l'équipe d'Iouri Oganessian au JINR disposait d'installations en mesure de détecter les nucléides résultant de la fusion de cette cible avec des projectiles de calcium 48.

L'équipe du JINR a annoncé en janvier 2010 avoir observé la désintégration radioactive de l'élément 117 à travers deux chaînes de désintégration : l'une correspondant à un isotope impair-impair (294Ts, 117 protons et 177 neutrons) ayant subi six désintégrations α avant une fission spontanée, et l'autre correspondant à un isotope impair-pair (293Ts, 117 protons et 176 neutrons) ayant subi trois désintégrations α avant une fission spontanée :

48
20
Ca
+ 249
97
Bk
297
117
Ts*
294
117
Ts
+ 3 1
0
n
(1 nucléide observé)
48
20
Ca
+ 249
97
Bk
297
117
Ts*
293
117
Ts
+ 4 1
0
n
(5 nucléides observés)

Ces données ont été transmises au laboratoire national de Lawrence Livermore (LLNL) pour des analyses plus poussées, et les résultats complets ont été publiés le 9 avril 2010[14], révélant que les deux isotopes observés pouvaient avoir une période radioactive de plusieurs dizaines, voire centaines de millisecondes.

La section efficace de cette réaction est estimée autour de 2 picobarns ; les nucléides 293Ts et 294Ts obtenus ont chacun une chaîne de désintégration a priori assez longue, allant jusqu'au dubnium, voire au lawrencium, ce qui a permis leur caractérisation :

Chaînes de désintégrations calculées pour les nucléides 194Ts et 193Ts.

Tous les produits de désintégration de l'élément 117 étaient inconnus avant cette expérience, de sorte que leurs propriétés ne pouvaient servir à confirmer la validité de cette expérience. Une seconde synthèse fut réalisée en 2012 par la même équipe du JINR, qui obtint cette fois sept noyaux d'élément 117. Les résultats de cette expérience confirmèrent ceux de la première synthèse[15]. Enfin, deux noyaux supplémentaires d'élément 117 furent synthétisés en 2014 au Centre de recherche sur les ions lourds (GSI) à Darmstadt, en Allemagne, par une équipe conjointe du GSI et de l'ORNL à l'aide de la même réaction que celle réalisée au JINR[16] ; l'équipe du GSI avait initialement songé à explorer les réactions alternatives 244Pu(51V,xn)295-xTs, et, éventuellement, 243Am(50Ti,xn)293-xTs[17], s'ils ne parvenaient pas à obtenir du 294Bk de l'ORNL.

Stabilité des isotopes

La stabilité des nucléides décroît rapidement au-delà du curium (élément 96) lorsque le numéro atomique augmente. À partir du seaborgium (no 106), tous les isotopes connus ont une période radioactive ne dépassant pas quelques minutes, tandis que celle de l'isotope le plus stable du dubnium (no 105), qui le précède dans le tableau périodique, est de 30 h, et qu'aucun élément chimique de numéro atomique supérieur à 82 (correspondant au plomb) n'a d'isotope stable[18]. Cependant, pour des raisons qui ne sont pas encore bien comprises, la stabilité des noyaux atomiques tend à légèrement croître autour des numéros atomiques 110 à 114, ce qui semble indiquer la présence d'un « îlot de stabilité ». Ce concept, qui a été théorisé par Glenn Seaborg, expliquerait pourquoi les transactinides ont une période radioactive supérieure à celle prédite par le calcul. L'élément 117 possède le second numéro atomique le plus élevé parmi les éléments identifiés — seul l'oganesson est situé après lui dans le tableau périodique — et son isotope 294Ts a une demi-vie d'environ 51 ms, sensiblement supérieure à la valeur théorique qui avait été utilisée dans la publication rendant compte de sa découverte[14]. L'équipe du JINR considère que ces données constituent une preuve expérimentale de l'existence de l'îlot de stabilité[19].

Carte de nucléides utilisée par l'équipe du JINR en 2010, soulignant d'un cadre les isotopes caractérisés à l'époque, et d'une ellipse blanche l'hypothétique « îlot de stabilité » ; selon Oganessian et al., la relative stabilité des isotopes de l'élément 117 alors synthétisés accréditerait l'existence de ce dernier[19].

L'isotope 295Ts aurait une période de 18 ± 7 ms. Il pourrait être possible de le produire à l'aide d'une réaction 249Bk(48Ca,2n)295Ts semblable à celle ayant déjà permis de produire les isotopes 294Ts et 293Ts. La probabilité de cette réaction serait cependant au plus 1/7 de celle de produire du 294Ts[20],[21],[22]. Une modélisation tenant compte de l'effet tunnel permet de prédire l'existence de plusieurs isotopes de l'élément 117 jusqu'au 303Ts. Selon ces calculs, le plus stable d'entre eux serait le 296Ts, avec une période 40 ms pour la désintégration α[23]. Des calculs par le modèle de la goutte liquide donnent des résultats semblables, suggérant une tendance à l'accroissement de stabilité pour les isotopes plus lourds que le 301Ts, avec une période partielle supérieure à l'âge de l'univers pour le 335Ts si on ignore la désintégration β[24].

Propriétés

Dans la mesure où le caractère métallique s'affirme au détriment du caractère halogène lorsqu'on descend le long de la colonne no 17 du tableau périodique, on s'attend à ce que la tendance se poursuive avec l'élément 117, de sorte qu'il aurait probablement des propriétés de métal pauvre encore plus marquées que celles de l'astate[8]. Le potentiel standard du couple rédox Ts/Ts vaudrait –0,25 V, de sorte que, à la différence des halogènes, l'élément 117 ne devrait pas être réduit l'état d'oxydation –1 dans les conditions standard[25],[26].

Par ailleurs, les halogènes forment des molécules diatomiques unies par des liaisons σ, dont le caractère antiliant s'accentue lorsqu'on descend le long du groupe 17. Celle de la molécule de diastate At2, qui n'a jamais été caractérisée expérimentalement, est supposée déjà très antiliante et n'est énergétiquement plus très favorable, de sorte qu'on s'attend à ce que la molécule diatomique Ts2 soit en fait unie essentiellement par une liaison π[25] ; le chlorure TsCl — écriture qui n'a aucun rapport avec le chlorure de tosyle, couramment abrégé TsCl également — aurait quant à lui une liaison simple entièrement π.

Enfin, la théorie VSEPR prédit que tous les trifluorures d'éléments du groupe 17 ont une géométrie moléculaire en T. Cela a été observé pour tous les trifluorures d'halogènes, qui présentent une structure notée AX3E2 dans laquelle l'atome central A est entouré par trois ligands X et deux paires d'électrons E. C'est par exemple le cas du trifluorure de chlore ClF3. On pourrait s'attendre à observer le même phénomène pour l'élément 117, cependant, les effets relativistes sur son cortège électronique, notamment d'interaction spin-orbite, rendent plus probable une géométrie trigonale pour la molécule TsF3, en raison du caractère davantage ionique de la liaison entre le fluor et l'élément 117, qui pourrait s'expliquer par la plus grande différence d'électronégativité entre ces deux éléments[27].

Niveaux d'énergie des sous-couches électroniques périphériques pour le chlore, le brome, l'iode, l'astate et l'élément 117[28].

Les effets dus aux interactions spin-orbite tendent globalement à croître avec le numéro atomique, dans la mesure où la quantité de mouvement des électrons croît avec lui, ce qui rend les électrons périphériques plus sensibles aux effets relativistes pour les éléments superlourds[29]. Dans le cas de l'élément 117, ceci a pour effet d'abaisser les niveaux d'énergie des sous-couches 7s et 7p, ce qui a pour effet de stabiliser les électrons correspondants, bien que deux des niveaux d'énergie 7p sont davantage stabilisés que les quatre autres[30]. La stabilisation des électrons 7s relève de l'effet de paire inerte ; la séparation de la sous-couches 7p entre électrons stabilisés et électrons moins stabilisés est modélisée comme une séparation du nombre quantique azimutal ℓ de 1 à 1/2 et 3/2 respectivement[29]. La configuration électronique de l'élément 117 peut par conséquent être représentée par 7s2 7p2
12
7p3
32
[25].

Les autres sous-couches sont également affectées par ces effets relativistes. Ainsi, les niveaux d'énergie 6d sont également séparés en quatre niveaux 6d3/2 et six 6d5/2 et remontent à proximité des niveaux 7s[30], bien qu'on n'ait pas calculé de propriétés chimiques particulières liées aux électrons 6d pour l'élément 117. L'écart entre les niveaux 7p1/2 et 7p3/2 est anormalement élevé : 9,8 eV[30] ; il n'est que de 3,8 eV pour la sous-couche 6p de l'astate, pour lequel la chimie des électrons 6p1/2 apparaît déjà comme « limitée »[29]. C'est la raison pour laquelle on s'attend à ce que la chimie de l'élément 117, si elle peut être étudiée, diffère de celle du reste du groupe 17.

Notes et références

Notes

  1. L'UICPA a retenu le nom tennessine en anglais en vertu de sa recommandation d'avril 2016 selon laquelle les éléments du groupe 17 devraient normalement avoir la désinence -ine[1]. L'usage en français a largement repris cette forme à travers la presse[2] et les magazines[3],[4], ainsi que par le ministère de l'Éducation du Québec[5].
  2. La forme « tennesse » est attestée marginalement[6] et est proposée par la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada[7], les autres éléments du groupe 17 ayant, en français, une désinence -e, hormis le fluor. Cependant ce service canadien ne cite comme sources qu'une version antérieure de cet article et celui du wiktionnaire.
  3. Ts est également le symbole du groupe tosyle (CH3C6H4SO2) en chimie organique et de la téraseconde (1012 s) en physique.

Références

  1. (en) Willem H. Koppenol, John Corish, Javier García-Martínez, Juris Meija et Jan Reedijk, « How to name new chemical elements (IUPAC Recommendations 2016) », Pure and Applied Chemistry, vol. 88, no 4,‎ , p. 401-405 (DOI 10.1515/pac-2015-0802, lire en ligne) :

    « The names of all new elements should have an ending that reflects and maintains historical and chemical consistency. This would be in general “-ium” for elements belonging to groups 1–16, “-ine” for elements of group 17 and “-on” for elements of group 18 »

    .
  2. « Quatre nouveaux éléments du tableau périodique sont sur le point d’être baptisés », sur Le Devoir, (consulté le ).
  3. « Quatre nouveaux éléments dans le tableau périodique », sur Québec Science, (consulté le ).
  4. « Science et Avenir » [PDF] (consulté le )
  5. « Annexe III – Tableau de la classification périodique des éléments », sur Ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement du Québec, (consulté le ), p. 13.
  6. Luc Tremblay, « Tableau périodique » [PDF], sur collège Mérici, (consulté le ).
  7. « Tennesse », sur TERMIUM Plus, (consulté le ).
  8. a et b (en) « Is Element 117 a Halogen or a Metal? », sur GSI (Centre de recherche sur les ions lourds), GSI Helmholtzzentrum für Schwerionenforschung GmbH (consulté le ).
  9. « IUPAC - International Union of Pure and Applied Chemistry: Discovery and Assignment of Elements with Atomic Numbers 113, 115, 117 and 118 », sur www.iupac.org (consulté le )
  10. « Les nouveaux éléments s'appelleront Nihonium, Moscovium, Tennessine et Oganesson », sur Libération.fr (consulté le )
  11. (en) IUPAC is naming the four new elements nihonium, moscovium, tennessine, and oganesson, sur iupac.org, le 8 juin 2016.
  12. (en) « Elements 113, 115, 117, and 118 are now formally named nihonium (Nh), moscovium (Mc), tennessine (Ts), and oganesson (Og) », .
  13. (en) Lauren Schenkman, « Finally, Element 117 Is Here! », sur Science, (consulté le ).
  14. a et b (en) Yu. Ts. Oganessian, F. Sh. Abdullin, P. D. Bailey, D. E. Benker, M. E. Bennett, S. N. Dmitriev, J. G. Ezold, J. H. Hamilton, R. A. Henderson, M. G. Itkis, Yu. V. Lobanov, A. N. Mezentsev, K. J. Moody, S. L. Nelson, A. N. Polyakov, C. E. Porter, A. V. Ramayya, F. D. Riley, J. B. Roberto, M. A. Ryabinin, K. P. Rykaczewski, R. N. Sagaidak, D. A. Shaughnessy, I. V. Shirokovsky, M. A. Stoyer, V. G. Subbotin, R. Sudowe, A. M. Sukhov, Yu. S. Tsyganov, V. K. Utyonkov, A. A. Voinov, G. K. Vostokin et P. A. Wilk,, « Synthesis of a New Element with Atomic Number Z=117 », Physical Review Letters, vol. 104, no 14,‎ , article no 142502 (PMID 20481935, DOI 10.1103/PhysRevLett.104.142502, Bibcode 2010PhRvL.104n2502O, lire en ligne)
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées 10.1103/PhysRevC.87.054621
  16. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées 10.1103/PhysRevLett.112.172501
  17. (en) Christoph E. Düllmann, « Toward element 117 » [PDF], TASCA 08, 7th Workshop on Recoil Separator for Superheavy Element Chemistry, (consulté le ).
  18. (en) Pierre de Marcillac, Noël Coron, Gérard Dambier, Jacques Leblanc et Jean-Pierre Moalic, « Experimental detection of alpha-particles from the radioactive decay of natural bismuth », Nature, vol. 422, no 6934,‎ , p. 876-878 (PMID 12712201, DOI 10.1038/nature01541, Bibcode 2003Natur.422..876D, lire en ligne)
  19. a et b (en) « Element 117 is synthesized », (consulté le ).
  20. (en) Valeriy Zagrebaev, Alexander Karpov et Walter Greiner, « Future of superheavy element research: Which nuclei could be synthesized within the next few years? », Journal of Physics: Conference Series, vol. 420, no 1,‎ (DOI 10.1088/1742-6596/420/1/012001, Bibcode 2013JPhCS.420a2001Z, arXiv 1207.5700, lire en ligne)
  21. (en) Feng Zhao-Qing, Jin Gen-Ming, Huang Ming-Hui, Gan Zai-Guo, Wang Nan et Li Jun-Qing, « Possible Way to Synthesize Superheavy Element Z = 117 », Chinese Physics Letters, vol. 24, no 9,‎ (DOI 10.1088/0256-307X/24/9/024, Bibcode 2007ChPhL..24.2551F)
  22. (en) Zhao-Qing Feng, Gen-Ming Jin, Jun-Qing Li et Werner Scheid, « Production of heavy and superheavy nuclei in massive fusion reactions », Nuclear Physics A, vol. 816, nos 1-4,‎ , p. 33-51 (DOI 10.1016/j.nuclphysa.2008.11.003, Bibcode 2009NuPhA.816...33F, lire en ligne)
  23. (en) P. Roy Chowdhury, C. Samanta et D. N. Basu, « Search for long lived heaviest nuclei beyond the valley of stability », Physical Review C, vol. 77, no 4,‎ , article no 044603 (DOI 10.1103/PhysRevC.77.044603, Bibcode 2008PhRvC..77d4603C., arXiv 0802.3837, lire en ligne)
  24. (en) S. B. Duarte, O. A. P. Tavares, M. Gonçalves, O. Rodríguez, F. Guzmán, T. N. Barbosa, F. García et A. Dimarco, « Half-life predictions for decay modes of superheavy nuclei », Journal of Physics G: Nuclear and Particle Physics, vol. 30, no 10,‎ (DOI 10.1088/0954-3899/30/10/014, Bibcode 2004JPhG...30.1487D, lire en ligne)
  25. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées 10.1007/978-94-007-0211-0_14
  26. (en) Burkhard Fricke, « Superheavy elements: a prediction of their chemical and physical properties », Structure and Bonding, vol. 21,‎ , p. 89-144 (DOI 10.1007/BFb0116498, lire en ligne)
  27. (en) Cheolbeom Bae, Young-Kyu Han et Yoon Sup Lee, « Spin−Orbit and Relativistic Effects on Structures and Stabilities of Group 17 Fluorides EF3 (E = I, At, and Element 117):  Relativity Induced Stability for the D3h Structure of (117)F3 », Journal of Physical Chemistry 1, vol. 107, no 6,‎ , p. 852-858 (DOI 10.1021/jp026531m, lire en ligne)
  28. (en) Zhiwei Chang, Jiguang Li et Chenzhong Dong, « Ionization Potentials, Electron Affinities, Resonance Excitation Energies, Oscillator Strengths, And Ionic Radii of Element Uus (Z = 117) and Astatine », Journal of Physical Chemistry, vol. 114, no 51,‎ , p. 13388-13394 (PMID 21141866, DOI 10.1021/jp107411s, Bibcode 2010JPCA..11413388C, lire en ligne)
  29. a b et c (en) John S. Thayer, « Relativistic Effects and the Chemistry of the Heavier Main Group Elements », Relativistic Methods for Chemists. Challenges and Advances in Computational Chemistry and Physics, vol. 10,‎ , p. 63-97 (DOI 10.1007/978-1-4020-9975-5_2, lire en ligne)
  30. a b et c (en) Knut Fægri Jr. et Trond Saue, « Diatomic molecules between very heavy elements of group 13 and group 17: A study of relativistic effects on bonding », The Journal of Chemical Physics, vol. 115, no 6,‎ (DOI 10.1063/1.1385366, Bibcode 2001JChPh.115.2456F)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes


  1 2                               3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
1  H     He
2  Li Be   B C N O F Ne
3  Na Mg   Al Si P S Cl Ar
4  K Ca   Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5  Rb Sr   Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6  Cs Ba   La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7  Fr Ra   Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
8  119 120 *    
  * 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142  


Métaux
  Alcalins  
  Alcalino-  
terreux
  Lanthanides     Métaux de  
transition
Métaux
  pauvres  
  Métal-  
loïdes
Non-
  métaux  
Halo-
  gènes  
Gaz
  nobles  
Éléments
  non classés  
Actinides
    Superactinides