« La Niña de los Peines » : différence entre les versions
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Elle est née dans le célèbre quartier de [[Alameda de Hércules]], à Séville, elle a commencé à chanter pour le public à l'âge de 8 ans, pendant la Foire de printemps de Séville. Elle n'a jamais appris à lire ni écrire, elle a seulement appris à signer quand elle était déjà adulte. Sa famille étant dans le besoin, elle a commencé à chanter comme professionnelle régulièrement dans la ''Taberna de Ceferino'', à [[Séville]]. Plus tard, en 1901, elle a commencé à chanter dans les {{Lien |langue=es |trad= café cantante |fr= ''cafés cantantes'' }} de Madrid: le ''Café de la Marina'' ou le ''Café del Brillante'' où elle connut le peintre [[Ignacio Zuloaga]] qui la convainquit de se produire aussi à [[Bilbao]] au ''Café de las Columnas''. Mais dans cette ville, elle n'a pas toujours été autorisée à chanter en public en raison de son jeune âge, elle a donc posé comme modèle pour les peintres, dont Ignacio Zuloaga qui était déjà son ami. C'est dans ces ''cafés cantantes'' qu'elle reçut le surnom de ''La Niña de los Peines'' ("la fille des peignes", surnom qu’elle n’a jamais aimé, raison pour laquelle on l’appelle aussi souvent par son patronyme ''Pastora Pavón''), et cela parce qu’elle chantait souvent cette strophe d’un [[Tango (Flamenco)]] ([[flamenco]]), qui comprenait ces paroles : |
Elle est née dans le célèbre quartier de [[Alameda de Hércules]], à Séville, elle a commencé à chanter pour le public à l'âge de 8 ans, pendant la Foire de printemps de Séville. Elle n'a jamais appris à lire ni écrire, elle a seulement appris à signer quand elle était déjà adulte. Sa famille étant dans le besoin, elle a commencé à chanter comme professionnelle régulièrement dans la ''Taberna de Ceferino'', à [[Séville]]. Plus tard, en 1901, elle a commencé à chanter dans les {{Lien |langue=es |trad= café cantante |fr= ''cafés cantantes'' }} de Madrid: le ''Café de la Marina'' ou le ''Café del Brillante'' où elle connut le peintre [[Ignacio Zuloaga]] qui la convainquit de se produire aussi à [[Bilbao]] au ''Café de las Columnas''. Mais dans cette ville, elle n'a pas toujours été autorisée à chanter en public en raison de son jeune âge, elle a donc posé comme modèle pour les peintres, dont Ignacio Zuloaga qui était déjà son ami. C'est dans ces ''cafés cantantes'' qu'elle reçut le surnom de ''La Niña de los Peines'' ("la fille des peignes", surnom qu’elle n’a jamais aimé, raison pour laquelle on l’appelle aussi souvent par son patronyme ''Pastora Pavón''), et cela parce qu’elle chantait souvent cette strophe d’un [[Tango (Flamenco)|tango]] ([[flamenco]]), qui comprenait ces paroles : |
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''Peinate tú con mis peines'' |
''Peinate tú con mis peines'' |
Version du 12 octobre 2017 à 17:00
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de San Fernando de Seville (en) |
Nom de naissance |
Pastora María Pavón Cruz |
Pseudonyme |
La Niña de los Peines |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie | |
Conjoint |
Pepe Pinto (d) (de à ) |
Genre artistique | |
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Site web |
Pastora Pavón Cruz dite La Niña de los Peines ("la fille des peignes" et non des peines, même si son Cante revêt parfois une dimension tragique), née à Séville le 10 février 1890 - décédée aussi à Séville le 26 novembre 1969, était une chanteuse de flamenco espagnole.
Biographie
Elle est née dans le célèbre quartier de Alameda de Hércules, à Séville, elle a commencé à chanter pour le public à l'âge de 8 ans, pendant la Foire de printemps de Séville. Elle n'a jamais appris à lire ni écrire, elle a seulement appris à signer quand elle était déjà adulte. Sa famille étant dans le besoin, elle a commencé à chanter comme professionnelle régulièrement dans la Taberna de Ceferino, à Séville. Plus tard, en 1901, elle a commencé à chanter dans les ''cafés cantantes'' (es) de Madrid: le Café de la Marina ou le Café del Brillante où elle connut le peintre Ignacio Zuloaga qui la convainquit de se produire aussi à Bilbao au Café de las Columnas. Mais dans cette ville, elle n'a pas toujours été autorisée à chanter en public en raison de son jeune âge, elle a donc posé comme modèle pour les peintres, dont Ignacio Zuloaga qui était déjà son ami. C'est dans ces cafés cantantes qu'elle reçut le surnom de La Niña de los Peines ("la fille des peignes", surnom qu’elle n’a jamais aimé, raison pour laquelle on l’appelle aussi souvent par son patronyme Pastora Pavón), et cela parce qu’elle chantait souvent cette strophe d’un tango (flamenco), qui comprenait ces paroles :
Peinate tú con mis peines
Mis peines son de canela
(« Peigne-toi avec mes peignes
Mes peignes sont de cannelle* » :
*le mot cannelle est ici à double sens, couleur cannelle, mais aussi au figuré : « mes peignes sont délicieux » avec une connotation érotique ou amoureuse. On se souvient que le peigne est un élément important du costume de danseuse de flamenco).
De retour en Andalousie, elle a participé à des performances de plusieurs chanteurs des cafés cantantes à Jerez, Séville, Malaga et d'autres villes. En 1910, elle fait ses premiers enregistrements, et en 1920 le Teatro Romea la paie, elle avait le droit le plus gros salaire pour une artiste. Après cela, elle a commencé une longue série de tournées dans toute l'Espagne.
En 1922, à Grenade, elle a participé à un concours de Cante Jondo. Il s'agissait du festival de musique en grande partie organisé par Manuel de Falla et Federico García Lorca, dans le but de redynamiser l'art du flamenco. Elle a été décrite comme une artiste professionnelle, avec Antonio Chacón, Manuel Torre, Juana la Macarrona, Ramón Montoya et autres.
En 1931, elle a épousé le chanteur Pepe Pinto (es). Après une parenthèse durant la guerre civile espagnole, elle est revenue à la scène, dans le cadre de plusieurs spectacles de flamenco, avec des artistes comme Concha Piquer. Après cela, elle a pris sa retraite depuis quelques années, et revint avec un spectacle intitulé Espagne et Cantaora (Espagne et son chanteur), avec son mari, elle part en tournée au Québec pour quelques mois et a été acclamée par la critique. Et puis elle se retira définitivement.
En 1961, elle a reçu un hommage à Córdoba, auquel plusieurs artistes de renom ont pris part : comme Antonio Mairena, Juan Talega, Manuel Morao, ou Fernando. En 1968, un monument a été construit en son honneur dans son quart de Alameda de Hercules. Au cours des trois dernières années de sa vie, elle a été complètement retirée en raison de la démence sénile. Elle est morte en 1969, un mois et demi après son mari.
En 1996, lors de la IX Biennale de Flamenco, le gouvernement autonome andalou a déclaré la voix de La Niña de los Peines comme bien d'intérêt culturel.
Discographie
en 78 tours ( collection alain etienne )
columbia DF 3348 malaguenas - peteneras columbia DF 3349 sevillanas - tango flamenco
columbia RS 585 saeta - sevillanas
gramophone espagne voz de su amo AA 451 peteneras - soleares de la sérénata
en 33 tours microdillon
pathé marconi anthologie musique espagnole XPM 56 à XPM 67 fandangos- saeta - peteneras
Liens externes
- (es) Several authors, « Museo Virtual de la Niña de los Peines », Museo Virtual de la Niña de los Peines, Centro Andaluz de Flamenco (consulté le ) — biographie, extraits audios.
- Gerhard Steingress, « Pastora Pavón y el contexto sociológico de su época », Museo Virtual de la Niña de los Peines, Centro Andaluz de Flamenco (consulté le )
- Extrait de Seguiriyas par Pastora Pavón - 1928
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « La Niña de los Peines » (voir la liste des auteurs).