« Raymond Gurême » : différence entre les versions

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=== Jeunesse ===
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Raymond Gurême naît en [[1925]] en [[Seine-et-Marne]] au sein d'une famille [[Sinté|manouche]] itinérante depuis des générations<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr|auteur1=Festival de cinéma de Douarnenez|titre=Raymond Gurême, l'homme révolté|url=https://blogs.mediapart.fr/infofestival-douarnenezcom/blog/210813/raymond-gureme-lhomme-revolte|site=blogs.mediapart.fr|périodique=|date=21-08-2013|consulté le=}}</ref>. Sa mère, Mélanie Gurême, est issue d'une famille de vanniers, et son père, Hubert Leroux, est [[forain]] et tient un [[cirque]] ainsi qu'un cinéma muet ambulants<ref name=":1" />. Il est le troisième de neuf enfants<ref name=":1" />.
Raymond Gurême naît en [[1925]] en [[Seine-et-Marne]] au sein d'une famille [[Sinté|manouche]] itinérante depuis des générations<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr|auteur1=Festival de cinéma de Douarnenez|titre=Raymond Gurême, l'homme révolté|url=https://blogs.mediapart.fr/infofestival-douarnenezcom/blog/210813/raymond-gureme-lhomme-revolte|site=blogs.mediapart.fr|périodique=|date=21-08-2013|consulté le=}}</ref>. Sa mère, Mélanie Gurême, est issue d'une famille de [[Vannier (métier)|vanniers]], et son père, Hubert Leroux, est [[forain]] et tient un [[cirque]] ainsi qu'un cinéma muet ambulants<ref name=":1" />. Il est le troisième de neuf enfants<ref name=":1" />.


Dans son enfance, qu'il décrit comme « magique », il commence très tôt au sein du cirque familial : à deux ans et demi, il est ainsi déjà [[clown]] et [[Acrobatie|acrobate]]<ref name=":1" />. Il assiste aussi son père dans le bon fonctionnement du cinéma<ref name=":1" />.
Dans son enfance, qu'il décrit comme « magique », il commence très tôt au sein du cirque familial : à deux ans et demi, il est ainsi déjà [[clown]] et [[Acrobatie|acrobate]]<ref name=":1" />. Il assiste aussi son père dans le bon fonctionnement du cinéma<ref name=":1" />.


=== Déportation et résistance pendant la Seconde Guerre mondiale ===
=== Déportation et résistance pendant la Seconde Guerre mondiale ===
Depuis la loi du du 16 juillet 1912, les populations itinérantes sont fichées en France. Trois catégories sont mises en place : les commerçants ambulants, les forains et les « nomades » ; ces derniers ont l'obligation d'avoir un [[Carnet anthropométrique|Carnet anthropométrique.]] La famille de Raymond Gurême acquiert le statut de forain. Le 6 avril 1940, un décret est signé par le président [[Albert Lebrun]] qui interdit la libre circulation des nomades en les assignant à résidence<ref name=":22">{{Lien web|titre=Internement des nomades entre 1940 et 1946 et politique nationale de la mémoire - Sénat|url=https://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506636.html|site=www.senat.fr|consulté le=2020-05-26}}</ref>. En octobre de la même année, l’administration allemande décrète l'internement des Tsiganes en [[zone occupée]] dans des camps placés sous la responsabilité de policiers et gendarmes français. Ces internements ne devaient concerner que les personnes nomades et non foraines<ref name=":22" />.
Depuis la loi du 16 juillet 1912, les populations itinérantes sont fichées en France. Trois catégories sont mises en place : les commerçants ambulants, les forains et les « nomades » ; ces derniers ont l'obligation d'avoir un [[Carnet anthropométrique|Carnet anthropométrique]]. La famille de Raymond Gurême acquiert le statut de forain. Le 6 avril 1940, un décret est signé par le président [[Albert Lebrun]] qui interdit la libre circulation des nomades en les assignant à résidence<ref name=":22">{{Lien web|titre=Internement des nomades entre 1940 et 1946 et politique nationale de la mémoire - Sénat|url=https://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506636.html|site=www.senat.fr|consulté le=2020-05-26}}</ref>. En octobre de la même année, l’administration allemande décrète l'internement des Tsiganes de la [[zone occupée]] dans des camps placés sous la responsabilité de policiers et gendarmes français. Ces internements ne devaient concerner que les personnes nomades et non foraines<ref name=":22" />.


Le matin du {{Date|04-10-1940}}, les gendarmes l'envoient lui et sa famille à [[Darnétal]] pour être confinés dans une usine désaffectée avec d'autres gens du voyage<ref name=":2">{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=Mémorial de la Shoah : une exposition ravive la mémoire des "nomades" internés pendant la guerre|url=https://information.tv5monde.com/culture/memorial-de-la-shoah-une-exposition-ravive-la-memoire-des-nomades-internes-pendant-la-guerre|site=information.tv5monde.com|périodique=|date=09-12-2018|consulté le=}}</ref>. Ils sont ensuite internés à [[Autodrome de Linas-Montlhéry#La_guerre|Linas-Montlhéry]]<ref name=":2" /> dès l’ouverture du camp, le 27 novembre.
Le matin du {{Date|04-10-1940}}, les gendarmes l'envoient lui et sa famille à [[Darnétal]] pour être confinés dans une usine désaffectée avec d'autres gens du voyage<ref name=":2">{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=Mémorial de la Shoah : une exposition ravive la mémoire des "nomades" internés pendant la guerre|url=https://information.tv5monde.com/culture/memorial-de-la-shoah-une-exposition-ravive-la-memoire-des-nomades-internes-pendant-la-guerre|site=information.tv5monde.com|périodique=|date=09-12-2018|consulté le=}}</ref>. Ils sont ensuite internés à [[Autodrome de Linas-Montlhéry#La_guerre|Linas-Montlhéry]]<ref name=":2" /> dès l’ouverture du camp, le 27 novembre.
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Il s'échappe avec son frère en juillet 1941 mais ils sont repris, suite à une dénonciation par le maire de leur village d'origine<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Raymond Gurême - Ép. 1/2 - Résistances tsiganes|url=https://www.franceculture.fr/emissions/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/resistances-tsiganes-12-raymond-gureme|site=France Culture|consulté le=2020-05-26}}</ref>. Il s'échappe une deuxième fois, en octobre 1941 et rejoint la Bretagne pour travailler dans des fermes. Il retourne à plusieurs reprises à Linas pour amener de la nourriture et des vêtements à sa famille, toujours internée<ref name=":1" />.
Il s'échappe avec son frère en juillet 1941 mais ils sont repris, suite à une dénonciation par le maire de leur village d'origine<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Raymond Gurême - Ép. 1/2 - Résistances tsiganes|url=https://www.franceculture.fr/emissions/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/resistances-tsiganes-12-raymond-gureme|site=France Culture|consulté le=2020-05-26}}</ref>. Il s'échappe une deuxième fois, en octobre 1941 et rejoint la Bretagne pour travailler dans des fermes. Il retourne à plusieurs reprises à Linas pour amener de la nourriture et des vêtements à sa famille, toujours internée<ref name=":1" />.


En avril 1942, le camp est démantelé et les personnes internées sont transférés au [[Camp de concentration de Montreuil-Bellay|camp de Montreuil-Bellay]] dans le plus grand camp de nomades de la zone occupée. Raymond Gurême continue d'amener de la nourriture à sa famille.
En avril 1942, le camp est démantelé et les personnes internées sont transférés au [[Camp de concentration de Montreuil-Bellay|camp de Montreuil-Bellay]], le plus grand camp de nomades de la zone occupée. Raymond Gurême continue d'amener de la nourriture à sa famille.


Il est alors placé dans une maison de redressement pour mineurs à l'hôpital d'[[Angers]]. Il y détourne au profit du [[Maquis (résistance)|maquis]] un camion de ravitaillement, ce qui lui vaut d'être déporté dans un camp de travail en Allemagne près de [[Francfort-sur-le-Main|Francfort]]. Il s'en évade à l'aide du chauffeur français d’un train de marchandises livrant des céréales en Allemagne.
Il est alors placé dans une maison de redressement pour mineurs à l'hôpital d'[[Angers]]. Il y détourne au profit du [[Maquis (résistance)|maquis]] un camion de ravitaillement, ce qui lui vaut d'être déporté dans un camp de travail en Allemagne près de [[Francfort-sur-le-Main|Francfort]]. Il s'en évade à l'aide du chauffeur français d’un train de marchandises livrant des céréales en Allemagne.
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En 2010, il rejoint le collectif ''Collectif pour la commémoration de l'internement des Tsiganes et gens du voyage au camp de Linas-Montlhéry'' pour témoigner et réclamer la reconnaissance officielle de l'internement des nomades par l'État Français<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=Enfin une stèle pour les nomades internés durant la guerre|url=https://www.leparisien.fr/essonne-91/linas-91310/enfin-une-stele-pour-les-nomades-internes-durant-la-guerre-28-11-2011-1741570.php|site=leparisien.fr|périodique=|date=2011-11-28|consulté le=2020-05-26}}</ref>.
En 2010, il rejoint le collectif ''Collectif pour la commémoration de l'internement des Tsiganes et gens du voyage au camp de Linas-Montlhéry'' pour témoigner et réclamer la reconnaissance officielle de l'internement des nomades par l'État Français<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=Enfin une stèle pour les nomades internés durant la guerre|url=https://www.leparisien.fr/essonne-91/linas-91310/enfin-une-stele-pour-les-nomades-internes-durant-la-guerre-28-11-2011-1741570.php|site=leparisien.fr|périodique=|date=2011-11-28|consulté le=2020-05-26}}</ref>.


Il donne de nombreuses conférences et intervient dans des écoles<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Cécile Chevallier|titre=Lilian Thuram parle racisme au collège de Viry-Châtillon|url=http://www.leparisien.fr/essonne-91/lilian-thuram-parle-racisme-au-college-de-viry-chatillon-13-05-2019-8071071.php|site=leparisien.fr|périodique=|date=2019-05-13|consulté le=2020-05-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Léa Le Breton|titre=Graignes. Ancien déporté tzigane, il témoigne|url=https://www.ouest-france.fr/normandie/graignes-mesnil-angot-50620/graignes-ancien-deporte-tzigane-il-temoigne-6085535|site=ouest-france.fr|périodique=|date=22-11-2018|consulté le=}}</ref>. En août 2013, il est invité au [[Festival de cinéma de Douarnenez]]<ref name=":1" />. En 2014, lors de la conférence sur l'Holocauste des Roms à Cracovie, il témoigne de son vécu avec 4 autres personnes nomades<ref name=":02" />.
Il donne de nombreuses conférences et intervient dans des écoles<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Cécile Chevallier|titre=Lilian Thuram parle racisme au collège de Viry-Châtillon|url=http://www.leparisien.fr/essonne-91/lilian-thuram-parle-racisme-au-college-de-viry-chatillon-13-05-2019-8071071.php|site=leparisien.fr|périodique=|date=2019-05-13|consulté le=2020-05-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Léa Le Breton|titre=Graignes. Ancien déporté tzigane, il témoigne|url=https://www.ouest-france.fr/normandie/graignes-mesnil-angot-50620/graignes-ancien-deporte-tzigane-il-temoigne-6085535|site=ouest-france.fr|périodique=|date=22-11-2018|consulté le=}}</ref>. En août 2013, il est invité au [[Festival de cinéma de Douarnenez]]<ref name=":1" />. En 2014, lors de la conférence sur l'Holocauste des Roms à [[Cracovie]], il témoigne de son vécu avec 4 autres personnes nomades<ref name=":02" />.


Le {{Date|23-09-2014}}, il est violemment pris à partie par la police, tandis que plusieurs de ses enfants sont emmenés en garde à vue<ref name=":0" />. Raymond Gurême porte alors plainte pour violences, mais elle est classée sans suite début 2015<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Eugénie Barbezat|titre=Raymond Gurême victime d'un déni de justice ?|url=https://www.humanite.fr/raymond-gureme-victime-dun-deni-de-justice-563212|site=humanite.fr|périodique=|date=20-01-2015|consulté le=}}</ref>.
Le {{Date|23-09-2014}}, il est violemment pris à partie par la police, tandis que plusieurs de ses enfants sont emmenés en garde à vue<ref name=":0" />. Raymond Gurême porte alors plainte pour violences, mais elle est classée sans suite début 2015<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Eugénie Barbezat|titre=Raymond Gurême victime d'un déni de justice ?|url=https://www.humanite.fr/raymond-gureme-victime-dun-deni-de-justice-563212|site=humanite.fr|périodique=|date=20-01-2015|consulté le=}}</ref>.

Version du 26 mai 2020 à 21:33

Raymond Gurême
Raymond Gurême en visite au Riverside Museum de Glasgow en juin 2019
Biographie
Naissance
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Nationalité
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Idéologie
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Conflit
Distinction

Raymond Gurême, né en 1925 et mort le , est l'un des derniers survivants de l'internement des « Nomades » en France de 1940 à 1946.

Biographie

Jeunesse

Raymond Gurême naît en 1925 en Seine-et-Marne au sein d'une famille manouche itinérante depuis des générations[1]. Sa mère, Mélanie Gurême, est issue d'une famille de vanniers, et son père, Hubert Leroux, est forain et tient un cirque ainsi qu'un cinéma muet ambulants[1]. Il est le troisième de neuf enfants[1].

Dans son enfance, qu'il décrit comme « magique », il commence très tôt au sein du cirque familial : à deux ans et demi, il est ainsi déjà clown et acrobate[1]. Il assiste aussi son père dans le bon fonctionnement du cinéma[1].

Déportation et résistance pendant la Seconde Guerre mondiale

Depuis la loi du 16 juillet 1912, les populations itinérantes sont fichées en France. Trois catégories sont mises en place : les commerçants ambulants, les forains et les « nomades » ; ces derniers ont l'obligation d'avoir un Carnet anthropométrique. La famille de Raymond Gurême acquiert le statut de forain. Le 6 avril 1940, un décret est signé par le président Albert Lebrun qui interdit la libre circulation des nomades en les assignant à résidence[2]. En octobre de la même année, l’administration allemande décrète l'internement des Tsiganes de la zone occupée dans des camps placés sous la responsabilité de policiers et gendarmes français. Ces internements ne devaient concerner que les personnes nomades et non foraines[2].

Le matin du , les gendarmes l'envoient lui et sa famille à Darnétal pour être confinés dans une usine désaffectée avec d'autres gens du voyage[3]. Ils sont ensuite internés à Linas-Montlhéry[3] dès l’ouverture du camp, le 27 novembre.

Il s'échappe avec son frère en juillet 1941 mais ils sont repris, suite à une dénonciation par le maire de leur village d'origine[4]. Il s'échappe une deuxième fois, en octobre 1941 et rejoint la Bretagne pour travailler dans des fermes. Il retourne à plusieurs reprises à Linas pour amener de la nourriture et des vêtements à sa famille, toujours internée[1].

En avril 1942, le camp est démantelé et les personnes internées sont transférés au camp de Montreuil-Bellay, le plus grand camp de nomades de la zone occupée. Raymond Gurême continue d'amener de la nourriture à sa famille.

Il est alors placé dans une maison de redressement pour mineurs à l'hôpital d'Angers. Il y détourne au profit du maquis un camion de ravitaillement, ce qui lui vaut d'être déporté dans un camp de travail en Allemagne près de Francfort. Il s'en évade à l'aide du chauffeur français d’un train de marchandises livrant des céréales en Allemagne.

De retour en France, il rejoint les rangs de la Résistance[5].

Après la guerre

En 1951, il s'installe avec sa femme Pauline, elle aussi ancienne internée, avec qui il a 15 enfants. Il retrouve ses parents en 1952 en Belgique[6].

En 1972, il s'installe avec sa famille sur un terrain de la commune de Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne), à quelques kilomètres de l'emplacement du camp de Linas[7].

En 1983, il demande sa carte d'interné politique, qu'il reçoit finalement en 2009[8].

En 2010, il rejoint le collectif Collectif pour la commémoration de l'internement des Tsiganes et gens du voyage au camp de Linas-Montlhéry pour témoigner et réclamer la reconnaissance officielle de l'internement des nomades par l'État Français[9].

Il donne de nombreuses conférences et intervient dans des écoles[10],[11]. En août 2013, il est invité au Festival de cinéma de Douarnenez[1]. En 2014, lors de la conférence sur l'Holocauste des Roms à Cracovie, il témoigne de son vécu avec 4 autres personnes nomades[5].

Le , il est violemment pris à partie par la police, tandis que plusieurs de ses enfants sont emmenés en garde à vue[7]. Raymond Gurême porte alors plainte pour violences, mais elle est classée sans suite début 2015[12].

Il meurt le à Arpajon[13].

Récompense

En 2012, il est fait chevalier des Arts et des Lettres par Frédéric Mitterrand pour avoir « contribué à lutter contre les discriminations que subissent encore les Tsiganes dans notre pays, implantés pourtant sur ce territoire depuis le XVème siècle, et citoyens français à part entière »[14]. Il a passé sa vie à combattre l'antitziganisme[8].

Publication

  • Raymond Gurême et Isabelle Ligner, Interdit aux nomades, Paris, Calmann-Lévy, , 240 p. (ISBN 978-2702142219)[15]

Filmographie

  • En 2013, il témoigne dans un film documentaire Ils ont eu la graisse, ils n’auront pas la peau de Jean-Baptiste Pellerin de sa vie et de son internement[16].
  • Il participe au film Rencontres en Nomadie (2017).

Notes et références

  1. a b c d e f et g Festival de cinéma de Douarnenez, « Raymond Gurême, l'homme révolté », sur blogs.mediapart.fr,
  2. a et b « Internement des nomades entre 1940 et 1946 et politique nationale de la mémoire - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  3. a et b « Mémorial de la Shoah : une exposition ravive la mémoire des "nomades" internés pendant la guerre », sur information.tv5monde.com,
  4. « Raymond Gurême - Ép. 1/2 - Résistances tsiganes », sur France Culture (consulté le )
  5. a et b (hu) « Meghalt Raymond Gureme, a roma holokauszt legidősebb túlélője – képekkel emlékezünk », sur nlc.hu, (consulté le )
  6. Raymond Gurême et Isabelle Ligner 2011.
  7. a et b Eugénie Barbezat, « Raymond Gurême : "les mots seront toujours plus forts que les coups" », sur humanite.fr,
  8. a et b « Raymond Gurême : la mémoire et la révolte », sur lutopik.com (consulté le )
  9. « Enfin une stèle pour les nomades internés durant la guerre », sur leparisien.fr, (consulté le )
  10. Cécile Chevallier, « Lilian Thuram parle racisme au collège de Viry-Châtillon », sur leparisien.fr, (consulté le )
  11. Léa Le Breton, « Graignes. Ancien déporté tzigane, il témoigne », sur ouest-france.fr,
  12. Eugénie Barbezat, « Raymond Gurême victime d'un déni de justice ? », sur humanite.fr,
  13. Nolwenn Cosson, « Essonne : Raymond Gurême, figure emblématique des Tsiganes, s’est éteint », sur leparisien.fr,
  14. « Hommage à Raymond Gurème, Gens du voyage », sur culture.gouv.fr,
  15. Élise Vincent, « Mémoires d'un Tzigane de France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Ils ont eu la graisse, ils n’auront pas la peau », sur film-documentaire.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Lise Foisneau et Valentin Merlin, « French Nomads' Resistance (1939-1946) », dans Angela Kocze et Anna Lujza Szasz, Roma Resistance during the Holocaust and in its Aftermath, Budapest, Tom Lantos Institute, coll. « Working Papers », (lire en ligne), p. 57-101

Liens externes