Aller au contenu

« Rafles de Nancy » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ske (discuter | contributions)
Annulation de la modification de 109.25.202.20 (d)
Balise : Annulation
Nonoxb (discuter | contributions)
m Correction typo
Ligne 34 : Ligne 34 :
* [[Henri Krischer]]
* [[Henri Krischer]]
=== Lien externe ===
=== Lien externe ===
* {{lien web|url=http://www.ajpn.org/juste-edouard-Vigneron-2785.html|titre=Juste parmi les Nation – Édouard Vigneron|site=ajpn.org}}.
* {{lien web |url=http://www.ajpn.org/juste-edouard-Vigneron-2785.html |titre=Juste parmi les Nations – Édouard Vigneron |site=ajpn.org}}.


{{Palette|Shoah en France}}
{{Palette|Shoah en France}}

Version du 19 juillet 2022 à 09:16

La rafle de Nancy du faisait partie d'une opération plus vaste organisée par l'Allemagne nazie, visant à déporter les Juifs des territoires occupés de l'Ouest de l'Europe (France, Pays-Bas et Belgique)[1]. L'opération « Vent printanier », ou « Vent de printemps »[1], prévoyait, à l'origine, l'arrestation de tous les Juifs d'Amsterdam, Bruxelles et Paris le même jour. La France devait livrer 110 000 Juifs dans l'année 1942[1].

L'opération comprit, en France occupée, la rafle du Vélodrome d'Hiver à Paris, les 16-, ainsi que la rafle de la Marne, le . Elle visait les Juifs étrangers ou apatrides émigrés pour la plupart de Pologne, de Lituanie, de Roumanie et de Hongrie. Édouard Vigneron, chef du service des étrangers au commissariat central de Nancy, son adjoint Pierre Marie et leurs cinq hommes ont lancé une vaste opération permettant le sauvetage de plus de 350 des 385 Juifs menacés[2] ; 32 sont arrêtés[2].

Les faits

Les Allemands entrent dans Nancy le . Le , un armistice est signé, divisant le pays en plusieurs zones. Nancy est alors intégrée dans une zone réservée vouée à l'espace vital allemand.

La rafle du Vélodrome d'Hiver débute le .

Le , le chef du service des étrangers de la police de Nancy, Édouard Vigneron[3], apprend que la rafle des Juifs de Nancy est pour le lendemain[2]. Il convoque tous les policiers qu'il peut joindre pour qu'ils fassent fuir tous les Juifs menacés, qu'ils connaissent pour la plupart pour leur avoir remis leurs papiers[2]. Il n'hésite pas à les faire accompagner à la gare et à leur faire remettre tickets et laissez-passer pour atteindre la « zone libre »[2]. Des policiers ont même abrité chez eux des Juifs menacés[2]. Il a été arrêté après ces événements, mais libéré et réhabilité à la Libération[2].

Édouard Vigneron[3], Pierre Marie[4] et trois collègues policiers (Charles Bouy[5], François Pinot[6] et Charles Thouron[7]) ont reçu la médaille de Juste parmi les nations de Yad Vashem.

Œuvre relatant l'épisode

Notes et références

  1. a b et c Fred Kupferman (préf. Henry Rousso), Laval, Paris, Éditions Tallandier, , 2e éd. (1re éd. Balland, 1987), 654 p. (ISBN 978-2-84734-254-3), p. 398.
  2. a b c d e f et g Lucien Lazare, « Édouard Vigneron, Pierre Marie, les policiers sauveurs des Juifs de Nancy », site du judaïsme d'Alsace et de Lorraine (consulté le ).
  3. a et b Base de données de tous les Justes de France, sur le site yadvashem-france.org, consulté le 7 février 2009.
  4. Base de données de tous les Justes de France, sur le site yadvashem-france.org, consulté le 7 février 2009.
  5. Base de données de tous les Justes de France, sur le site yadvashem-france.org, consulté le 7 février 2009.
  6. Base de données de tous les Justes de France, sur le site yadvashem-france.org, consulté le 7 février 2009.
  7. Base de données de tous les Justes de France, sur le site yadvashem-france.org, consulté le 7 février 2009.

Bibliographie

Annexes

Articles connexes

Lien externe