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Le '''romani auvergnat''' ou '''romani d'Auvergne''' est un dialecte du [[romani]], [[Langues indo-aryennes|langue indo-aryenne]] parlée par les populations [[Roms]] d'[[Auvergne]].
Le '''romani auvergnat''' ou '''romani d'Auvergne''' est un dialecte du [[romani]], [[Langues indo-aryennes|langue indo-aryenne]] parlée par les populations [[Roms]] d'[[Auvergne]].

Son étude est en très grande partie due à Joseph Valet, à la fois ''rachaï'' des [[Sinté|Manouches]] d'Auvergne et linguiste.


== Présentation ==
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Une influence de [[Langues germaniques|langue germanique]] supplémentaire s'ajoute à cela avec les apports de la [[Yéniche (langue)|langue yéniche]], due aux unions fréquentes entre populations [[Sinté|manouches]] et [[yéniches]], phénomène très présent dans le [[Puy-de-Dôme]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Joseph Valet|titre=Les Voyageurs d'Auvergne. Nos familles yéniches|lieu=Clermont-Ferrand|éditeur=|date=1990|hal=03882137|lire en ligne=https://shs.hal.science/halshs-03882137/file/VALET%20J_Voyageurs_d_Auvergne_Familles_yeniches_1990.pdf}}</ref> depuis au moins le début du {{s-|XX}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Patrick Williams |titre=L’ethnologie des Tsiganes |périodique=Des Tsiganes en Europe |lieu=Paris |éditeur=Éditions de la Maison des sciences de l'homme |date=2011 |ean=9782735113897 |lire en ligne=https://books.openedition.org/editionsmsh/3520?lang=fr |pages=9-31 |extrait=En Auvergne, particulièrement dans le département du Puy-de-Dôme, Mānuš et Yéniches se fréquentent depuis près d’un siècle ; entre certaines familles, les alliances se sont si fréquemment répétées qu’il est souvent difficile de dire quelle famille est yéniche, quelle famille est manouche. }}</ref>.
Une influence de [[Langues germaniques|langue germanique]] supplémentaire s'ajoute à cela avec les apports de la [[Yéniche (langue)|langue yéniche]], due aux unions fréquentes entre populations [[Sinté|manouches]] et [[yéniches]], phénomène très présent dans le [[Puy-de-Dôme]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Joseph Valet|titre=Les Voyageurs d'Auvergne. Nos familles yéniches|lieu=Clermont-Ferrand|éditeur=|date=1990|hal=03882137|lire en ligne=https://shs.hal.science/halshs-03882137/file/VALET%20J_Voyageurs_d_Auvergne_Familles_yeniches_1990.pdf}}</ref> depuis au moins le début du {{s-|XX}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Patrick Williams |titre=L’ethnologie des Tsiganes |périodique=Des Tsiganes en Europe |lieu=Paris |éditeur=Éditions de la Maison des sciences de l'homme |date=2011 |ean=9782735113897 |lire en ligne=https://books.openedition.org/editionsmsh/3520?lang=fr |pages=9-31 |extrait=En Auvergne, particulièrement dans le département du Puy-de-Dôme, Mānuš et Yéniches se fréquentent depuis près d’un siècle ; entre certaines familles, les alliances se sont si fréquemment répétées qu’il est souvent difficile de dire quelle famille est yéniche, quelle famille est manouche. }}</ref>.

L'aire géographique du dialecte romani auvergnat comprend l'Auvergne mais également quelques régions autour comme les parlers romanis de la [[Creuse (département)|Creuse]] voisine<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Bénédicte Bonnemason, Jean-Pierre Cavaillé|titre=« Džijás dur i mérepén » : « Il y a eu un meurtre ». Présentation d’une version manouche du conte‑type La Bête à sept têtes (T. 300) recueillie en 2018 en Creuse|périodique=Cahiers de Littérature Orale|volume=85|titre volume=Éclats de paroles|lieu=Paris|éditeur=[[Institut national des langues et civilisations orientales]]|date=2019|lire en ligne=https://journals.openedition.org/clo/5984|pages=163-182|extrait=La transcription en romani et la traduction en français du conte, [...] recueillie dans les années 1960, en Auvergne, dans le même dialecte et dans les mêmes familles}}</ref>.


=== Études ===
=== Études ===

Le dialecte romani d'Auvergne a été étudié par le prêtre catholique et ethnographe Joseph Valet qui a vécu une grande partie de sa vie aux côtés des [[Sinté|sintés]] de la [[Clermont-Ferrand|région clermontoise]] dont il était leur ''rachaï'', c'est-à-dire « homme de prières »<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Geneviève Thivat |titre=Une vie sur les routes auvergnates avec, pour port d’attache, l’église Sainte-Bernadette |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=03 mai 2013 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/une-vie-sur-les-routes-auvergnates-avec-pour-port-dattache-leglise-sainte-bernadette_1537917/ }}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Pascal Boulanger|titre=Parler mãnouche|passage=28|lieu=[[Meaux]]|date=2012|lire en ligne=http://casnav.ac-creteil.fr/IMG/pdf/P-Boulanger_-_Rako_manouche.pdf}}</ref>. Ce dernier relève leur parler, vocabulaire<ref>Joseph Valet, ''Vocabulaire des Manouches d'Auvergne'', Clermont-Ferrand, 1986, {{Lire en ligne|lien=https://shs.hal.science/halshs-03881791v1/document}}.</ref> mais aussi leurs histoires<ref>Joseph Valet, ''Contes manouches : recueil et traductions'', [https://shs.hal.science/halshs-03882491v1/document vol. 1 (1988)], [https://shs.hal.science/halshs-03882537v1/document vol. 2 (1991)], [https://shs.hal.science/halshs-03882553v1/document vol. 3 (1994)], Clermont-Ferrand.</ref>. Il établit et publie en 1984 une grammaire du romani auvergnat<ref>Joseph Valet, ''Grammaire du manouche tel qu’on le parle en Auvergne'', [[Clermont-Ferrand]], 1984, {{Lire en ligne|lien=https://shs.hal.science/halshs-03897644/document}}.</ref>. Le père Valet est aujourd'hui un des principaux spécialistes français du romani et ses travaux sont des références pour la langue romani à l'échelle de la France entière<ref>{{Ouvrage|langue=français|titre=Langues et cité. La langue (r)romani|volume=9|lieu=Paris|éditeur=Délégation générale à la langue française et
==== Travaux de Joseph Valet ====
Le dialecte romani d'Auvergne a été étudié par le prêtre catholique et ethnographe Joseph Valet qui a vécu une grande partie de sa vie aux côtés des [[Sinté|sintés]] de la [[Clermont-Ferrand|région clermontoise]].

Ce dernier était leur ''rachaï'', c'est-à-dire « homme de prières »<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Geneviève Thivat |titre=Une vie sur les routes auvergnates avec, pour port d’attache, l’église Sainte-Bernadette |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=03 mai 2013 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/une-vie-sur-les-routes-auvergnates-avec-pour-port-dattache-leglise-sainte-bernadette_1537917/ }}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Pascal Boulanger|titre=Parler mãnouche|passage=28|lieu=[[Meaux]]|date=2012|lire en ligne=http://casnav.ac-creteil.fr/IMG/pdf/P-Boulanger_-_Rako_manouche.pdf}}</ref>. Ce dernier relève leur parler, vocabulaire<ref>Joseph Valet, ''Vocabulaire des Manouches d'Auvergne'', Clermont-Ferrand, 1986, {{Lire en ligne|lien=https://shs.hal.science/halshs-03881791v1/document}}.</ref> mais aussi leurs histoires<ref>Joseph Valet, ''Contes manouches : recueil et traductions'', [https://shs.hal.science/halshs-03882491v1/document vol. 1 (1988)], [https://shs.hal.science/halshs-03882537v1/document vol. 2 (1991)], [https://shs.hal.science/halshs-03882553v1/document vol. 3 (1994)], Clermont-Ferrand.</ref>. Il établit et publie en 1984 une grammaire du romani auvergnat<ref>Joseph Valet, ''Grammaire du manouche tel qu’on le parle en Auvergne'', [[Clermont-Ferrand]], 1984, {{Lire en ligne|lien=https://shs.hal.science/halshs-03897644/document}}.</ref>. Le père Valet est aujourd'hui un des principaux spécialistes français du romani et ses travaux sont des références pour la langue romani à l'échelle de la France entière<ref>{{Ouvrage|langue=français|titre=Langues et cité. La langue (r)romani|volume=9|lieu=Paris|éditeur=Délégation générale à la langue française et
aux langues de France
aux langues de France
Observatoire des pratiques linguistiques ([[Ministère de la Culture (France)]])|date=2007|lire en ligne=https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Langue-francaise-et-langues-de-France/Politiques-de-la-langue/Observer-les-pratiques-linguistiques/Langues-et-cite/Langues-et-cite-n-9-la-langue-r-romani}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Leonardo Piasere ([[Université de Vérone]]) |titre=Pour une histoire des auto-dénominations romanès |périodique=Anuac. Revista della società italiana di antropologia culturale |volume=8 |date=2019 |doi=10.7340/anuac2239-625X-3800 |lire en ligne=https://ojs.unica.it/index.php/anuac/article/download/3800/3354/ |résumé=https://ojs.unica.it/index.php/anuac/article/view/3800 |pages=85-118 }}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Emmanuel Filhol |titre=Remarques historiques sur la perception de la langue tsigane en France |périodique=Lengas - revue de sociolinguistique |volume=64 |titre volume=Langues d'ici et d'ailleurs : perceptions, représentations, usages |lieu=[[Montpellier]] |éditeur=[[Presses universitaires de la Méditerranée]] ([[Université Paul-Valéry]]) |date=2008 |issn=2271-5703 |lire en ligne=https://journals.openedition.org/lengas/1189 |pages=23-34 }}</ref>.
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L'aire géographique du dialecte romani auvergnat comprend l'Auvergne mais également quelques régions autour comme les parlers romanis de la [[Creuse (département)|Creuse]] voisine<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Bénédicte Bonnemason, Jean-Pierre Cavaillé |titre=« Džijás dur i mérepén » : « Il y a eu un meurtre ». Présentation d’une version manouche du conte‑type La Bête à sept têtes (T. 300) recueillie en 2018 en Creuse |périodique=Cahiers de Littérature Orale |volume=85 |titre volume=Éclats de paroles |lieu=Paris |éditeur=[[Institut national des langues et civilisations orientales]] |date=2019 |lire en ligne=https://journals.openedition.org/clo/5984 |pages=163-182 |extrait=La transcription en romani et la traduction en français du conte, [...] recueillie dans les années 1960, en Auvergne, dans le même dialecte et dans les mêmes familles }}</ref>.


=== Exemples de vocabulaire ===
=== Exemples de vocabulaire ===

Version du 20 juillet 2023 à 17:00

Romani auvergnat
Pays France
Région Auvergne et Creuse
Écriture Alphabet latin
Classification par famille

Le romani auvergnat ou romani d'Auvergne est un dialecte du romani, langue indo-aryenne parlée par les populations Roms d'Auvergne.

Son étude est en très grande partie due à Joseph Valet, à la fois rachaï des Manouches d'Auvergne et linguiste.

Présentation

Histoire

Le dialecte romani auvergnat[1] s'insère dans la grande diversité des populations roms de France[2].

Le dialecte s'est développé en plusieurs étapes. L'arrivée des premières populations roms en Occident s'est effectuée à partir du XVe siècle[3], mais une seconde migration a lieu en Auvergne au XIXe siècle avec l'arrivée de manouches originaires d'Alsace[4],[5].

Le romani auvergnat provient du mélange de ces deux parlers romanis dont le second est fortement germanisé à cause de ses origines alsaciennes.

Une influence de langue germanique supplémentaire s'ajoute à cela avec les apports de la langue yéniche, due aux unions fréquentes entre populations manouches et yéniches, phénomène très présent dans le Puy-de-Dôme[6] depuis au moins le début du XXe siècle[7].

L'aire géographique du dialecte romani auvergnat comprend l'Auvergne mais également quelques régions autour comme les parlers romanis de la Creuse voisine[8].

Études

Travaux de Joseph Valet

Le dialecte romani d'Auvergne a été étudié par le prêtre catholique et ethnographe Joseph Valet qui a vécu une grande partie de sa vie aux côtés des sintés de la région clermontoise.

Ce dernier était leur rachaï, c'est-à-dire « homme de prières »[9],[10]. Ce dernier relève leur parler, vocabulaire[11] mais aussi leurs histoires[12]. Il établit et publie en 1984 une grammaire du romani auvergnat[13]. Le père Valet est aujourd'hui un des principaux spécialistes français du romani et ses travaux sont des références pour la langue romani à l'échelle de la France entière[14],[15],[16].

Exemples de vocabulaire

  • čāvo : garçon.
  • niglo : hérisson.
  • markáu : remarque.
  • Štal : acier.
  • Vin : Vent.
  • Dat : Père.
  • Dej : Mère.
  • Pen : Sœur.
  • Yalo : Cru, fruit vert ; expression pour mal dégrossi[17].

Notes et références

  1. (oc) Estève Rogier, « Un collectatge de lenga romaní auvernhata », sur Aprene !,
  2. Ilsen About, « Ancrages et circulations. La diversité des sociétés romani-tsiganes en France au début du XXe siècle », Diasporas. Circulations, migrations, histoire, Toulouse, Presses universitaires du Midi,‎ , p. 35-50 (ISSN 2431-1472, lire en ligne)
  3. Patrick Williams, « Langue tsigane. Le jeu romanès », Diversité, Réseau Canopé, vol. 176,‎ , p. 171-180 (lire en ligne)
  4. (oc) Tiène Rogier, « La musica daus Gitans d'Auvèrnhe », sur Site d'Aprene !,
  5. François de Vaux de Foletier, Voyages et migrations des Tsiganes en France au XIXe siècle, Études tsiganes, Paris, 1973, n° 3, p. 1-30.
  6. Joseph Valet, Les Voyageurs d'Auvergne. Nos familles yéniches, Clermont-Ferrand, (HAL hal-03882137, lire en ligne)
  7. Patrick Williams, « L’ethnologie des Tsiganes », Des Tsiganes en Europe, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme,‎ , p. 9-31 (EAN 9782735113897, lire en ligne) :

    « En Auvergne, particulièrement dans le département du Puy-de-Dôme, Mānuš et Yéniches se fréquentent depuis près d’un siècle ; entre certaines familles, les alliances se sont si fréquemment répétées qu’il est souvent difficile de dire quelle famille est yéniche, quelle famille est manouche. »

  8. Bénédicte Bonnemason, Jean-Pierre Cavaillé, « « Džijás dur i mérepén » : « Il y a eu un meurtre ». Présentation d’une version manouche du conte‑type La Bête à sept têtes (T. 300) recueillie en 2018 en Creuse », Cahiers de Littérature Orale, Paris, Institut national des langues et civilisations orientales, vol. 85 « Éclats de paroles »,‎ , p. 163-182 (lire en ligne) :

    « La transcription en romani et la traduction en français du conte, [...] recueillie dans les années 1960, en Auvergne, dans le même dialecte et dans les mêmes familles »

  9. Geneviève Thivat, « Une vie sur les routes auvergnates avec, pour port d’attache, l’église Sainte-Bernadette », La Montagne, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne)
  10. Pascal Boulanger, Parler mãnouche, Meaux, (lire en ligne), p. 28
  11. Joseph Valet, Vocabulaire des Manouches d'Auvergne, Clermont-Ferrand, 1986, [lire en ligne].
  12. Joseph Valet, Contes manouches : recueil et traductions, vol. 1 (1988), vol. 2 (1991), vol. 3 (1994), Clermont-Ferrand.
  13. Joseph Valet, Grammaire du manouche tel qu’on le parle en Auvergne, Clermont-Ferrand, 1984, [lire en ligne].
  14. Langues et cité. La langue (r)romani, vol. 9, Paris, Délégation générale à la langue française et aux langues de France Observatoire des pratiques linguistiques (Ministère de la Culture (France)), (lire en ligne)
  15. Leonardo Piasere (Université de Vérone), « Pour une histoire des auto-dénominations romanès », Anuac. Revista della società italiana di antropologia culturale, vol. 8,‎ , p. 85-118 (DOI 10.7340/anuac2239-625X-3800, résumé, lire en ligne)
  16. Emmanuel Filhol, « Remarques historiques sur la perception de la langue tsigane en France », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée (Université Paul-Valéry), vol. 64 « Langues d'ici et d'ailleurs : perceptions, représentations, usages »,‎ , p. 23-34 (ISSN 2271-5703, lire en ligne)
  17. Jean-Luc Poueyto, « Être manouche : une histoire de familles », Ethnologie française, Paris, Presses universitaires de France, vol. 48,‎ , p. 601-612 (lire en ligne) :

    « Joseph Valet, dans son Vocabulaire des Manouches d’Auvergne, traduit yalo par « cru », « vert » au sens de pommes vertes, mais également en deuxième occurrence par les termes « rustre », « mal dégrossi », traductions »

Voir aussi

Bibliographie Document utilisé pour la rédaction de l’article

Recherches récentes

Travaux et ouvrages de Joseph Valet

Voir aussi