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24. Nerfs et vaisseaux (''25. dentaire, 26. parodontaux, 27. nerf alvéolaire''). ]]
24. Nerfs et vaisseaux (''25. dentaire, 26. parodontaux, 27. nerf alvéolaire''). ]]

== Variations morphologiques ==

=== Tubercule de Carabelli ===
{{Extrait|Tubercule de Carabelli}}

=== Tubercule de Bolk ===
Le tubercule de Bolk, également appelé parastyle de Dahlberg, a été décrit par [[Louis Bolk]]. Il s'agit d'une excroissance de l'émail située le plus souvent sur la face vestibulaire ou l'angle mésio-vestibulaire de la deuxième molaire maxillaire. Lorsqu'il est observé sur une première molaire mandibulaire, il est appelé protostylide de Dahlberg<ref>{{Ouvrage|prénom1=Françoise|nom1=Tilotta|prénom2=Alain|nom2=Lautrou|prénom3=Gérard|nom3=Lévy|titre=Anatomie dentaire|éditeur=[[Elsevier Masson]]|date=7 novembre 2018|pages totales=320|passage=22, 132|isbn=978-2-294-75849-2|consulté le=27 décembre 2023}}</ref>.


== Galerie ==
== Galerie ==

Version du 27 décembre 2023 à 04:18

Une molaire humaine.
Denture humaine définitive. Mandibule droite (vue supérieure).

Les molaires sont les dents du fond. Elles ont une fonction masticatoire, servant à écraser la nourriture, et une fonction de calage postérieur de la mandibule, l'empêchant de glisser vers l'avant.

L'être humain possède douze molaires dont trois sur chaque arcade dentaire. La dent de sagesse est la troisième molaire, la dernière en arrière sur l'arcade dentaire.

Les différents types

Les molaires changent considérablement d'une espèce à l'autre. Elles ont donc différents noms :

  • Tribosphénique : qui équipent les mâchoires des insectivores et des ornithorynques. Les molaires du haut possèdent trois pointes alignées ou en triangle mais décalées sur le maxillaire et la mandibule pour être oclusales et pouvoir broyer, celles du bas en possèdent deux alignées et une troisième sur le côté.
  • Quadrate ou Euthémorphique : qui équipent les primates, dont l'humain. Quatre crevasses en rectangle, parfois cinq.
  • Bunodonte : au lieu de pics aiguisés, ce sont des bosses arrondies.
  • Hypsodonte : il y a beaucoup d'émail et de dentine au-dessus de la gencive et sur la pulpe de la dent. De telles molaires se retrouvent chez les mammifères tels que le cheval.
  • Zalambdodonte : la dent possède une crevasse centrale en forme de lambda (Λ).
  • Dilambdodonte : comme une dent zalambdodonte, mais avec deux crevasses par dent.
  • Lophodonte : la dent possède des stries perpendiculaires à la mâchoire comme chez les rongeurs[1]
  • Sélénodonte
  • Loxodonte

Les humains adultes possèdent 12 molaires : 4 molaires dès 6 ans, 4 autres molaires dès 12 ans et encore 4 dents de sagesse. Les dents de sagesse sont les dents les plus fréquemment extraites et elles peuvent causer des dommages aux dents adjacentes[2].

Pression

Comme les prémolaires, elles supportent des pressions importantes[3] :

  • 50 kg/cm2 au cours de la déglutition qui se produit de 1 500 à 1 800 fois/jour.
  • 80 à 120 kg/cm2 au cours de l'effort, du stress et du bruxisme.
  • 25 kg/cm2 au cours de la mastication (environ 30 minutes par jour). La pression diminue en raison de l'interposition du bol alimentaire qui s'écrase sous la pression.

Composition interne

Détail d'une molaire humaine. 1. Dent. 2. Émail. 3. Dentine. 4. Pulpe dentaire (5. pulpe caméral, 6. pulpe radiculaire). 7. Cement. 8. Couronne (9. cuspide, 10. sillon). 11. Collet. 12. Racine (13. furcation, 14. apex radiculaire,, 15. foramen apical). 16. Sulcus. 17. Parodonte. 18. Gencive (19. libre, 20. marginale, 21. attachée). 22. Ligament parodontal. 23. Os alvéolaire. 24. Nerfs et vaisseaux (25. dentaire, 26. parodontaux, 27. nerf alvéolaire).

Variations morphologiques

Tubercule de Carabelli

Tubercule de Carabelli
Le tubercule de Carabelli, également appelé péricône de Stelhin, ectocône de Chardin, tuberculum anomalum ou encore ectocône de Trihland[4] est une excroissance de l'émail formant un tubercule accessoire qui s'observe le plus souvent sur la face palatine de la première molaire maxillaire. L'utilisation de ce trait dentaire dans les analyses de biodistance (utilisées pour une inférence phylogénétique des arbres évolutifs) et l'anthropologie judiciaire est largement documentée[5].

Tubercule de Bolk

Le tubercule de Bolk, également appelé parastyle de Dahlberg, a été décrit par Louis Bolk. Il s'agit d'une excroissance de l'émail située le plus souvent sur la face vestibulaire ou l'angle mésio-vestibulaire de la deuxième molaire maxillaire. Lorsqu'il est observé sur une première molaire mandibulaire, il est appelé protostylide de Dahlberg[6].

Galerie

Voir aussi

Référence

  1. http://vertebresfossiles.free.fr/dentition/type_lophodontes.htm.
  2. Dent de sagesse symptômes sur le site dent de sagesse
  3. « L'occlusion dentaire », sur seret-medecine.org (consulté le )
  4. Françoise Tilotta, Alain Lautrou et Gérard Lévy, Anatomie dentaire, Elsevier Masson, , 320 p. (ISBN 978-2-294-75849-2), p. 126
  5. (en) André Correia, Carla Pina, « Tubercle of Carabelli: A Review », Dent Anthropol J, vol. 15, nos 2-3,‎ , p. 18–21 (DOI 10.26575/daj.v15i2-3.171).
  6. Françoise Tilotta, Alain Lautrou et Gérard Lévy, Anatomie dentaire, Elsevier Masson, , 320 p. (ISBN 978-2-294-75849-2), p. 22, 132

Articles connexes

Liens externes