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La première théorie de [[Sigmund Freud]] oppose les deux registres de l'action et de la symbolisation. L'agir y est conçu comme échec du langage ; la représentation de chose s'oppose à la représentation de mot.
La première théorie de [[Sigmund Freud]] oppose les deux registres de l'action et de la symbolisation. L'agir y est conçu comme échec du langage ; la représentation de chose s'oppose à la représentation de mot.


Cette théorie va de pair avec la conception du symptôme comme manque d'élaboration. Le symbptôme névrotique lui-même est ''acting out'' marquant un défaut d'élaboration que seule la [[cure psychanalytique]] pourrait corriger..
Cette théorie va de pair avec la conception du symptôme comme manque d'élaboration. Le symptôme névrotique lui-même est ''acting out'' marquant un défaut d'élaboration que seule la [[cure psychanalytique]] pourrait corriger..


== Deuxième théorie ==
== Deuxième théorie ==

Version du 23 mai 2006 à 14:53

La symbolisation désigne la capacité à développer des représentations.

Première théorie freudienne

La première théorie de Sigmund Freud oppose les deux registres de l'action et de la symbolisation. L'agir y est conçu comme échec du langage ; la représentation de chose s'oppose à la représentation de mot.

Cette théorie va de pair avec la conception du symptôme comme manque d'élaboration. Le symptôme névrotique lui-même est acting out marquant un défaut d'élaboration que seule la cure psychanalytique pourrait corriger..

Deuxième théorie

Dans la deuxième théorie de Freud, que l'on peut situer au moment de l'oeuvre Totem et Tabou, l'action est vue comme première : «Au commencement était l'acte». L'acte et sa répétition permettent donc la symbolisation.. Il s'agit donc d'une perspective antagonique, l'acte ne venant plus démontrer un échec mais au contraire permettant le symbolisme d'émerger - ce que Michel Matthieu énoncera comme passage par l'acte.

Jeu de la bobine

Artcile principal:Jeu de la bobine.

Sigmund Freud s'était intéressé au problème en observant le jeu de la bobine, c'est-à-dire un enfant qui s'amusait avec une bobine attachée par une ficelle, à la faire tomber puis à la ramener à lui. Freud interpréta cela comme compulsion de répétition : l'enfant répétait, symboliquement, un traumatisme douloureux, en vue de se l'approprier.

Théorie lacanienne

Jacques Lacan tirera de cela le signifiant de la mère, comme premier signifiant acquis. Alors que le psychotique n'est pas dupe du Noms du Père, l'autiste n'intègre pas le premier signifiant, celui qui permet de symboliser l'absence.

Symbolisation primaire

Voir aussi

  • Sigmund Freud, Les deux principes qui ont cours dans la vie psychique, in L'interprétation des rêves, 1900
  • Sigmund Freud, Au-delà du principe de plaisir 1920
  • Hanna Segal, Tr. fr. F. Guignard, Notes sur la formation du symbole, Rev. franç. Psychanal.,P.U.F. Paris, 1970.

Liens externes