Jeu de la bobine

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Le jeu de la bobine est une activité ludique répétitive observée chez un petit enfant que Sigmund Freud rapporte en 1920 dans Au-delà du principe de plaisir, texte où le psychanalyste instaure sa seconde théorie des pulsions (pulsions de vie - pulsions de mort). Ce jeu est aussi désigné comme l'expérience du fort-da.

Le jeu de la bobine[modifier | modifier le code]

Sigmund Freud observe un jeu de son petit-fils Ernst, un enfant d'un an et demi qui est muni d'une bobine, attachée par une ficelle. L'enfant joue à faire tomber la bobine puis à la ramener à lui. En même temps, il prononce « Fort – Da » (« là-bas – là », dans l'idée : « loin – près » ou « pas là – là » ) et continue de répéter cette suite binaire des deux mots ébauchés et significatifs de la disparition et du retour de l'objet en poursuivant inlassablement le même jeu.

Prolongements théoriques[modifier | modifier le code]

Freud rapporte l'observation et l'analyse dans Au-delà du principe de plaisir (Jenseits des Lustprinzips, 1920)[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Freud, Au-delà du principe de plaisir, OCF.P XV, PUF, 1996, p. 284-288

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]