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Rivas-Vaciamadrid

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Rivas-Vaciamadrid
Blason de Rivas-Vaciamadrid
Héraldique
Drapeau de Rivas-Vaciamadrid
Drapeau
Rivas-Vaciamadrid
De gauche à droite : le centre commercial H2O, l'hôtel de ville, La Spirale, le quartier Rivas Centro, l'ancien hôtel de ville, la paroisse de Santa Mónica, le parc Bellavista et l'église du centre-bourg historique.
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Statut Municipio
Communauté autonome Communauté de Madrid
Mancommunauté Mancomunidad del Este
Budget 130,7 millions (2023)
Maire
Mandat
Aída Castillejo (IU)
2022-2023
Code postal 28521 - 28524 - 28529
Démographie
Gentilé Ripense
Population 100 275 hab. ()
Densité 1 497 hab./km2
Géographie
Coordonnées 40° 20′ 22″ nord, 3° 31′ 05″ ouest
Altitude 350-699 m
Superficie 6 700 ha = 67 km2
Distance de Madrid 17 km
Rivière(s) Le Jarama
Le Manzanares
Divers
Fondation 1845
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Espagne
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Rivas-Vaciamadrid
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Voir sur la carte administrative d'Espagne
Rivas-Vaciamadrid
Liens
Site web rivas-vaciamadrid.org

Rivas-Vaciamadrid est une ville espagnole, située dans la communauté de Madrid. Elle appartient à l'aire métropolitaine de Madrid.

Bordée par le Jarama et le Manzanares, la ville se situe entre Madrid et Arganda del Rey. 70 % de son territoire se situe sur un parc naturel régional. Elle est desservie par la ligne 9 du métro de Madrid depuis .

Elle naît au milieu du XIXe siècle de la fusion de deux villages. Au cours de la guerre d'Espagne, elle est totalement dévastée. La bataille du Jarama se déroule à proximité. Elle ne sera reconstruite qu'à la fin des années par l'État. À partir de , elle connaît une explosion démographique, sa population passant de 700 habitants à près de 100 000 en quarante ans.

Politiquement, Rivas-Vaciamadrid appartient à la banlieue rouge de Madrid, constituant le principal fief d'Izquierda Unida (IU) dans la région.

Géographie

Rivas-Vaciamadrid est situé à 590 mètres d'altitude et voisine des communes de Madrid et Arganda del Rey.

La plus grande ville à proximité de Rivas-Vaciamadrid est celle de Madrid, située au nord de la commune à 17 km. Les rivières le Jarama et le Manzanares sont les principaux cours d'eau qui bordent le territoire communal.

Le territoire de la ville se situe à 70 % au sein du parc naturel régional des alentours du cours inférieur du Jarama et du Manzanares, plus connu sous le nom de « parc naturel régional du sud-est »[1].

Communes limitrophes

Transports

Rivas-Vaciamadrid est desservie par la ligne 9 du métro de Madrid, avec trois stations[2] :

Urbanisme

Toponymie

Le nom de Rivas-Vaciamadrid est issu des noms des deux communes l'ayant formée[3] :

  • Rivas del Jarama, ainsi nommé d'après le capitaine Guillermo Rivas, colonisateur chrétien du secteur au XIe siècle et de la rivière Jarama
  • Vaciamadrid, qui serait issu de l'arabe Manzil Mayrit ou Haçalmadrit, qui signifie « arrêt de Madrid ».

Histoire

Rivas-Vaciamadrid est issu de la fusion, en , des villages de Rivas del Jarama et Vaciamadrid[3].

Entre et , l'un des fronts de la Guerre civile se stabilise au niveau de la ville, à proximité de laquelle se déroule la bataille du Jarama. Dévastée par les combats, la commune sera reconstruite — avec l'aménagement d'un centre-bourg — par l'État espagnol de 1954 à 1959[3],[4].

À partir de , Rivas-Vaciamadrid connaît une explosion démographique : elle passe de 641 habitants cette année-là à 15 851 en , puis 35 660 en , 75 444 en , et enfin 96 690 en , soit une multiplication par 151 en quarante ans[5].

La prolongation de la ligne 9 du métro de Madrid, qui permet de connecter Rivas-Vaciamadrid au réseau métropolitain de la capitale espagnole, est inaugurée le [6].

Politique et administration

Hôtel de ville de Rivas-Vaciamadrid.

Rivas-Vaciamadrid appartient à la communauté de Madrid. Elle fait partie de la banlieue rouge de Madrid, qui concentre 25 % de la population de la communauté autonome et vote traditionnellement pour les partis de gauche[7]. La ville constitue le principal fief d'Izquierda Unida (IU) dans la région[8].

Conseil municipal

Liste des maires

Démographie

Budget

Environnement

Rivas-Vaciamadrid accueille, l'hiver, de 3 000 4000 cigognes, soit un tiers du total de ces oiseaux qui hivernent dans la communauté de Madrid. 80 % d'entre elles nichent dans la campagne environnante, les autres s'installant dans le centre-bourg historique, notamment au niveau de l'église San Marco, ou dans les quartiers d'habitation plus récents, par exemple aux alentours de la station de métro Rivas Urbanizaciones[9].

Lieux et monuments

  • L'ancien hôtel de ville : situé dans le centre-bourg historique, il accueille encore les réunions du conseil municipal et les bureaux de deux délégations exécutives[10],[11].
  • Le centre commercial H2O : ouvert en 2007[12], il est le plus important centre commercial du sud-est de Madrid[13].
  • Le château de Ribas de Jarama : quelques restes témoignent de la présence d'une forteresse, probablement construite au VIIIe siècle[14].
  • La Spirale (La Espiral) : installée à l'ouest de Rivas-Vaciamadrid au croisement de l'avenida de Covibar, de l'avenida de los Almendros et de la calle del Electrodo, elle a été installée en et symbolise un prisme en lapis specularis, en hommage à la composition du sous-sol de la ville[15].
  • Tranchées de la Guerre civile : restes de trois kilomètres de fortifications enterrées du camp républicain et des Brigades internationales[16].

Personnalités liées à la commune

  • Marcial Lalanda (1903-1990), matador né à Rivas-Vaciamadrid ;
  • Sira Rego (1973-), femme politique, adjointe au maire de Rivas-Vaciamadrid entre 2011 et 2015 ;
  • Tania Sánchez (1979-), femme politique, conseillère municipale de Rivas-Vaciamadrid entre 2007 et 2011.

Notes et références

  1. (es) Municipalité de Rivas-Vaciamadrid, « Parque Regional del Sureste », sur rivasciudad.es (consulté le ).
  2. (es) Métro de Madrid, « Paco de Lucía Arganda del Rey Línea 9 », sur metromadrid.es (consulté le ).
  3. a b et c (es) Agustín Sánchez Millán, « Historia de Rivas », sur educa2.madrid.org (consulté le ).
  4. (es) « HISTORIA DE RIVAS », sur rivasciudad.es (consulté le ).
  5. (es) « Rivas Vaciamadrid alcanza los 100.000 habitantes », Diario de Rivas,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Fernando Neira et Ángel Zafra, « Arganda y Rivas toman la calle para recibir al primer metro interurbano », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Alejandro Cascón, « ¿Qué es el 'cinturón rojo' de Madrid? », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) EFE, « IU consigue mantener su feudo en Rivas, aunque empata en ediles con el PSOE », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Celia González, « Por qué Rivas es el lugar favorito de las cigüeñas en la Comunidad de Madrid », Diario de Rivas,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Municipalité de Rivas-Vaciamadrid, « Casa Consistorial », sur sede-electronica.rivasciudad.es (consulté le ).
  11. (es) Municipalité de Rivas-Vaciamadrid, « Pleno Municipal », sur rivasciudad.es (consulté le ).
  12. (es) Celia González, « Pedro Estellés, gerente de H2O: «Somos la ‘plaza del pueblo’ de Rivas» », Diario de Rivas,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) Kike Ayala, « El Centro Comercial H2O marca records en 2017 gracias al “Fun shopping” », Rivas Actual,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) Enrique Villalba, « La agonía del castillo olvidado de Ribas de Jarama », Diario de Rivas,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) Enrique Villalba, « ‘La espiral’: un icono de Rivas Vaciamadrid (te guste o no) », Diario de Rivas,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) EFE, « Ruta por las trincheras de la Guerra Civil en Rivas », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes